L'impressionnante série de Marc Marquez a pris fin dimanche en MotoGP.
Vainqueur des 15 courses précédentes (8 sprints et 7 GP), le leader du championnat du monde a terminé 2e du GP de Catalogne à Montmelò, derrière son frère cadet Alex.
Marc Marquez (32 ans) ne pourra donc pas s'assurer un septième titre mondial dans la catégorie-reine dès le week-end prochain à Misano. Le Catalan, qui aurait dû compter au moins 185 points d'avance sur son dauphin au général pour s'offrir une "balle de titre" dès le Grand Prix de St-Marin, n'en possède "plus que" 182.
Alex Marquez (29 ans), qui avait offert la victoire à son aîné samedi en chutant à quatre tours de la fin d'un sprint qu'il dominait largement, s'est en effet parfaitement repris pour maintenir un semblant se suspense. Il a survolé la course principale du week-end, s'imposant avec une marge de plus d'une seconde et demie (1''740).
Les Suissesses ont manqué le coche dimanche à Champéry dans l'épreuve de Downhill des Mondiaux 2025.
Lisa Baumann doit se contenter d'une 5e place, Camille Balanche terminant quant à elle 6e. Le titre est revenu à l'Autrichienne Valentina Höll.
Deuxième de la qualification samedi, Lisa Baumann a payé cash une erreur commise sur le haut du parcours. La Neuchâteloise, qui a franchi la ligne d'arrivée avec 2''221 de retard sur la future médaillée d'argent Myriam Nicole, accusait ainsi déjà 1''5 de retard sur la Française après 30 secondes de course.
"Je suis partie directement à la faute", a regretté Lisa Baumann au micro de la RTS. "J'ai bien réussi à me reconcentrer, et j'ai bien roulé sur le reste du parcours. Mais je suis déçue", a-t-elle lâché alors qu'elle figurait encore sur le podium provisoire.
Au final, la championne d'Europe 2024 et vice-championne d'Europe 2025 a concédé 2''888 à Valentina Höll, laquelle a cueilli son sixième or mondial - le quatrième d'affilée ! Elle a échoué à 1''797 de la médaillée de bronze, la Française Marine Caribou, et termine au même rang que lors des Mondiaux 2024.
La future retraitée Camille Balanche a quant à elle lâché 4''063 sur Valentina Höll pour sa dernière course dans des Mondiaux. "La piste était sèche, parfaite. Je savais donc que ce serait compliqué pour moi car il faudrait prendre beaucoup plus de risques. Mais j'ai livré un bon run", a-t-elle souligné au micro de la RTS.
Breel Embolo vit la meilleure période de sa carrière avec la Suisse. L'avant-centre bâlois, auteur d'un doublé vendredi face au Kosovo (4-0), a atteint la marque des 20 buts en équipe nationale.
Il avait traversé la pénible campagne de Ligue des nations de l'automne dernier tel un fantôme, comme la majeure partie de ses coéquipiers. Son année 2025 avec la Suisse, qu'il avait d'ailleurs entamée avec le brassard de capitaine autour du bras à Belfast en mars (1-1) en l'absence de Granit Xhaka et Manuel Akanji, apparaît à bien des égards comme celle du renouveau pour Breel Embolo.
"C'était très important pour l'équipe, mais aussi pour moi, de bien commencer ces qualifications", a déclaré l'attaquant de 28 ans lors de son passage en zone mixte, vendredi soir. "On a fait deux bons matches aux Etats-Unis en juin et on a vraiment envie d'y retourner l'été prochain pour la Coupe du monde. Le premier match est toujours le plus important, donc c'est très plaisant de réussir un tel départ."
Au terme d'une semaine marquée par son transfert au Stade Rennais - et par la confirmation en appel de sa condamnation, une peine pécuniaire avec sursis, pour des menaces proférées lors d'une sortie nocturne en 2018 -, Embolo a fait l'étalage de ses qualités de "9", lui qui porte pourtant le numéro 7.
Il a réussi son deuxième doublé avec le maillot rouge à croix blanche, quatre ans après celui signé lors d'une victoire 4-0 face à la Lituanie. Un enchaînement contrôle-frappe à bout portant suivi d'une astucieuse talonnade: le Bâlois a su exploiter à merveille deux offrandes du Vaudois Dan Ndoye.
