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Pogacar récidive ++ Shiffrin est the GOAT

epa10515355 Slovenian rider Tadej Pogacar of UAE Team Emirates celebrates while crossing the finish line to win the seventh stage of the Paris-Nice cycling race over 142,80km from Nice to Col de la Co ...
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Pogacar récidive ++ Shiffrin est the GOAT

Elles sont là, elles sont fraîches! Les infos sportives à ne pas rater.
02.03.2023, 16:3111.03.2023, 17:32
team watson / ats
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Mené 3-2, Lausanne n'est de loin pas abattu

Damien Riat et le LHC continuent de croire en leur étoile
Damien Riat et le LHC continuent de croire en leur étoileImage: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON

Lausanne n'aura pas le droit à l'erreur samedi soir à Malley.

Les Vaudois devront battre une troisième fois Zurich à domicile pour avoir le droit de disputer une "finalissima" en Suisse alémanique mardi.

Les Lausannois savent parfaitement quand et comment ils ont perdu la cinquième manche. Un tir de Juho Lammikko dans un angle très fermé avec pourtant Lawrence Pilut en couverture, un Connor Hughes qui ne parvient pas à bloquer le puck et voilà Zurich en avance d'une longueur. Puis 51 secondes plus tard, Andrea Glauser perd sa canne alors que Zurich s'installe dans la zone de défense lausannoise. Le Singinois hésite à la récupérer. Lorsqu'il y va, Vinzenz Rohrer se trouve dans le slot et peut battre imparablement Hughes.

Sans ce premier but sous forme de coup du sort, il y a fort à parier que les Lions de Malley n'auraient pas encaissé le deuxième. C'est sans doute pour cela que les joueurs de Geoff Ward sont apparus sereins devant la presse. "On doit transformer nos occasions, relevait Miikka Salomäki en zone mixte après la rencontre. Jouer deux périodes n'est pas suffisant en finale."

Se concentrer sur soi

Lorsque Geoff Ward dit ne pas paniquer, le Canadien ne cherche pas à (se) rassurer. En dépit de vents parfois contraires, l'Ontarien est resté fidèle à son mantra "jamais trop bas, jamais trop haut". Buriné d'expérience, Geoff Ward n'y croit pas pour y croire, il sait parfaitement que ses joueurs ont les moyens de répondre. Car, depuis une défaite lors de l'acte V des quarts de finale face à Davos, les Lausannois ont maîtrisé leur sujet devant leur public. Et durant cette finale, les Vaudois l'ont emporté 4-2 puis 5-2.

"On va se préparer comme il le faut pour le match de samedi, explique le coach vaudois. Et comme d'habitude, nous nous concentrons sur nous-mêmes et pas sur l'adversaire. Il y a certainement des choses à améliorer pour samedi, notamment lors de la deuxième période, et c'est ce qu'on va faire."

Vu de l'extérieur, on a le sentiment de voir une équipe en mission. Quand les joueurs du LHC s'expriment, ils ne donnent jamais l'impression d'être sous pression. La philosophie de leur coach ruisselle sur eux. A les entendre, l'acte VI de samedi ne sera pas la destination finale de leur voyage. Damien Riat a d'ailleurs donné rendez-vous à la presse la semaine prochaine: "Malheureusement pour vous, il va falloir revenir ici mardi pour un septième match."

Un Zurich diminué?

Quand Joël Genazzi évoque le vestiaire et la cohésion qui s'en dégage, le co-capitaine des Lions de Malley ne se perd pas en conjectures. La voix est posée. Le ton, très honnête, peut même parfois surprendre. Plutôt que l'abattement, les Lausannois transpirent la confiance en eux. Et avec le dernier changement en sa faveur samedi, le routinier Ward aura un léger avantage tactique.

