Toutes les régions de Suisse ne sont pas logées à la même enseigne en ce qui concerne les menus larcins fâcheux, comme on peut le voir avec une récente communication de l'assureur Axa.
Revenant sur quatre ans de données liées aux vols de téléphone déclarés, Axa permet de dégager quelques pistes pour illustrer le phénomène.
Première bonne nouvelle, le nombre de vols aurait drastiquement chuté. L'assureur communique avoir comptabilisé 2200 vols l'an dernier, contre «3500 vols de téléphone portable en 2015», tout de même une diminution de 30%. Néanmoins, ce fait n'a pas permis de diminuer le montant des sinistres, au contraire «il est pourtant resté inchangé, autour de deux millions de francs suisses par an, car le préjudice moyen a augmenté».
Pour Stefan Müller, responsable Sinistres Choses chez Axa, ce phénomène est facile à comprendre, au vu des prix de nos portables:
Et en effet, à deux millions de préjudice pour 2200 téléphones, l'appareil type coûte en moyenne 900 francs suisses. Et en effet, plus de 50% des smartphones vendus en Suisse sont de la firme Apple, soit dans le segment premium. A titre d'illustration, son modèle le moins onéreux se vend tout de même 629 francs, alors que sa variante «luxe» se chiffre à 1649 sur la boutique officielle.
Parallèlement, un autre point intéressant est la répartition géographique des vols, on constate de grosses différences entre les cantons et un Röstigraben marqué. A l'exception de Bâle-Ville qui concentre le deuxième plus grand contingent de vols, le podium est romand.
Les données d'Axa révèlent encore que c'est en juillet et en août que les assurés se font le plus dérober leur appareil. En effet, durant ces deux mois estivaux, «le nombre de smartphones volés augmente de 58% par rapport aux autres mois» de l'année. Et en ce qui concerne les circonstances qui entourent ces vols, Stefan Müller explique:
(hun)