Le Bâlois aurait même pu voire triple vendredi s'il avait remporté son un contre un face au portier kosovar Arijanet Muric à la 58e minute. "Marquer quatre buts contre une équipe qui a quand même du talent sans en prendre aucun, c'est très positif", a-t-il toutefois retenu.
"Quand j'évoluais en Allemagne, je me voyais plutôt poursuivre ma carrière en Angleterre en Italie, mais la Ligue 1 est un championnat qui me convient bien", a-t-il continué. "Le plus important pour moi était d'aller quelque part où l'on me voulait vraiment, où j'allais avoir l'occasion de beaucoup jouer. Et je crois avoir trouvé ce club avec Rennes."
Camille Balanche (35 ans) et Lisa Baumann (24 ans) espèrent forcément frapper un grand coup dimanche à Champéry, théâtre des épreuves de Downhill des Mondiaux 2025 en Valais.
Les deux Neuchâteloises connaissent il est vrai le parcours sur le bout des doigts.
"C'est un parcours ouvert au public, et les coureurs des autres nations le connaissent aussi très bien", tempère Carina Cappellari, coach national des disciplines Gravity (Downhill et Enduro), lorsqu'on lui fait remarquer que ses protégé(e)s ont l'avantage d'évoluer en terrain conquis.
"Mais bien sûr, les Suisses ont pu s'y entraîner plus souvent, en venant seuls quand ils en avaient envie", convient-elle. Les Helvètes ont ainsi eu droit à deux camps d'entraînement organisés durant cet été 2025 afin de peaufiner les derniers détails.
Et force est de constater que la piste de Champéry leur convient. C'est là que Lisa Baumann avait signé son premier grand exploit en conquérant l'or européen en août 2024, face à toute l'élite de la discipline. Un titre qu'elle a défendu victorieusement il y a tout juste un mois en Espagne, cette fois-ci en l'absence des cadors.
Camille Balanche avait, elle, dû se contenter d'une 12e place sur le tracé valaisan lors des Européens 2024. Mais la championne du monde 2020, également "bronzée" lors des Mondiaux 2023, était alors toujours en phase de reprise après le traumatisme crânien subi lors de sa lourde chute en Andorre un an plus tôt.
"Pour elles, comme pour tous les Suisses d'ailleurs, c'est une joie immense de pouvoir disputer des Mondiaux à la maison. Elles se réjouissent énormément", poursuit-elle. "Bien sûr, il y a aussi une certaine nervosité. Mais toutes deux possèdent l'expérience suffisante pour gérer tout cela", glisse-t-elle.
"La pression, elles se la mettent toutes seules. Elles rêvent de médaille, tout comme leurs rivales", rappelle Carina Cappellari. "Et le contexte amène forcément de la pression: elles courront devant leurs familles, leurs amis, et c'est un grand événement. Elles auront beaucoup de soutien, mais il y a aussi beaucoup d'attentes."
Et beaucoup d'attention aussi. "Il y a bien plus de demandes venant des médias que d'ordinaire. Notamment pour les jeunes Valaisans, qui doivent gérer une pression inhabituelle, relève Carina Cappellari. Mais il y a une super ambiance dans l'équipe, tout le monde est là, et tous se réjouissent de pouvoir concourir."
Le contexte est tout de même particulier pour Camille Balanche. L'ancienne hockeyeuse a annoncé le week-end dernier qu'elle mettrait fin à sa carrière de descendeuse à l'issue de cette saison 2025. Ces Mondiaux seront donc les derniers pour elle, et l'envie de bien faire d'autant plus grande.
Quant à Lisa Baumann, elle a été victime d'une fracture de la clavicule début juin à Loudenvielle. Une telle blessure peut-elle laisser des traces? "C'est une blessure "simple". Lisa a pu vite recourir", et a repris confiance aux Championnats d'Europe. "Et en Downhill, les risques sont calculés", assure Carina Cappellari.
