Les joueurs non-vaccinés ne seront pas autorisés à entrer aux Etats-Unis, donc à participer au Grand Chelem new-yorkais, annonce The Telegraph. Selon les informations du média britannique, les autorités américaines ne modifieront pas les conditions d'accès d'ici à la mi-août, date du tournoi. Aucune exemption ne sera négociée par les organisateurs, notamment pour ne pas reproduire l'imbroglio australien.
Samedi dernier, le gouvernement américain a levé l'obligation de présenter un test PCR ou antigénique pour entrer sur le territoire. Cette décision sera réévaluée dans 90 jours. En revanche, les Etats-Unis exigent toujours un processus vaccinal complet (deux doses, la dernière quatorze jours avant le départ au moins) pour tous les voyageurs étrangers.
Après l'Open d'Australie, Novak Djokovic pourrait donc manquer un second Grand Chelem. A moins qu'il ne revoie sa position sur le vaccin, mais ce n'est absolument pas la tendance que décrit son entourage.
Les conséquences de cette sous-activité sont de plus en plus visibles: relégué à la troisième place mondiale ce lundi, Djokovic deviendra numéro 7 après Wimbledon si le tournoi londonien maintient sa décision d'exclure les athlètes russes et biélorusses, et si l'ATP maintient sa mesure de rétorsion qui consiste à ne lui accorder aucun point. Djokovic pourrait même échouer à obtenir sa qualification pour le Masters s'il ne réussit pas une grande tournée asiatique cet automne (et si les pays asiatiques tolèrent qu'il ne soit pas vacciné...).
A noter que contrairement à Wimbledon, l'US Open autorise les ressortissants russes et biélorusses à jouer sous bannière neutre. (chd)