Ce classement des meilleures communes ne va pas plaire aux Romands
La commune schwyzoise de Freienbach arrive en tête du classement des communes établi cette année par le magazine Bilanz. Le top 100 comprend principalement des communes rurales qui sont, pour la plupart, fiscalement avantageuses, tandis que les grandes villes occupent les dernières places du classement.
Derrière Freienbach, les communes d'Altendorf (SZ) et Maienfeld (GR) complètent le podium. Mümliswil-Ramiswil, dans le canton de Soleure, occupe la 960e et dernière place. La meilleure commune romande est Mies (VD) qui se classe 54e.
Toutes les communes de plus de 2000 habitants ont été examinées, a annoncé jeudi le magazine. La société zurichoise de conseil en immobilier et en implantation IAZI AG a été chargée d'établir le classement.
«Taux d'imposition record»
Selon Bilanz, les critères positifs pour l'évaluation sont des impôts bas, de bonnes écoles, des distances courtes «et surtout une bonne combinaison entre qualité de vie et perspectives». C'est ce qui a permis à Freienbach, «un refuge des multimillionnaires» avec un «taux d'imposition record», d'être la meilleure commune de Suisse, selon le magazine.
A l'autre bout du classement, «une économie locale fragmentée et un taux d'imposition élevé de 123%» ont conduit Mümliswil-Ramiswil à se contenter de la dernière place.
Les grandes villes suisses ne figurent pas dans le top 100. Zurich occupe la 135e place, devant Bâle (248e), Lausanne (398e) et Berne (437e). Saint-Gall (627), Lugano (639) et Genève (763) se trouvent en bas du classement.
Val-de-Travers pire commune
Selon le rapport, les loyers et les prix de l'immobilier élevés, la charge fiscale importante et les aspects liés à la sécurité ont été déterminants dans ce classement négatif. En 2024, un classement similaire avait laissé trois communes romandes aux trois dernières places: Le Locle (NE), Chamoson (VS) et Val-de-Travers (NE) avait clôturé la marche.
Elue pire commune, Val-de-Travers avait alors réagi par la voix de ses autorités pour dédramatiser la situation. Elles avaient notamment mis en avant le fait que l'étude ne prenait pas en compte tout ce qui n'a pas de valeur financière, comme la qualité de vie, la qualité de la région ou son cadre naturel. (jzs/ats)