Frédérik Gauthier fait son retour à Porrentruy. L'attaquant québécois de 30 ans est le 8e joueur étranger à Ajoie.
Après deux saisons dans le Jura entre 2022 et 2024, Gauthier avait fait ses valises pour la KHL. La saison passée, il a disputé 54 matches avec Vityaz Moscow Region et inscrit 21 points dont 13 buts.
A Ajoie, il avait marqué 23 et 18 points lors de ses deux saisons jurassiennes.
Comme le précise le club, l'entente porte jusqu'à mi-novembre avec une option de prolongation jusqu'au terme de la saison.
Marjamäki a rejoint Kloten il y a un an et a mené l'équipe jusqu'aux quarts de finale des play-off. Kloten a également prolongé de deux ans sa collaboration avec l'attaquant de 34 ans Reto Schäppi. L'ancien des Zurich Lions est lié avec les Aviateurs jusqu'à la fin de la saison 2027/28.
Epreuve historique de la Formule 1, le Grand Prix de Monaco a été prolongé au calendrier jusqu'en 2035. Les organisateurs du championnat du monde l'ont annoncé vendredi.
"La Formule 1 prolonge le Grand Prix de Monaco jusqu'en 2035 inclus, à la suite de l'extension de l'accord existant avec l'Automobile Club de Monaco (ACM) qui courait jusqu'à la saison 2031", a indiqué le promoteur Formula One dans un communiqué publié en marge du GP d'Italie disputé ce weekend.
Dans la liste des Grand Prix les plus fréquemment courus dans le championnat du monde depuis 1950, le GP de Monaco, disputé dans les rues de la Principauté, est au deuxième rang, derrière le circuit de Monza (GP d'Italie), et se dispute sans discontinuer depuis 1955.
Traditionnellement disputé fin mai en même temps que les 500 Miles d'Indianapolis -autre rendez-vous incontournable du sport automobile-, le prestigieux GP de Monaco se déroulera début juin à compter de 2026.
Nina Brunner fait son retour sur la scène internationale après son congé maternité. Dès 2026, la Zougoise fera à nouveau équipe avec sa partenaire de longue date Tanja Hüberli.
Comme l'ont annoncé vendredi les médaillées de bronze des JO de Paris, elles souhaitent renouer ensemble avec le succès. Elles se concentrent déjà sur leur grand objectif, les JO 2028 à Los Angeles.
"Mon plaisir de jouer est intact, a déclaré Nina Brunner, qui fêtera ses 30 ans en octobre, dans un communiqué de Swiss Volley. J'ai très vite su que je voulais revenir sur le circuit. J'ai logiquement appelé Tanja, car au cours de nos neuf ans passées ensemble, nous avons vécu, accompli et construit énormément de choses. Je suis très heureuse de poursuivre cette aventure avec elle." Nina et son mari Damien Brunner, qui a mis fin à sa brillante carrière de joueur de hockey au printemps dernier, sont devenus parents d'une petite fille début juin.
Tanja Hüberli, qui joue cette saison aux côtés de la jeune Bernoise Leona Kernen, se réjouit du retour de Nina Brunner, même si la décision de se séparer à nouveau de sa jeune partenaire n'a pas été facile à prendre: "Je me suis beaucoup attachée à Leona. Nous avons rapidement progressé en tant qu'équipe et accompli beaucoup de choses en peu de temps. Mais l'idée de donner à nouveau tout ce que j'ai pendant trois ans avec Nina, d'attaquer ensemble et d'être sur le terrain à Los Angeles en 2028 est très motivante."
Le duo Hüberli/Kernen restera en place jusqu'à la fin de la saison. Malgré la blessure à la cheville de Hüberli, les deux joueuses poursuivent leur objectif commun: participer aux Championnats du monde en novembre 2025 en Australie. On ne sait pas encore avec qui Leona Kernen fera la paire en 2026.
Björn Borg est atteint d'un cancer. Après avoir subi une opération l'année dernière, l'ancienne icône du tennis va mieux.
Dans son livre "Heartbeats" qui paraîtra prochainement, il dit avoir été diagnostiqué avec un cancer de la prostate "extrêmement agressif". Le Suédois de 69 ans a déclaré à l'agence de presse AP qu'il allait mieux depuis son opération l'année dernière. Ses derniers examens en août n'ont rien révélé d'anormal.
"Pour l'instant, je n'ai rien. Mais je dois passer des examens tous les six mois. Tout ce processus n'est pas agréable", a déclaré l'ancien joueur de classe mondiale. Il a subi des examens pour le cancer de la prostate "pendant de très nombreuses années". "Le problème, c'est qu'on ne ressent rien. On se sent bien, et puis ça arrive, tout simplement." En septembre 2023, les médecins avaient découvert des anomalies lors d'un examen.