"On veut avant tout que chacun soit en mesure de livrer dans les meilleures conditions la marchandise", espère Carina Cappellari, dont le rôle est avant tout de mettre les athlètes dans les meilleures dispositions. "C'est de la descente, tout se jouera sur un "run" le dimanche, donc tout est possible", conclut-elle.
Trois jours après la débâcle à Bratislava contre la Slovaquie (2-0), l'Allemagne de Julian Nagelsmann reçoit l'Irlande du Nord dimanche (20h45).
La Mannschaft doit s'imposer à Cologne pour ne pas hypothéquer ses chances de qualification directe pour le Mondial 2026.
"Nous n'avions aucune émotion dans notre jeu. Dans les duels, on a perdu tout ce qui était à perdre. Nous devons apporter la même émotion que l'adversaire sur le terrain. La Slovaquie est moins bien classée, mais elle nous a surpassés largement dans tous les domaines."
Le constat posé par le sélectionneur Julian Nagelsmann était sans appel jeudi soir, quelques minutes après la première défaite allemande à l'extérieur lors d'une rencontre qualificative pour une Coupe du monde.
L'impression laissée sur le terrain jeudi soir à Bratislava est celle d'un retour en arrière de deux ans, quand l'Allemagne coulait contre le Japon (5-1) en septembre 2023, juste avant la mise à l'écart de son sélectionneur Hansi Flick à moins de neuf mois de l'Euro à domicile.
Jeudi, les vieux problèmes ont ressurgi, à commencer par une défense aux abois, à l'image du second but slovaque de David Strelec, qui s'est joué d'Antonio Rüdiger. Offensivement, les Allemands ont eu assez peu d'occasions pour se distinguer. "On a eu cinq minutes correctes, c'est trop peu", insiste Nagelsmann.
Dans son histoire, l'Allemagne n'a jamais bouclé une phase de qualifications sans valider son billet pour la Coupe du monde. Ses deux seules absences au tournoi planétaire remontent à 1930 (pas de qualification pour la première, elle avait renoncé au long voyage vers l'Uruguay) et 1950 (suspendue par la FIFA).
Si elle veut éviter le passage par la périlleuse case des barrages en mars 2026 (deux matches couperets à gagner), l'Allemagne doit s'imposer contre l'Irlande du Nord dimanche, en soignant si possible la manière pour se rassurer. Mais surtout sa différence de buts, premier critère pour départager deux sélections à égalité de points.
Ferrari tentera ce week-end en Italie de tourner la page d'un Grand Prix des Pays-Bas cauchemardesque.
Le leader au championnat de Formule 1 Oscar Piastri a, lui, pris une belle option dans la course au titre après les déboires de son rival et coéquipier chez McLaren Lando Norris.
Zéro pointé. La Scuderia est repartie bredouille des Pays-Bas dimanche dernier, la faute à l'abandon de ses deux pilotes qui avaient pourtant montré qu'ils "avaient le rythme nécessaire pour performer", a regretté le patron des "rouges" Frédéric Vasseur.
Ce double abandon a été un coup dur pour l'écurie italienne, deuxième au championnat constructeurs, qui a perdu du terrain au général face à Mercedes, troisième. Seuls 12 points séparent actuellement les deux équipes.
Dans le "Temple de la vitesse", surnom donné au légendaire circuit de Monza, Ferrari pourra compter ce week-end sur ses très nombreux tifosi - "une incroyable source de motivation", selon Vasseur - pour se remettre en selle. Avec l'espoir de faire revivre l'"allegria" de la victoire de Leclerc l'an dernier.
A neuf épreuves de la fin, et avant de quitter l'Europe pour l'Asie, les deux pilotes "papaye" sont séparés de 34 points quand le meilleur des autres, le quadruple champion en titre Max Verstappen (Red Bull), est déjà à 104 points du leader Piastri... Une avance qui paraît irrattrapable vu la dynamique des forces.
Norris a cependant perdu gros dimanche aux Pays-Bas: victime d'un problème sur son châssis dans les derniers tours, le Britannique a dû abandonner alors qu'il était 2e derrière son équipier australien. Cet abandon pourrait constituer un tournant dans la course au titre qui semble de toute évidence promis à un pilote McLaren.