Dans les rangs zurichois, Marc Crawford ne savait pas après le match de jeudi si Yannick Weber et Rudolfs Balcers, blessés au cours de la première période, allaient pouvoir tenir leur place samedi. Les Zurichois auraient la possibilité de faire jouer le défenseur Scott Harrington. Le Canadien de 31 ans a disputé 19 rencontres cette saison, dont les quatre contre Bienne en quarts de finale en raison de la blessure de Lammikko, mais il n'a plus été aligné depuis.

Ce qui est certain, c'est que Lausanne aura besoin de ses quatre lignes pour sortir vainqueur de ce duel et faire de la prédiction de Damien Riat une vérité.

La Suisse déroule devant la Lettonie

Samuel Kreis (à gauche) affole la défense lettone.
Samuel Kreis (à gauche) affole la défense lettone.Image: Keystone/AP/Martial Trezzini

La Suisse a enfin réussi un match digne de son rang. A Lausanne, les hommes de Patrick Fischer se sont imposés 5-1 contre la Lettonie.

Il était temps, serait-on tenté d'écrire. Après avoir peiné contre la Slovaquie et battu difficilement la France à deux reprises, les Suisses ont cette fois réussi un match presque complet. Sans un but tardif de Krastenbergs, les hommes de Patrick Fischer auraient pu offrir un blanchissage à Leonatrdo Genoni.

La première période a duré bien trop longtemps en raison des nombreuses pénalités et de la nervosité des deux équipes. Marc Marchon a même dû rejoindre les vestiaires plus tôt que ses coéquipiers. A la 14e, le futur joueur de Berne a scotché un Letton à la bande et les arbitres, après visionnage des images, ont choisi de renvoyer l'attaquant de l'équipe de Suisse. On pourrait attribuer ce genre de fautes à l'envie des joueurs de bien se faire voir aux yeux du sélectionneur à l'heure où ce dernier doit effectuer des coupes dans son alignement.

Un deuxième tiers de feu

Mais ce coup du sort n'a pas porté à conséquence. Elle a juste retardé le premier but de l'équipe de Suisse. A la 18e, Tanner Richard a pu entrer dans la zone de défense lettone et battre Ivars Punnenovs alors que les Helvètes évoluaient avec un homme de moins sur la glace. La sélection de Patrick Fischer a pu doubler la mise à la 22e en avantage numérique, même si la réussite de Christoph Bertschy doit plus à sa vitesse et à la vision de jeu de Dominik Egli qu'à une action placée.

La Suisse a enfoncé le clou à la 29e sur un nouveau power-play. Après que le puck a heurté la transversale, les joueurs à croix blanche ont maintenu le puck autour du filet de Punnenovs et c'est finalement Marco Lehmann qui a pu le glisser au fond. Totalement dominateurs, les Suisses ont ajouté une quatrième réussite à la 32e par Senteler d'un très joli tir. Puis à la 37e, c'est Loeffel qui a salé l'addition lors d'une pénalité différée.

Les deux équipes se retrouvent samedi en fin d'après-midi à Kloten pour une revanche. Mais la Suisse devra faire attention de ne pas trop prendre en compte cette rencontre face à une Lettonie curieusement faible. Seulement dans le contexte actuel, toute victoire large est très bonne à prendre.

Pauline Brunner aux Jeux de Paris

Toute la rage de vaincre de Pauline Brunner.
Toute la rage de vaincre de Pauline Brunner.Image: KEYSTONE/EPA/ERDEM SAHIN

Pauline Brunner disputera le tournoi olympique à l'épée. La Neuchâteloise de 29 s’est qualifiée pour les Jeux de Paris à la faveur de son succès au tournoi de Differdange.

Dans le Grand-Duché, la gauchère, qui est 33e mondiale, a battu 15-10 en finale l’Israélienne Dar Hecht qu’elle avait déjà dominée en phase de poules. Son assaut le plus difficile fut sa demi-finale contre la Suédoise Emma Fransson. Elle l’a battue 15-13 dans une rencontre où elle a dû longtemps courir derrière le score, relate Arcinfo.

