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L'Autriche prête à accueillir un sommet Zelensky-Poutine

Suivez en direct les dernières infos sur la guerre de la Russie contre l'Ukraine et ses implications en Suisse ainsi que dans le monde.
16.08.2025, 01:0320.08.2025, 06:29
Team watson
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Plus de «International»
  • En février 2022, Vladimir Poutine déclenche une guerre contre l'Ukraine, en violation du droit international.
  • Donald Trump et Vladimir Poutine sont rencontrés le 15 août en Alaska, sans parvenir à trouver un accord.
  • Le 18 août, Volodymyr Zelensky s'est rendu à Washington avec ses alliés européens pour rencontrer Donald Trump. Ce dernier a affirmé qu'un sommet Zelensky-Poutine aura lieu prochainement.
  • Le front semble figé, malgré une légère avancée russe mi-août. Pendant ce temps, Moscou continue de bombarder les villes ukrainiennes.
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6:26
L'Autriche prête à accueillir un sommet Zelensky-Poutine
Outre la Suisse, l'Autriche s'est également déclarée prête mardi à accueillir le président russe Vladimir Poutine, malgré le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) le visant, pour un sommet avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Comme en Suisse, M. Poutine pourrait y bénéficierait d'une immunité.

Le chancelier autrichien Christian Stocker a proposé d'accueillir une telle rencontre, rappelant «la longue tradition» en la matière de Vienne, la capitale autrichienne hôte de nombreuses organisations internationales, comme l'Opep, l'AIEA ou encore l'OSCE.
«Si les négociations ont lieu à Vienne, nous prendrons contact avec la CPI» afin de «clarifier la question» et de «permettre au président [russe Vladimir] Poutine d'y participer», a ajouté la chancellerie dans une déclaration transmise aux médias. Le président russe est visé par un mandat d'arrêt de la CPI en raison du transfert «illégal» d'enfants ukrainiens vers la Russie.

Cette option, comme celle de Genève, pourrait cependant ne pas être du goût du Kremlin. Les liens se sont notablement dégradés ces dernières années entre Moscou et Vienne.

Grâce à sa position de pont entre l'Est et l'Ouest, acquise durant la guerre froide, l'Autriche, pays neutre membre de l'UE mais pas de l'OTAN, entretenait auparavant de bonnes relations avec la Russie.
19:19
Réunion des chefs d'état-major des armées de l'Otan mercredi
Les chefs d'état-major des armées de l'Otan se réuniront en visioconférence mercredi pour évoquer le conflit en Ukraine et la «progression des efforts diplomatiques», a annoncé l'Alliance atlantique. «Demain, par visioconférence, j'accueillerai une réunion des chefs d'état-major de la défense des 32 nations alliées», a indiqué l'amiral Giuseppe Cavo Dragone sur le réseau social X.


Giuseppe Cavo Dragone
23:04
Poutine a proposé de rencontrer Zelensky à Moscou
Le président russe, Vladimir Poutine, a proposé d'organiser une rencontre avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Moscou, lors d'un appel téléphonique avec Donald Trump, selon trois sources proches du dossier. «Poutine a mentionné Moscou» lors de cet appel lundi, a indiqué mardi l'une de ces sources. Volodymyr Zelensky, qui a dit publiquement être prêt à rencontrer Vladimir Poutine, a refusé que cela soit organisé à Moscou, d'après cette même source.

Donald Trump a téléphoné à Vladimir Poutine pendant des pourparlers à la Maison Blanche avec Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens, soutiens de Kiev face à la Russie. Les dirigeants européens ont de leur côté dit au président américain que le choix d'une rencontre à Moscou «ne semblait pas une bonne idée», a précisé une source diplomatique proche des discussions.
19:22
Trump évoque un possible soutien aérien en Ukraine
Donald Trump a déclaré mardi qu'un soutien aérien américain ainsi que l'envoi de troupes européennes en Ukraine pourraient faire partie des garanties de sécurité pour le pays. Il a mis en garde contre une situation «difficile» si les négociations entre Kiev et Moscou échouaient. «Ils sont prêts à envoyer des troupes sur le terrain» a assuré le président américain lors d'une interview accordée à Fox News, en faisant référence aux dirigeants européens rencontrés la veille à la Maison Blanche. Il a par ailleurs ajouté qu'il était «prêt à aider», notamment via l'envoi d'un soutien aérien, mais répondu «non» à une question sur l'envoi de soldats américains au sol.