Jannik Sinner et Carlos Alcaraz s'affronteront pour la troisième fois consécutive en finale de Grand Chelem dimanche à New York (dès 20h heure suisse). Le vainqueur de ce choc sera no 1 mondial lundi.
L'affiche est forcément plus qu'alléchante. Le souvenir de leur quart de finale de 2022 à Flushing Meadows est encore bien présent dans les mémoires des amateurs de tennis, qui avaient alors assisté à un l'un des plus beaux matches de l'histoire.
Carlos Alcaraz l'avait alors emporté 6-3 6-7 6-7 7-5 6-3, après 5h15 de jeu et en ayant dû écarter une balle de match à 5-4 dans la quatrième manche sur le service adverse. L'Espagnol allait conquérir son premier titre majeur quelques jours pour devenir le plus jeune no 1 mondial de l'histoire.
A désormais 22 ans, Carlos Alcaraz affiche six titres majeurs à son palmarès, soit un de plus que Jannik Sinner qui a pourtant déjà fêté ses 24 ans. Mais l'Espagnol n'avait pas atteint de finale du Grand Chelem sur dur depuis son sacre new-yorkais de 2022.
Jannik Sinner est, lui, devenu quasiment intouchable sur les courts en dur dans le cadre des tournois majeurs. L'Italien, tenant du trophée à New York et lauréat des deux derniers Open d'Australie (2024, 2025), en est désormais à 27 matches gagnés consécutivement sur dur en Grand Chelem.
Jannik Sinner avait alors effacé le douloureux souvenir de la finale de Roland-Garros, où il avait mené deux manches à zéro et manqué trois balles de titre face à son grand rival avant de céder après 5h29 de jeu. A Londres, il avait aussi infligé à l'Espagnol sa première défaite dans une finale de Grand Chelem.
Cette finale de Wimbledon a peut-être changé la donne dans leur rivalité. Elle constitue l'une des deux seules défaites subies par Carlos Alcaraz depuis début avril (en 47 matches disputés dans ce laps de temps). Elle est aussi la seule défaite subie par l'Espagnol dans ses sept derniers affrontements avec Jannik Sinner.
Aryna Sabalenka a conservé son titre à New York. La no 1 mondiale s'est imposée 6-3 7-6 (7/3) face à l'Américaine Amanda Anisimova.
La Bélarusse de 27 ans termine la saison 2025 des Grand Chelems sur la meilleure des notes en allant cueillir son quatrième titre. Battue en finale à l'Open d'Australie et à Roland-Garros plus tôt dans l'année, la no 1 mondiale avait envie de justifier son statut.
Le premier set fut assez bizarre avec une Sabalenka rapidement devant 2-0, puis qui a perdu les trois jeux suivants. Mais c'est ensuite elle qui a resserré le jeu pour aligner quatre jeux de suite et empocher la manche 6-3.
Dans le deuxième set, la Bélarusse semblait partie pour conclure sur son engagement. Mais alors qu'elle menait 5-4 et qu'il y avait 30-A, elle a trouvé le filet sur son smash.
Anisimova, finaliste à Wimbledon, n'a pas manqué l'aubaine pour revenir à 5-5 puis mener 6-5 avec le soutien du public.
Sauf que la no 1 mondiale a su se calmer pour envoyer les deux joueuses au tie-break. Un tie-break commencé sur un ace pour Anisimova, avant de perdre les six points suivants et d'offrir une kyrielle de balle de match à Sabalenka. Cette dernière a attendu de servir pour l'emporter sur sa troisième balle de match.
Surprise à Riga! La Serbie de Nikola Jokic, immense favorite de l'Euro, a été éliminée dès les huitièmes de finale par la Finlande (92-86) samedi soir.
Malgré une performance encore notable de leur star, les Serbes ont été surpris par des Finlandais auteurs d'un match de haut niveau. Ils affronteront mercredi prochain pour une place en demi-finale la Géorgie ou la France, qui se rencontrent dimanche après-midi (14h15).
L'élimination de la bande à Nikola Jokic est un coup de tonnerre sur cette édition de l'Euro, que les Serbes avaient abordé en favori no 1 pour une grande partie des observateurs.