Ancienne Championne d’Europe juniors, Pauline Brunner avait signé son meilleur résultat en Coupe du monde en novembre dernier à Legnano où elle avait pris la deuxième place. Sa victoire au Luxembourg n’est pas vraiment une surprise dans la mesure où elle était la tête de série no 1 du tableau. Mais le fait d’avoir pu justifier son rang en dit long sur sa force de caractère.

Ce dimanche, le Valaisan Alexis Bayard tentera, au Luxembourg aussi, d’arracher sa qualification pour les Jeux de Paris dans un tournoi qu’il devra, comme Pauline Brunner vendredi, impérativement gagner.

L'étape pour McNulty, le jaune pour Ayuso

Brandon McNulty intouchable dans le chrono d'Oron.
Brandon McNulty intouchable dans le chrono d'Oron.Image: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Brandon McNulty a enlevé la 3e étape du Tour de Romandie, un contre-la-montre de 15,5 km à Oron. Son coéquipier au sein de l’équipe UAE Juan Ayuso endosse le maillot de leader.

L’Américain a su pleinement exploiter l’avantage de rouler avant la pluie. Il s’impose avec une marge de 13’’ sur son compatriote Magnus Sheffield. Également membre de la formation UAE, l’Autrichien Felix Grossschartner a pris la 3e place à 15’’, juste devant Ayuso qui a été relégué à 21’’.

Ce dernier abordera l’étape de samedi vers Leysin avec un avantage de 7’ sur le Belge Ilan Van Wilder, de 10’’ sur le Russe Aleksandr Vlasov et de 11’’ sur son compatriote Carlos Rodriguez. La victoire finale devrait se jouer entre ces quatre hommes. Porteur du maillot jaune lors de ce contre-la-montre, le Belge Thibau Nys n'occupe plus que la 13e place du général.

Sur le plan suisse, Yannis Voisard tire toujours parfaitement son épingle du jeu. Le Jurassien a pris la 24e place de l’étape pour figurer au 9e rang du général à 36’’ d’Ayuso. Le coureur de la formation Tudor a largement les moyens de terminer ce Tour de Romandie parmi les dix premiers.

Samedi, la quatrième étape conduira le peloton de Saillon sur les hauteurs de Leysin.

Pedro Rocha désigné président de la Fédération

Pedro Rocha est le nouveau patron de la fédération espagnole de football
Pedro Rocha est le nouveau patron de la fédération espagnole de footballImage: KEYSTONE/AP/PAUL WHITE

Pedro Rocha a été nommé vendredi à la présidence de la Fédération espagnole (RFEF), a annoncé celle-ci dans un communiqué. Il est pourtant inculpé dans l'affaire de corruption qui secoue la RFEF.

"Pedro Rocha a été désigné aujourd'hui nouveau président de la Fédération espagnole, après avoir reçu le soutien de la majorité de l'assemblée de l'institution", a écrit la RFEF dans un communiqué. Il était le seul candidat à des élections qui devaient initialement se tenir le 6 mai si plusieurs personnes s'étaient présentées.

Cette annonce intervient au lendemain de la décision du gouvernement espagnol de placer sous tutelle la Fédération. Celle-ci est en crise depuis le scandale du baiser forcé de Luis Rubiales, ex-président de l'instance dont Pedro Rocha assurait l'intérim depuis le mois d'août.

Concrètement, "une commission de supervision, de normalisation et de représentation" créée par le Conseil supérieur du sport (CSD), un organisme dépendant du ministère des Sports, exercera "la tutelle de la RFEF durant les prochains mois", dans "l'intérêt de l'Espagne", future organisatrice du Mondial 2030 conjointement avec le Portugal et le Maroc, avait annoncé jeudi le CSD.

Enquête pour corruption

Déjà secouée par le scandale du baiser forcé à la championne du monde Jenni Hermoso après le sacre mondial de la "Roja" en août, qui a mené à la démission de Rubiales, la RFEF est désormais au centre d'une enquête pour corruption dans laquelle l'ancien homme fort du foot espagnol et Pedro Rocha ont été mis en examen.

