Lara Gut-Behrami a désormais tout gagné, va-t-elle arrêter sa carrière?
La médaille d'or olympique, obtenue ce vendredi en Super-G, est la seule récompense qui manquait au formidable palmarès de la Tessinoise. Maintenant que tout est dans l'armoire à trophées, il n'est pas certain que Lara Gut-Behrami poursuive encore longtemps.
Classement général de la Coupe du monde, petit globe de cristal, titres de championne du monde et désormais médaille olympique: Lara Gut-Behrami est devenu ce vendredi, et à même pas 31 ans (elle les fêtera en avril), l'une des plus grandes et des plus complètes skieuses de son époque.
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Vidéo: RTS
Peut-elle arrêter?
Maintenant qu'elle a tout gagné, Lara Gut-Behrami pourrait envisager de ranger ses skis à la fin de la saison. Une hypothèse que n'écarte pas le consultant de la RTS Patrice Morisod:
«Je pense qu'avec Lara tout est possible. Je la connais bien. Elle n'est plus toute jeune, elle est mariée, elle a sûrement envie de fonder une famille. Je ne serais pas étonnée qu'elle arrête. Mais je ne serais pas non plus étonnée de la voir encore skier trois-quatre ans, si elle arrive à gérer sa vie à la fois familiale et sportive.»
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«Un Bourbine qui entraîne un club romand comme un Bourbine? Impossible!»
Dans le foot suisse pro, un seul Alémanique est actuellement sur le banc d'une équipe romande. Idem dans le sens inverse. Ce Röstigraben s'explique.
Le football est un langage universel, a-t-on coutume de dire. Et pourtant, en Suisse, les coachs peinent à franchir la Sarine. Actuellement, en Super League et Challenge League combinées, un seul Romand entraîne un club alémanique (Fabio Celestini au FC Bâle). Et un seul Alémanique dirige une équipe welsche (Thomas Häberli à Servette).