Note: dans une précédente version erronée, nous évoquions l'envoi possible de troupes au sol américaines. Il s'agit bien de l'envoi possible de troupes au sol européennes.
14:21
La Russie a rendu les corps de 1000 soldats ukrainiens, selon Kiev
La Russie a rendu les corps de 1000 soldats ukrainiens décédés, la plupart tombés au front et certains morts en captivité, a indiqué Kiev mardi. Ce type d'échanges constitue l'un des seuls résultats des pourparlers entre les deux pays. «En raison de mesures de rapatriement, les corps de 1000 personnes décédées ont été rendus à l'Ukraine» par la partie russe, qui a indiqué qu'il s'agissait de soldats ukrainiens, selon le centre ukrainien chargé du traitement des prisonniers de guerre. Selon cette source, cinq des corps rendus sont ceux de militaires décédés pendant leur captivité en Russie du fait de leurs blessures ou maladies. Le négociateur russe, Vladimir Medinski, a confirmé sur Telegram l'échange, précisant que Kiev avait rendu de son côté 19 corps de soldats russes tués.


Vladimir Medinski

Cet échange porte à plus de 11 000 les corps rendus par la Russie à l'Ukraine depuis le début de l'année. Les échanges de soldats tués et de prisonniers de guerre sont parmi les seuls domaines de coopération restant entre Kiev et Moscou depuis le début de l'invasion russe en 2022. Les deux camps s'étaient accordés sur de nouveaux échanges lors de leurs derniers pourparlers à Istanbul en juillet, seul résultat concret de ces négociations.
13:06
La Suisse offrira «l'immunité» à Poutine s'il vient pour une conférence de paix, dit Cassis
La Suisse était «plus que prête» à accueillir un sommet entre la Russie et l'Ukraine, a déclaré le conseiller fédéral Ignazio Cassis. Le ministre en charge des Affaires étrangères a notamment souligné le savoir-faire helvétique dans ce domaine.

«Je crois à 200% à l'organisation de ce sommet et nous avons des discussions en ce sens depuis longtemps» a indiqué Ignazio Cassis lors d’une apparition conjointe avec son homologue italien Antonio Tajani à Berne. Le Tessinois a aussi expliqué avoir déjà rappelé à plusieurs reprises la disponibilité de la Suisse au chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

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Ignazio Cassis a aussi remercié le président français Emmanuel Macron et la première ministre italienne Giorgia Meloni pour la confiance qu'ils accordent à la Suisse. Le chef du DFAE a précisé que la Suisse offrira «l'immunité» à Poutine s'il «vient pour une conférence de paix».

De son côté, Antonio Tajani a souligné que Rome restait disponible pour l'organisation d'un sommet, mais que l'Italie «soutenait» Genève.
10:09
Poutine est un «ogre à nos portes», dit Macron
Vladimir Poutine est «un prédateur, un ogre à nos portes» qui «a besoin de continuer de manger» pour «sa propre survie», a averti mardi Emmanuel Macron.

«Depuis 2007-2008 (l'intervention russe en Géorgie, ndlr), le président Poutine a rarement tenu ses engagements. Il a constamment été une puissance de déstabilisation. Et il a cherché à revoir les frontières pour étendre son pouvoir», a souligné le président français dans un entretien sur LCI.

Le président français pense que «la Russie est devenue durablement une puissance de déstabilisation et une menace potentielle pour beaucoup d'entre nous».



