Le sombre passé familial de Meghan refait surface avant Noël
La période des Fêtes est, pour toutes les familles, l'occasion de retrouvailles heureuses - ou désastreuses. Meghan Markle serait bien en peine d'affirmer le contraire.
Alors que, la semaine dernière, la duchesse faisait l'apologie des valeurs familiales, de la générosité et de la compassion à l'occasion d'un épisode spécial Noël de son show sur Netflix, son père, Thomas Markle Sr, voyait son pied gauche prendre soudainement une «terrible teinte bleu-noir» et «doubler de volume», au point d'être incapable de marcher.
Admis aux soins intensifs dans un hôpital des Philippines, Thomas Markle, 81 ans, a fini par être amputé de la jambe gauche, sous le genou, au cours d'une opération de trois heures mercredi soir, a révélé le Daily Mail deux jours plus tard.
Selon ses médecins, toute autre solution était inenvisageable, un important caillot de sang dans son pied menaçant de provoquer une septicémie.
Ce n'est pas la première fois que Thomas Markle échappe de peu à la mort. Le géniteur de la princesse a notamment subi deux crises cardiaques - la première, en 2018, peu avant le mariage d'Harry et Meghan à la chapelle Saint-Georges de Windsor, l'empêchant d'accompagner sa progéniture vers l'autel. La seconde, en 2022. après un «AVC massif». Markle père avait dû réapprendre à parler.
Mail perdu
Si les jours de l'octogénaire semblent désormais hors de danger, cet évènement n'a pas manqué de projeter une fois de plus une lumière crue sur les relations inexistantes entre père et fille depuis 2018. A tel point que Thomas Markle, éclairagiste et directeur de photographie à la retraite, n'a jamais rencontré ses petits-enfants, Archie et Lilibet - ni même son gendre, le prince Harry, avec lequel il n'est entré en contact qu'à quelques reprises par téléphone.
Il n'en fallait pas plus pour que les tabloïds s'emballent. Tandis qu'elle prêchait l'amour des siens sur Netflix, Meghan a-t-elle, ou non, pris contact avec son père malade? Selon Thomas Markle lui-même dans le Daily Mail, il n'aurait pas eu de nouvelles de sa fille, «mais il serait ravi de lui parler».
«J’ai toujours dit que j’étais ouvert à une réconciliation avec ma fille. Je ne l’ai jamais oubliée. Je ne veux pas mourir brouillé avec Meghan. Je veux rencontrer mes petits-enfants. Ce serait peut-être bien de rencontrer son mari aussi», poursuit Thomas Markle.
Les différents services de l'hôpital où il a été traité ont également affirmé au tabloïd ne pas avoir été en contact avec la célèbre fille de leur patient.
Un porte-parole de la duchesse de Sussex s'est toutefois hâté de préciser que Meghan, qui a appris les ennuis de santé de son père dans les médias, aurait chargé des employés de se «renseigner» sur son état de santé et fait parvenir un courriel à son géniteur vendredi matin.
Le courriel, selon des sources dans le Times, aurait été distribué sans aucun message d'erreur en retour. Le Mail on Sunday, lui, croit savoir que ledit mail aurait toutefois été envoyé à une boite adressée depuis au moins cinq ans.
Quant au Times, qui n'en sait guère plus, il suppute que la duchesse aurait perdu - ou supprimé - son numéro de téléphone, après des années de brouilles. «Elle hésite à lui parler, craignant que leur conversation ne reste pas confidentielle», note le quotidien britannique.
Les proches du patriarche n'ont pas caché leur scepticisme face à ces soi-disantes prises de contact. C'est notamment le cas d'une ennemie déclarée de Meghan, Samantha, sa demi-soeur, qui a fustigé sur X des «conneries de relations publiques».
Affaire complexe
Vous l'aurez compris: dans tous les cas, et comme dans de nombreuses familles, les liens entre les protagonistes de cette saga sont complexes. D'un côté, Thomas Markle est largement considéré comme «compromis», en ayant œuvré sans relâche à monétiser ses liens avec Meghan. Ses interviews rémunérées à répétition avec la presse ont eu raison de leur relation.
Au point qu'en janvier 2020, Thomas Markle était même cité comme témoin potentiel dans le procès qui opposait la princesse au Daily Mail. Dans le cadre de cette âpre bataille juridique, le retraité a bien failli être convié à fournir des preuves contre sa propre fille.
Thomas Markle lâchait par ailleurs à cette occasion dans une interview télévisée que Meghan avait «détruit le rêve de toutes les jeunes filles de devenir princesse pour de l'argent», et qu'elle et son mari «détruisaient et dévalorisaient» l'institution royale, les qualifiant au passage d'«âmes perdues». Bonjour l'ambiance. A côté, la brouille avec la famille royale a un côté bisounours.
Quant à Meghan, c'est peu dire qu'elle a eu du mal à savoir comment empoigner ce dossier. A l'époque du mariage avec Harry, déjà, la défunte reine Elizabeth s'était montrée préoccupée par les répercussions de cette situation sur la monarchie et aurait exhorté Meghan à prendre l'avion pour se réconcilier publiquement avec son père. La duchesse a ignoré ce conseil.
Résultat: cinq ans plus tard, la communication décousue de Meghan, entre ses prêches grandiloquents sur Netflix et son attitude publique glaciale à l'égard de son géniteur, l'expose - une fois de plus - à des accusations d'hypocrisie. Quant à un rabibochage miraculeux pour Noël, il semble encore plus hypothétique qu'avec la famille royale britannique.