Borg écrit dans son livre à propos de son cancer: "J'ai maintenant un nouvel adversaire: le cancer, un adversaire que je ne peux pas contrôler. Mais je vais le vaincre. Je n'abandonnerai pas. Je me bats comme si chaque jour était une finale à Wimbledon. Et ça se passe généralement plutôt bien, non?"
Borg a remporté onze titres du Grand Chelem en simple, dont cinq consécutifs à Wimbledon (de 1976 à 1980) et six à Roland-Garros. Au total, ce spécialiste de la terre battue a occupé la première place du classement mondial pendant 109 semaines. Borg a mis fin à sa carrière à l'âge de 26 ans seulement.
Amanda Anisimova (no 8) défiera Aryna Sabalenka (no 1) samedi en finale de l'US Open.
L'Américaine a rejoint la Bélarusse en battant Naomi Osaka (no 23) 6-7 (4/7) 7-6 (7/3) 6-3 en 2h55' dans la deuxième demi-finale jeudi soir.
Humiliée 6-0 6-0 par Iga Swiatek deux mois plus tôt en finale de Wimbledon, Amanda Anisimova bénéficie donc d'une deuxième opportunité de décrocher un premier titre du Grand Chelem. L'Américaine de 24 ans fera figure d'outsider face à la tenante du titre Aryna Sabalenka.
Mais Amanda Anisimova, qui a pris sa revanche sur Iga Swiatek en quart de finale à New York, aura un sacré coup à jouer. La pression sera tout d'abord plus forte sur les épaules d'Aryna Sabalenka, qui a accumulé les déceptions en Grand Chelem cette année (finales perdues à Melbourne et à Roland-Garros).
Amanda Anisimova peut, surtout, se targuer de posséder un bilan largement favorable face à la Bélarusse: elle mène 6-3 dans leur face-à-face. Leur dernier duel s'est justement déroulé en Grand Chelem, en demi-finale du dernier Wimbledon, où l'Américaine s'était imposée 6-4 4-6 6-4.
Jeudi soir, Amanda Anisimova a su attendre son heure face à l'ex-no 1 mondial Naomi Osaka. Après s'être retrouvée à trois points de la défaite à 7-6 6-5, elle a trouvé le relâchement nécessaire pour dominer le deuxième tie-break, et a très vite fait la différence dans la manche décisive en signant le break dès le quatrième jeu.
Leandro Riedi (ATP 435) renonce au match de Coupe Davis prévu entre la Suisse et l'Inde les 12 et 13 septembre à Bienne. Le Zurichois a annoncé son forfait sur son compte Instagram.
Son superbe et inattendu parcours à l'US Open, où il s'est hissé jusqu'en 8es de finale après être sorti des qualifications, a laissé des traces. "On m'a diagnostiqué une inflammation aigüe de l'os pubien, et je dois prendre au moins deux semaines de repos", écrit-il sur Instagram.
"Bien sûr, je voulais vraiment jouer la Coupe Davis, surtout que j'ai déjà manqué les deux derniers matches en raison de mes blessures au genou. Mais je dois être intelligent et écouter mon corps", poursuit Leandro Riedi, qui espère faire son retour dans le Challenger d'Orléans qui débute le 22 septembre.
En son absence, c'est le 16e de finaliste de l'US Open Jérôme Kym qui emmènera l'équipe de Suisse face à l'Inde. Le capitaine Severin Lüthi a également retenu Dominic Stricker, Marc-Andrea Hüsler et Jakub Paul pour cette rencontre.
L'attaquant de l'Inter Miami Luis Suarez a présenté jeudi ses excuses après une bagarre en finale de la Leagues Cup dimanche.
L'Uruguayen avait semblé cracher sur un coach-assistant de l'équipe de Seattle.
Immédiatement après le coup de sifflet final d'un match perdu 3-0 par le Miami de Lionel Messi, Luis Suarez s'est précipité sur le milieu de terrain des Sounders Obed Vargas, 20 ans, pour l'attraper par le cou. Cela avait déclenché une bagarre ayant fait intervenir plusieurs joueurs et membres du staff des deux équipes.
Pendant l'échauffourée, Suarez a semblé cracher en direction de l'un des entraîneurs-assistants de Seattle, selon des images télévisées.
"C'était un moment de grande tension et de frustration, où juste après le match des choses qui n'auraient pas dû se produire se sont produites, mais cela ne justifie pas la réaction que j'ai eue", s'est épanché l'Uruguayen de 38 ans dans une story Instagram, jeudi. "J'ai eu tort et je le regrette sincèrement."
