C’est un début de festival presque idyllique qui s’amorce. Les festivaliers du mardi soir auront droit au meilleur créneau météo de la semaine selon Frédéric Glassey, météorologue chez MeteoNews et membre du team météo du festival nyonais.
Pas de pluie, une température douce de 24 degrés, un petit vent agréable, ni trop chaud ni trop sec. «L’année dernière, pour rappel, on cuisait à plus de 30 degrés dans la poussière.» Cette fois, c’est plus tempéré, plus respirable, plus confortable.
Selon Glassey, les concerts de ce mardi se vivront dans des conditions quasi idéales. L’humidité du week-end a même eu pour effet de calmer la poussière sans détremper le sol. Du pain béni pour les allergiques et les porteurs de lentilles.
Passé ce mardi béni, l’instabilité s’invite à l’affiche jusqu’à dimanche. On entre dans ce que les pros appellent un «régime d’averses parfois à caractère orageux».
Comprenez: du soleil par moments, mais aussi des pluies qui peuvent débarquer un peu n’importe quand, un peu n’importe comment. Mercredi soir, la pluie semble quasiment inévitable, selon les modèles.
A partir de jeudi et jusqu’au week-end, le tableau reste le même: averses probables entre la fin d’après-midi et la nuit, des températures en baisse dans la soirée (17 à 20 degrés), et une bise qui commence à souffler dès vendredi.
Cette bise, modérée mais présente, ne renversera pas les chapiteaux et ne causera pas de dégâts comme à Festi'Neuch, mais pourrait donner une petite claque de fraîcheur aux festivaliers en short.
Si vous aviez prévu de sortir votre plus beau look de festival samedi, peut-être vaut-il mieux opter pour la version imperméable.
Avec des rafales de bise annoncées à 45 km/h, des températures qui dépassent à peine les 18-20 degrés en soirée et un risque d’averse aussi pour la soirée, on sera loin de l’ambiance Mojito sous les étoiles. Mais pas de panique: il ne s’agira pas non plus d’un Paléo noyé sous des trombes d’eau.
«Ce qui reste modéré, surtout si ces averses sont espacées dans le temps et suivies de soleil ou de vent pour sécher un peu le terrain», précise Frédéric Glassey.
Faut-il ressortir les cuissardes de pêche en guide de bottes de pluie comme en 2013? Non. Mais faut-il venir en Stan Smith blanches immaculées? Non plus. Le mot d’ordre: polyvalence et bon sens.
Une veste coupe-vent imperméable, des chaussures fermées et pas trop précieuses, un sac plastique pour s’asseoir sans trop se mouiller... et une capacité à rire sous la pluie. D’ailleurs, notre expert se veut rassurant:
En résumé? Paléo 2025, ce ne sera ni l’enfer tropical, ni l’enfer boueux. Ce sera un entre-deux parfois frustrant, mais jamais dramatique. Une semaine où les festivaliers seront «déçus en bien» comme on dit par chez nous. A condition d’accepter de se faire un peu rincer, tout en se consolant et en se réchauffant les mains et l’âme avec un hot-fondue dans le public de la Grande Scène.
La team météo de Paléo vous donne chaque jour ses conseils sur la manière de vous habiller ici.