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Pogacar récidive ++ Shiffrin est the GOAT

epa10515355 Slovenian rider Tadej Pogacar of UAE Team Emirates celebrates while crossing the finish line to win the seventh stage of the Paris-Nice cycling race over 142,80km from Nice to Col de la Co ...
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Pogacar récidive ++ Shiffrin est the GOAT

Elles sont là, elles sont fraîches! Les infos sportives à ne pas rater.
02.03.2023, 16:3111.03.2023, 17:32
team watson / ats
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Servette manque l'occasion de se rapprocher de la tête

Timothé Cognat (à gauche) et Albert Vallci, les deux buteurs du match.
Timothé Cognat (à gauche) et Albert Vallci, les deux buteurs du match.Image: KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER

Le Servette FC n'a pas profité de la défaite des Young Boys pour revenir à cinq points de la première place en Super League. Dimanche, les Grenat ont été tenus en échec à Saint-Gall (1-1).

Rapidement privé d'Enzo Crivelli, qui s'est blessé tout seul à la jambe gauche et a été remplacé par Jérémy Guillemenot (21e), Servette a pu compter sur une inspiration de Timothé Cognat pour ouvrir le score. A la 25e minute, le milieu de terrain servettien a parfaitement enroulé une frappe du pied droit hors de portée du portier adverse Lawrence Ati-Zigi.

Mais son homologue Jérémy Frick a lui aussi été un peu court pour détourner une frappe à ras de terre d'Albert Vallci sur coup-franc (31e). En deuxième mi-temps, les hommes de René Weiler ont manqué de précision dans leurs envois, et seul Cognat a réussi à se créer une autre occasion franche, bien renvoyée par Ati-Zigi (77e).

Ce match nul fait les affaires des Bernois, qui conservent six longueurs d'avance sur Lugano, l'autre vainqueur du week-end. La victoire des Tessinois samedi dans la capitale (1-0) leur a permis de relancer quelque peu la course au titre et surtout de récupérer la deuxième place du classement, au détriment de Servette.

Kevin Fiala rejoint l'équipe de Suisse

Kevin Fiala (é droite) va patiner pour l'équipe de Suisse à Prague.
Kevin Fiala (é droite) va patiner pour l'équipe de Suisse à Prague.Image: KEYSTONE/AP/Mark J. Terrill

Excellente surprise pour l'équipe de Suisse en lice au Championnat du monde à Prague ! Kevin Fiala rejoint la sélection de Patrick Fischer et sera disponible dès mercredi contre la Grande-Bretagne.

L'attaquant des Los Angeles Kings, dont la femme suédoise Jessica a donné naissance à leur premier enfant, va donc disputer son 6e Mondial (2014, 2015, 2018, 2019, 2023), dix ans après le premier à Minsk.

Au Bélarus, il n'avait pas encore 18 ans. Il avait ensuite connu un Mondial plutôt difficile en République tchèque. A Copenhague, il était également arrivé en cours de route avec Roman Josi et avait aidé la Suisse à conquérir l'argent, même si beaucoup se souviennent de son action en prolongation qui aurait pu donner le titre à la Suisse.

En 2019, il était venu à Bratislava malgré un contrat qui se terminait avec Nashville. Et enfin l'an dernier à Riga, l'attaquant de 27 ans avait rejoint l'équipe après le début de la compétition et l'élimination des Los Angeles Kings en play-off.

D'origine tchèque par son père, Kevin Fiala est l'un des meilleurs joueurs suisses. Il a rejoint la Californie en 2022 avec un contrat de sept ans lui rapportant 7,875 millions de dollars par saison en NHL. Cette saison il a accumulé 73 points (29 buts) en 82 matches. En play-off, les Kings ont été éliminés en cinq parties contre les Edmonton Oilers.

Cette arrivée signifie le probable départ de Thierry Bader qui n'a pas encore été inscrit pour la compétition.

Victoire néerlandaise à Naples

Tadej Pogacar: un dimanche ensoleillé et paisible pour le maillot rose.
Tadej Pogacar: un dimanche ensoleillé et paisible pour le maillot rose.Image: KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO

Le Néerlandais Olaf Kooij a enlevé au sprint la 9e étape du Tour d’Espagne disputée sur 214 km entre Avezzano et Naples. Le Slovène Tadej Pogacar conserve le maillot de leader.

