Carlos Alcaraz n'a pas tremblé vendredi à Londres pour éliminer le Français Arthur Rinderknech en deux manches, en quart de finale du tournoi du Queen's. L'Espagnol s'est imposé 7-5 6-4.
Au lendemain de la défaite de son rival italien Jannik Sinner en 8e de finale du tournoi de Halle, Alcaraz a lui tenu son rang pour signer une 40e victoire cette saison, la seizième d'affilée. Il n'a pas tremblé face au Français de 29 ans, éliminé en qualifications puis repêché dans le tableau principal en qualité de "lucky loser".
Le récent vainqueur de Roland-Garros affrontera son compatriote Roberto Bautista ou le Danois Holger Rune, opposés vendredi en fin de journée. Vainqueur en 2023 au Queen's Club, Alcaraz se prépare surtout à la défense de sa double couronne à Wimbledon. Le troisième tournoi du Grand Chelem de l'année débute le 30 juin.
La 6e étape du Tour de Suisse est revenue au Belge Jordi Meeus, vainqueur au sprint vendredi à Neuhausen. Présents dans l'échappée, Mauro Schmid et Stefan Küng ont été rattrapés à la flamme rouge.
Il n'a manqué qu'un seul kilomètre aux deux coureurs suisses, et leur compagnon d'échappée australien Harry Sweeny, pour surprendre le peloton lors de cette étape reliant Coire et les chutes du Rhin. Les trois hommes ont parcouru 180 km en tête de course avant de se faire coiffer au poteau.
Emmené dans un fauteuil par son poisson-pilote, le Néerlandais Danny van Poppel, Jordi Meeus n'a pas connu de grandes difficultés pour régler le sprint. Vainqueur de la dernière étape du Tour de France 2023 sur les Champs-Elysées, le Belge de l'équipe Red Bull-Bora a devancé l'Italien Davide Ballerini et le Britannique Lewis Askey sur la ligne.
Pour Küng, trois fois vainqueur d'étape sur le Tour de Suisse (2018, 2021 et 2023) et qui courait à domicile ce vendredi, c'est un nouveau crève-coeur après son échappée en solitaire qui n'avait pas abouti lors du dernier Tour de Romandie. Le rouleur thurgovien avait été rattrapé à 10 km de l'arrivée à Cossonay début mai.
Fabio Celestini a retrouvé un club suite à son départ du FC Bâle. L'entraîneur vaudois a signé un contrat avec le CSKA Moscou, a annoncé le club russe vendredi.
Après dix ans passés en Suisse (Lausanne, Lugano, Lucerne, Sion et Bâle), l'ancien international va découvrir un nouveau championnat. Il a signé une entente portant sur deux ans et avec une option pour une saison supplémentaire avec le club moscovite.
Arrivé en octobre 2023 sur le banc du FC Bâle, Celestini a quitté son poste le 13 juin après avoir ramené le club rhénan au sommet du football suisse cette saison avec un doublé Coupe-championnat.
Il était d'abord pressenti du côté de Getafe, club espagnol pour lequel il avait évolué entre 2005 et 2010 en tant que joueur. Mais c'est finalement en Russie que le technicien de 49 ans poursuivra sa carrière d'entraîneur.
Celestini remplace le Serbe Marko Nikolic à la tête du CSKA. Vainqueur de la Coupe de Russie en 2025, le club moscovite n'a plus été sacré champion depuis 2016.
Jan Christen a dû abandonner le Tour de Suisse lors de la 6e étape entre Coire et Neuhausen am Rheinfall, vendredi.
L'Argovien de 20 ans a souffert ces derniers jours de blessures consécutives à une chute survenue lors de la 1re étape courue sous la pluie.
Le plus jeune des deux frères Christen était considéré avant le départ de cette Boucle nationale comme le candidat suisse le plus prometteur pour le classement général. Mais lors de sa chute, il s'est blessé au bras et à la jambe gauche et a perdu du temps. De leader protégé au sein de la Team UAE, il s'est transformé en équipier de João Almeida.
La "chasse au trésor" ("The Chase"), que l'ASF a choisie pour dévoiler le cadre de l'équipe de Suisse dames pour l'Euro à domicile, a été lancée vendredi après-midi.
Noemi Ivelj est la première joueuse officiellement sélectionnée par Pia Sundhage.