«Un pays qui investit 40% de son budget dans de tels équipements, qui a mobilisé une armée de plus d'1,3 million d'hommes, ne reviendra pas à un état de paix et un système démocratique ouvert du jour au lendemain», a-t-il prévenu.

«Donc, y compris pour sa propre survie, il (Poutine) a besoin de continuer de manger. Voilà. Et donc c'est un prédateur, c'est un ogre à nos portes. Je ne dis pas que dès demain, c'est la France qui sera attaquée, mais enfin c'est une menace pour les Européens (...) Il ne faut pas être naïfs», a insisté le chef de l'Etat.
8:47
Rencontre Zelensky-Poutine: Macron plaide pour Genève
La rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devrait avoir lieu en Europe, a indiqué le président français Emmanuel Macron. Il plaide pour qu'elle se tienne à Genève.

«Plus qu'une hypothèse, c'est même la volonté collective», a déclaré M. Macron dans un entretien diffusé mardi sur LCI, interrogé sur la tenue en Europe de cette rencontre annoncée à l'issue de la réunion à Washington entre Donald Trump et plusieurs dirigeants européens.

«Ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse, je plaide pour Genève, ou un autre pays. La dernière fois qu'il y a eu des discussions bilatérales, c'était à Istanbul», a-t-il rappelé.

Sur la sécurité de l'Ukraine, le chef de l'Etat a annoncé l'organisation, avec le Royaume-Uni, d'une réunion dès ce mardi à midi de la «coalition des volontaires», «les 30 pays qui travaillent sur des garanties de sécurité pour les tenir au courant de ce qui a été décidé».
6:54
«Poutine n'est pas digne de confiance», estime le président finlandais
Le président finlandais Alexander Stubb a estimé lundi à Washington que son homologue russe n'était «pas digne de confiance», à l'issue d'une réunion à la Maison-Blanche avec le président américain, le chef de l'Etat ukrainien et d'autres dirigeants européens.

«Poutine est rarement digne de confiance. Il reste donc à voir s'il a le courage de venir à ce type de réunion. A-t-il le courage de venir à une réunion trilatérale, ou essaie-t-il encore une fois de gagner du temps?», a dit Alexander Stubb devant la presse finlandaise.


Alexander Stubb
6:52
La question des territoires n'a pas été abordée lors des discussions, dit Macron
Emmanuel Macron a affirmé lundi que la question des concessions territoriales éventuelles de l'Ukraine n'avait pas été abordée lors des discussions à la Maison-Blanche avec les présidents américain Donald Trump et ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi que d'autres responsables européens.

«Nous n'avons pas parlé de ce sujet du tout aujourd'hui», a déclaré le président français à des journalistes. «Et pour deux raisons. D'abord, la priorité c'est les garanties de sécurité et, ensuite, on a dit c'est ce qui doit être discuté en bilatéral et en trilatéral».

5:46
Trump a «commencé les préparatifs» d'une rencontre Poutine-Zelensky
Le président américain Donald Trump prépare un sommet entre ses homologues russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky, a-t-il indiqué lundi après un appel téléphonique avec Poutine. Il y aura ensuite un sommet à trois auquel il participera également.
22:16
Macron: «Nous parlons de la sécurité de tout le continent européen»
Le président français Emmanuel Macron a demandé lundi lors de la réunion au sommet à la Maison Blanche que les Européens soient associés aux discussions entre les Etats-Unis, la Russie et l'Ukraine une fois que Donald Trump aura réussi à mettre autour d'une même table Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.


Emmanuel Macron à la table des discussions.

«L'idée d'une réunion trilatérale est très importante parce que c'est le seul moyen de régler (le problème, ndlr). Je pense que dans la foulée, nous aurons besoin d'une réunion quadrilatérale, parce que lorsqu'on parle de garanties de sécurité pour l'Ukraine, nous parlons de la sécurité de tout le continent européen», a-t-il lancé devant Donald Trump, les principaux dirigeants européens et le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte.