Cette affaire porte sur des irrégularités dans les contrats signés par la RFEF au cours des cinq dernières années, pendant la présidence de Luis Rubiales, dont le juteux contrat conclu pour délocaliser la Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite.

Nico Hülkenberg va passer chez Audi

Nico Hülkenberg pilotera une Audi l'an prochain
Nico Hülkenberg pilotera une Audi l'an prochainImage: KEYSTONE/EPA/SZILARD KOSZTICSAK

Les responsables de la future écurie de Formule 1 Audi apportent une première clarification sur la question des pilotes.

L'Allemand Nico Hülkenberg sera au volant de l'une des deux monoplaces de la future ex-équipe Sauber à partir de la saison prochaine.

La nomination de Nico Hülkenberg n'est pas une surprise. Le nom de l'Allemand de 36 ans, qui s'est engagé sur le long terme, figurait depuis longtemps en tête de la liste des candidats potentiels à un poste de pilote chez Audi.

Depuis ses débuts en Formule 1 il y a 14 ans, l'expérimenté Nico Hülkenberg a couru 208 Grands Prix, terminant 7e du championnat du monde 2018 au volant d'une Renault. Ancien pilote de Sauber (en 2013) notamment, il dispute actuellement sa deuxième saison au sein de l'écurie américaine Haas.

Le nom du deuxième pilote de l'écurie Audi, qui succédera officiellement à la "Stake F1 Team Kick Sauber" en 2025, n'est pas encore connu. Mais il ne s'agira probablement pas de l'un des deux pilotes actuels de Sauber, Valtteri Bottas et Zhou Guanyu. Une collaboration avec Carlos Sainz est en revanche possible, l'Espagnol devant céder sa place à Lewis Hamilton chez Ferrari.

Embiid annonce souffrir de la maladie de Bell

Joel Embiid a annoncé souffrir de la maladie de Bell
Joel Embiid a annoncé souffrir de la maladie de BellImage: KEYSTONE/AP/Matt Slocum

Star des Sixers, Joel Embiid a confirmé qu'il souffrait de la maladie de Bell, jeudi après la victoire des siens contre les Knicks. Cette maladie se manifeste par une paralysie du nerf facial.

Des articles avaient été publiés jeudi dans la presse selon lesquels l'ailier-fort de 2m13, âgé de 30 ans et MVP de la saison 2022/2023, avait subi un traitement afin de soigner cette maladie.

"(Le traitement) a dû commencer un ou deux jours avant un match à Miami", a expliqué le joueur né au Cameroun, en précisant qu'il souffrait à ce moment-là de migraines et qu'une faiblesse musculaire lui provoquait une paralysie de l'oeil gauche et de la bouche.

"Oui, c'est assez ennuyeux", a déclaré Embiid, qui portait des lunettes noires, aux journalistes après le match. Cette paralysie, qui disparaît généralement en quelques semaines ou quelques mois, touche "le côté gauche de mon visage, ma bouche et mon oeil", a-t-il continué. "C'est difficile, mais je ne veux pas baisser les bras".

Ce mal dont il souffre et dont il ne connaît pas l'origine pourrait selon certains analystes être une réaction provoquée par une infection virale. En rémission, Joel Embiid a porté les 76ers vers la victoire sur les Knicks 125-114 jeudi soir en inscrivant 50 points, le meilleur total de sa carrière en play-off. Une victoire qui permet aux 76ers de revenir à 2-1 dans la série.

Denver mène 3-0 face aux Lakers

Jokic (à gauche) et les Nuggets mènent 3-0 face aux Lakers de LeBron James
Jokic (à gauche) et les Nuggets mènent 3-0 face aux Lakers de LeBron JamesImage: KEYSTONE/AP/Jack Dempsey

Tenant du titre, Denver maîtrise pour l'heure son sujet face aux Lakers au 1er tour des play-off de NBA.

