Melania Trump et Ivanka Trump partagent de nombreux points communs. Elles mesurent toutes les deux 1m80. Elles ont goûté au monde impitoyable du mannequinat et à celui des affaires. Elles ont vécu à New York ainsi qu'à la Maison-Blanche. Elles sont des mères férocement impliquées. Mais ce sont aussi les femmes les plus importantes de la vie de Donald Trump. Celles qu'il respecte le plus et dont il craint la désapprobation.
Et pourtant. Ce n'est plus vraiment un mystère que ces deux figures très connues du clan Trump ne s'apprécient que très... modérément. Depuis vingt ans, elles n'ont que très rarement prononcé le prénom de l'autre en interview et n'ont jamais été adeptes des effusions publiques.
Une inimitié sur laquelle le Daily Mail (qui d'autre?) est revenu ce mercredi. Avec un titre, pour le moins... alléchant.
Alors forcément, tous les amateurs de potins et de scandales made in Mar-a-Lago ont eu envie de percer le mystère des femmes Trump, qui fascine depuis plusieurs années.
La complexité des relations entre enfants et beaux-parents est décryptée depuis la nuit des temps. Dans le cas des Trump, la relation est d'autant plus complexe qu'au moment de son mariage avec Donald Trump, Melania Knauss est âgée de 34 ans - c'est à dire onze ans seulement de plus que sa belle-fille Ivanka, 23 ans.
Selon le tabloïd, qui a ses entrées dans la famille Trump, les origines de cette «compétition privée» entre les deux principales dames du président sont à chercher du côté de l'accession de Donald Trump à la Maison-Blanche, en 2016. La famille délaisse alors ses vastes appartements new-yorkais vers les locaux d'habitation et de travail exigus de la Maison-Blanche. Une inévitable «lutte de pouvoir» se serait alors mise en place.
Alors que la première dame Melania tarde à rallier Washington, désireuse d'attendre la fin de l'année scolaire de son fils Byron avant de quitter la Grosse Pomme, Ivanka Trump, son mari Jared Kushner et leurs trois enfants ont déménagé dans la foulée de l'élection. Direction: une maison de location à 15 000 dollars le mois toute proche de la Maison-Blanche.
En sa qualité de conseillère spéciale, la first daughter ne tarde pas à assumer de nombreuses responsabilités, y compris celles qui incombent normalement à la first lady. «Un travail dans lequel elle se complaisait», indique le Mail.
En fait, Ivanka Trump aimait tellement son rôle qu'une demande aurait été transmise à l'équipe de Melania pour que le traditionnel Bureau de la première dame, situé dans l'aile Est de la Maison-Blanche, soit transformé en «Bureau de la première famille». La suggestion aurait rendu Melania «furieuse», selon une source proche du dossier.
Deux ans plus tard, en 2018, les relations sont apparemment si tendues que le chef de cabinet de la Maison-Blanche de l’époque, John Kelly, aurait dû intervenir et jouer le médiateur entre les femmes et leurs bureaux respectifs. N'oublions pas de mentionner le fameux surnom «mesquin» que Melania Trump réserve à sa belle-fille quand elle n'est pas dans la pièce: «la princesse».
Aujourd'hui, bien qu'Ivanka et Jared se soient retirés de la politique pour se retrancher sous le soleil de Floride et qu'ils n'aient manifesté aucun désir de jouer un rôle dans l'administration Trump 2.0, une tension persiste. D'autant que la fille aînée du président a expressément manifesté le désir de rester proche de son père, dans le cadre privé.
Aujourd'hui, Melania, qui cultive savamment son désir d'intimité et de secret, considère toujours que les publications régulières de sa belle-fille sur les réseaux sociaux sont «non professionnelles».
Cela dit, au milieu de toutes ces tensions au sein de la famille recomposée, il y a au moins une bonne nouvelle: les cinq enfants du patriarche, issus des trois mariages distincts de Donald Trump, s'entendraient à merveille. Les enfants aînés du président – Don Jr, Ivanka et Eric – apprécieraient particulièrement de gâter et plaisanter avec le plus jeune, «baby» Barron, 18 ans.
Peut-être, suppute le Daily Mail, que le jeune homme, qui montre déjà un intérêt timide pour la politique, pourrait commencer par jouer le rôle de pacificateur familial entre sa mère et sa demi-sœur. A défaut d'un Prix Nobel de la Paix dans quelques années, il pourra toujours faire l'objet d'un éloge dans les tabloïds.