Friedrich Merz

La seule note un peu discordante est venue du chancelier allemand, qui a insisté sur la nécessité d'un cessez-le-feu préalable aux négociations d'un accord de paix, alors que le président américain répète désormais que ce n'est pas une étape indispensable. «Travaillons en ce sens et essayons de mettre la pression sur la Russie», a dit Friedrich Merz.
22:03
Zelensky: «C'était la meilleure conversation avec Trump»
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est réjoui lundi devant Donald Trump qui le recevait à la Maison Blanche d'avoir eu avec lui «la meilleure» de leurs discussions pour tenter de trouver une issue à la guerre dans son pays.


Volodymr Zelensky

«Je pense que nous avons eu une très bonne conversation avec le président Trump, c'était vraiment la meilleure — enfin, pardon, peut-être que la meilleure aura lieu à l'avenir — mais c'était vraiment bien, et nous avons parlé de choses extrêmement sensibles», a déclaré Volodymyr Zelensky, assis autour d'une table où étaient également Donald Trump et les dirigeants de puissances européennes.
19:17
«Nous serons impliqués», assure Trump à Zelensky à propos de la sécurité de l'Ukraine
Volodymyr Zelensky est arrivé à la Maison Blanche pour son entretien avec Donald Trump. Contrairement à son habitude, le président ukrainien portait cette fois-ci un complet noir.



Après s'être serrés la main, les deux dirigeants ont entamé la discussion en présence de journalistes. «Merci pour l'invitation et merci beaucoup pour vos efforts, vos efforts personnels pour mettre fin à la tuerie et arrêter cette guerre», a affirmé dans le Bureau ovale le président ukrainien, tout de noir vêtu, peu après avoir été accueilli par son homologue américain à la Maison Blanche.

L'article complet ici:
Volodymyr Zelensky a remercié le président américain pour ses efforts pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Donald Trump a redit qu'il veut organiser une réunion à trois avec Zelensky et Poutine «si tout se passe bien». «Nous allons avoir une réunion. Je pense que si tout se passe bien aujourd'hui, nous aurons une réunion à trois et je pense qu'il y aura de bonnes chances de mettre fin à la guerre lorsque nous le ferons», a déclaré le président américain lors d'une rencontre avec son homologue ukrainien dans le Bureau ovale.



Les Etats-Unis «seront impliqués» dans la sécurité future de l'Ukraine, a par ailleurs promis Donald Trump. A ses yeux, un cessez-le-feu n'est toutefois pas nécessaire. «Ils sont la première ligne de défense parce qu'ils sont là-bas, que c'est l'Europe, mais nous allons aussi les aider. Nous serons impliqués», a déclaré devant la presse le président américain, en référence aux dirigeants européens qui accompagnent Volodymyr Zelensky à Washington.
19:04
Les dirigeants européens commencent à arriver à la Maison Blanche
Le chef de l'Otan Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président français Emmanuel Macron, et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont été les premiers à arriver lundi à la Maison Blanche, où ils ont été reçus par la cheffe du protocole Monica Crawley. Ils doivent être rejoints par le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni et le président finlandais Alexander Stubb, pour des réunions cruciales avec Donald Trump et Volodymyr Zelensky.


Emmanuel Macron à son arrivée à Washington.
18:35
Zelensky et Trump exposent des visions très éloignées
A quelques heures d'une rencontre cruciale, Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont exposé lundi des visions très éloignées sur une possible issue au conflit en Ukraine, où la Russie a continué ses frappes meurtrières. Assistera-t-on dans le Bureau ovale à une humiliation publique du président ukrainien comme lors de sa dernière visite le 28 février? Ou les deux hommes parviendront-ils à trouver un terrain d'entente, sous la pression des dirigeants européens qui se déplacent également à Washington?