Les Nuggets sont allés s'imposer 112-105 en Californie jeudi pour prendre l'avantage 3-0 dans ce 1er tour de la Conférence Ouest.

Cette victoire, la 11e d'affilée pour Denver face aux Lakers de LeBron James (26 points, 9 assists et 6 rebonds jeudi), s'est dessinée dans le troisième quart. Menés 49-53 à la mi-temps, les Nuggets ont pu entamer l'ultime période avec une marge de 8 unités (83-75). Ils ont parfaitement géré leur affaire par la suite.

Les Lakers, qui s'étaient effondrés dans l'acte II après avoir compté 20 points d'avance au troisième quart, ont accusé jusqu'à 15 longueurs de retard dans l'ultime quart jeudi (104-89 à 3'02'' du buzzer) avant de réagir quelque peu. Mais ils ont à nouveau subi la loi de Nikola Jokic (24 points, 15 rebonds, 9 assists) et Cie.

A l'Est, Philadephie et Orlando ont en revanche décroché un premier succès dans leur série respective après avoir perdu les deux premiers matches à l'extérieur. Les Sixers ont dominé les New York Knicks 125-114 grâce à un énorme Joel Embiid (50 points, à 13/19 au tir), alors que le Magic a infligé aux Cleveland Cavaliers la plus lourde défaite de leur histoire en play-off (121-83).

Les Panthers et les Hurricanes mènent 3-0

Matthew Tkachuk scelle le score face au Lightning, dans un filet désert
Matthew Tkachuk scelle le score face au Lightning, dans un filet désertImage: KEYSTONE/AP/Chris O'Meara

Finaliste malheureux de la dernière Coupe Stanley, Florida a décroché jeudi un troisième succès en trois matches face à Tampa Bay au 1er tour des play-off de NHL.

Florida est allé s'imposer 5-3 sur la glace du Lightning dans l'acte III de ce derby floridien. Matthew Tkachuk a inscrit le premier but des Panthers, après 10'39'' de jeu, et le dernier à 32'' de la fin dans une cage vide. Tampa Bay a mené 2-1 dans cette partie, avant d'encaisser trois buts d'affilée entre les 30e et 50e minutes.

Toujours à l'Est, Carolina se retrouve également à une victoire d'une place en demi-finale de Conférence. Les Hurricanes ont battu une troisième fois les Islanders jeudi à New York (3-2), grâce notamment aux 2 assists d'Andrei Svechnikov et aux 29 arrêts de Frederik Andersen. Les deux équipes se retrouveront samedi.

Patrick Rahmen: "Ne pas être écrasé par le poids de l'histoire"

107 ans d’attente ! Le FC Winterthour est à deux victoires de remporter un premier trophée depuis son troisième et dernier titre de Champion de Suisse obtenu en 1917.

Ce dimanche, le FC Winterthour accueille le Servette FC en demi-finale de la Coupe de Suisse. Sous la férule de Patrick Rahmen, les Zurichois sont en passe de réussir une saison de rêve. La qualification pour le Championship Group en Super League a accompagné, en effet, ce magnifique parcours en Coupe de Suisse.

"J’ai compris au fil des semaines que cette saison pouvait vraiment nous sourire, reconnaît Patrick Rahmen. Mais à aucun moment, nous avons pensé obtenir de tels résultats." Pressenti pour diriger les Young Boys dès cet été, Patrick Rahmen explique que le "secret" de la réussite réside "dans un style offensif qui est vraiment la marque de fabrique de l’équipe".

"Nous avons toutefois mis un certain temps pour trouver le bon équilibre sur le plan défensif, poursuit le successeur de Bruno Berner. Il y a aussi un esprit d’équipe que nous avons su cultiver. Les joueurs témoignent d’une très grande solidarité. Ils savent aussi rester les pieds sur terre. Ils ne se sont pas enflammés devant ces résultats que nous n’attendions sans doute pas."

