A 63 ans, John McEnroe applique sa célèbre formule mieux que personne: you cannot be serious. L'ex-enfant terrible du tennis est resté un adulte contrarié, toujours le premier à partir en vrille ou en piste.
Dimanche soir, alors que ses collègues européens semblaient couchés, «capitaine Mac» a assuré l'ambiance (ou ce qu'il en restait) à la soirée de clôture de la Laver Cup, remportée à la tête de la Team World. La vidéo d'un invité (poucave) le montre debout sur une table, à peu près droit dans ses Converse, dansant avec d'accortes créatures sur le tube de Black Eyed Peas «I gotta a feeling», tandis que Björn Borg tape vigoureusement des mains...
John McEnroe est resté une légende aux Etats-Unis, où il est également connu pour ses «exploits» à la guitare électrique. Ceux qui trainent dans les allées des Grand Chelem peuvent le croiser en short et bandeau sur la tête, le regard sombre, en route pour un match vaguement amical. «Il est toujours à bloc», rigole Marc Rosset, attendri. Car contrairement aux apparences, McEnroe prend tout au sérieux. A commencer par la fête.