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La Suisse corrigée par la France ++ Une Romande avec la Nati

Evita Herminjard of Switzerland, left, fights for the ball with Tima Pouye of France, during the women's basketball match between France and Switzerland at the FIBA Women's Eurobasket Europe ...
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La Suisse corrigée par la France ++ Une Romande avec la Nati

Elles sont là, elles sont fraîches! Les infos sportives à ne pas rater.
09.01.2024, 14:2821.06.2025, 18:27
team watson / ats
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A l'heure du bilan, la Suisse peut regarder l’avenir avec optimisme

L’Eurobasket dames de l’équipe de Suisse s’est achevé après la phase de poules. Malgré leurs trois revers en autant de matches, les filles de François Gomez ont posé de vrais jalons pour l’avenir.
Le bilan de l’équipe de Suisse en phase finale d’un Euro est désormais de six succès pour 22 défaites. A contrario de 1950, 1952 et 1956 où leurs aînées avaient remporté deux matches, Evita Herminjard et ses coéquipières quittent Le Pirée sans avoir décroché de succès. Le scénario était attendu.
Au-delà des chiffres et des défaites concédées contre la Grèce (65-87), la Turquie (67-91) et la France (37-111), les Helvètes ont réussi, là où l’on pouvait les attendre, le deuxième quart contre les Tricolores mis à part.
La remontée face à la Turquie Les Suissesses ont donné la meilleure image d’elles-mêmes. Même lorsqu’elles ont connu des trous d’air – à chaque début de mi-temps de chacune de leurs rencontres -, les protégées de François Gomez se sont accrochées, comme contre la Turquie où, revenues à 10 longueurs (33e), elles ont obligé l’entraîneur adverse à remettre son cinq de base pour assurer la victoire.
Le moment le plus fort du séjour grec des Suissesses, sur lequel bâtir l’avenir. Des instants qui ont permis de démontrer que le basket suisse est en train de passer un palier au niveau international. Dans la salle de l’Olympiakos, le collectif helvétique a en revanche payé un manque d’expérience, de taille, d’adresse, de rythme et de qualités physiques.
En Suisse dans 4 ans? Plutôt jeune (25 ans de moyenne), ambitieuse et unie, cette équipe vise de revivre un Eurobasket. Si, pour 2027, il faudra passer par des performances sportives pour y parvenir, Swissbasketball a annoncé vouloir organiser la phase finale de l’édition 2029. Si tel devait être le cas, les Suissesses seraient alors qualifiées d’office.
Au-delà du dossier Eurobasket 2029, la Fédération suisse devra trouver le moyen de développer une vraie communauté autour de cette équipe dans des domaines aussi complémentaires que le sponsoring, le merchandising, la communication, soit la valorisation du basket féminin dans son ensemble. Avec comme objectif d'augmenter le nombre de licenciées (5000 actuellement) et d'ainsi améliorer progressivement le niveau des championnats de Ligue nationale.
Trois équipes en EuroCup Les clubs devront également faire leur part du travail, eux qui ne seront plus que 8 au sein de l'élite la saison prochaine à la suite de la relégation volontaire de Riva. Outre Elfic Fribourg, le champion de Suisse Nyon et Troistorrents ont confirmé leur inscription à la prochaine édition de l'Eurocup. Trois équipes suisses disputant la deuxième Coupe d'Europe en ordre d'importance, c'est du jamais vu!
Et les joueuses? En partant à l’étranger et en y réalisant des résultats de premier plan, Evita Herminjard, Lin Schwarz et Nancy Fora font déjà figure d’ambassadrices. Viktoria Ranisavljevic rêve de jouer en WNBA, au terme de son cursus de quatre ans à l’Université de Penn State. Future joueuse d’Elfic Fribourg, Lana Wenger pourrait être la grande attraction du prochain championnat de Suisse. Ces joueuses - et les autres - espèrent de susciter de l'envie auprès de la jeune génération, afin que cet Euro 2025 n'ait pas été qu'une parenthèse enchantée.

