Wagner Astacio saute en hauteur sans prothèse.image: getty
Un unijambiste signe une performance à peine croyable
Le Dominicain Wagner Astacio – athlète unijambiste – a éclaboussé de son talent le concours de saut en hauteur catégorie T63/T42 des Jeux paralympiques de Paris 2024. Sa technique est impressionnante.
Quel concours! La finale du saut en hauteur catégorie T63/T42 des Jeux paralympiques a livré mardi des performances prodigieuses. Des accomplissements, que l'on doit à des athlètes ayant un mouvement d'une jambe modérément limité, ou une absence de jambe.
Si la victoire est revenue à l'Américain Ezra Frech (un sauteur équipé d'une prothèse), c'est le Dominicain Wagner Astacio qui a le plus impressionné en finale. Unijambiste, sa course d'élan est réalisée à cloche-pied. Il franchit ensuite les barres en utilisant la technique du rouleau ventral.
Et ceci ne l'empêche pas de s'envoler. Pour preuve, il a terminé cinquième du concours, après avoir effacé une barre à 1,85 mètre. Il ne perd la médaille de bronze qu'au jeu des essais.
Sa technique en vidéo ⬇️
Vidéo: twitter
Astacio s'était déjà distingué dans ces Paralympiques dans une autre discipline: le saut en longueur. Septième de la finale T63/T42, il a signé le record du monde T42 grâce à un bond mesuré à 3,90 mètres.
Mais revenons à la hauteur. D'autres sauteurs à l'instar du Camerounais Yves-Noé Batifi Loumou ont impressionné. Ce dernier compose avec une jambe atrophiée et donc une prise d'élan peu académique.
Voici son saut
Vidéo: twitter
Batifi Loumou a franchi 1,77 mètre: nouveau record d'Afrique! Remarquable.
Une fumée ressemblant au drapeau de l'équipe de France est montrée au-dessus du pont d'Austerlitz lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques Paris 2024, le 26 juillet 2024 à Paris, en France. (Photo par Lars Baron/Getty Images)
Une vilaine étiquette colle à la peau de la finaliste de l'US Open
En attente d'un premier titre en Grand Chelem, Jessica Pegula – la joueuse américaine la plus régulière ces dernières saisons – peut enfin accéder à son rêve dans la nuit de samedi à dimanche. Si elle venait à gagner l'US Open, elle se débarrasserait sans doute de la rabaissante étiquette qui lui colle à la peau depuis toujours.
Le tennis américain est en ébullition. Taylor Fritz a rejoint Jannik Sinner en finale du tableau masculin de l'US Open et Jessica Pegula s'apprête à défier à partir de 22h Arina Sabalenka pour le titre chez les dames. Il pourrait donc y avoir deux victoires américaines cette année: une première depuis 2002.