Jeudi soir, un échange de coups de feu a eu lieu lors d'une intervention de police à Wallisellen (ZH). L'homme impliqué et sa compagne sont décédés. Ce dernier, un Allemand de 38 ans, était recherché pour un enlèvement survenu la semaine précédente.
C'est là que l'affaire prend une tournure politiquement explosive. En effet, la victime de l'enlèvement serait Christoph Berger, chef de la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV). C'est ce que rapportait vendredi le Tagesanzeiger. Deux sources indépendantes ont confirmé à Keystone-ATS l'information de Tamedia.
Une Suissesse de 28 ans, qui accompagnait le ravisseur, est morte d'une balle tirée par l'arme de son compagnon. Ce dernier a donc vraisemblablement tué sa partenaire. La police a ensuite abattu l'individu parce qu'il avait ouvert le feu lors de son arrestation.
Le 31 mars, l'Allemand en question a vraisemblablement enlevé un homme et l'a menacé avec une arme. Il a, toutefois, laissé partir sa victime le soir même. Le motif de cet enlèvement n'est pas encore officiellement clair.
Selon le rapport, l'auteur présumé était un «fou d'armes et un sceptique de la vaccination». D'après le Tagesanzeiger, la police a saisi diverses armes et les munitions correspondantes lors de la perquisition de son appartement. L'homme aurait également été en contact étroit avec des théoriciens du complot et des «Flat Earthers» (des personnes convaincues que la terre est plate).
Comme le ministère public l'a annoncé vendredi, l'Institut de médecine légale et l'Institut médico-légal ont pu établir que la jeune femme de 28 ans était morte suite au tir de son compagnon de 38 ans. Ce dernier était un Allemand qui habitait à Wallisellen (ZH).
Comme les autorités l'avaient déjà annoncé précédemment, la police d'un canton voisin a également arrêté un Suisse de 34 ans. Ce dernier est soupçonné d'être lié à un enlèvement survenu le 7 avril, dans lequel l'homme de 38 ans aurait été le ravisseur.
Le coup de feu tiré par la police à Wallisellen pour neutraliser l'Allemand fait également l'objet d'une enquête. C'est une pratique courante dans ce genre de cas, écrit le ministère public. Les autorités ne donnent pas d'autres informations sur les personnes décédées. (team watson/ats)