OKC ou Indiana, un match 7 pour entrer dans l'histoire

Thunder ou Pacers ? L'une des deux franchises va remporter dimanche son premier titre NBA en Oklahoma à l'issue du 7e match de la finale, un "privilège" mais aussi une pression monumentale.
Avec le système de play-off offrant des affrontements au meilleur des sept rencontres, le match 7 d'une finale, ultime joute de la saison à l'enjeu maximal, est "le sommet, le pinacle de notre sport", estime le meneur des Pacers Tyrese Haliburton, très attendu dimanche à 19h00 locale (à 2h dans la nuit de dimanche à lundi).
Dimanche, les deux franchises en quête d'un premier titre NBA (Les Seattle SuperSonics avaient été champions en 1979 avant de déménager en Oklahoma en 2008) vont disputer le 20e "match 7" de l'histoire des finales NBA, le premier depuis 2016 et le succès des Cleveland Cavaliers de LeBron James sur le parquet des Golden State Warriors de Stephen Curry.
Lors de cette rencontre, le "King", par ailleurs en triple double, avait écrit un morceau de sa légende avec un magnifique contre en deuxième rideau sur Andre Iguodala avec moins de deux minutes à jouer alors que les deux équipes étaient à égalité, aidant les "Cavs" à l'emporter 93-89.
LeBron James avait déjà brillé lors du précédent match 7 des finales, en 2013, avec le Miami Heat, inscrivant 37 points pour dominer les San Antonio Spurs, auparavant écoeurés par l'iconique tir à trois points de Ray Allen pour envoyer les deux formations en prolongation lors du match 6.
"Bains de sang" Kobe Bryant (Lakers) en 2010, Hakeem Olajuwon (Houston) en 1994, James Worthy (Lakers) en 1988 ou Jerry West (Lakers), perdant face à Boston malgré 42 points inscrits en 1969, ont aussi marqué l'histoire de ces rencontres uniques.
Les équipes à domicile ont jusqu'ici remporté 15 des 19 "matches 7", montrant aux Pacers, brillants vainqueurs du match 6 jeudi (108-91), l'ampleur du défi qui les attend dans un stade bouillant. "Un joli match 7, ça n'existe pas. Ce sont plutôt des affreux bains de sang", prévient Haliburton qui se méfie du "poison" des "récits" écrits d'avance.
"Imaginer ce que cela pourrait signifier pour notre équipe, pour notre ville, quel serait notre héritage, le fait que l'on a bien joué jusqu'ici, que la pression serait sur les épaules du Thunder... Nous ne devons pas prêter attention à ces questions", a-t-il prévenu.
Et pourtant le stress aurait de quoi être plus important côté Thunder, qui a livré un match affreux jeudi, l'un des pires de sa saison, qui a mené 3-2 cette finale avec l'étiquette de meilleure équipe de la saison (68 succès-14 défaites), ce qui lui a toutefois offert l'avantage du terrain jusqu'au bout.
"C'est un match pour avoir tout ce dont tu as toujours rêvé. Tu le gagnes, tu prends tout. Tu le perds, tu n'auras rien. C'est aussi simple que cela", a résumé le MVP Shai Gilgeous-Alexander, qui aura encore la lourde responsabilité de porter l'attaque du Thunder.
"Intensité" Pour Pascal Siakam, "c'est à celui qui en aura le plus envie". "C'est seulement une histoire d'intensité. On s'est suffisamment affrontés, les équipes n'ont plus de secrets l'une pour l'autre", ajoute le Camerounais des Pacers, déjà champion avec Toronto en 2019.
Le Thunder pourra s'appuyer sur l'expérience du 2e tour, lorsqu'ils avaient battu Denver et Nikola Jokic à l'issue d'un 7e match à domicile à sens unique (125-93). Les Pacers se remémoreront eux leur succès (130-109) contre les New York Knicks au 2e tour des phases finales 2024, sur le parquet du Madison Square Garden.
"Notre équipe a faim, tout le monde veut gagner. J'ai l'impression qu'on le veut encore plus", note Obi Toppin, facteur X des finales en sortie de banc pour les Pacers jusqu'ici.
Le jeune entraîneur du Thunder Mark Daigneault (40 ans) apprécie lui "le privilège de disputer un match 7". Pour entrer dans l'histoire.