Limogé du FC Bâle, "son club", Patrick Rahmen a su rebondir avec une expérience que l’on peut qualifier de réussie à la tête de l’équipe de Suisse M21 qu’il a menée en quart de finale de l’Euro 2023. Mais avant même la phase finale de cet Euro, il avait accepté l’offre du FC Winterthour. "Ce club coche à mes yeux toutes les cases : la recherche d’un jeu offensif, des valeurs sur lesquelles on ne transige pas et un soutien populaire vraiment très marqué, dit-il. Je n’ai pas hésité très longtemps pour être convaincu par ce projet."

Il lui reste maintenant à bien négocier le virage de cette demi-finale devant un adversaire contre lequel le FC Winterthour n’a pas perdu cette saison (1 victoire et 2 nuls). "Nous avons prouvé cette saison que nous pouvons regarder les Servettiens les yeux dans les yeux. Dans cette demi-finale, je veux que mes joueurs se lâchent, qu’ils jouent avec l’élan qui les porte depuis des semaines. Qu’ils se nourrissent des encouragements d’un public fantastique. Je veux croire qu’ils ne surjoueront pas, qu’ils ne seront pas écrasés par le poids de l’histoire."

Contre-la-montre: une course technologique et des casques atypiques

Il faut remonter à 1952 pour retrouver un Tour de Romandie sans chorno. Ce rendez-vous incontournable de la boucle romande fait l'objet d'une course technologique qui passionne et interroge.

C'est l'équipe Visma qui a relancé les débats au début du mois de mars à l'occasion du contre-la-montre de Tirreno-Adriatico. La formation néerlandaise a affublé ses coureurs d'un imposant casque profilé et aérodynamique qui a passablement fait jaser au sein du peloton.

"Je ne dis pas que ces casques de contre-la-montre sont horribles, je dis juste que c'est un bon moment pour arrêter le cyclisme" avait alors écrit sur X le vétéran belge Thomas De Gendt (Lotto). Cette nouvelle trouvaille technologique n'avait toutefois pas permis à Jonas Vingegaard (9e à 22'') de battre Juan Ayuso (UAE) lors de ce chrono initial, ce dernier roulant avec un casque profilé plus traditionnel.

"Ils jouent avec les règles"

"Ils jouent avec les règles. C'est clair qu'il ne faudrait pas qu'ils viennent avec des casques d'un mètre de long dans le futur, mais l'UCI est là pour mettre des barrières", estime Yannis Voisard. Des limites pour l'instant fixées à 45 cm en longueur et 21 cm en hauteur, selon le règlement de l'organisation internationale.

Le Jurassien de l'équipe Tudor, qui vise une belle place au classement général de ce Tour de Romandie, apprécie pour sa part l'épreuve solitaire et le progrès technologique qui l'accompagne. "Nous développons beaucoup cela avec l'équipe depuis deux ans. Nous faisons notamment des tests en soufflerie à Silverstone, en Angleterre. C'est vraiment des minuscules détails qui font la différence en aérodynamisme et cela me plaît d'être très pointilleux", explique-t-il.

Si les casques de la Visma ont fait tant parler, c'est surtout pour leur apparence particulière. Mais certains membres du peloton, comme Adam Yates, ne se soucient guère de ces considérations esthétiques. "Au tour des Emirats en 2022 j'en avais porté un similaire et tout le monde s'était moqué de moi", se souvient le Britannique, qui courait à l'époque sous les couleurs d'Ineos.

"Mais si cela permet d'aller plus vite, tout le monde s'en fiche de ce à quoi tu ressembles. Je pense que n'importe quel coureur accepterait de porter un casque bizarre si cela permet de gagner 20 secondes sur un contre-la-montre", assure Adam Yates.

Le physique primera toujours

Yannis Voisard rappelle toutefois que les jambes du rouleur feront toujours la différence. "Vous avez beau équiper le meilleur des amateurs avec une technologie de pointe, il ne battera jamais un pur spécialiste. Le physique fera toujours la différence. Cela dit, l'impact du matériel et de la technologie est très important, on le voit", analyse le cycliste de 25 ans.

