Un «complot» vise à réintégrer Harry et Meghan dans la famille royale
Ils étaient beaux et sûrs d'eux, les Sussex, ce jeudi soir, pour se voir remettre le prix Humanitarians of the Year, à New York. Oubliez le couple paranoïaque, victimaire et effrayé qui hurlait à la «course-poursuite» avec des paparazzis, il y a deux ans et demi.
Aujourd'hui, Harry et Meghan sont plus confiants que jamais. Au point même d'être prêts à remettre les pieds en Europe, cette terre longtemps jugée hostile et où ils ne se sont rendus qu'en cas d'absolue nécessité ces cinq dernières années.
Venue surprise
Il y a d'abord eu le retour en fanfare d'Harry au Royaume-Uni, le mois dernier. Outre des retrouvailles quasi inespérées avec son père Charles III autour d'une tasse de thé, ces quelques jours dans son pays natal ont été l'occasion d'un véritable show princier. Harry, heureux et dans son élément, s'est illustré au cours de divers évènements liés à ses associations caritatives. Même les médias britanniques, pourtant réfractaires à sa cause, ont été obligés de reconnaître qu'il avait brillé.
Puis, il y a eu Meghan. Une apparition de blanc à la Fashion Week de Paris, le week-end dernier. Et surtout, la véritable surprise de cette semaine de la mode.
Après tout, au cours des cinq dernières années, son mari a suffisamment partagé son sentiment que sa famille n'est «pas en sécurité». Au Royaume-Uni en particulier, certes, mais aussi sur sol européen de manière générale. Aux yeux du prince exilé, la capitale française restera à jamais le lieu où sa mère, Lady Diana, a perdu la vie dans un accident de voiture - après avoir elle-même volontairement renoncé à sa protection officielle par les agents de la police métropolitaine.
Il était donc légitime de penser que Paris serait le dernier endroit où voir Meghan se balader. Invitation au défilé Balenciaga ou pas.
Une question se pose donc: que justifiait cette première visite de la duchesse de Sussex en Europe, depuis plus de deux ans? L'auteur extrêmement bien informé, Richard Eden, pense avoir la réponse.
Un «complot» de l'establishment
Selon le spécialiste dans une chronique du Daily Mail, le séjour de Meghan en France s'inscrit dans le cadre de rien de moins qu'un «complot de l'establishment», soutenu par certains hauts responsables politiques et courtisans. Nom de l'opération: «Projet dégel».
L'entreprise porte bien son nom. Il s'agit de «réchauffer» les relations glaciales du duc et de la duchesse avec le reste de la famille royale - et avec le peuple britannique. Des relations sérieusement mises à mal par l'interview lunaire accordée par le couple à Oprah Winfrey en 2020, suivie de la série accusatrice des Sussex sur Netflix, puis par les mémoires tapageuses du prince Harry, Spare.
Il s'agira donc de rattraper le coup et d'apaiser les hostilités, en misant notamment sur des apparitions élogieuses du couple sur le territoire européen - qu'il s'agisse des missions caritatives d'Harry au Royaume-Uni ou des incursions plus glamours de Meghan parmi l'élite de la mode.
Le mois dernier, Harry avait notamment profité de son séjour en Angleterre pour faire un crochet par l'Ukraine. Heureux hasard: le prince se trouvait dans le même train pour Kiev que la nouvelle ministre britannique des Affaires étrangères, Yvette Cooper. Selon Richard Eden, cette dernière «fait partie des personnalités de l’establishment qui admirent le duc et souhaitent qu’il joue un rôle plus important dans la vie publique».
Tous deux auront certainement eu l'occasion de discuter de ce rôle au cours des plus de 30 heures que dure le trajet à bord de l'Eurostar. Lors de son séjour à Kiev, le duc de Sussex a ensuite eu l'occasion d'affirmer au Guardian qu'il espérait retourner dans son pays natal avec Meghan et leurs enfants. «Cette semaine nous a certainement rapprochés de cet objectif», a-t-il asséné.
Selon Richard Eden, la prochaine étape du processus est déjà connue: une visite conjointe du couple au Royaume-Uni. Une première depuis les funérailles de la reine Elizabeth, en septembre 2021.
L'ami du couple aurait ajouté, sur le ton de la plaisanterie, que Meghan viendrait «manger son pain». Une manière de dire qu'elle admettrait publiquement ses erreurs.
Reste à savoir si cela suffira pour se racheter auprès des Britanniques. «Pour ma part, je n'y goûterai pas tant qu'elle n'aura pas présenté ses excuses aux membres de la famille royale, notamment au prince et à la princesse de Galles, pour le profond préjudice que son mari et elle leur ont causé», conclut le spécialiste Richard Eden.
Nous avons notre réponse.