La gueule de bois d'un journaliste de «Quotidien» étalée en plein direct
Paul Gasnier avait mal aux cheveux après une folle soirée en marge de la Foire du livre de Brive qui s'est déroulée du 7 au 9 novembre. Le journaliste de l'émission Quotidien ne vous dit peut-être rien, mais il a rencontré un gros succès. Il a en effet trusté les chroniques littéraires jusqu'à le catapulter sur la liste des derniers titres susceptibles de rafler le Prix Goncourt, avec son livre La collision.
Son bouquin retrace l'accident mortel dont a été victime sa mère, en 2012, percutée de plein fouet par un jeune en motocross pratiquant le rodéo urbain. L'auteur de 35 ans a torché un texte frontal de 160 pages qui a rencontré un vif succès chez les libraires.
Mais ce n'est pas sa prose qui intéresse ici. Il est plutôt question d'une grosse gueule de bois, grillée par ses collègues de l'émission Transpi d'Etienne Carbonnier diffusée le 11 novembre. La faute à une autre chroniqueuse, Maïa Mazaurette, qui a vendu la mèche aux équipes de la chaîne TMC.
Elle explique:
Hold my beer. Il n'en fallait pas plus pour creuser ce dossier «Cardi», pour les intimes. Une fois l'information récoltée, les collègues ont fait chauffer le téléphone de Paul Gasnier pour confirmer cette rumeur. Mais pas de réponse, c'est un vulgaire répondeur qui ne fera qu'amplifier la rumeur.
Ses fans présents ne sont pas dupes: «La soirée a été compliquée, peut-être», glisse une femme qui souhaite faire signer son exemplaire, le sourire en coin.
Sauf que 5 minutes plus tard, l'auteur et journaliste émerge enfin. Et la rumeur était bel et bien fondée: le bonhomme avait bien une gueule de bois de l'espace. «Il est 10h30 et les gens t'attendent», lâche sa collègue au bout du fil.
Sa réponse?
Un réveil qui a piqué. En témoigne la dégaine de Gasnier, qui a détalé à la Foire, le visage qui conjuguait tous les alcools avalés la veille. «Il est arrivé frais comme un gardon», se marre Etienne Cabonnier, avec le visage en médaillon de Paul Gasnier, présent sur le plateau, qui se montre un brin emprunté, avant de se prendre la tête dans les mains.
Des litres de cafés en intraveineuse plus tard et un Doliprane ingurgité en prime, l'auteur et journaliste expliquera que «ce qui se passe au Cardi, reste au Cardi». Comme un air de Faulkner ou Bukowski, célèbres pour leur lever de coude, Gasnier avait l'âme à boire et fêter. Espérons qu'il n'a pas fait de fautes d'orthographe lors de ses dédicaces.
