Glissez-vous quelques instants dans la peau d'un arbitre de football. Imaginez que samedi, vous ayez été désigné pour diriger le choc espagnol entre Gérone et Barcelone. On joue la 45e minute, le score est de 1-1 lorsque Lamine Yamal s'écroule après un duel avec Miguel Gutierrez.
Vous n'êtes pas certain que Gutierrez ait fait faute, mais l'assistance vidéo vous appelle et vous constatez, après discussion avec votre collègue de la VAR, que le joueur de Gérone touche le talon de l'attaquant du Barça.
Maintenant que la faute a été établie, vous devez prendre une décision. Sans lire la suite de cet article, qui vous donnera la bonne réponse, dites-nous:
Si vous avez coché la première réponse, il vous faudra réviser un peu. Car c'est la deuxième solution qui était correcte. D'ailleurs, l'arbitre de la partie a sifflé penalty, permettant à Lewandowski de donner un avantage éphémère au Barça (défaite 4-2 au final).
La règle stipule que la ligne des 16m fait partie de la surface de réparation. C'est clairement stipulé dans les Lois du jeu:
Un point de règlement que nous confirme Sébastien Pache, ancien sifflet de Super League. «C'est d'ailleurs parce que le marquage fait partie de la surface de réparation qu'un but n'est accordé qu'une fois que la ballon a complètement franchi la ligne de but», ajoute-t-il.
Le règlement précise enfin que «toutes les lignes doivent avoir la même largeur et ne pas dépasser 12 cm. La ligne de but doit avoir la même largeur que les poteaux du but et la barre transversale.»