Le roi serait-il en train de nous couver une petite crise des 80 ans? Selon les tabloïds anglais, Charles III aurait jeté son dévolu sur un nouveau bolide, récemment commandé, qui a assurément plus d’énergie que son futur propriétaire: 600 chevaux, 265 km/h en vitesse de pointe, 0 à 100 km/h en moins de trois secondes, sur 4 roues motrices.
Le tout, pour la modique somme de 180 000 francs, selon The Sun, qui parie que la version qui sera livrée à Sa Majesté pourrait bien monter jusqu’à 1000 chevaux. Tout à fait le genre d’engin dont un gentil papy écolo avait besoin pour «ses promenades personnelles dans l'un de ses domaines de campagne», nous précise le média britannique.
En vérité, même si son gabarit le rapproche du monstre Urus de Lamborghini, le SUV de luxe choisi par le roi est à peine moins menaçant.
Avant de crier à l’attentat climatique, sachez que le bolide carbure à l’électricité. Un impératif pour Charles, puisqu’il serait même en train d’envisager le divorce, après plus de vingt ans de mariage, avec la marque Bentley, qui avait offert deux exemplaires de la célèbre Bentley State Limousine, en 2002, à l’occasion du jubilé d’or de la reine Elizabeth II.
Ces deux Bentley sont des carrosses dignes de James Bond, puisqu’ils ont été construits sur-mesure, avec un blindage haut de gamme, mais aussi les fameuses portières qui s’ouvrent à 90º et les sièges arrière surélevés pour que la reine puisse s’y caler sans ôter son chapeau. Des petits bijoux qui avaient été estimés à 11 millions de francs pièce à l’époque.
On rappelle d’ailleurs que le palais a déjà planifié la «rénovation des deux Bentley d'Etat existantes cette année, pour leur permettre de fonctionner au biocarburant», disait Sir Michael Stevens, l’intraitable cerbère des finances royales, il y a encore quelques mois. Une mesure provisoire, «avant que nous entamions les discussions sur la prochaine génération de véhicules d’Etat entièrement électrifiés».
Elon Musk est-il sur le coup pour fourguer gratis quelques Cybertruck à dorures? On en doute. Mais Lotus, une marque britannique qui fait fabriquer son SUV haut de gamme en Chine, place ses pions. Pas seulement à cause de la couleur phare de la flotte royale.
Ce qui est sûr, c’est qu’après Trump et ses avions, il faudra faire avec Charles et ses voitures. Les mâles et les bolides...