A 41 ans, Roger Federer a annoncé mettre un terme à sa carrière de sportif après la Laver Cup, qui se déroulera du 23 au 25 septembre à Londres. Un drame national. Mais la bonne nouvelle, c'est que rien n'indique que le tennisman suisse met aussi un terme à sa prolifique carrière d'acteur de publicités. Un acteur qui n'a pas encore décroché d'Oscar, à vous de juger s'il le mérite.
Avec Jura, Federer est accueilli par un robot qui le débarrasse de son sac, lui range ses raquettes et finit par se détraquer. Morale de l'histoire: une machine Jura suffit pour obtenir un bon café. Ah.
Street credibility: 3/10
Lindt a misé sur le côté sex-symbol du champion. Alors qu'il signale la perte d'un bagage à l'aéroport, deux hôtesses tombent sous son charme. Elles lui disent une bêtise pour le pousser à se pencher en avant pour mater son... jeans? Et comparent son nom au rugissement d'un tigre.
Street credibility: 5/10
(Niveau de gênance: 8/10)
Pour Barilla, Roger se rend, tout comme la skieuse Mikaela Shiffrin, à une fête huppée. Alors que tout le monde s'ennuie comme un rat mort, le Suisse sort un paquet de pâtes. Woaw. La fiesta peut commencer. Une musique grecque démarre (...) tandis qu'il dévoile ses talents de cuistot. Une contre-soirée s'improvise en cuisine et le maître, qui manie savamment la raquette, mais aussi le couteau et l'italien, lâche un «Buon appetito!».
Street credibility: 7/10
Pour Mercedes, le tennisman démontre qu'avec une raquette et une balle, on peut tout faire, même retenir un tram à Zurich pour une jeune femme à la bourre. Mais surtout, Roger montre qu'on peut s'amuser «sur toutes les surfaces». Comme avec cette voiture. Tiré par les cheveux? On s'en fout, c'est Roger.
Street credibility: 6/10
Il y a eu plusieurs pubs Sunrise. Dans celle-ci, le tennisman s'ennuie, alors il tond sa pelouse sur un petit tracteur, se brosse les dents et apprend à un perroquet à dire «Rodgeur» et pas «Roger». Tout ça pour dire que s'il ne parle pas des offres de l'opérateur, c'est parce qu'il a congé. OK.
Street credibility: 6/10
Pour lever des fonds pour sa fondation, le Suisse lance l'événement «Match for Africa». Il chambre Bill Gates sur le fait qu'il doit s'entraîner s'ils veulent gagner. Alors il coache l'entrepreneur. Le public a même droit à une petite danse.
Street credibility: 4/10
Dans un spot de la compagnie aérienne NetJets, Federer, sur le tarmac, traîne une remorque avec ses nombreux trophées. Deux agents lui proposent de l'aide, et soulignent qu'il lui faudra bientôt un plus gros avion. Avec ce clip, la compagnie félicite le champion.
Street credibility: 7/10
Encore une pub Sunrise, une bien claquée comme on aime. Roger est paumé sur une île déserte avec une barbe et des cheveux longs façon Robinson Crusoé. Le tennisman tente même d'allumer un feu avec sa raquette. Rien ne va. Masterpiece.
Street credibility: 3/10
(Si claquée qu'on donne 6 points bonus)
Pour Nike, retour chez Federer. Le champion tente d'éclater une mouche. Le coup droit avec un journal, le jeu de jambes, tout fonctionne. Sauf qu'on parle d'éclater une mouche contre une vitre, quoi.
Street credibility: 4/10
Une autre pub Mercedes, qui surfe cette fois sur les skills de papa de Roger, qui a eu deux fois des jumeaux. Il est accompagné d'une mascotte bizarre poilue avec des cornes. Voilà.
Street credibility: 4/10