L’enthousiasme reste mesuré. Seuls 50 % des sondés dans une enquête non représentative du média BZBasel (qui appartient au même groupe que watson) estiment que Ludovic Magnin est un bon choix d’entraîneur pour le FC Bâle.
Plusieurs éléments suscitent la méfiance du public: sa réputation de coach colérique et fantasque, son passé au FC Zurich, et cette question qui fâche: une équipe qui vient de réaliser le doublé coupe/championnat ne peut-elle pas engager un meilleur entraîneur que celui d’un club de milieu de tableau comme Lausanne?
Pourtant, Magnin possède indéniablement des qualités dont le FCB a besoin dans la phase actuelle. Il est multilingue, il a remporté des titres en tant que joueur et entraîneur, et il compte 100 matchs internationaux, disputés en Coupe d’Europe et avec l’équipe nationale suisse. Magnin incarne un football offensif, un pressing haut et beaucoup d’émotion. Cela correspond bien à l’identité du FCB.
Mais le Vaudois n'aura du succès qu'à deux conditions:
Mais si, comme ce fut le cas avec Celestini, sa position devait être fragilisée à la première occasion, Ludovic Magnin ne se laissera sans doute pas faire bien longtemps.
Après les succès récents de son prédécesseur Fabio Celestini, la barre est placée haut. Il serait présomptueux d’exiger immédiatement des titres de la part de Magnin. Mais avec son expérience, sa communication ouverte, et son ambition, le nouvel entraîneur du FCB possède des arguments.
Par son humour et sa vivacité d’esprit, il insufflera une nouvelle énergie à l’environnement du FCB. A Zurich comme à Lausanne, Magnin a occupé le poste pendant au moins deux ans et a su faire progresser les équipes. Il est conscient cependant que les attentes à Bâle sont d’un tout autre niveau. Mais celui qui a su s’imposer comme joueur en Bundesliga sait parfaitement comment affronter les défis.