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Le conseiller national valaisan, condamné pour discrimination raciale en 2020 suite à un tweet, compte invoquer à Strasbourg la liberté d'expression.
14.05.2021, 18:4716.05.2021, 10:13
Le conseiller national Jean-Luc Addor (UDC/VS) fait recours auprès de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).
Les faits pour lesquels Jean-Luc Addor a été condamné remontent au 22 août 2014. Ce jour-là, une fusillade à la mosquée de Saint-Gall fait un mort. Quelques minutes après, l'élu fédéral écrit «On en redemande!» sur ses comptes Twitter et Facebook.
«C'est ma philosophie»
Condamné en 2017 par le tribunal d'arrondissement de Sion pour discrimination raciale à une peine pécuniaire de 60 jours-amende avec sursis, l'élu fera appel au tribunal cantonal, puis au tribunal fédéral. Les deux instances confirmeront la condamnation en 2020.
Jean-Luc Addor n'excluait alors pas de recourir à Strasbourg. Il a déclaré:
«Dans mon recours, j'invoque principalement la liberté d'expression. Je m'inspire aussi des considérants de l'arrêt Perinchek, dans lequel les juges de Strasbourg ont donné raison au politicien turc, estimant que sa liberté d'expression avait été violée, désavouant du même coup la Suisse»
Le recours à Strasbourg d'un membre de l'UDC semble détonner. «Je suis avocat et mon devoir dans mon travail est d'utiliser les voies de droit à disposition. J'utilise tous les moyens légaux pour défendre ma liberté d'expression; c'est ma philosophie», souligne Jean-Luc Addor. (ats)
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