Encore faut-il trouver les bons ajustements, ce qui n'est pas chose aisée. "Ce qui est assez dingue, c'est que c'est propre à la morphologie de chaque coureur" ajoute Yannis Voisard. "Un casque qui permet à quelqu'un d'aller plus vite n'aura pas la même efficacité sur un autre athlète."

A voir si ces équipements dernier cri seront de sortie entre Palézieux et Oron-la-Ville, où défileront un par un les coureurs du Tour de Romandie vendredi.

Joël Genazzi: "On a déjà oublié ce match"

Joël Genazzi et Lausanne ont perdu jeudi soir à Zurich, mais ils y croient toujours
Joël Genazzi et Lausanne ont perdu jeudi soir à Zurich, mais ils y croient toujoursImage: KEYSTONE/ENNIO LEANZA

Lausanne a connu un nouveau trou d'air lors du deuxième tiers à Zurich, comme lors des deux précédentes parties en Suisse alémanique. Mais les joueurs du LHC ne sont absolument pas défaitistes.

"Malheureusement pour vous, il va falloir revenir ici pour un septième match." Damien Riat était plutôt taquin avec la presse au moment des interviews. Mais cette phrase résume l'état d'esprit qui traverse le vestiaire des Lions de Malley. Depuis le début de la saison, ce groupe a une grande confiance en lui.

"C'est déjà oublié, il n'y a plus de frustration du tout, lance Joël Genazzi devant une foule de micros. On ne baisse pas la tête et on est déjà au match VI. J'ai déjà oublié ce qui s'est passé dans le match." Ceux qui y voient une sorte de méthode Coué peuvent réanalyser. Les joueurs du LHC croient dur comme fer en leur étoile et en leur groupe.

"Cela fait depuis le mois d'août que vous les journalistes avez dit qu'on était 9e ou 10e, donc on sait que c'est ce qui se passe à l'intérieur du vestiaire qui compte, poursuit le co-capitaine du club vaudois. Et c'est vraiment fort ce qui se passe, dommage que vous ne puissiez pas être là (il rigole). On s'aime bien dans le vestiaire et on croit en nous. Il y a eu beaucoup de challenges depuis le début de la saison, mais on a un super esprit d'équipe et on se réjouit du prochain challenge. Le reste, c'est du passé."

Face aux questions de la presse essayant de le faire sortir de son schéma, Joël Genazzi l'a joué à l'expérience sans rien donner de plus. "On se concentre sur le début du match VI, conclut-il. Je ne sais pas si c'est très intéressant pour vous les médias, mais on est déjà sur ce match dans notre tête. On va récupérer, analyser, manger, dormir et recommencer pour le match VI de samedi."

Premier League: Manchester City dans le sillage d'Arsenal

Kevin de Bruyne a inscrit le premier but
Kevin de Bruyne a inscrit le premier butImage: KEYSTONE/EPA/NEIL HALL

Manchester City est plus que jamais en course pour un inédit quatrième titre consécutif de champion d'Angleterre. Les Citizens sont allés l'emporter 4-0 à Brighton jeudi

Les hommes de Pep Guardiola, avec Manuel Akanji, ont fait la décision dès la première période, grâce à des buts signés De Bruyne (17e) et Foden (26e/34e). Alvarez a salé l'addition ensuite (62e). Les tenants du titre reviennent ainsi à un point d'Arsenal, tout en ayant joué une rencontre de moins.

Finale des play-off: Zurich à un succès du titre

Les Zurichois jubilent après le 2-0
Les Zurichois jubilent après le 2-0Image: KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER

Lausanne s'est incliné lors du cinquième match de la finale des play-off de National League. A Zurich, les Vaudois ont été battus 3-0 et sont menés 3-2 dans la série

Parmi les spécialités zurichoises, les établissements de la région pourront ajouter à côté de l'émincé de veau, l'émincé de Vaud en deuxième période. Parce que c'est à chaque fois durant le deuxième vingt que les Lions alémaniques frappent. Du copié/collé version ZSC.