Le maillot d'Ivelj, portant le numéro 4, a été retrouvé accroché à un réverbère à Coire. La jeune milieu de terrain de 18 ans, dernièrement sous contrat avec les Grasshoppers, jouera à partir de la saison prochaine en Bundesliga pour l'Eintracht Francfort.
Peu après, une autre joueuse a été "trouvée", Julia Stierli, dans un café de Zurich. La défenseuse de 28 ans joue également en Allemagne, à Fribourg. Le nom de l'expérimentée Ana-Maria Crnogorcevic a été dévoilé dans la foulée. Dans d'autres lieux, de Genève aux Grisons, les 23 joueuses de la sélection suisse pour l'Euro seront annoncées d'ici lundi après-midi.
Le FC Zurich et le FC Sion ouvriront la nouvelle saison de Super League le vendredi 25 juillet, selon le calendrier dévoilé vendredi.
Bâle entamera pour sa part la défense de son titre le lendemain, en déplacement à Saint-Gall. Les autres matches de cette première ronde, qui se tiendra sur trois jours, sont Grasshoppers - Lucerne, Young Boys - Servette, Lausanne - Winterthour et Lugano - Thoune.
Une semaine plus tard, le week-end des 2 et 3 août, Servette (contre Saint-Gall), Winterthour (contre les Young Boys), Bâle (contre les Grasshoppers), le promu Thoune (contre Lausanne), Lucerne (contre le FCZ) et Sion (contre Lugano) disputeront leurs premiers matches à domicile. Le premier derby romand, un Sion-Servette, est agendé au samedi 23 août (4e journée).
A noter que le championnat de Challenge League débutera également le vendredi 25 juillet. Deux matches démarreront dès 19h30 ce jour-là: Neuchâtel Xamax - Stade Nyonnais et Rapperswil-Jona - Etoile Carouge.
Jannik Sinner a jugé qu'une "petite pause" lui ferait "du bien" dans la perspective de Wimbledon. Le no 1 mondial s'est incliné dès le 2e tour du tournoi de Halle jeudi soir face à Alexander Bublik.
"Ce qu'il s'est passé aujourd'hui (jeudi, NDLR), il faut l'accepter", a commenté l'Italien de 23 ans au micro de Sky Sports Italia après sa défaite 3-6 6-3 6-4 contre le Kazakh, 45e joueur mondial. "Je vais avoir quelques jours de pause avant Wimbledon (30 juin-13 juillet) qui vont bien me servir."
Battu en cinq sets en finale de Roland-Garros par son grand rival Carlos Alcaraz (ATP 2) le 8 juin, le triple lauréat en Grand Chelem n'avait eu le temps de passer que quelques jours en famille avant de se soumettre à ses obligations médiatiques à Halle le 15 juin, puis de remporter son premier tour le 17.
Sinner disposera cette fois de plus de dix jours entre sa défaite à Halle, où il était tenant du titre, et son entrée en lice à Wimbledon. "Honnêtement, une petite pause va me faire du bien", a insisté l'Italien aux boucles rousses, qui n'a disputé que quatre tournois cette saison en raison d'une suspension de trois mois négociée avec l'Agence mondiale antidopage après des contrôles positifs à un anabolisant.
Avant sa défaite contre Bublik, Sinner n'avait plus perdu contre un autre joueur qu'Alcaraz depuis août 2024, et ne s'était plus incliné contre un joueur classé hors du top 20 depuis l'été 2023.
Les Langnau Tigers et Aleksi Saarela résilient avec effet immédiat un contrat valable encore deux ans.
Le Finlandais devra en effet effectuer son service militaire obligatoire d'au moins six mois à partir de juillet 2025, comme le communique le club de l'Emmental.
Saarela (28 ans) avait rejoint Langnau en 2021. Il a terminé deux des quatre saisons qu'il a passées sous le maillot des Tigers avec le tricot du topscorer PostFinance. Langnau espère trouver son successeur avant le début du mois d'août.
La triple championne du monde Kaori Sakamoto a annoncé vendredi qu'elle prendrait sa retraite après les Jeux olympiques d'hiver en février prochain à Milan-Cortina.
"Je pense qu'il vaut mieux que je coupe net plutôt que de continuer pendant encore deux ou trois ans", a déclaré la Japonaise de 25 ans.
"Je veux terminer chaque compétition sans avoir de regret, donc je veux continuer à chercher la perfection et même plus que jamais auparavant", a ajouté la double médaillée - argent par équipes et bronze en individuel - des JO de Pékin en 2022.