L'Inter s'en sort de justesse face à Urawa

Lautaro Martinez a inscrit le premier des deux buts de l'Inter samedi
Lautaro Martinez a inscrit le premier des deux buts de l'Inter samediImage: KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO

L'Inter Milan a évité de peu le camouflet pour son deuxième match dans le Mondial des clubs.
L'ancien portier de l'équipe de Suisse Yann Sommer et ses équipiers ont renversé les Urawa Red Diamonds (2-1) samedi à Seattle en marquant deux fois dans le dernier quart d'heure.
Mené dès la 11e minute sur un but de Ryoma Watanabe, le finaliste malheureux de la dernière Ligue des champions a longtemps été incapable de déstabiliser le bloc bas des Red Diamonds. Mais une reprise acrobatique de Lautaro Martinez sur corner a permis aux Intéristes d'égaliser (78e).
Valentin Carboni a ensuite marqué avec calme dans les arrêts de jeu (92e), ce qui élimine le club japonais, défait pour la seconde fois. L'Inter, qui a monopolisé le cuit samedi (82% de possession de balle), totalise quant à lui 4 points avant son troisième match contre River Plate mercredi.

La Suisse rêve d'une future qualification

Le coach François Gomez peut être fier de l'état d'esprit des Suissesses
Le coach François Gomez peut être fier de l'état d'esprit des SuissessesImage: KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE

La Suisse a bouclé son Eurobasket dames sur une 3e défaite en autant de matches. A l’heure de dresser le bilan de leurs performances en Grèce, les Suissesses rêvaient de revivre une telle expérience.
Les Helvètes ne nient pas un manque d’adresse et de multiples petites erreurs commises durant l’ensemble de la compétition, qui ont confirmé un écart encore significatif entre elles et le top 10 européen. Dans la balance, Evita Herminjard et ses coéquipières mettent également en exergue ce qu’elles veulent retenir de ce rendez-vous grec: l’image positive qu’elles ont démontrée, et les progrès réalisés face à l'élite continentale.
"Nous avons montré du beau basket. Il faut maintenant qu'on arrive à bien jouer sur la durée et pas uniquement sur un certain nombre de séquences", résumait Evita Herminjard, visiblement émue. "J'espère qu'enfin, les équipes vont désormais se dire +on va devoir jouer sérieusement contre l'équipe de Suisse+. C'est ma plus grande fierté."
"Les filles ont gagné leur respect" "Les filles ont regardé leurs adversaires droit dans les yeux. Elles ont gagné leur respect, estimait, de son côté, l'entraîneur national François Gomez. "C’est important qu’elles repartent de Grèce en sachant cela. On ne peut qu’être fiers des qualités de cœur et de l’état d’esprit de nos joueuses."
"Dans le vestiaire, il y a un mot qui est souvent revenu pour résumer nos matches, c'est résilience", dévoilait la shooteuse fribourgeoise Elea Jacquot.
"On aurait pu faire certainement un peu mieux - on a fait un peu trop de petites erreurs -, mais globalement, le bilan est positif. On a beaucoup appris, estimait, pour sa part, l’intérieure bernoise Lin Schwarz. "Nous serions bien entendu heureuses de revivre un tel événement."
Une question existentielle Le chemin vers les sommets est encore long. mais il s’accompagne désormais de davantage de certitudes. Reste à savoir "comment les jeunes joueuses progresseront ces prochaines années, afin de pouvoir disputer un nouvel Euro, sans, cette fois-ci, en être le petit poucet." C’est la question qui taraude le coach nordiste.
L'équipe de Suisse entamera, en novembre, le premier des deux tours de qualification à l'Euro 2027. Toujours avec François Gomez à sa tête, selon le secrétaire général de Swissbasketball, Erik Lehmann.

