A quoi reconnait-on un coureur cycliste? A son bronzage qui ne passe pas inaperçu, mais pas que! Les professionnels ont tous des jambes avec des muscles hyper dessinés et des veines apparentes, voire très apparentes dans certains cas.
Celles de l'Espagnol Enric Mas – leader de l'équipe Movistar – sont particulièrement bien dessinées, comme nous pouvons le voir dans cette vidéo virale enregistrée au départ de la 15e étape de la Vuelta 2024, et publiée ce dimanche par les organisateurs de la course.
😦 Enric Mas' legs... 😮💨
— La Vuelta (@lavuelta) September 1, 2024
😦 Las piernas de Enric Mas. #LaVuelta24 pic.twitter.com/mmas50IImQ
Ces veines choquent de nombreux internautes et résultent de plusieurs facteurs. Le docteur Pierre Renaud détaillait ce phénomène impressionnant auprès de Franceinfo en 2017: «Il y a plusieurs explications. La première, c’est la faible masse grasse de ces athlètes. Leur taux de masse grasse approche 5%. Ce qui fait apparaître déjà le réseau veineux superficiel. Deuxième cause, c’est la chaleur».
Ce n'est pas la première fois qu'Enric Mas se fait remarquer sur la toile. En 2019 déjà, il partageait sur ses réseaux sociaux une photographie difficile à regarder. Il expliquait «travailler dur» pour retrouver les jambes de la saison passée, celle où il s'était révélé sur le Tour d'Espagne, en terminant deuxième du classement général.
Trabajando duro para intentar tener las mismas piernas que el año pasado / Working hard to try having the same legs as last year (Foto Sigfrid Eggers) pic.twitter.com/BF8T078iU6
— Enric Mas Nicolau (@EnricMasNicolau) January 21, 2019
D'autres cyclistes se plaisent à divulguer des photos similaires. On se souvient de celle du Polonais Pawel Poljanski après une étape du Tour de France 2017. Le docteur Gérard Guillaume, ancien médecin de la FDJ, avait utilisé dans L'Equipe la phrase suivante pour d'écrire ce qu'il voyait: «La première image qui m'est venue, c'est celle d'un écorché anatomique, c'est-à-dire les préparations des cadavres pour les étudiants en médecine».
Le docteur concluait en voyant ces images que nous étions du «côté dangereux» du cyclisme. «On arrive à un état de décharnement qui peut être risqué. Les cyclistes aujourd'hui doivent perdre un maximum de poids. Et c'est une discipline qui peut tourner à l'obsession», prévenait-il.
(roc)