En mars dernier, Kaori Sakamoto a terminé deuxième des Championnats du monde de Boston, manquant l'occasion de devenir la première femme en 65 ans à remporter quatre titres mondiaux consécutifs, après ceux de 2022, 2023 et 2024. Les Jeux olympiques de Milan-Cortina 2026 auront lieu du 6 au 22 février.
Le PSG est redescendu de son nuage. Le champion d'Europe s'est incliné 1-0 face à Botafogo, tenant de la Copa Libertadores, vendredi à Pasadena au premier tour du Mondial des clubs.
L'unique but de la partie a été inscrit par Igor Jesus (36e). Le PSG, qui avait remporté son premier match contre l'Atlético Madrid (4-0), tentera d'obtenir sa qualification pour les 8e de finale lundi contre les Seattle Sounders et leur gardien suisse Stefan Frei.
Le mélange de décontraction et de sérieux des Parisiens depuis leur arrivée à Los Angeles avait produit un excellent résultat contre l'Atlético dimanche. Mais beaucoup moins jeudi, contre le club de John Textor, aussi propriétaire de Lyon, qui a dû savourer cette rare victoire contre son homologue Nasser Al-Khelaïfi.
Le PSG a étalé sa supériorité technique pendant la majorité du match, mais s'est aussi parfois embourbé dans la bataille physique que souhaitait Botafogo. Et c'est d'ailleurs à l'issue d'une série de duels perdus dans le rond central que le PSG a été transpercé.
Jefferson Savarino a subitement lancé en profondeur Igor Jesus, lequel a profité sur son tir d'une déviation de Willian Pacho pour tromper Gianluigi Donnarumma (36). L'une des deux ou trois seules situations dangereuses de Botafogo sur tout le match.
De quoi agacer un peu plus les Parisiens, déjà frustrés de ne pas voir leurs dribbles et leurs passes récompensés par un but. La meilleure occasion parisienne est en fait survenue dès la 2e minute par le tir vers la lucarne opposée de "Kvara", magnifiquement détourné par John Victor.
La finale NBA se jouera dans un match 7 au suspense total dimanche. Les Indiana Pacers ont écrasé le Thunder d'Oklahoma City 108-91 jeudi à domicile pour égaliser à 3-3 dans la série.
Dos au mur et avec l'incertitude liée à l'état physique de son meneur Tyrese Haliburton, touché à un mollet, Indiana a réussi jeudi son meilleur match dans cette finale face à un Thunder maladroit comme jamais.
La finale NBA n'a plus été au bout de sept rencontres depuis 2016, lorsque les Cleveland Cavaliers de LeBron James avaient renversé les Golden State Warriors de Stephen Curry en Californie. L'équipe qui reçoit affiche un bilan de 15-4 dans les actes VII d'une finale.
Jeudi, après quelques minutes dominées par le Thunder, Indiana a pris les devants en cours de premier quart-temps, avant de s'envoler lors du deuxième, puis d'accroître encore son avance portée à 30 points à la fin du troisième quart-temps (90-60).
Les Pacers ont offert une démonstration à leur public pour leur dernière rencontre de la saison à domicile. Ils ont déroulé un basket collectif avec six joueurs à 10 points ou plus, dont les facteurs X de cette finale Obi Toppin (20 points) et T.J. McConnell (12 points, 9 rebonds, 6 passes, 4 interceptions), sortis du banc.
Héros du match 5, Jalen Williams a été particulièrement maladroit (16 points à 6/13 dont 0/4 de loin), comme Chet Holmgren (4 points à 2/9). Le Thunder a été catastrophique de loin (8 sur 30 à 26,7%) et devra se ressaisir dimanche à domicile pour éviter une désillusion majeure, alors que le titre semblait lui tendre les bras.
Messi a offert la victoire à l'Inter Miami face à Porto sur un superbe coup-franc (2-1), jeudi à Atlanta. Le club se retrouve tout près d'une qualification pour les 8e de finale du Mondial des clubs.
Sous une chaleur étouffante (30°), le no 10 albiceleste a inscrit un but capital pour le destin des siens dans cette compétition. Alors que les deux équipes étaient à égalité, le champion du monde a sorti de sa besace une frappe millimétrée de plus de 20 mètres qui est allée se loger en pleine lucarne portugaise (54e).
Quatre jours après le nul concédé contre les Egyptiens d'Al Ahly (0-0) lors du match d'ouverture, la formation dirigée par son compatriote Javier Mascherano se retrouve en très bonne posture avant le denier rendez-vous du premier tour face aux Brésiliens de Palmeiras, mardi à Miami où un nul lui offrirait un billet pour le prochain tour.