"Je me sens mal à propos de ce qui est arrivé, et je ne voulais pas manquer l'occasion de le reconnaître et de présenter mes excuses à tous ceux qui se sont sentis blessés par ce que j'ai fait", a ajouté l'Uruguayen.
Dans la foulée des excuses présentées par Suarez, l'Inter Miami a condamné jeudi sur X "les altercations" survenues lors de la finale de la Leagues Cup, qui "ne reflètent pas les valeurs de notre sport", a déclaré le club de Floride.
L'Uruguay, le Paraguay et la Colombie ont validé jeudi leur ticket pour la Coupe du monde 2026. L'Argentine, le Brésil et l'Equateur s'étaient déjà qualifiés dans cette zone AmSud.
L'Uruguay de Marcelo Bielsa a assuré sa qualification en battant le Pérou 3-0 à domicile jeudi, tandis que la Colombie a vaincu la Bolivie sur le même score. Le Paraguay a aussi confirmé sa place au Mondial organisé aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique avec un match nul 0-0 à domicile contre l'Equateur.
Devant 60'000 spectateurs réunis dans le stade bondé du Centenario à Montevideo, Rodrigo Aguirre a ouvert le score pour les Uruguayens à la 14e minute sur une tête puissante. Leur qualification était prévisible dans un système où six des dix équipes de la Conmebol se qualifient automatiquement pour 2026, une autre pouvant même participer à un barrage intercontinental.
Comme l'Uruguay, le Paraguay n'avait besoin que d'un match nul face à l'Equateur pour se qualifier. Il a rempli sa mission et participera ainsi à sa neuvième phase finale de Coupe du monde. La Colombie a pour sa part assuré sa place grâce à une victoire confortable contre la Bolivie, avec notamment un but de la star du Mondial 2014 James Rodriguez.
Déjà qualifié, le Brésil a battu facilement le Chili 3-0 au stade Maracana de Rio de Janeiro lors de cette avant-dernière journée des qualifications sud-américaines. Les Brésiliens se sont hissés en deuxième position, à dix points du leader argentin, champion du monde en titre, qui a pour sa part battu le Venezuela 3-0 à Buenos Aires.
Aryna Sabalenka (no 1) aura une troisième et dernière chance de remporter un Grand Chelem en 2025.
La Bélarusse a gagné jeudi sa place en finale de l'US Open, où elle disputera le titre à Naomi Osaka (no 23) ou Amanda Anisimova (no 8).
L'affiche de la première demi-finale de la soirée était une redite de la finale de l'an dernier à New York, et l'issue a été identique. Dans un Stade Arthur Ashe acquis à la cause de l'Américaine Jessica Pegula (no 4), Aryna Sabalenka s'est imposée 4-6 6-3 6-4.
Triple lauréate en Grand Chelem, elle tentera samedi de devenir la première joueuse depuis Serena Williams, victorieuse de 2012 à 2014, à gagner deux années de suite à New York. Mais elle a accumulé les déceptions cette saison en Grand Chelem: défaite en finale à l'Open d'Australie puis à Roland-Garros, en demi-finale à Wimbledon.
Le duel contre Jessica Pegula a pourtant mal démarré jeudi: elle a concédé les quatre derniers jeux d'un premier set dans lequel elle avait mené 4-2. Mais elle a maîtrisé son sujet dans les deux manches suivantes, ne concédant alors plus le moindre break.
L'équipe de Suisse entame vendredi à Bâle sa campagne de qualification pour la Coupe du monde 2026. Face au Kosovo, la victoire est déjà impérative pour Murat Yakin et ses joueurs.
Le premier des six matches que les Suisses livreront en l'espace de onze semaines donne l'occasion d'affirmer d'entrée de jeu une ambition qui doit être celle d'un quart de finaliste européen: obtenir son billet pour l'Amérique du Nord sans passer par la case barrage.
"La bonne nouvelle, c'est que nous avons deux matches à domicile pour commencer", souligne à juste titre Manuel Akanji. Le nouveau défenseur de l'Inter est bien conscient que boucler ce premier rassemblement de la saison avec six points au compteur - la Suisse reçoit encore la Slovénie lundi - faciliterait grandement les choses avant deux déplacements périlleux en Suède et à Ljubljana en octobre.
"Ces rencontres nous ont permis d'essayer de nombreuses choses, mais l'heure n'est plus aux expérimentations", a déclaré Murat Yakin au moment de révéler sa liste jeudi dernier. Au Parc Saint-Jacques, le sélectionneur devrait donc reconduire ce 4-1-4-1 testé et approuvé par les victoires face au Mexique (4-2) et aux Etats-Unis (4-0).