Volodymyr Zelensky s'est réuni en matinée avec plusieurs d'entre eux et se rendra ensuite à la Maison Blanche, où il est attendu à 13h00 — 19h00 suisses. Il a redit lundi qu'il ne fallait pas que la Russie soit «récompensée» pour avoir envahi son pays en février 2022. Mais il en a aussi appelé à l'autorité du président américain, très sensible à ce genre de langage, en écrivant sur X: «Seule la force peut contraindre la Russie à la paix, et le président Trump dispose de cette force».

Le président américain, qui n'a jamais désigné la Russie comme responsable du conflit, a lui écrit sur son réseau Truth Social que Volodymyr Zelensky «pouvait mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s'il le voulait». Piqué au vif par les critiques de ses opposants sur la rencontre vendredi avec Vladimir Poutine, lors de laquelle il n'a obtenu ni cessez-le-feu ni concessions publiques, Donald Trump a répliqué sur un ton rageur. «Je sais exactement ce que je fais», a-t-il écrit lundi sur Truth Social. Le milliardaire républicain, très vague sur ce qu'il attend de Moscou, a dit publiquement ce qu'il voulait de Kiev: renoncer à la Crimée occupée par la Russie depuis 2014 ainsi qu'à une adhésion à l'Otan. Certains médias spéculent déjà sur la tenue de Volodymyr Zelensky, très critiqué dans le camp trumpiste la dernière fois pour avoir porté son habituelle tenue d'inspiration militaire plutôt qu'un costume.

Dans une démonstration de solidarité inédite, Volodymyr Zelensky sera rejoint dans la capitale américaine par le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l'Otan Mark Rutte et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Keir Starmer a appelé à établir les conditions d'une paix «durable et juste» tandis que Giorgia Meloni a salué «l'ouverture d'une petite fenêtre de dialogue». Les dirigeants européens doivent se joindre au chef d'Etat ukrainien et à Donald Trump après leur rencontre bilatérale pour une réunion élargie.
15:42
Zelensky: «C'est Moscou qui doit entendre le mot "stop"»
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réitéré lundi que la Russie ne devait pas être «récompensée» pour sa guerre, quelques heures avant une rencontre très attendue avec Donald Trump et quelques dirigeants européens qui ont accompagné l'Ukrainien à Washington. Dans de longs messages postés sur les réseaux sociaux, le président ukrainien a réitéré ces dernières heures les éléments qu'il estime essentiels, ajoutant que les dernières frappes russes sur l'Ukraine étaient «cyniques» et «démonstratives». Selon lui, les frappes ont tout à voir avec la rencontre prévue dans la journée à Washington. Vladimir Poutine tente d'«humilier les efforts diplomatiques», juge-t-il.
Vladimir Poutine continuera ses bombardement en Ukraine, assure le président ukrainien, dans le but de faire pression sur l'Ukraine et l'Europe. «C'est précisément pourquoi nous demandons de l'aide pour mettre fin aux tueries. C'est pourquoi des garanties de sécurité sûres sont nécessaires. C'est pourquoi la Russie ne devrait pas être récompensée pour sa participation à cette guerre. La guerre doit être arrêtée. Et c'est Moscou qui doit entendre le mot 'Stop'», conclut Volodymyr Zelensky, dans un message qui semble directement adressé à la Maison-Blanche.
8:02
Cinq morts, dont deux enfants, dans une frappe russe
Une frappe de drone russe lundi à Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, a fait au moins cinq morts, dont deux enfants.

Les autorités ukrainiennes ont fait état dans la nuit de bombardements russes dans les régions de Soumy (nord-est), d'Odessa (sud) et de Kharkiv où ils ont été particulièrement destructeurs. «La Russie continue de tuer délibérément des civils», a dénoncé le chef de l'administration présidentielle Andriï Iermak sur Telegram, diffusant des images d'un immeuble en flammes à Kharkiv.

Dans cette ville, les services de secours ont affirmé que la Russie avait lancé «une attaque massive sur un quartier résidentiel» vers 05h00 locales (04h00), frappant un immeuble de cinq étages qui a pris feu en plusieurs endroits et a subi d'importantes destructions.