Dortmund bat les Mamelodi Sundowns dans la douleur

Gregor Kobel a encaissé 3 buts face aux Mamelodi Sundowns
Gregor Kobel a encaissé 3 buts face aux Mamelodi SundownsImage: KEYSTONE/AP/Carolyn Kaster

Le Borussia Dortmund a souffert pour décrocher son premier succès dans le Mondial des clubs. Son portier zurichois Gregor Kobel a ainsi capitulé à trois reprises face aux Mamelodi Sundowns.
Le BVB s'est imposé 4-3 devant les Sud-Africains, qui ont ouvert la marque dès la 11e minute de jeu samedi à Cincinnati. La formation allemande devra attendre sa dernière rencontre contre les Sud-Coréens d'Ulsan pour s'assurer une place en 8es de finale.
Après son match nul inaugural contre Fluminense (0-0), Dortmund a ouvert son compteur grâce à Felix Nmecha (16e), Serhou Guirassy (34e), Jobe Bellingham (45e) et Iqraam Raynders (59e, autogoal). Les Allemands, qui menaient 4-1 à l'heure de jeu, se sont fait une petite frayeur en encaissant deux autres buts, le dernier à la 90e.

Mumenthaler fuse en 10''13 sur 100 m

Timothé Mumenthaler a réussi un nouveau record personnel (10''13) sur 100 m samedi à Genève
Timothé Mumenthaler a réussi un nouveau record personnel (10''13) sur 100 m samedi à GenèveImage: KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

Timothé Mumenthaler tient la grande forme. Le champion d'Europe du 200 m a "explosé" son record personnel sur 100 m samedi dans le meeting AtleticaGenève en réussissant 10''13 lors des séries.
Le Genevois de 22 ans est ainsi devenu le troisième meilleur performeur suisse de l'histoire sur la rectiligne, derrière le banni Alex Wilson (10''08) et Silvan Wicki (10''11). Son précédent "personal best" sur 100 m, 10''24, avait été réalisé au début du mois sur la même piste lors des championnats cantonaux.
Mumenthaler, qui avait battu son meilleur temps sur le demi-tour de piste neuf jours plus tôt à Oslo (20''27), a renoncé à la finale du 100 m pour se concentrer sur le 200 m programmé en fin d'après-midi. Bien lui en a pris, même si son temps de 20''05 ne sera pas homologué en raison d'un vent trop favorable (+2,3 m/s).
La "revenante" tessinoise Ajla Del Ponte a quant à elle souffert pour sa première course de la saison estivale. La 5e des JO de Tokyo 2021 a dû se contenter de 11''68 dans les séries du 100 m.

GC et Tomas Oral se séparent

Tomas Oral n'entraînera plus GC à la reprise
Tomas Oral n'entraînera plus GC à la repriseImage: KEYSTONE/URS FLUEELER

Comme prévu, Grasshopper abordera la saison de Super League qui débute fin juillet avec un nouvel entraîneur.
Le contrat de l'Allemand Tomas Oral (52 ans) ne sera pas prolongé, a annoncé le club zurichois. Le nom de son successeur n'a pas été communiqué.
Oral a repris le poste d'entraîneur de GC en novembre dernier, alors que les Zurichois occupaient la dernière place du classement. Il a stabilisé l'équipe, mais n'a pas pu empêcher les Sauterelles de devoir disputer un deuxième barrage consécutif, au cours duquel les Zurichois se sont imposés face à Aarau sur le score total de 4-1.
"Tomas a fait un excellent travail dans une phase de défi", déclare le directeur sportif de GC, Alain Sutter, cité dans le communiqué de presse. "Pour la saison à venir, le club veut toutefois démarrer avec une nouvelle orientation sportive, y compris un remaniement complet des postes clés et des impulsions nouvelles".