Les coéquipiers de Messi étaient pourtant en grande difficulté en première période en étant menés dès la 8e minute après un penalty transformé par l'attaquant espagnol Samu. Mais ils se sont soudainement réveillés après la pause en revenant au score par l'intermédiaire de Telasco Segovia (47e) avant la délivrance venue des pieds de l'octuple Ballon d'Or.
L'astre argentin n'a certes pas tout réussi et ses ouvertures n'ont pas toujours été très précises, mais il a gardé à 37 ans une technique unique qui lui a permis de sauver quasiment à lui seul une équipe de l'Inter Miami à l'effectif hétéroclite, une combinaison de joueurs obscurs et de vieilles gloires.
Si Luis Suarez (38 ans) a fait le plus souvent peine à voir et s'est traîné sur la pelouse du Mercedes-Benz Stadium, tout comme Sergio Busquets (36 ans), qui joue désormais en marchant, Messi s'est lui démené d'un bout à l'autre du terrain.
Même si lui aussi a logiquement perdu de sa superbe, le club possédé par David Beckham peut lui dire un grand merci.
La tâche de l'Inter Miami a été facilitée par l'apathie de Porto. Si les Portugais se sont procuré plusieurs grosses opportunités en première période, touchant le poteau par Alan Varela (43e), ils ont été très décevants, à l'image du prodige Rodrigo Mora (18 ans), qui n'a pas réussi grand-chose et a vu sa seule grosse occasion sauvée sur sa ligne par Maximiliano Falcon (39e).
Déjà auteur d'une piètre prestation contre Palmeiras (0-0), dimanche, ce grand espoir du football lusitanien est en train de passer complètement à côté de son tournoi. Tout le contraire de Messi, bien décidé à faire durer le plaisir.
Tenant du titre à l'ATP 500 de Halle, le no 1 mondial Jannik Sinner a été éliminé à la surprise générale. Il a été battu par le Kazakh Alexander Bublik (45e) jeudi au 2e tour du tournoi sur gazon.
Battu 6-3 3-6 6-4 en un peu plus de deux heures, l'Italien de 23 ans disputait en Allemagne son premier tournoi depuis sa défaite en cinq sets en finale de Roland-Garros début juin et n'avait plus été dominé par un joueur classé hors du top 20 depuis l'été 2023.
A dix jours de Wimbledon (30 juin-13 juillet), Bublik a décroché sa deuxième victoire en six duels contre Sinner. Il avait arraché la première sur forfait de l'Italien en 2023, en quarts de finale du tournoi de Halle qu'il allait remporter cette année-là. Le Kazakh défiera vendredi le Tchèque Tomas Machac (23e) pour une place dans le dernier carré.
Quelques jours avant sa défaite contre son dauphin Carlos Alcaraz (2e) dans le match pour le titre à Paris, Sinner avait disposé sans difficulté de Bublik en quarts de finale, ne lui concédant que six jeux.
Le triple lauréat en Grand Chelem n'avait plus perdu contre un autre joueur que son grand rival espagnol depuis le mois d'août 2024 et une défaite en quarts de finale du Masters 1000 de Montréal contre le Russe Andrey Rublev (actuel 14e mondial).
Le no 1 mondial a encaissé jeudi sa première défaite en 67 matches contre un joueur classé hors du top 20. Jusqu'à la défaite surprise de Sinner à Halle, le dernier joueur classé hors du top 20 à l'avoir dominé était le Serbe Dusan Lajovic, 66e lors de sa victoire au deuxième tour du Masters 1000 de Cincinnati en août 2023.
Parfaitement réglée dans le premier set remporté 6-3 contre Bublik, la machine Sinner s'est déréglée à 3-2 dans la deuxième manche, quand son adversaire kazakh a converti sa troisième balle de break pour mener 4-2 et s'envoler vers le gain du set.
Impérial sur son service (15 aces) alors que le no 1 mondial commettait à l'inverse un nombre inhabituel de doubles fautes (3), Bublik a porté l'estocade à 3 jeux partout dans le set décisif, en breakant Sinner avant de conserver cet avantage jusqu'à la fin de la partie pour s'offrir une victoire aussi prestigieuse qu'inattendue.