Un statut évidemment favorisé par la présence de Jokic, considéré comme l'un des meilleurs joueurs au monde et encore auteur d'une performance individuelle plus qu'honorable samedi soir à Riga (33 points, 8 rebonds, 3 passes).
Certes, mais en face, l'équipe emmenée par l'intérieur des Utah Jazz Lauri Markkanen, l'un des héros du soir (29 points, 8 rebonds, trois passes), a tenu bon après un match superbe, jusqu'à être libérée en fin de rencontre.
Le Portugal a démarré sa campagne qualificative pour le Mondial 2026 de manière éclatante. Il a battu l'Arménie 5-0 à Erevan, grâce notamment à des doublés de Cristiano Ronaldo et Joao Felix.
Ce match s'est déroulé avec pas mal d'émotions, en raison de l'hommage à Diogo Jota disparu tragiquement en juillet. La Seleçao disputait samedi sa première rencontre depuis son succès en Ligue des Nations et la disparition de Diogo Jota, et de son frère André Silva, victimes d'un accident de la route le 3 juillet.
La domination portugaise s'est rapidement concrétisée. A la 10e, Joao Felix, coéquipier de Ronaldo au Al-Nassr, a ouvert le score de la tête, à la reprise d'un centre de Joao Cancelo. A la 21e, Cristiano Ronaldo a inscrit le deuxième but de l'équipe, un moment symbolique du match rappelant le maillot numéro 21 de Diogo Jota.
Une dizaine de minutes plus tard, ce fut au tour du défenseur Joao Cancelo, qui effectuait son retour en sélection, de creuser encore l'écart (3-0, 32e). CR7 a signé son doublé à la 46e minute (4-0), grâce à une frappe magistrale à l'entrée de la surface.
Le quintuple Ballon d'or, toujours en grande forme à 40 ans, a marqué le 140e but de sa carrière internationale en 222 sélections. Il détient le record de buts marqués en sélection.
A la 61e, Joao Felix s'est offert à son tour un doublé pour le 5-0.
Après cette écrasante victoire, les hommes du sélectionneur Roberto Martinez se rendront mardi à Budapest pour affronter la Hongrie, lors de la deuxième journée du Groupe F.
Auteur d'un superbe numéro, l'Espagnol Marc Soler a remporté samedi la 14e étape de la Vuelta à La Farrapona. Jonas Vingegaard a résisté à la pression des UAE pour conserver le maillot rouge.
Le Catalan, dernier rescapé d'une échappée d'une vingtaine de coureurs dont les Français Bruno Armirail et Léo Bisiaux, a placé une attaque dévastatrice au pied de la dernière ascension du jour pour offrir une septième victoire d'étape à sa formation émiratie sur cette 80e édition.
A nouveau testé par Joao Almeida, son principal concurrent à la victoire finale et vainqueur la veille au sommet de l'Angliru, Vingegaard est allé chercher la deuxième place et compte désormais 48 secondes d'avance au classement général, reprenant deux secondes au Portugais au jeu des bonifications.
Max Verstappen partira dimanche à Monza en pole position du GP d'Italie, 16e des 24 manches de la saison de Formule 1. Le quadruple champion du monde en titre s'élancera devant les deux McLaren.
Le pilote Red Bull a devancé le Britannique Lando Norris, deuxième du classement des pilotes, de 0''077 samedi lors des qualifications. Derrière, l'autre McLaren, celle du leader au championnat du monde Oscar Piastri, occupera la deuxième ligne à côté de la Ferrari de Charles Leclerc, quatrième de ces qualifications.
Du côté de l'écurie suisse Kick-Sauber, le "rookie" Gabriel Bortoleto est à nouveau parvenu à se hisser en Q3. La Brésilien, 8e des qualifications à 0''598 de Verstappen, partagera la quatrième ligne avec l'Italien Kimi Antonelli. Son coéquipier allemand Nico Hülkengerg s'est quant à lui arrêté en Q2 (12e temps).
Marc Marquez (Ducati) a signé son 15e succès d'affilée en MotoGP. L'Espagnol, auteur du doublé sprint/course principale lors des sept précédents Grands Prix, a remporté le sprint du GP de Catalogne.