Cinquième finale en cinq tournois successifs pour Alcaraz

Carlos Alcaraz jouera la finale au Queen's
Carlos Alcaraz jouera la finale au Queen'sImage: KEYSTONE/EPA/DAVID CLIFF

Carlos Alcaraz a disposé aisément de Roberto Bautista samedi sur l'herbe du Queen's. Le no 2 mondial se retrouve en finale pour le cinquième tournoi consécutif, avec Jiri Lehecka en futur adversaire.
La préparation pour Wimbledon (30 juin-13 juillet) se poursuit donc sans accroc pour le double tenant du titre, victorieux de son compatriote espagnol en deux manches (6-4 6-4) et près d'une heure et trente minutes. Discipliné et intraitable au service, il a empoché sa 250e victoire sur l'ATP Tour, la 17e d'affilée et la 42e de la saison, plus haut total parmi les joueurs du circuit.
Carlos Alcaraz va donc jouer une finale pour le cinquième tournoi consécutif dans lequel il est engagé, après ses titres sur la terre battue de Monte-Carlo, Rome et Roland-Garros, et sa finale perdue à Barcelone. Face à lui se présente Jiri Lehecka, 23 ans et 30e mondial, sur le point de disputer sa première finale sur gazon.
Le Tchèque a contrarié le public du Queen's samedi en éliminant en trois manches (6-4 4-6 7-5) le numéro 1 britannique Jack Draper, diminué par une inflammation des amygdales depuis plusieurs jours. Malgré sa défaite, Draper est assuré de grimper à la 4e place du classement ATP, lundi.

Un univers d'écart entre la France et la Suisse

Nancy Fora (à droite) et la Suisse n'ont rien pu faire face à la France
Nancy Fora (à droite) et la Suisse n'ont rien pu faire face à la FranceImage: KEYSTONE/EPA/ORESTIS PANAGIOTOU

L'équipe de Suisse a bouclé son Eurobasket dames samedi en Grèce par un troisième revers en quatre jours.
Contre la France, vice-championne olympique en 2024, les protégées de François Gomez ont été corrigées 111-37 (60-14), dominées dans tous les secteurs de jeu.
Au moment du tirage au sort des poules de l'Eurobasket, le 8 mars dernier, plusieurs joueuses suisses n'avaient pas caché leur excitation d'affronter la France, finaliste des JO 2012 et 2024.
Face à ce voisin qui peut disputer un tournoi continental sans plusieurs joueuses de très haut niveau (Gabby Williams, Marine Johannès, notamment), les Helvètes ont pu se rendre compte de l'univers qui sépare les deux pays, bien que la France n'ait aligné que cinq vice-championnes olympiques.
Ayayi fait mieux toute seule A la pause, Valériane Ayayi (16 points) avait inscrit plus de points que tout le collectif de François Gomez (14). Il aura fallu attendre 15 minutes pour que la Suisse, grâce à Lana Wenger et Nancy Fora, parvienne à marquer sur deux actions consécutives.
Contre le cinq de base tricolore, Nancy Fora et consorts n'ont tout simplement pas pu s'exprimer en début de match (17-4 à la 6e), permettant aux Tricolores, qui n'en avaient déjà pas besoin, de rentrer idéalement dans la partie. Si les Suissesses ont ensuite pu contrecarrer la jeune génération adverse (25-9 à la 10e), le deuxième quart fut aussi long qu'un jour sans fin (35-5).
Court sursaut d'orgueil En seconde période, la Suisse a su relever la tête et retrousser les manches. Evita Herminjard et ses coéquipières ont alors réussi à se lâcher, inscrivant rapidement 8 points (62-22, 23e). L'écart abyssal de la première période s'est ainsi stabilisé durant quelques minutes, avant de repartir à la hausse, définitivement.
Les Suissesses peuvent tirer un bilan favorable de leurs deux premières prestations dans cet Eurobasket. La troisième, elles préféreront l'oublier.

