Trump va-t-il gracier Diddy? La rumeur enfle
La nouvelle est tombée via le bien informé TMZ, quelques heures seulement après que les avocats de Sean Combs, alias «Diddy» ou «Puffy Daddy», aient clamé faire appel de sa condamnation pour deux chefs d'accusation de transport à des fins de prostitution. Selon, je cite, un «haut responsable de la Maison-Blanche», Donald Trump envisage de commuer la peine.
Ce, pas plus tard que «cette semaine».
Une réflexion qui provoquerait pas mal de remous à l'interne, toujours selon le tabloïd américain. «Selon notre source, le président hésiterait sur une commutation de peine. Certains membres du personnel de la Maison-Blanche le pressent de ne pas le faire», écrit TMZ.
Toujours selon le tabloïd américain, presque immédiatement après la condamnation de Diddy à 50 mois de prison ferme, le 3 octobre dernier, son équipe juridique aurait contacté un haut fonctionnaire de la Maison-Blanche proche du président.
Quelques jours plus tard, l'intéressé a confirmé aux médias être au courant de la demande.
Tous les doutes sont permis
Depuis des mois, le milliardaire n'a cessé de souffler le chaud et le froid sur l'éventualité d'un pardon. En mai, il a avancé qu'il y réfléchirait: «Je regarderai ce qui se passe... Il m'aimait vraiment beaucoup», a-t-il allégué au sujet du rapeur, tombé en disgrâce lors de la présidentielle de 2020 - à l'époque, Diddy avait appelé à voter pour Joe Biden.
Puis, en août, Donald Trump avait finalement laissé entendre que «non, probablement pas» à la chaîne Newsmax. Mais sans oublier tout de même de préciser qu'il avait entretenu une relation «très amicale» avec Diddy. «Je m'entendais très bien avec lui, il semblait être un type sympa, mais je ne le connaissais pas bien», affirmait alors l'homme d'affaires.
Contactée par le Daily Mail au sujet de ces rumeurs de grâce, la Maison-Blanche s'est toutefois montrée passablement critique. «Il n'y a aucune vérité dans le rapport de TMZ, ce que nous aurions volontiers expliqué s'ils nous avaient contactés avant de diffuser leurs fausses nouvelles», a fait avoir un porte-parole, non sans un certain sarcasme.
A n'en doute pas douter, la question brûlante risque encore d'agiter le pouvoir américain – tant que le patron n'a pas fini de jouer les girouettes. Et étant donné la propension de Donald Trump à changer d'avis comme de cravate... Le suspens pourrait se prolonger encore un moment. (mbr)