Les Suissesses ont décroché l'argent à l'épée par équipe aux Championnats d'Europe de Gênes. Pauline Brunner, Fiona Hatz, Angeline et Aurore Favre n'ont perdu qu'en finale contre l'Ukraine (45-34).
Il faudra encore attendre avant le deuxième titre européen des épéistes suisses féminines. La belle série des Helvètes a pris fin lors de la finale face à l'Ukraine, vainqueur 45-34. Les Suissesses n'ont pas réussi à rattraper le retard accumulé durant la première moitié de la finale. Les Ukrainiennes, emmenées par Olena Kryvytska, 38 ans, ont géré leur avance avec brio.
Du côté suisse, cette médaille d'argent demeure un remarquable exploit, même s'il faut remonter à 200 pour trouver trace du seul titre continental helvétique. Il s'agit de la première médaille européenne pour les épéistes suisses depuis 2009, lorsque Sophie Lamon, Tiffany Géroudet et Simone Näf avaient décroché le bronze. Il s'agit de la 28e médaille aux Championnats d'Europe pour Swiss Fencing. Seules huit nations en ont remporté davantage.
En demi-finale contre l'Estonie, c'est également Pauline Brunner, 30 ans, qui a donné l'impulsion décisive. La Neuchâteloise a transformé un score de 18-23 en 28-25 lors de son deuxième duel, mettant ainsi la Suisse sur une voie royalee. Pour Brunner, cette première médaille dans une compétition internationale est aussi une récompense tardive après sa première participation aux JO l'été dernier à Paris, conclue de manière très serrée et assez amère dès le premier combat.
Pour Paul Fausser, l'entraîneur sortant des épéistes suisses, c'est une fin de rêve après quatre ans en tant qu'entraîneur national. Engagé depuis 2018 chez Swiss Fencing, le Français a également permis à ses escrimeuses de terminer en beauté ces Européens de Gênes, qui n'avaient jusqu'alors pas apporté de médailles aux Suisses. Les messieurs ont échoué à trois reprises en quarts de finale, soit un duel avant les médailles, que ce soit en individuel et par équipe.
L'équipe de Suisse a enchaîné une deuxième défaite à l'Euro dames disputé au Pirée. Après leur revers contre la Grèce, mercredi, les filles de François Gomez ont perdu contre la Turquie 91-67 (51-34).
Comme lors de leur entrée dans la compétition, Evita Herminjard et ses coéquipières ont joué avec une évidente volonté de bien faire et d'apprendre face à un collectif turc qui alignait sept filles ayant participé au Final Six d'Euroligue, cette saison. Les Suissesses ont tenu la dragée haute à leurs adversaires, sauf lorsque celles-ci ont joué avec leur cinq de base.
Les filles de François Gomez ont subi d'emblée l'adresse de leurs adversaires, hypothéquant une bonne partie de leurs chances de réussir un bon résultat dans les minutes initiales (5-18 à la 6e). Au fil des tours de cadran, les Helvètes ont ensuite su davantage contenir les contre adverses, tout en continuant de subir le jeu de passes huilé des basketteuses du Bosphore et la mobilité des intérieures turques. Résultat: pas moins de 14 fautes concédées dans les 18 premières minutes.
Après la pause, les Suissesses ont à nouveau connu un début de seconde mi-temps en mode diesel (39-64 à la 25e). Largement menées au score, les filles de Gomez, emmenées par Lana Wenger (13 points, dont 3 tirs primés) et Viktoria Ranisavlejic (14 points également) ont alors connu leur meilleure période, réduisant leur passif jusqu'à dix unités (62-72 à la 33e, via un 23-8 du plus bel effet), obligeant le coach adverse à remettre toutes ses vedettes sur le parquet. Avec la géante Teaira McCowan (204 cm, 19 points) sur le terrain, les Turcs ont alors repris les rênes de la partie, pour ne plus les lâcher.
En affrontant la Grèce et la Turquie, la Suisse aura enchainé deux matches à un niveau jamais connu jusqu'ici. Une première qui a démontré les progrès réalisés et tout le chemin encore à parcourir pour bénéficier des ressources mentales et physiques nécessaires pour briller dans un Euro. Il s'agira du prochain palier à franchir pour la Suisse mais qui, l'espace de 80 minutes, a démontré que sa qualification n'avait rien d'usurpé.
D'ores et déjà éliminée dans la course aux quarts de finale, les Suissesses disputeront un ultime match dans la salle de l'Olympiakos, samedi après-midi (16h30) contre la France, vice-championne olympique en titre.