Sept nouvelles sélectionnées suisses, dont Iman Beney

Iman Beney est officiellement s閘ectionn閑 pour l'Euro
Iman Beney est officiellement s閘ectionn閑 pour l'EuroImage: KEYSTONE/URS FLUEELER

Le cadre de l'équipe de Suisse pour l'Euro dames comprend désormais douze noms. La Valaisanne des Young Boys Iman Beney (18 ans) est pour l'heure la seule Romande figurant sur la liste provisoire.
Les noms de sept joueuses ont été révélés tout au long de la journée de samedi dans le cadre de la "chasse au trésor" ("The Chase") mise sur pied par l'ASF depuis vendredi pour communiquer la sélection de la technicienne suédoise Pia Sundhage. Il en reste donc onze à désigner d'ici lundi.
Coumba Sow, la capitaine Lia Wälti et Svenja Fölmli, dont les maillots ont été trouvés le matin, Luana Bühler et les jeunes Iman Beney et Sydney Schertenleib (18 ans également), "repérées" quant à elle dans l'après-midi, puis Géraldine Reuteler, dont le tricot a été dévoilé lors de l'émission "Veloclub" sur la chaîne SRF, peuvent donc d'ores et déjà se réjouir de vivre cet Euro à domicile.

Almeida gagne la 7e étape et revient à 33'' de Vauquelin

Joao Almeida s'est montré le plus fort samedi à Emmetten
Joao Almeida s'est montré le plus fort samedi à EmmettenImage: KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER

Joao Almeida a remporté la 7e et avant-dernière étape du Tour de Suisse samedi à Emmetten.
Le Portugais empoche ainsi 10 précieuses secondes de bonification. Le Français Kévin Vauquelin, 3e sur la ligne, reste en tête du classement général.
Joao Almeida a maîtrisé son sujet samedi, répondant parfaitement à l'attaque placée par Kévin Vauquelin à moins de 500 m de l'arrivée. Le vainqueur du dernier Tour de Romandie passe au 2e rang du général, à 33'' du porteur du maillot jaune, alors que Julian Alaphilippe est désormais 3e à 41'' du leader.
Vauquelin a encore été devancé au sprint par le Britannique Oscar Onley (2e de l'étape), qui le prive de 2'' de bonification. Alaphilippe, qui avait été lâché par les quatre autres hommes de tête à 1,3 km de l'arrivée, a finalement limité la casse en ne perdant que 8'' au terme de l'ultime ascension du jour.
La victoire finale dans cette Boucle nationale se jouera donc dimanche lors d'un difficile contre-la-montre, disputé sur 10,1 km entre Beckenried et Stockhütte avec 834 mètres de dénivelé. Almeida a les moyens de renverser la table, comme lors du Tour de Romandie où il avait pris les commandes à l'issue du "chrono" final à Genève.

Marc Marquez remporte son 8e sprint de la saison

Marc Marquez est décidément quasi imbattable en sprint
Marc Marquez est décidément quasi imbattable en sprintImage: KEYSTONE/EPA/CLAUDIO GIOVANNINI

Marc Marquez a vécu un samedi de rêve sur le circuit du Mugello.
L'Espagnol a remporté le sprint du GP d'Italie de MotoGP, après avoir décroché sa 100e pole en championnat du monde de vitesse plus tôt dans la journée.
L'octuple champion du monde a survolé les débats samedi après-midi, malgré un départ manqué. Il a devancé de 1''441 son frère cadet Alex Marquez (2e) pour s'offrir une huitième victoire en neuf sprints disputés depuis le début de l'exercice 2025. La 3e place est revenue à l'Italien Francesco Bagnaia (à 2''561).
Marc Marquez, qui a également triomphé à quatre reprises dans un Grand Prix dominical cette saison, conforte ainsi sa première place au classement des pilotes. Il compte désormais 35 points d'avance sur Alex Marquez et 98 sur Francesco Bagnaia.