Le coureur de la formation Visma s’est imposé sur le fil devant l’Italien Jonathan Milan et l’Espagnol Juan Sebastien Molano. Le peloton a avalé dans les derniers mètres Jonathan Narvaez, le vainqueur de la 1ère étape. L’Equatorien fut le dernier attaquant d’une étape marquée également par une tentative de Julian Alaphilippe dans le final.

Après ses deux succès de vendredi et de samedi, Tadel Pogacar a passé un dimanche fort paisible. Le maillot rose a toutefois payé de sa personne dans le dernier km pour contribuer au retour du peloton sur Narvaez.

Novak Djokovic éliminé sans gloire

Novak Djokovic: une année 2024 bien sombre jusqu'à présent.
Novak Djokovic: une année 2024 bien sombre jusqu'à présent.Image: KEYSTONE/EPA/ETTORE FERRARI

Le jeu de massacre se poursuit à Rome ! Après Rafael Nadal samedi, Novak Djokovic est passé à la trappe. Le Serbe a livré sans doute l’un des pires matches de sa carrière.

Il s’est incliné 6-2 6-3 devant le gaucher chilien Alejandro Tabilo après seulement 1h08’ de jeu. Incapable de se procurer la moindre balle de break, Novak Djokovic a été bien loin d’évoluer dans le registre du no 1 mondial qu’il est. Comme Nadal face à Hubert Hurkacz, il est resté très loin du compte pour concéder une défaite sans appel face à un joueur qui traverse à 26 ans la plus belle période de sa carrière.

Comme Rafael Nadal, Novak Djokovic a deux semaines devant lui pour monter en puissance avant le grand rendez-vous de Roland-Garros dont il est le tenant du titre. On rappellera que le Serbe n’a pas encore gagné un seul tournoi depuis le début de l’année. En disputer un avant Paris ne serait peut-être pas une idée aberrante...

Zurich reprend la 5e place à Winterthour

Trois buts sur quatre ont été inscrits sur corner dimanche à la Schützenwiese de Winterthour.
Trois buts sur quatre ont été inscrits sur corner dimanche à la Schützenwiese de Winterthour.Image: KEYSTONE/GAETAN BALLY

Le FC Zurich se relance dans la course aux places européennes. Les Zurichois ont remporté le derby à Winterthour dimanche (3-1) pour reprendre le 5e rang à leur adversaire du jour.

Ce sont trois coups de coin qui ont décidé du destin de cette rencontre disputée à la Schützenwiese. Après l'ouverture du score des locaux sur corner (Remo Arnold, 16e), le FCZ a frappé par deux fois dans le même exercice, grâce à deux combinaisons similaires.

Deux remises de la tête ont ainsi permis à Armstrong Oko-Flex (21e) et Nikola Katic (25e) de marquer, tous deux, en reprise de volée. Winterthour a bien cru égaliser au retour des vestiaires, mais un hors-jeu est venu sanctionner un coup-franc pourtant astucieusement joué. Amadou Dante a ensuite assuré le succès zurichois (73e), synonyme de troisième revers de rang pour "Winti" en Super League.

Jorge Martin s'impose devant Marc Marquez

Jorge Martin a tenu son rang au Mans.
Jorge Martin a tenu son rang au Mans.Image: KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT

En tête du championnat des MotoGP, Jorge Martin (Ducati-Pramac) a remporté le Grand Prix de France. Au Mans, l'Espagnol a devancé son compatriote Marc Marquez (Ducati-Gresini).

Le double champion en titre, l'Italien Francesco Bagnaia (Ducati) complète le podium. Martin conforte ainsi sa position de leader et compte désormais 38 points d'avance sur Bagnaia, deuxième, et 40 sur Marquez, nouveau troisième.

Auteur d'un solide départ depuis la deuxième place sur la grille, Bagnaia a pris le meilleur sur le poleman Martin dès les premiers hectomètres pour s'emparer de la tête de la course. Les deux pilotes forts du jour se sont livrés une bataille féroce pour la victoire sur le circuit Bugatti du Mans, à laquelle s'est invité Marc Marquez à moins de dix tours de la fin de la course.

Noah Dettwiler n’est, pour sa part, pas entré dans les points lors de la course des Moto3. Le Bâlois de 19 ans a dû se contenter du 18erang. La victoire est revenue au Colombien David Alonso, lequel s’est hissé en tête du championnat.

Malgré le manque de résultats des pilotes français, ce Grand Prix a attiré 297'000 spectateurs sur les trois jours de la compétition. Il s'agit de plus grande affluence de l'histoire.

