Victoria Beckham fait 8 révélations choquantes sur Netflix
Deux ans après son ex-footballeur de mari, voici venu le tour de l'impitoyable et mystérieuse Victoria Bekcham de se «dévoiler» dans un docusérie sur Netflix, disponible depuis ce jeudi. Le pitch est simple. Suivre la créatrice dans les intenses préparations de son premier grand défilé à la Fashion Week de Paris 2024. Une aventure entrecoupée de souvenirs sur la carrière et de quelques confessions sur canapé soigneusement sélectionnées de la chanteuse devenue «femme de», pour terminer designer et cheffe d'entreprise.
Précisons d'emblée que le récit de Victoria Beckham est impitoyablement maîtrisé - et l'authenticité apparente. «C'est une publicité de trois heures pour la marque Beckham, sans autre objectif que de remplir le contrat de 16, voire 20 millions de livres sterling signé avec Netflix, et un complément à celui de David en 2023», note le Guardian dans une critique piquante de la série.
Toutefois, la production aura au moins le mérite de répondre à quelques-unes de nos grandes questions aussi brûlantes qu'existentielles.
Victoria laisse les caméras entrer chez elle
Contrairement à une certaine duchesse dont on taira le nom, Victoria n'a pas loué de studio ou de plateau pour tourner son show. Nous avons donc tout le loisir de la découvrir chez elle dans la sublime cuisine de la maison d'Holland Park, à Londres (avec beaucoup de marbre et un tiroir spécial pour le gin), dans la deuxième cuisine de la propriété familiale des Cotswolds (avec briques apparentes, lustres scintillants et poêles en cuivre) ou encore perchée sur un balcon géographiquement indéterminé (mais avec vue imprenable sur l'océan scintillant).
Autant dire que tout ce matériel culinaire ne lui sert pas à grand-chose, puisque Victoria ne sait pas cuisiner. «Tu pourrais faire un sandwich au fromage et au jambon, on serait fiers de toi», lui glisse tendrement David, alors qu'une Victoria en larmes évoque le succès de sa marque de mode.
«Non, tu ne pourrais pas. Mais peu importe», reconnaît son mari.
De toute façon, Victoria n'a pas besoin de faire la popote. Comme le révélait le documentaire de son mari, en 2023, c'est David qui s'en charge - il peut passer jusqu'à 10 heures d'affilée à faire griller de la viande.
A noter également que si Victoria ne mange pas de chocolat, je cite, «depuis les années 90», elle apprécie un bon verre de vin. Cela implique parfois de maltraiter un grand cru - comme lorsque son mari ouvre une bouteille de rouge (probablement pas du vin Aldi, si vous voyez ce que je veux dire), alors qu'ils se préparent pour une soirée avec le roi d'Angleterre.
Le temps pressant, David demande à son épouse si elle veut emporter les verres dans la voiture. «Oui, mais et si je les renverse?» demande Victoria, en désignant sa robe en soie couleur crème.
Pourquoi elle ne sourit pas
Ce documentaire est surtout l'occasion de découvrir pourquoi l'ex-Spice Girl ne sourit jamais - même si elle le voudrait. «Dès que je vois une caméra, je change de style. La barrière se lève, l'armure se met en place», explique-t-elle. «J'aimerais avoir la confiance nécessaire pour sortir d'un restaurant et sourire, ou pour fouler un tapis rouge avec le sourire, mais je n'y arrive pas.»
Mais il y a une autre raison. Un peu plus déroutante.
Elle a souffert d'un trouble du comportement alimentaire
Il y a une autre maladie, plus grave que celle de ne pas pouvoir sourire, que Victoria Beckham, notoirement connue pour sa minceur, n'hésite pas à aborder dans son documentaire: un trouble alimentaire, développé à cause de l'intense surveillance qui l'a suivie pendant des décennies. «Je n'avais aucun contrôle sur ce qui était écrit sur moi, sur les photos prises. Et je suppose que je voulais contrôler cela. Je pouvais le contrôler avec mes vêtements», confie-t-elle.
«Je n'en ai jamais parlé publiquement, mais ça vous affecte vraiment quand on vous dit constamment que vous n'êtes pas à la hauteur. Et je suppose que ça m'a accompagné toute ma vie», poursuit-elle.
