Le rêve américain d'Harry et Meghan se complique: «Ils sont incompétents»
Rien ne semble susciter plus de courroux que la vie paisible et confortable d'Harry et Meghan sur leur rocher clinquant de Montecito. Pas plus tard que ce mardi, le tabloïd Page Six se faisait l'écho de plusieurs sources un «poil» médisantes sur l'aventure entrepreneuriale de Ses Altesses royales.
L'affaire du chocolat chaud
«Non seulement Los Angeles ne les attend plus, mais ils ont également dilapidé toute la sympathie qu'ils pouvaient avoir», fait ainsi savoir une source hollywoodienne au média. Pendant qu'une autre renchérit: «Les gens en ont marre, le numéro est devenu lassant.»
Preuve de cette «incompétence» présumée, Page Six relaie notamment le cas d'une réunion chez Netflix à laquelle Harry serait arrivé en retard, avant de se tourner vers un cadre du mastodonte du divertissement pour lui demander... une tasse de chocolat chaud.
Et ce ne serait pas la première fois que la passion du duc de Sussex pour cette boisson chaude suscite des palpitations chez les secrétaires et les assistants. L'anecdote fait écho à un épisode similaire raconté par un employé de Spotify au magazine Vanity Fair, en janvier dernier. Lorsque Harry avait réclamé sa boisson préférée lors d'un meeting, «il n'y en avait plus au bureau, alors les employés se sont dépêchés d'en trouver».
Son épouse, Meghan, en prend également pour son grade: «Elle est persuadée d'être plus intelligente que tout le monde et elle est méprisante», critique une source dans Page Six.
Sur le plan personnel, ce ne serait pas plus heureux. Pendant que certains se gaussent des lubies alimentaires du prince Harry et du côté «contrôlant» de Meghan, un initié rapporte dans un autre article de Page Six que le couple ferait face à un désaccord profond quant à l'exposition de leur famille sur les réseaux sociaux.
Un proche confie qu'Harry se montrerait particulièrement réticent face aux récentes publications de sa femme sur Instagram, où elle apparaît avec leurs enfants, Archie et Lilibet.
«La flamme s'est éteinte, ce qui est normal à ce stade de leur relation», complète l'informateur quant à l'état général de leur mariage. «Mais il a aussi tout gâché pour elle. Il avait l'habitude d'être aimé de tous. Maintenant, c'est exactement l'inverse: ils sont ouvertement hués.»
Ceci dit, qu'on se rassure: tout n'est pas si sombre au royaume des Sussex. Une autre source relativise les propos rapportés en affirmant à Page Six que le couple travaille actuellement sur d'autres projets télévisés.
Par ailleurs, des sources du secteur avaient déjà indiqué que Ted Sarandos, le PDG de Netflix, grand admirateur revendiqué du prince et de Meghan Markle, dîne régulièrement avec eux.
Si Netflix a récemment revu à la baisse son contrat avec le couple très médiatisé (le couple avait initialement signé un contrat pluriannuel de 100 millions de dollars, qui venait d'être renouvelé sous forme d' accord de priorité), Meghan vogue toujours sur le succès de sa marque lifestyle, As Ever, en distillant de nouveaux produits ici et là sur le site internet - qui s'arrachent comme des petits pains.
L'impossible retour?
Toutefois, ces soi-disant déconvenues professionnelles et personnelles rapportées dans la presse américaine feraient-elles méditer Harry, cinq ans après son départ pour la Californie? En tout cas, un récent lapsus de langage n'a pas manqué de faire tiquer les observateurs.
Dans un communiqué diffusé par les agences de presse internationales à l'occasion des cérémonies de la Journée des anciens combattants, qui se déroulent ces jours-ci dans le monde entier, Harry écrit:
«Les plaisanteries au mess, au club-house, au pub, dans les tribunes, aussi ridicule que cela puisse paraître, ce sont ces choses qui font de nous des Britanniques. Je n'en ai pas honte. J'aime ça», conclut le communiqué de ce vétéran d'Afghanistan.
Le mot «actuellement» n'a évidemment pas manqué de raviver les spéculations – longtemps démenties par l'entourage du prince – quant à un éventuel retour au Royaume-Uni.
Mais, là encore, même si un retour au bercail est très hypothétique, Harry ferait face à son lot de mauvaise presse et autres défis familiaux. Alors que son oncle, Andrew Mountbatten-Windsor — anciennement connu sous le nom de prince Andrew — vient tout juste de perdre son titre, des sources du palais ont confié qu'elles «ne seraient pas surprises» de voir le frère cadet du prince William connaître le même sort.
«Il n’est pas rancunier, mais il se sent très trahi, et c’est toujours beaucoup plus difficile d’être trahi par un proche», indique source royale bien informée à Page Six au sujet de William.
Critiques ou pas dans les tabloïds, nul doute qu'Harry devrait encore profiter d'être là où il est, dans la tiédeur de la côte ouest. Pour le moment.