Brady Skjei marque le but de l'espoir

Brady Skjei (76) congratulé après son but décisif.
Brady Skjei (76) congratulé après son but décisif.Image: KEYSTONE/AP/Karl B DeBlaker

Carolina est toujours en vie ! Les Hurricanes ont obtenu un sursis dans la demi-finale de la Conférence Est face aux Rangers.

Sur sa glace, Carolina s’est imposé 4-3 dans l’Acte IV pour sauver une première balle de match. Brady Skjei a inscrit le but de la victoire à 3’11 de la sirène. Il a marqué sur une séquence à cinq contre quatre pour briser une statistique affolante pour les Hurricanes : seize périodes en supériorité numérique depuis le début des play-off sans le moindre but.

Battus pour la première fois en huit matches depuis le début de ces play-off, New York demeure bien sûr le grandissime favori de cette série avec l’Acte V qui se déroulera lundi soir dans son antre du Madison Square Garden. Seules 4 des 209 équipes qui ont enlevé les trois premiers matches ont été éliminées...

A l’Ouest, Dallas mène 2-1 face à Colorado. Les Stars se sont imposés 4-1 à Denver grâce notamment à un doublé de l’ancien pigiste du HC Bienne Tyler Seguin.

Les Mavericks prennent la main

Luka Doncic: et si 2024 était l'année du prodige slovène ?
Luka Doncic: et si 2024 était l'année du prodige slovène ?Image: KEYSTONE/EPA/ADAM DAVIS

Dallas a pris la main dans la demi-finale de la Conférence Ouest face à Oklahoma City. Victorieux 105-101 de l’Acte III, les Mavericks mènent 2-1 dans la série.

Face à l’équipe no 1 de l’Ouest, Dallas s’est, une fois de plus, reposé sur les épaules de Luka Doncic et de Kyrie Irving pour gagner le premier match de cette série disputé sur son parquet. Le facteur X fut, comme lors de l’Acte II, P.J. Washington Jr. Auteur de 29 points jeudi, il en a inscrit cette fois 27.

A l’Est, Boston mène désormais 2-1 devant Cleveland après sa victoire 106-93 dans l’Ohio. Jayson Tatum (33 points) et Jaylen Brown (22 points) ont fait ce qu’il fallait pour corriger le tir après l’inexplicable défaite à domicile 118-94 lors de l’Acte II.

Bürki bat Shaqiri

Roman Bürki: un succès aisé face au Chicago de Xherdan Shaqiri.
Roman Bürki: un succès aisé face au Chicago de Xherdan Shaqiri.Image: KEYSTONE/Pool AP/MARTIN MEISSNER

Roman Bürki a enlevé aisément le premier derby des internationaux suisse de la saison en MLS . Le portier bernois et St. Louis se sont imposés 3-1 devant le Chicago de Xherdan Shaqiri.

St. Louis a forcé la décision sur une réussite du Suédois Rasmus Alm (2e) et sur un doublé du Brésilien Joao Klauss (56e et 67e). Cette victoire ne soufre aucune discussion. Portés par un public fervent, Roman Bürki et ses coéquipiers n’ont cessé de dominer un adversaire à la rue.

Battu pour la sixième fois en douze journées, Chicago s’avance vers nouvelle saison encore bien laborieuse. Aligné durant l’intégralité de la rencontre, Xherdan Shaqiri n’a guère brillé. Pénalisé par un collectif bien défaillant, le Bâlois n’a pas vraiment forcé sa nature.

Cible de bien des critiques en raison du montant de son salaire – plus de 7 millions de dollars annuels -, Xherdan Shaqiri espère rebondir le mois prochain à l’Euro pour rappeler qu’il demeure à 32 ans un joueur capable encore de faire bien des différences. Il bénéficie encore de cinq rencontres de championnat d'ici le 1er juin pour monter en puissance avant les trois coups de l'Euro.

Marco Rossi voit le bout du tunnel

Marco Rossi est la star de l'équipe d'Autriche qui affronte la Suisse dimanche soir à Prague au Championnat du monde. Mais l'ancien junior des Zurich Lions a dû remonter la pente.

Il n'a pas encore 23 ans, mais Marco Rossi a déjà vécu beaucoup de choses dans sa vie. Drafté en 9e position en 2020 par le Wild du Minnesota, l'attaquant autrichien avait une brillante carrière qui s'ouvrait à lui. Cette saison, il a inscrit 21 buts et 19 assists en 82 matches et peut enfin retrouver la normalité.