Elle a «enterré ses seins» en Allemagne
Preuve que le physique de Victoria Beckham a toujours été abondamment commenté, elle revient elle-même sur son look improbable lors de la Coupe du monde 2006, à Baden-Baden. «J'avais une poitrine généreuse et une chevelure abondante», se souvient-elle, en référence à ses extensions capillaires et à ses faux seins ronds comme des ballons de football.
Pour devenir une figure incontournable de la mode et paraître crédible à la tête de sa propre marque, Victoria a dû quelque peu retravailler son style.
«Je suis devenue une version plus simple et plus élégante de moi-même», confie la future créatrice. Il est donc possible que deux morceaux de silicone reposent dans une tombe peu profonde à la lisière de la Forêt-Noire.
Anna Wintour l'a snobée pendant des années
Preuve que le look a marqué, Victoria a longtemps été considérée comme «pas cool du tout». Si bien que, pendant des années, la cruelle papesse de la mode Anna Wintour a catégoriquement refusé de se pointer à ses défilés, en dépit des multiples invitations.
La géante de Vogue confirme elle-même son scepticisme face caméra:
Jusqu'à ce que sa curiosité soit finalement piquée au vif. «Les gens disaient combien ils appréciaient les défilés de Victoria et combien c'était amusant, et ça m'a intriguée», note Anna Wintour.
Et heureusement, puisque, finalement, Victoria «nous a totalement prouvé le contraire».
Aujourd'hui, elle possède des bureaux à Londres et à New York, ainsi qu'un magasin dans le quartier de Mayfair, à Londres. Ses produits sont présents dans 230 magasins répartis dans 50 pays à travers le monde, selon le site web de l'entreprise.
Son mari a épongé ses dettes
Ce qui ne veut pas dire que le parcours de sa marque éponyme n'a pas relevé du chemin de croix. Lancée en 2008, l'entreprise de Victoria Beckham a failli baisser le rideau en raison d'une expansion excessive et des dépenses extravagantes de l'ancienne Spice Girl.
Il lui a donc fallu se tourner vers son richissime mari pour renflouer les caisses, ce qu'elle a trouvé humiliant - d'autant qu'au début de leurs carrières respectives, elle était «bien plus riche que lui», affirme David. «Nous avons examiné mes investissements et je crois qu'une partie de cette conversation m'a brisé le cœur, car Victoria est une femme fière», révèle encore Monsieur.
Elle a pu dépenser 70 000 livres en plantes vertes
Fière, sans doute... mais aussi dépensière. Vous apprendrez notamment au cours de la série que Victoria a dépensé des sommes stratosphériques pour agrémenter les bureaux de la boîte - comme le découvre avec horreur l'investisseur David Belhassen, lorsqu'il décide de venir à son secours et d'éplucher les comptes.
Vous allez me dire que c'était peanuts par rapport à Sir Elton John qui, comme le rappelle le Daily Telegraph, a révélé un jour devant la Haute Cour qu'il avait dépensé 293 000 livres en fleurs en l'espace de 20 mois. Appelons ça un problème de riche.
Son fils est un fantôme
Si le fils aîné du couple Beckham, Brooklyn, 26 ans, est mentionné à plusieurs reprises dans l'émission (sa génitrice souligne notamment avec poésie ses nausées matinales pendant sa grossesse, en pleine tournée avec les Spice Girls), il n'apparaît que très, très brièvement.
La présence du fils aîné figurait parmi les grandes inconnues du show, puisque l'intérêt en ligne autour des Beckham ces derniers mois s'est concentré sur les rumeurs de brouille entre Brooklyn, sa femme Nicola Peltz et le reste du clan. Tous ont d'ailleurs brillé par leur absence lors de la première de la série, ce mercredi, à Londres.
On peut toutefois les apercevoir dans la série - de loin - sur le tapis rouge du défilé Victoria en septembre 2024, pendant très exactement quatre secondes. Lorsque la caméra se déplace au premier rang pour observer la famille Beckham, elle s'arrête juste avant Brooklyn et la belle-fille. Brutal.
Mais honnête. Comme a bien failli l'être ce documentaire ultra-léché, un peu trop travaillé, mais fortement divertissant. A consommer sans modération.
La bande-annonce
(«Victoria Beckham» est disponible depuis le 9 octobre sur Netflix.)