Des initiés avaient qualifié sa maladie de «méchant virus». Méchant, c'est peu de le dire, alors que Camilla est empêchée d'assurer ses engagements comme elle l'entend depuis des semaines. Atteinte par une infection pulmonaire depuis sa tournée royale en Australie et aux îles Samoa avec Charles III, en octobre dernier, elle a dû faire une croix sur une pluie d'évènements.
Et la liste ne cesse de s'allonger, alors que la reine vient de confirmer son absence au cortège organisé ce mardi pour la venue de l'émir du Qatar, Tamim bin Hamad Al Thani, et de son épouse, Cheikha Jawaher.
Tout a commencé avec un communiqué du palais de Buckingham, début novembre, annonçant que Camilla se retirait pour prendre «une courte période de repos». Une période toujours et encore prolongée: Son Altesse s'est retirée des commémorations des 9 et 10 novembre, de la première mondiale de Gladiator II le 13 novembre, ou encore du très populaire Royal Variety Performance, le 22 novembre.
«Symptômes post-viraux persistants» oblige, ses médecins lui ont désormais recommandé d'abandonner l'idée d'une balade en carrosse, exposée à l'air froid de décembre pendant un long moment. Les températures devraient osciller autour de 7°C à Londres, ce mardi.
Ceci dit, Camilla ne sera pas totalement absente de cette importante visite d'Etat de deux jours. Selon le palais, à défaut de la cérémonie d'accueil et de la promenade en calèche, la reine se joindra à l'émir et à son épouse pour le déjeuner. Elle devrait également assister à la visite des collections royales, cet après-midi, avant de s'éclipser brièvement pour prendre un peu de repos.
Contrairement à Kate, dont l'absence en robe de bal et diadèmes scintillants suscite déjà l'apitoiement des amateurs, la reine sera des invités au banquet d'Etat mardi soir.
En attendant, Camilla apprend à prendre chaque jour comme il vient, alors que ce «vilain virus» l'aurait laissée «un peu déprimée». D'ailleurs, il n'est pas prévu de modifier son calendrier outre-mesure à la lumière des dernières annonces sanitaires. Il est toujours prévu qu'elle apparaisse à la cérémonie de remise du prix de l'Entente littéraire avec Birgitte Macron, le 4 décembre.
N'empêche. Bien qu'il soit courant que les symptômes de fatigue post-virale persistent pendant des semaines, l'âge de la reine et son passif de grande fumeuse (elle consommait facilement jusqu'à 10 cigarettes par jour, jusqu'en 2001, date à laquelle elle avait laissé tomber cette habitude) ne manquent pas de soulever quelques inquiétudes. A Sa Majesté de les dissiper d'un revers de sourire et d'un salut royal, comme elle sait si bien le faire.