A l'issue de cette probante tournée américaine, l'entraîneur bâlois avait appelé de ses voeux une préparation sereine de ses cadres dans leurs clubs respectifs. Il aurait sans doute préféré voir certains de ses hommes forts trouver un club avant la toute fin du mercato.
Mais la situation aurait pu être pire. Granit Xhaka et Dan Ndoye ont rapidement pris leurs marques en Premier League, Breel Embolo et Manuel Akanji sont prêts à jouer après avoir réglé leur avenir lundi, et Yakin a aussi pu enregistrer le retour de Ruben Vargas, qui a retrouvé les terrains avec Séville. Seule la malheureuse blessure subie par Ardon Jashari, victime d'une fracture du péroné droit lors d'un entraînement de l'AC Milan, est venue noircir le ciel helvétique.
"Ce n'est en aucun cas un petit pays, avertit Fabian Rieder. Ils ont un bon effectif, avec beaucoup de qualité, et nous devrons aller au bout de nos limites pour empocher les trois points."
Le Kosovo évoluera toutefois sans sa star Edon Zhegrova (42 sélections, 6 buts). L'ailier de 26 ans, qui s'était révélé à Bâle avant de s'affirmer à Lille, en Ligue 1, vient tout juste de s'engager avec la Juventus et a été retenu par le club du Piémont.
Le milieu de terrain soleurois, passé par toutes les sélections juniors helvétiques, a été l'un des artisans du doublé Coupe-championnat du FC Bâle la saison dernière. Après son départ pour Hoffenheim et la Bundesliga, il a finalement décidé de défendre les couleurs du Kosovo, malgré les sollicitations de l'Association suisse de football.
Les qualifications du Mondial 2026 ne seront pas une partie de plaisir pour l'Allemagne. La Mannschaft a connu la défaite en Slovaquie jeudi soir dans la 1re journée du groupe A.
Les hommes de Julian Nagelsmann se sont inclinés 2-0 à Bratislava. Des réussites signées David Hancko (42e) et David Strelec (auteur d'une superbe frappe enroulée du pied gauche à la 53e) ont permis aux Slovaques de faire la différence, malgré une nette domination territoriale de l'Allemagne (70 % de possession de balle).
L'Allemagne devra réagir dès dimanche dans une poule à quatre où la marge d'erreur est restreinte. Elle accueillera à Cologne la coriace Irlande du Nord, qui a assuré l'essentiel au Luxembourg jeudi en empochant les trois points (3-1).
L'Espagne a en revanche entamé de manière idéale ces éliminatoires en allant s'imposer 3-0 en Bulgarie dans le groupe F, qui ne comprend également que quatre équipes. La troupe de Luis de la Fuente n'a connu aucune difficulté à Sofia, ouvrant la marque dès la 5e minute sur une réussite d'Oyarzabal.
La Roja, qui a assuré sa victoire avant même le retour aux vestiaires - le 3-0 est tombé dès la 38e - va désormais se déplacer à Konya. Les champions d'Europe en titre y défieront dimanche soir la Turquie, qui a pour sa part gagné 3-2 en Géorgie jeudi.
Björn Borg, icône du tennis de la fin des années 70 au début des années 80, souffre d'un cancer. Le quotidien suédois Expressen l'a rapporté jeudi, se référant à la présentation d'une autobiographie.
"Björn Borg écrit être atteint d'un cancer dans son autobiographie à venir + Battements de coeur+, selon des informations italiennes", a écrit Expressen. Le journal se réfère à la présentation du livre sur amazon.it, consultée par l'AFP, qui indique un nouveau défi pour l'ancien joueur, "le plus important, et pas encore terminé, contre un cancer".
D'après Expressen, il s'agirait d'un cancer de la prostate.
Björn Borg, aujourd'hui âgé de 69 ans, a sur-dominé le tennis masculin il y a une cinquantaine d'années, remportant six fois Roland-Garros et cinq fois Wimbledon. Il avait annoncé brusquement sa retraite en janvier 1983 à 26 ans, une décision généralement attribuée à un épuisement mental.
Un an et demi plus tôt, le Suédois avait perdu contre son grand rival John McEnroe en finale de l'US Open, un tournoi majeur qu'il n'a jamais réussi à gagner. En 1991, il avait effectué un bref retour, sans lendemain, avec une vieille raquette en bois.
L'éditeur suédois de l'autobiographie, Norstedts, n'a pour le moment pas répondu aux sollicitations de l'AFP. Le livre doit sortir le 18 septembre.
