Outre la Suisse, l'Autriche s'est également déclarée prête mardi à accueillir le président russe Vladimir Poutine, malgré le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) le visant, pour un sommet avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Comme en Suisse, M. Poutine pourrait y bénéficierait d'une immunité.
Le chancelier autrichien Christian Stocker a proposé d'accueillir une telle rencontre, rappelant «la longue tradition» en la matière de Vienne, la capitale autrichienne hôte de nombreuses organisations internationales, comme l'Opep, l'AIEA ou encore l'OSCE.
Le chancelier autrichien Christian Stocker a proposé d'accueillir une telle rencontre, rappelant «la longue tradition» en la matière de Vienne, la capitale autrichienne hôte de nombreuses organisations internationales, comme l'Opep, l'AIEA ou encore l'OSCE.
«Si les négociations ont lieu à Vienne, nous prendrons contact avec la CPI» afin de «clarifier la question» et de «permettre au président [russe Vladimir] Poutine d'y participer», a ajouté la chancellerie dans une déclaration transmise aux médias. Le président russe est visé par un mandat d'arrêt de la CPI en raison du transfert «illégal» d'enfants ukrainiens vers la Russie.
Cette option, comme celle de Genève, pourrait cependant ne pas être du goût du Kremlin. Les liens se sont notablement dégradés ces dernières années entre Moscou et Vienne.
Grâce à sa position de pont entre l'Est et l'Ouest, acquise durant la guerre froide, l'Autriche, pays neutre membre de l'UE mais pas de l'OTAN, entretenait auparavant de bonnes relations avec la Russie.
Cette option, comme celle de Genève, pourrait cependant ne pas être du goût du Kremlin. Les liens se sont notablement dégradés ces dernières années entre Moscou et Vienne.
Grâce à sa position de pont entre l'Est et l'Ouest, acquise durant la guerre froide, l'Autriche, pays neutre membre de l'UE mais pas de l'OTAN, entretenait auparavant de bonnes relations avec la Russie.