Ce n’est pas une déclaration officielle ni un communiqué calibré made in Buckingham. C’est au détour d’une discussion dans un jardin thérapeutique que Kate Middleton s’est confiée.
Mercredi 2 juillet, en visite à l’hôpital de Colchester, dans l’Essex, la princesse de Galles a ainsi partagé, sans pathos mais avec une sincérité rare, ce que signifie véritablement «l’après» dans un parcours de cancer. Non pas le soulagement béat de la rémission, mais ce moment flou, désorientant, où le corps n’est plus sous traitement, mais l’esprit, lui, reste en convalescence.
Autour d’elle, des patients et des soignants venus inaugurer le «RHS Wellbeing Garden», un espace conçu pour offrir un peu de répit au sein du chaos hospitalier. Parmi les visiteurs, une femme aborde la princesse. Elle lui parle de la difficulté de tourner la page après la fin des soins. Et c’est là que Kate répond:
La scène a été captée par les journalistes présents et relayée par les médias britanniques et internationaux. Loin des images habituellement lisses de la royauté, les mots de la princesse, qui ose se montrer plus vulnérable, résonnent auprès de nombreuses personnes touchées par la maladie.
Kate Middleton, 43 ans, avait révélé en mars 2024 être atteinte d’un cancer, diagnostiqué après une opération abdominale en janvier de la même année. Elle avait alors entamé une chimiothérapie préventive, avant d’annoncer, fin juin, être en rémission.
Mercredi, c’était la première fois qu’elle s’exprimait aussi directement sur les effets à retardement de la maladie. La convalescence, explique-t-elle, n’est pas linéaire. Elle la décrit comme une «montagne russe», faite de hauts et de bas, de moments de doute et de fatigue, de tentatives de reprise de contrôle sur un quotidien bouleversé.
Ce qui aide? Etre accompagnée, pour ne pas être seule au moment où les médecins s’effacent, où les proches reprennent leur souffle, croyant la page tournée.
Ce témoignage, elle l’a livré dans le cadre d’un événement organisé par la Royal Horticultural Society (RHS) et la Royal Marsden Cancer Charity, deux institutions qu’elle soutient depuis des années.
Elle en a profité pour planter une rose baptisée en son honneur, «Catherine’s Rose», dont les bénéfices iront financer la recherche contre le cancer.
Un geste symbolique, mais lourd de sens pour celle qui fait désormais de la guérison, et de ce qu’elle implique vraiment, un combat personnel.