L'Espagnol Juan Ayuso, qui avait déjà gagné la 7e étape, a remporté mercredi à Los Corrales de Buelna la 12e étape du Tour d'Espagne. Jonas Vingegaard reste quant à lui en tête du général.
Largué au classement général où il pointait à plus d'une heure du Danois au départ jeudi, Juan Ayuso a devancé au sprint son compatriote et compagnon d'échappée Javier Romo. La 3e place de l'étape est revenue au Français Brieuc Rolland (à 13''), alors que le Thurgovien Stefan Küng s'est classé 21e à 1'36.
Jonas Vingegaard est arrivé au sein du peloton plus de six minutes après le vainqueur du jour. Le Danois conserve ainsi le maillot rouge de leader, à la veille de l'étape reine comprenant l'ascension et l'arrivée au sommet de l'Angliru, un col hors catégorie redouté par tous les coureurs.
Deuxième du dernier Tour de France, Jonas Vingegaard abordera cette 13e étape avec une marge de 50 secondes sur son dauphin, le Portugais João Almeida. Troisième du général, le Britannique Tom Pidcock, leader de la formation helvétique Q36.5, pointe quant à lui à 56 secondes du favori de cette Vuelta.
Comme révélé par le journal Le Temps, la formation suisse Tudor Pro Cycling va créer un centre entièrement dédié au cyclisme.
L'équipe de Fabian Cancellara a annoncé vendredi le premier coup de pioche de son siège social, qui sera construit à Sursee.
Le coût de ce bâtiment de six étages et de 10'000 mètres carrés est estimé à 18 millions de francs. L'édifice comprendra également un espace ouvert au public, qui profitera d'un aperçu exclusif des coulisses ainsi que d'expériences interactives. L'ouverture est prévue pour le premier semestre 2027.
"Unique en son genre, ce projet ambitieux et visionnaire vise à redéfinir les standards du cyclisme professionnel et à promouvoir un mode de vie sain et durable", souligne dans son communiqué Tudor Pro Cycling, qui franchit un nouveau cap, deux ans et demi à peine après ses débuts dans le peloton professionnel.
"Ce qui a commencé avec seulement 20 coureurs et 40 employés est devenu une équipe de 130 personnes", explique le patron de l'équipe, le Bernois Fabian Cancellara, cité dans le communiqué. "Aujourd'hui, nous participons aux plus grandes compétitions mondiales et nous continuons à nous engager dans le développement. Pour soutenir cette croissance et concrétiser notre vision à long terme, nous devons développer nos infrastructures."
"Notre nouvelle maison sera bien plus qu'un simple entrepôt pour les vélos et les véhicules", souligne quant à lui Raphael Meyer, PDG de Tudor Pro Cycling. "Comme de nombreuses autres organisations sportives de haut niveau, nous pensons qu'une équipe cycliste a besoin d'une maison - un endroit où les coureurs, les mécaniciens, les entraîneurs et le personnel peuvent se réunir pour se préparer aux exigences des courses les plus difficiles du monde".
Murat Yakin et ses joueurs sont prêts à relever le défi du Kosovo vendredi à Bâle pour leur premier match des qualifications pour le Mondial 2026. Les choses sérieuses reprennent enfin pour la Suisse.
"Les derniers résultats ont été bons, mais demain (vendredi) ce sera du sérieux. Nous savons ce qui nous attend", a déclaré le sélectionneur de l'équipe de Suisse jeudi lors de sa traditionnelle conférence de presse de veille de match.
Dans un Parc Saint-Jacques qui devrait faire le plein, le Bâlois est bien conscient que le public ne sera pas entièrement acquis à la cause de ses joueurs. "Ce sera probablement du 50-50 en termes de soutien", a-t-il estimé.
Mais son équipe "a eu suffisamment de temps" pour se préparer pour ces périlleuses qualifications, qui se poursuivront lundi avec la réception de la Slovénie. "Nous sommes tous très heureux que cela commence enfin et que nous puissions enfin jouer pour gagner des points", a-t-il appuyé, soulignant au passage "l'excellente ambiante" qui règne depuis le début de l'année dans le camp suisse.
Interrogé sur sa composition d'équipe, Murat Yakin n'a rien révélé, mais tout porte à croire qu'il s'appuiera sur ses cadres et sur le système développé lors de la tournée américaine de juin. "Nous avons encore un dernier entraînement aujourd'hui (réd: jeudi), qui permettra de définir clairement qui aura l'occasion de jouer. Mais je pense que la structure est bonne. Tout le monde est en forme est prêt à en découdre", a-t-il conclu.