Le chef de l'administration régionale, Oleg Synegoubov, a précisé qu'une fillette d'un an et demi et un adolescent de 15 ans figuraient parmi les victimes décédées. Il a fait état de 18 blessés, ajoutant que cinq personnes restaient portées disparues.

Trump exclut que Kiev récupère la Crimée ou entre dans l'Otan5:53
Donald Trump a affirmé que le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qu'il doit recevoir lundi, pouvait mettre fin à la guerre avec la Russie «presque immédiatement». Le président américain a toutefois exclu que Kiev récupère le contrôle de la Crimée annexée par Moscou en 2014 et entre dans l'Otan.

«Le président ukrainien Zelensky peut mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s'il le veut, ou il peut continuer à combattre. Souvenez-vous comment cela a commencé. Pas question de récupérer la Crimée donnée par Obama (il y a 12 ans, sans qu'un seul coup de feu ne soit tiré) et PAS QUESTION POUR L'UKRAINE D'ENTRER DANS L'OTAN», a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.
5:53
Zelensky veut la fin à la guerre rapidement mais une paix durable
Volodymyr Zelensky a dit sur X vouloir mettre fin à la guerre «rapidement» mais avec une «paix durable», à quelques heures d'une réunion lundi avec Donald Trump à Washington, où le président ukrainien a annoncé être arrivé.

«Nous avons tous le profond désir de mettre fin à cette guerre rapidement et de façon fiable. Et la paix doit être durable», a écrit M. Zelensky alors qu'il doit rencontrer le président américain, en présence de dirigeants européens qui le soutiennent.

5:52
Trois morts dans une frappe de drone russe à Kharkiv
Une frappe de drone russe à Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, a fait au moins trois morts, dont un enfant en bas âge, et 17 blessés, a indiqué le maire lundi. Une annonce qui intervient à quelques heures d'une rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Washington.

«Trois personnes sont mortes, y compris un enfant en bas âge. 17 autres personnes ont été blessées dont six enfants», a écrit sur Telegram Igor Terekhov. Il avait indiqué auparavant qu'un drone russe avait provoqué plusieurs incendies dans un immeuble résidentiel. La ville proche de la frontière russe, la deuxième du pays avant l'invasion russe, avait quelques heures auparavant été bombardée par un missile balistique russe faisant au moins 11 blessés, selon le maire.
22:03
Les dirigeants européens aux côtés de Zelensky lundi à Washington
Tous à Washington: après le sommet Trump-Poutine en Alaska qui n'a débouché sur aucune annonce concrète, les dirigeants européens font bloc autour du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qu'ils accompagneront lundi à la Maison Blanche.

La rencontre de Washington sera une première depuis le début de l'invasion russe, en février 2022. Le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, le premier ministre britannique, Keir Starmer, le président finlandais, Alexander Stubb, et le chef de l'Otan, Mark Rutte, ont confirmé leur présence.

«Je suis très heureuse de pouvoir vous accompagner demain», a déclaré lors d'un point de presse à Bruxelles avec Volodymyr Zelensky la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui sera également présente dans la capitale fédérale américaine. Le dirigeant ukrainien, qui s'est réjoui de cette «unité» européenne, a souligné qu'il ne savait «pas exactement» de quoi Poutine et Trump avaient parlé en Alaska.
20:32
Zelensky salue la décision des Etats-Unis de vouloir apporter des garanties à l'Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé dimanche que la «décision» des Etats-Unis de fournir à l'Ukraine des «garanties de sécurité» pour arrêter la guerre avec la Russie était «historique», avant sa rencontre prévue lundi à Washington avec Donald Trump.