La normalité, oui. Parce qu'il n'y a pas si longtemps, Rossi ne savait pas s'il allait pouvoir poursuivre son rêve de s'établir en NHL. Il faut remonter à la fin 2020. Au mois de novembre de cette année maudite, il attrape le covid. Quelques semaines plus tard, il part au Mondial M20 à Edmonton et développe un étrange sentiment. "Je n'étais pas moi-même", confie-t-il à l'agence Keystone-ATS.

Après le tournoi, Rossi rejoint sa franchise NHL dans le Minnesota. Il passe divers tests médicaux d'usage. Il reçoit un appel inquiétant lui disant qu'il ne devait plus rien faire et qu'il devait se rendre à l'hôpital le lendemain matin à 8h. Rien de plus. "Je me suis demandé ce qui se passait", explique-t-il.

Valeurs sanguines anormales

Ce qui se passait, c'était qu'il avait des valeurs sanguines "choquantes". Son cœur avait doublé de volume. "A cette époque, les pronostics étaient mauvais", se souvient-il. Un jour, un médecin est venu lui dire qu'il devait subir une opération le soir même. "J'ai demandé des détails et on m'a répondu qu'on allait m'enlever le cœur et que je continuerais à être ranimé artificiellement."

Rossi a alors appelé son père en pleurs. "C'était tout simplement trop pour moi." Celui-ci l'a rassuré et d'autres médecins ont été appelés. Il a finalement pu rentrer chez lui. Le diagnostic est tombé: myocardite. Pendant cinq mois, le jeune homme n'a rien pu faire. "J'étais essoufflé de marcher quelques mètres, raconte-t-il. C'était très dur pour moi." Autant dire que l'Autrichien ne savait pas s'il allait pouvoir rejouer au hockey.

Point positif, il rencontre sa copine à ce moment-là. Sa situation médicale s'améliore lentement. Le 6 janvier 2022, Rossi fait ses débuts en NHL contre Boston, mais il ne fait que deux apparitions avec Minnesota cette saison-là, évoluant le reste du temps en AHL avec Iowa. "C'était une saison difficile, précise-t-il. Au début, je dormais trois heures par jour l'après-midi, tellement j'étais épuisé."

De longues journées, peu de repos

Ces longues journées sans repos, le jeune homme les pratique depuis sa jeunesse. De 2014 à 2018, il fait partie de l'organisation des Zurich Lions. Jusqu'à son départ en 2018 en OHL à Ottawa, son père le conduisait chaque jour à Zurich après l'école. Il apprenait ses leçons sur la route, voyait à peine sa mère et ses deux sœurs.

"On ne m'a jamais fait de cadeau, appuie-t-il. Cela m'a rendu plus dur et plus fort. Aujourd'hui, cet effort serait trop important pour moi, mais à cet âge, je m'en fichais."

Cette période a été encore plus dure pour son père Michael, lui-même ancien joueur. Le stress a eu des répercussions physiques sur lui, son dos lui faisait mal, il ne dormait pas bien. "Ma famille a fait beaucoup de sacrifices pour que je puisse vivre mon rêve", reconnaît Marco Rossi.

Pour s'y entraîner l'été avec Philipp Kurashev, Marco Rossi connaît très bien la Suisse et son équipe nationale. "Ils sont très, très forts, nous le savons, conclut-il. Si nous croyons en nous et jouons simplement, nous pouvons leur rendre la tâche très difficile. Mais notre premier objectif demeure le maintien."

Embolo et Monaco, entre patience et faim de succès

436 jours! C'est le temps qu'il a fallu à Breel Embolo pour retrouver le chemin des filets après sa grave blessure à un genou.

Le Bâlois compte valider la qualification des siens en Ligue des champions, dès dimanche à Montpellier, avant de songer à l'Euro.

Breel Embolo a savouré pleinement son but contre Clermont dimanche dernier. Ce but inscrit au terme d'une magnifique action collective où il a validé la passe décisive de Wissam Ben Yedder, acolyte de la saison dernière.

Ce but inscrit surtout après une disette de plus d'un an. Car la dernière fois que l'attaquant international suisse avait célébré, c'était en barrage retour d'Europa League, le 23 février 2023 contre le Bayer Leverkusen (2-3), avant de se faire sortir aux tirs au but par l'actuelle attraction européenne.