Vondrousova domine Sabalenka en demie

Marketa Vondrousova a sorti le grand jeu samedi à Berlin
Marketa Vondrousova a sorti le grand jeu samedi à BerlinImage: KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER

Marketa Vondrousova (WTA 164) s'est qualifiée pour sa première finale depuis son sacre à Wimbledon il y a deux ans.
La Tchèque a dominé samedi le no 1 mondial Aryna Sabalenka 6-2 6-4 en demi-finales du WTA 500 de Berlin.
Sixième mondiale au 1er juillet dernier, Marketa Vondrousova a manqué la seconde moitié de la saison 2024 et une grosse partie de la première moitié de celle de 2025 en raison d'une blessure récurrente à l'épaule gauche (opérée à l'été 2024), qui l'a fait dégringoler à la 164e place douze mois plus tard.
Pour un troisième sacre sur le circuit après Wimbledon en 2023 et Bienne en 2017, Vondrousova défiera la Chinoise Wang Xinyu (WTA 49) ou la Russe Liudmila Samsonova (WTA 20), qui s'affrontent dans la seconde demi-finale berlinoise.
La gauchère tchèque a logiquement pris le meilleur sur Aryna Sabalenka, abandonnée par sa première balle de service dans la première manche (43%). Elle n'a cédé qu'une seule fois son service pour se retrouver menée 2-0 dans la seconde manche, mais a immédiatement recollé.
C'est la première fois en huit demi-finales en 2025 qu'Aryna Sabalenka s'incline dans le dernier carré, avec sept finales disputées pour trois titres et quatre défaites, la dernière en date sur terre battue à Roland-Garros contre Coco Gauff. Tombeuse de la Bâloise Rebeka Masarova au 2e tour à Berlin, la Bélarusse avait écarté quatre balles match face à Elena Rybakina en quart.

Peter Zeidler prend les rênes de Lausanne

Peter Zeidler est le nouveau coach du LS
Peter Zeidler est le nouveau coach du LSImage: KEYSTONE/DPA/UWE ANSPACH

Lausanne-Sport a officialisé samedi l'arrivée de Peter Zeidler au poste d'entraîneur.
Le technicien allemand succède à Ludovic Magnin, lequel vient de signer à Bâle. La durée de son contrat n'a pas été précisée.
Zeidler "était le premier choix du club pour occuper ce poste-clé", rappelle le LS, qui se dit "heureux de pouvoir compter sur un entraîneur de sa trempe, dont les qualités humaines et professionnelles s’inscrivent pleinement dans la vision et les ambitions du club."
Peter Zeidler (62 ans) reste sur une expérience malheureuse sur le banc de Bochum, où il a été limogé en octobre dernier après seulement huit matches (et sept défaites au passage). Il avait auparavant dirigé pendant six ans le FC St-Gall, après être passé par Tours, Salzbourg, Sion et Sochaux.

Bencic de retour à Bad Homburg

Belinda Bencic est de retour aux affaires
Belinda Bencic est de retour aux affairesImage: KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO

Forfait sur blessure pour Roland-Garros, Belinda Bencic (WTA 35) effectuera son retour à la compétition sur le gazon de Bad Homburg.
La St-Galloise affrontera Ekaterina Alexandrova (WTA 18) au 1er tour d'un WTA 500 qui débute dès dimanche.
La championne olympique de Tokyo 2021 s'est déjà mesurée à sept reprises à la Russe, tête de série no 8 du tableau en Allemagne. Elle s'est imposée quatre fois, dont une sur le gazon de Berlin en quart de finale d'une édition 2021 dans laquelle elle avait atteint la finale.
Blessée à un bras, Belinda Bencic n'a plus joué depuis son abandon au 1er tour à Rome le 7 mai. Quant à Ekaterina Alexandrova, elle reste sur un échec mortifiant une semaine plus tôt sur l'herbe de Bois-le-Duc: elle a en effet manqué pas moins de 11 balles de match dans sa demi-finale perdue face à Elise Mertens.

Alisha Lehmann est une super footballeuse
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