Cette fabuleuse série n'a toutefois tenu qu'à un fil samedi. Marc Marquez (32 ans) semblait en effet devoir se contenter d'une 2e place à quatre tours de la fin, alors qu'il accusait 1''5 de retard sur son frère cadet Alex Marquez. Mais ce dernier est parti tout seul à la faute, alors que la victoire lui tendait les bras.
Marc Marquez n'a en revanche pas laissé passer sa chance samedi à Montmelò. Le sextuple champion du monde de MotoGP s'est imposé avec 1''299 d'avance sur le Français Fabio Quartararo (2e) et 3''653 sur l'Italien Fabio Di Giannantonio (3e).
Grâce à ce succès, son 14e en 15 sprints disputés depuis le début de la saison, Marc Marquez porte son avance sur son dauphin au championnat, son frère Alex, à 187 points. S'il reprend 10 points au total à son cadet sur ce week-end catalan, il pourra s'assurer le titre mondial dès le week-end prochain à Misano.
L'équipe Israel-Premier Tech a décidé samedi de changer de maillot pour la Vuelta en retirant toute mention du pays.
Ses coureurs sont visés depuis plusieurs jours par des manifestations propalestiniennes d'une ampleur inédite sur le Tour d'Espagne.
"Dans le but de privilégier la sécurité de nos coureurs et de l'ensemble du peloton, compte tenu du caractère dangereux de certaines manifestations lors de la Vuelta, Israel - Premier Tech a fourni à ses coureurs des tenues portant le monogramme de l'équipe pour le reste de la course", a annoncé la formation avant le départ de la 14e étape.
"Le nom de l'équipe reste Israel - Premier Tech, mais le monogramme du kit est désormais conforme aux décisions prises précédemment en matière de stratégie de marque pour nos véhicules et nos vêtements décontractés", détaille-t-elle sur X.
Plusieurs membres de l'équipe créée par le milliardaire israélo-canadien Sylvan Adams s'étaient dits inquiets pour leur sécurité vendredi, après de nouvelles manifestations propalestiniennes au pied de l'ascension du redoutable Angliru.
En dépit de plusieurs appels à se retirer de la course, la formation Israel-PT, qui ne compte qu'un seul coureur de nationalité israélienne, a assuré qu'elle irait bien jusqu'à Madrid, terminus de cette 80e Vuelta, le dimanche 14 septembre.
La Bâloise Anna Weinbeer s'est parée d'argent dans le marathon de cross country des Mondiaux en Valais, sur le parcours du Grand Raid. Pas d'exploit suisse chez les messieurs en revanche.
Anna Weinbeer n'a rien pu faire face à Kate Courtney, qui s'est détachée à la mi-course entre Hérémence et Mandelon. Elle a concédé 3'44''8 à l'Américaine, victorieuse en 7h10'11''1, au terme des 125 km du tracé reliant Verbier à Grimentz. Double tenante du titre, l'Autrichienne Mona Mitterwallner s'est classée 3e.
Weinbeer permet ainsi à la Suisse de conquérir un deuxième podium consécutif dans un marathon mondial féminin, un an après que Sina Frei avait également décroché l'argent à Snowshoe aux Etats-Unis. Chez les messieurs, la dernière médaille mondiale pour un Suisse dans la discipline remonte à 2015 (Christop Sauser, en argent).
Meilleur Helvète dans l'épreuve masculine samedi, l'Obwaldien Martin Fanger (37 ans) a terminé 6e à 6'42''7 du champion du monde, l'Américain Keegan Swanson, vainqueur en 6h01'44''3. Il a échoué à trois minutes de la troisième marche du podium, occupée par le Colombien Hector Paez Leon.
Fanger et le Neuchâtelois Alexandre Balmer (25 ans) étaient encore dans le coup à Evolène, après quelque 90 km, puisqu'ils figuraient au sein du groupe de tête en compagnie de quatre autres coureurs. Mais la longue montée vers le Pas de Lona (2787 m d'altitude) leur a été fatale. Balmer a terminé 12e, à plus de 11' du vainqueur.