Ensuite, Monaco s'était délité jusqu'à rater de façon incompréhensible une qualification européenne, en même temps que Embolo commençait, lui, à sentir son genou vaciller. "Le match de Leverkusen nous a fait mal mentalement, se souvient-il. Il est resté trop longtemps dans nos têtes. Ajoutez à cela les blessures, dont la mienne, qui ont entaché la fin de saison..."

Dans les temps

Opéré le 11 août 2023 d'une rupture totale des ligaments croisés, Breel Embolo a, depuis, entamé un retour méthodique avec une ambition: revenir à la compétition en avril, et redevenir décisif pour se donner une chance de disputer l'Euro 2024 en Allemagne avec la sélection de Murat Yakin.

Il est dans ses objectifs. "J'ai toujours faim, expliquait-il la semaine dernière. Mon absence a été longue et difficile au niveau mental. Dans ce genre de moments, on évolue en tant que joueur mais aussi en tant qu'homme."

"Il sait motiver"

Physiquement, il s'est affiné. Il a travaillé fort pour retrouver son tonus musculaire afin, à nouveau, de "faire parler mes qualités physiques", lance-t-il.

Après un retour progressif sur trois matches (Brest, Lille, Lyon) et une première titularisation contre Clermont (4-1), face à qui il a inscrit le but du 2-1 essentiel dans la construction de la victoire, Embolo ne compte plus perdre de temps.

"Après une si longue absence, le fait de marquer lui a fait du bien mentalement", explique Adi Hütter. "Je suis très satisfait, il est en bonne forme physique", poursuit l'entraîneur après une nouvelle semaine de travail. "Si le week-end dernier, il a marqué un but fantastique et important, il peut jouer environ 70 minutes. C'est un accord entre nous. Comme il a beaucoup d'expérience, il a très bien géré sa semaine pour être prêt pour Montpellier."

Mais surtout, Embolo apporte une énergie nouvelle dans un vestiaire qui apprécie son retour. "Il s'entend bien avec tout le monde, il sait motiver l'équipe, il a une aura pour ça, indique son coéquipier Wilfried Singo. On sait ce qu'il a enduré et son retour nous fait du bien. Il marque et va nous aider pour la suite."

"Le groupe m'avait énormément manqué, d'autant que je n'aime pas donner mon avis quand je ne suis pas directement impliqué, reconnaît Breel Embolo. C'est plus simple d'être de nouveau à l'intérieur. Moi, je suis quelqu'un de positif mais je n'aime pas perdre."

"On est là où on veut être"

C'est avec cet état d'esprit qu'il devrait encore conduire l'attaque monégasque dimanche à Montpellier, où un simple match nul assurerait la qualification directe en phase de poules de la prochaine Ligue des champions. "On est là où on veut être, conclut-il. Mais il reste encore des matches importants pour sécuriser cette qualification" et terminer à la deuxième place, objectif énoncé par Hütter pour cette fin de saison.

La Suisse ne doit pas sous-estimer l'Autriche

Pour son deuxième match du Championnat du monde à Prague, la Suisse affronte dimanche (20h20) l'Autriche entraînée par Roger Bader. Il faudra faire preuve de sérieux.

Sur le papier, l'Autriche ne lutte pas dans la même catégorie que la Suisse. Quand la Suisse vise le dernier carré, le voisin cherche à ne pas redescendre en deuxième division.

Et pour réussir dans cette entreprise, le sélectionneur alémanique Roger Bader, père du joueur de l'équipe de Suisse Thierry, peut compter sur une jolie délégation de joueurs évoluant en Suisse avec Benjamin Baumgartner (Berne), Vinzenz Rohrer (Zurich), Dominic Zwerger (Ambri) et Bernd Wolf (Kloten, ex-Lugano). Kilian Zündel (ex-Ambri) et Peter Schneider (ex-Bienne) connaissent également la National League.

Mais celui qui est appelé à faire la différence se nomme Marco Rossi. L'ex-junior des Zurich Lions a inscrit 21 buts et 19 assists cette saison avec Minnesota en NHL.

La dernière fois que la Suisse a dû en découdre avec l'Autriche au Championnat du monde, c'était à Bratislava en 2019 et les hommes de Patrick Fischer l'avaient emporté 4-0. Avant cette victoire, les statistiques n'étaient pas folichonnes côté suisse. A Copenhague en 2018, la victoire 3-2 est tombée en prolongation. En 2015 à Prague, l'Autriche avait surpris la sélection de Glen Hanlon 4-3 aux tirs au but. Et toujours dans la capitale tchèque mais en 2004, les deux équipes n'avaient pas su se départager (4-4).

