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Guerre contre l'Ukraine

Attaques de drones: Poutine pense que la Russie est vulnérable

La défense anti-drones de Moscou est-elle assurée? Poutine en doute.
La défense anti-drones de Moscou et de la Russie est-elle assurée?keystone / shutterstock (montage watson)

Cette menace sur Moscou inquiète Poutine

Si la Russie s'est montrée capable de repousser les attaques de drones sur Moscou, la «Mère patrie» est pourtant mal protégée. Mercredi, deux raffineries sur la mer Noire ont été attaquées. Au Kremlin, les analyses sur l'état de la défense antiaérienne du pays divergent.
03.06.2023, 07:5803.06.2023, 12:04
Tomasz Sikora / ch media
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Mardi matin, une banlieue de Moscou était la cible d'attaques de drones. La Russie a de nouveau enregistré deux attaques mercredi. Les cibles? Deux raffineries de pétrole, situées à moins de 100 kilomètres à l'est du plus grand port d'exportation de pétrole de Russie sur la mer Noire. Selon l'agence de presse Reuters, l'une des raffineries a pris feu, tandis que l'autre n'a pas été endommagée.

Il s'agit de la dernière attaque d'une longue série sur le territoire russe pour lesquelles Moscou accuse l'Ukraine. Il y a quelques semaines, peu avant l'importante «Journée de la victoire» russe du 9 mai, des drones ont attaqué le Kremlin et n'ont pu être repoussés du siège du gouvernement qu'au dernier moment.

Le gouvernement minimise les attaques de drones

Après les attaques de drones sur Moscou il y a quelques jours, au cours desquelles deux personnes ont été blessées, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a souligné que la défense anti-aérienne russe avait réussi à repousser tous les drones.

A propos de technologie anti-drones👇

Les médias d'Etat russes ont tenté de relativiser l'importance des attaques, à grand renfort de reportages dans les émissions d'information, comme l'a rapporté le média indépendant russe en exil Meduza. Il a été souligné à plusieurs reprises qu'il n'y avait «aucun danger pour la population».

Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a également souligné que les Moscovites n'avaient pas à s'inquiéter. Selon lui, les dégâts aux bâtiments sont insignifiants et personne n'a été sérieusement blessé.

Les dirigeants russes tentent de maintenir la guerre à l'écart de la capitale russe afin d'éviter que le climat au sein de la population devienne hostile à la guerre. Selon les sondages, une majorité des Russes y sont soit favorables, soit ne s'y opposent pas activement.

La zone frontalière de l'Ukraine mal protégée

Les raffineries russes de pétrole et les infrastructures russes proches de la frontière ukrainienne ont été à plusieurs reprises la cible d'attaques ces dernières semaines. On soupçonne qu'il s'agit d'attaques ukrainiennes, mais Kiev ne l'a jamais officiellement confirmé.

Sergueï Choïgou n'a pas tenu à justifier comment des drones ennemis avaient réussi à pénétrer à l'intérieur du pays. Il ne s'est pas non plus exprimé sur les attaques répétées au sud de la Russie, à la frontière avec l'Ukraine, qui révèlent la faiblesse flagrante de la défense antiaérienne dans ces zones.

Différentes visions entre Choïgu et Poutine

Le ministre de la Défense préfère de loin parler des succès des forces russes, qui auraient endommagé la défense antiaérienne ukrainienne à Kiev. «Au cours des derniers jours», a déclaré Sergueï Choïgou, les forces armées russes ont endommagé des systèmes de défense antiaérienne américains de type Patriot, citant l'agence de presse publique russe RIA Novosti.

Contrairement à Choïgou, Vladimir Poutine a une vision différente de la situation. Lors d'une récente apparition à la télévision nationale, il a souligné que le système de défense antiaérienne russe devait être étendu de toute urgence. Le système a certes bien fonctionné, mais ce n'est pas assez, pour le chef de l'Etat russe:

«Nous allons consolider la défense antiaérienne»
Vladimir Poutine

(Traduit et adapté par Pauline Langel)

Les gosses russes aiment les flingues (à blanc)
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Les gosses russes aiment les flingues (à blanc)
Il y a l'enthousiaste...
source: ap / dmitri lovetsky
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Peter Magyar, «le premier clou du cercueil» d'Orban
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