Cette fois, les joueurs de Marc Crawford ont décidé de la partie en 51 secondes entre la 38 et la 39e. C'est d'abord Juho Lammikko qui a ouvert le score d'un tir qui a surpris tout le monde dans la patinoire.

Dans un angle fermé

Dans un angle très fermé, le Finlandais a pu battre Connor Hughes qui semblait pourtant couvrir convenablement son poteau. Ce but a ressemblé à celui pris par Simon Hrubec mardi lors de l'acte IV sur le tir de Tim Bozon.

Cette réussite a eu le don de réveiller les locaux qui ont à nouveau exercé de la pression en zone de défense vaudoise et qui ont été récompensés d'un deuxième but signé Vinzenz Rohrer. Le jeune attaquant autrichien, repêché par le Canadien de Montréal, a sauté sur un puck qui est revenu dans le slot en profitant aussi du fait qu'Andrea Glauser était allé rechercher sa canne quelques instants avant.

Un box-play qui réveille le "Z"

S'il faut aller chercher un moment où les Zurichois sont véritablement entrés dans la rencontre, on peut aller sans autre à la 28e. Les Vaudois ont alors bénéficié d'une première supériorité numérique à la suite d'une faute de Derek Grant sur Andrea Glauser qui a suscité l'ire du public zurichois. S'en est suivi une bronca presque salvatrice pour le "Z" enfin enclin à jouer au hockey.

Les Lausannois peuvent s'en vouloir de n'avoir pas su concrétiser leurs actions du premier tiers. Entre la 2e et la 7e, les Vaudois ont eu deux grosses possibilités de mettre les Zurichois immédiatement sous pression, mais ils n'ont pas su en profiter. Théo Rochette a trouvé le poteau au cours du troisième tiers, mais les joueurs de Geoff Ward ont mis trop de temps à réagir.

Et cette incapacité à marquer a poursuivi les Lions de Malley tout au long de la partie, puisqu'ils ont ensuite dû faire du hockey de rattrapage.

La série va repartir à Lausanne pour l'acte VI samedi (20h). A voir dans les rangs alémaniques si Yannick Weber et Rudolfs Balcers, blessés au cours de la partie, seront d'attaque pour cette partie qui pourrait leur permettre d'aller chercher un dixième titre de champion de Suisse.

Masters 1000 de Madrid: Nadal passe facilement

Rafael Nadal, toujours très motivé
Rafael Nadal, toujours très motivéImage: KEYSTONE/AP/Manu Fernandez

Rafael Nadal a réussi son entrée en jeu au Masters 1000 de Madrid. Le vétéran espagnol, qui aura bientôt 38 ans, a battu 6-1 6-0 le jeune Américain Darwin Blanch, classé au-delà de la 1000e place ATP.

Nadal, qui tente un dernier retour en forme malgré un corps cabossé, n'a jamais été mis en danger par son jeune adversaire âgé de 16 ans. Il s'est imposé en 64 minutes seulement.

Comme à Barcelone la semaine dernière, où il effectuait sa rentrée après trois mois d'absence, l'Espagnol aux 22 sacres en Grand Chelem affrontera au deuxième tour l'Australien Alex de Minaur, 11e mondial. En espérant cette fois parvenir à le battre.

Le roi du football Pelé est décédé
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Le gardien des ZSC Lions a-t-il perdu sa magie?
Simon Hrubec est passé à côté de son match, mardi à Lausanne (2-5). Zurich a de quoi trembler: sans un portier en très grande forme, il ne sera pas champion.

Cette deuxième victoire de Lausanne à domicile marquera-t-elle le début de la fin pour les ZSC Lions? Ou n'aura-t-elle au contraire aucune conséquence sur le score final de la série? Nous aurons les premières réponses dès jeudi à Zurich, lors de l'acte V.

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