La Suisse sait qu'elle n'a pas le droit de sous-estimer son adversaire. Face à la Norvège vendredi, elle a failli le payer cher en fin de premier tiers. Elle est avertie.

Servette à Saint-Gall pour répondre à Lugano

Servette se déplace dimanche (16h30) à Saint-Gall pour tenter de reprendre la 2e place à Lugano, vainqueur de Young Boys samedi (1-0). Les Grenat peuvent aussi revenir à cinq points de la tête.

Les Servettiens n'ont jamais perdu contre les Brodeurs cette saison (deux victoires 2-0 et un match nul 1-1), et ils restent sur trois succès de rang en comptant la demi-finale de la Coupe de Suisse. Mais les hommes de Peter Zeidler, qui ont fait chuter Lugano le week-end dernier et sont invaincus depuis le 9 mars, sont dans une forme royale.

La tâche s'annonce donc ardue pour les Grenat qui sont engagés dans un duel à distance avec Lugano pour la place de dauphin, synonyme de tour préliminaire de la Ligue des champions. Un succès pourrait même instiller un peu plus le doute dans la tête d'YB, que les hommes de René Weiler affronteront lors de l'avant-dernière journée du championnat.

Lugano bat Young Boys et remet un peu de suspense

La joie des Luganais, qui ont peut-être relancé la course au titre
La joie des Luganais, qui ont peut-être relancé la course au titreImage: KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE

Vainqueur 1-0 de Young Boys au Wankdorf, le FC Lugano a relancé quelque peu la course au titre en Super League.

Les Tessinois reviennent à six points des Bernois, à trois journées de la fin du championnat.

Les hommes de Mattia Croci-Torti peuvent regretter la défaite concédée le week-end dernier contre Saint-Gall à domicile. S'ils avaient réussi à dominer les Brodeurs, ils seraient à trois longueurs seulement d'YB...

Un but du défenseur Ousmane Doumbia a suffi aux Luganais pour s'imposer dans la capitale pour la première fois depuis avril 2017. A la 12e minute, Anto Grgic a déposé un coup-franc sur la tête de Doumbia, seul au milieu de six joueurs jaune et noir.

Privés de son serial buteur Joël Monteiro (blessé) et de Silvère Ganvoula (suspendu), YB a semblé bien emprunté samedi. Il a fallu attendre le temps additionnel pour voir Cedric Itten se montrer dangereux de la tête, mais le portier luganais Amir Saipi a réussi à préserver sa cage inviolée.

Avec six points d'avance, Young Boys conserve un matelas confortable. Mais le Servette FC, qui se déplace à Saint-Gall dimanche, pourrait lui aussi venir toquer à la porte.

Liridon Mulaj offre un sursis au SLO

La joie des joueurs du SLO, qui se sont offert un sursis
La joie des joueurs du SLO, qui se sont offert un sursisImage: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Le Stade Lausanne-Ouchy n'est pas encore relégué en Challenge League.

Vainqueurs 3-1 d'Yverdon samedi, les Stadistes auront toutefois besoin d'un miracle pour revenir sur la place de barragiste occupée par Grasshopper.

Ce succès, seulement le troisième du SLO à la Pontaise cette saison, porte la marque de Liridon Mulaj. Après un penalty d'Alban Ajdini détourné par Paul Bernardoni, l'ailier de 25 ans a botté un corner repris victorieusement de la tête par Rayan Kadima (66e).

Yverdon a bien égalisé trois minutes plus tard, par l'inévitable Kevin Carlos, mais Mulaj a endossé son costume de sauveur en inscrivant un fantastique doublé. Une somptueuse frappe du pied droit décochée à 30 mètres du but de Bernardoni (77e) et une tête plongeante et rageuse (87e) ont en effet permis au SLO de rester en vie au moins quelques jours de plus.

Le roi du football Pelé est décédé
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La Suisse joue avec un maillot problématique
La Nati dispute le Mondial de Prague avec son traditionnel maillot portant les armoiries du pays. Pourtant, elle n'a pas le droit d'utiliser celles-ci. Le cas sera tranché en politique.

En ce moment, il y a une «trêve des armoiries» entre la Confédération et la fédération suisse de hockey sur glace. Elle durera tout au long du Mondial en cours (10 au 26 mai). En toile de fond, un litige concernant l'utilisation des armoiries suisses sur le maillot de la Nati.

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