Le moment que vous préférez en compétition? Quand je pars à l’échauffement et que je découvre le stade, l’ambiance. En marchant, il y a l’adrénaline qui monte. On sent que c’est parti.
Le moment que vous préférez à l’entraînement? J’aime la vie de groupe, quand on est réunis dans une bonne atmosphère. On pratique un sport individuel où c'est chacun pour soi, mais à l’entraînement, on est rarement seuls. C’est très agréable à vivre.
Est-il possible de devenir ami avec un concurrent? Oui, bien sûr. J’ai des amis très chers dans l’athlétisme.
Votre sport préféré, celui que vous auriez pu pratiquer si vous n’aviez pas choisi l’athlétisme? Bonne question… Je pense que j’aurais pu essayer le beach volley. C’est beau à voir, ça se joue en équipe et presque toujours sous le soleil, dans des destinations charmantes. A la réflexion, j’aurais pu choisir ce sport. Il me correspond assez.
Votre occupation préférée quand vous êtes stressée? Si je suis à la maison et que je ressens du stress, j’aime faire le ménage. Si je ne suis pas chez moi, j’essaie de penser à autre chose, de pratiquer une activité qui le permette. Mais rien ne vaut le ménage.
Votre façon préférée de passer un jour de congé (s’il en est)? J'aime voir des amis, passer enfin du temps avec eux. Mais ces jours-là n’arrivent pas très souvent, surtout depuis que je m’entraîne aux Pays-Bas. Au total, je dirais une vingtaine de congés par année.
Votre citation préférée? «Work hard in silence, let success make the noise». (Travaille dur en silence, laisse le succès faire du bruit).
Votre style de musique préféré, en compétition et en dehors? Je ne suis pas de ces personnes qui travaillent avec de la musique; pas du tout. Dans ma vie privée, je fais des play-list en fonction de la journée, de l'ambiance, mais je ne suis pas attachée à un style particulier.
Préférez-vous réaliser une course extraordinaire, atteindre la perfection que vous recherchez depuis des années, mais terminer quatrième des JO, ou réaliser une course chanceuse, relativement médiocre, et terminer troisième? Ben, ce n’est pas difficile à trancher: troisième. Seule la médaille est importante. Qui se souvient du reste?
Préférez-vous devenir championne olympique et mourir à 90 ans ou ne jamais le devenir et vivre heureuse jusqu’à 100 ans? Je choisis championne olympique. Et vivre jusqu’à 90 ans, c’est déjà pas mal.
Et si on vous avait dit 80? Mais vous ne l’avez pas dit...