C'est un week-end chaud bouillant qui s'annonce pour les supporters britanniques. Après le clap de fin du tournoi féminin de Wimbledon ce samedi, la journée de dimanche sera marquée par la finale masculine, avant de s'achever par le dernier match de l'Euro 2024, qui opposera l'Angleterre à l'Espagne, dès 21h.
Il va sans dire que les Windsor sont très attendus pour jouer les pompom girls. A commencer par Kate, en retrait de ses fonctions publiques pour son traitement contre un cancer. Après des jours de tractations, le palais de Kensington a confirmé sa présence à Wimbledon. La princesse de Galles sera présente ce dimanche pour remettre le trophée entre les mains de Djokovic ou d’Alcaraz.
Des murmures qui s’étaient intensifiés depuis son communiqué le mois dernier, annonçant qu'elle espérait participer à «quelques engagements publics au cours de l'été».
Pour mémoire, sa dernière – et unique – apparition de l'année remonte au 15 juin, lors de la cérémonie nationale de Trooping the Colour. Une apparition surprise, annoncée quelques heures seulement avant le lancement de la parade militaire.
Depuis cet évènement, plus trace de Kate. Nada. Mais comme l'a suggéré l'experte royale Katie Nicholl, il ne fallait pas non plus s'attendre à la revoir de sitôt. Cette apparition au balcon de Buckingham Palace, aussi irréprochable qu'inespérée, «lui a probablement coûté beaucoup». «Cela va nécessiter un certain temps de récupération», suggère, à juste titre, la biographe.
Un mois plus tard, tous les espoirs étaient permis pour un retour sensationnel sur le court central. D'autant que Kate est très impliquée dans le tournoi. Non seulement elle a assisté à la compétition du Grand Chelem presque chaque année depuis son mariage William (en 2013, elle a même bravé l'avis de ses médecins pour s'y rendre alors qu'elle était «très enceinte» de son fils, George), mais en plus, la princesse a une mission. En sa qualité de marraine de l'AELTC (All England Lawn Tennis and Croquet Club), elle est normalement chargée de remettre les trophées aux vainqueurs de la finale de Wimbledon.
Plus tôt cette semaine, une source a déclaré au Daily Beast qu'elle «adorerait» prendre part à la cérémonie cette année. «Ce n’est un secret pour personne qu’elle adorerait être là, mais quand on suit une chimiothérapie, comme elle l’a dit elle-même, il y a des bons et des mauvais jours. Tout dépend du moment des traitements.»
Quoiqu'il en soit, son bureau n'a rien exclu et même la présidente du tournoi ne cache pas son optimisme: «Nous espérons que la princesse de Galles pourra présenter les trophées en tant que marraine du club, mais sa santé et son rétablissement sont la priorité», a spécifié Debbie Jevans au Telegraph.
Le suspens s’est prolongé jusqu'à la dernière minute. Les organisateurs de Wimbledon ont précisé qu'il ne confirmerait la présence de la princesse que le jour-même de la finale. Promesse tenue.
Du côté de William, le choix s'annonçait d'autant plus cornélien que l'Euro et Wimbledon sont deux de ses événements sportifs préférés. En temps normal, le prince se serait joint à son épouse pour assister aux finales du tournoi de tennis. Mais son statut de parrain de la Fédération anglaise de football devrait le convaincre de lui faire une infidélité et de s'envoler vers l'Allemagne pour la finale contre l'Espagne.
Grand amateur de foot, l'hériter du trône a déjà assisté à deux matchs en Allemagne ce mois-ci – dont le quart de finale déchirant de l'Angleterre contre la Suisse, qui a vu les Anglais gagner leur place en demi-finale, au terme d'une séance de tirs au but intenable.
Sa présence devrait lui épargner, par la même occasion, un scandale similaire à celui de l'année passée, lorsque William avait choisi de ne pas se rendre à la finale de la Coupe du monde féminine en Australie - encore et toujours, face à l'Espagne. Une absence d'autant plus impardonnable que la famille royale espagnole, elle, avait fait le déplacement pour soutenir son équipe nationale.
En ce qui concerne le roi Charles et la reine Camilla, rien n'a encore été annoncé sur un éventuel déplacement à Berlin. Pour le moment, le monarque s'est contenté de saluer la victoire anglaise aux demi-finales – non sans un certain humour. Dans son message, Sa Majesté prie le sélectionneur Gareth Southgate et son équipe de remporter la victoire sans «aucun but merveilleux de dernière minute ni aucun autre drame aux tirs au but».
Un message qui pourrait tout aussi bien s'adresser à sa belle-fille, qu'une présence dans les gradins serait toute aussi éprouvante pour le coeur des amateurs de monarchie.
Quoi qu'il en soit, les Three Lions sont prévenus: s'ils soulèvent le trophée, ce dimanche, ils auront droit à un immense défilé en bus à toit ouvert mardi, à travers les rues de Londres jusqu'au palais de Buckingham, où ils recevront les honneurs du roi Charles et du reste de la clique royale. Avec, espérons-le, des embrassades de la cheerleader préférée de l'Angleterre: l'irremplaçable Kate Middleton.