«Des garanties de sécurités, comme résultats de notre travail commun, doivent vraiment être très pratiques, fournir une protection au sol et dans les airs, en mer, et doivent être développées avec la participation de l'Europe», a indiqué sur les réseaux sociaux Zelensky, après une réunion en visioconférence de la «coalition des volontaires» regroupant des alliés de Kiev.
19:43
Pour Macron, Poutine ne veut pas la paix la «capitulation» de l'Ukraine
Le président français, Emmanuel Macron, a affirmé dimanche que son homologue russe, Vladimir Poutine, ne voulait pas la paix mais une «capitulation» de l'Ukraine, à l'issue d'une réunion en visioconférence avec la «coalition des volontaires» alliés de Kiev.

«Est-ce que je pense que le président Poutine veut la paix? Si vous voulez mon intime conviction, non. Il veut la capitulation de l'Ukraine, c'est ça qu'il a proposé», a jugé le chef de l'Etat français, en disant vouloir «une paix robuste, durable, c'est-à-dire respectueuse du droit international, (...) qui respecte la souveraineté, l'intégrité territoriale de tous les pays». Il a estimé au contraire que Donald Trump recherchait la paix entre la Russie et l'Ukraine.

A la veille d'une rencontre entre Trump et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lundi à Washington, à laquelle Macron et plusieurs responsables européens doivent également participer, «notre volonté est de présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens», et de demander aux Américains «jusqu'à quel point» ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité qui seraient offertes à l'Ukraine dans un accord de paix, a encore dit le président français.
17:15
Trump vante de «grands progrès» avec la Russie
Donald Trump a vanté dimanche de «grands progrès» réalisés avec la Russie pour faire avancer un plan de paix en Ukraine, Washington se disant «optimiste» quant à la réunion lundi à la Maison Blanche entre les présidents américain et ukrainien, épaulé par ses alliés européens.

«De grands progrès sur la Russie. A suivre!», a proclamé sur son réseau Truth Social le président des Etats-Unis, alors que le sommet d'Anchorage vendredi avec Vladimir Poutine n'a débouché sur aucune annonce concrète, notamment en termes de cessez-le-feu.

Mais son émissaire spécial pour l'Ukraine et la Russie, Steve Witkoff, s'est dit sur la télévision CNN «optimiste» concernant la rencontre prévue lundi après-midi dans le Bureau ovale de la Maison Blanche entre le président américain et son homologue ukrainien. Volodymyr Zelensky sera accompagné par des dirigeants européens, parmi lesquels le président français Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer.

Steve Witkoff, qui s'est rendu plusieurs fois à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine, a dit espérer qu'un «consensus» soit trouvé entre toutes les parties au conflit en Ukraine.Il a plaidé pour que les Etats-Unis puissent «revenir vers les Russes et faire avancer cet accord de paix, et de le conclure».
17:14
Rubio menace la Russie de nouvelles sanctions
Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a menacé dimanche la Russie de nouvelles sanctions si un accord sur l'Ukraine ne venait pas à être conclu, deux jours après le sommet en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine qui n'a débouché sur aucune annonce.

«En fin de compte, si nous ne parvenons pas à trouver un accord ici, il y aura des conséquences», a prévenu Rubio lors d'une interview à la chaîne NBC, évoquant la possible «adoption de nouvelles sanctions» contre la Russie.
13:43
Zelensky sera accompagné par ses alliés européens à Washington
Les alliés européens de l'Ukraine ont affiché leur volonté de faire bloc autour du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Ils ont annoncé qu'ils l'accompagneraient à la Maison Blanche lundi pour une rencontre avec Donald Trump.

«A la demande du président Zelensky, je participerai demain à la réunion avec le président Trump et d'autres dirigeants européens à la Maison Blanche», a annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, sur le réseau social X.

Dans la foulée de cette annonce surprise, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, le chef de l'Otan Mark Rutte, le Premier ministre britannique Keir Starmer et son homologue italienne Giorgia Meloni ainsi que le président finlandais Alexander Stubb ont confirmé leur présence lundi à Washington.

Mme von der Leyen a par ailleurs annoncé que le président ukrainien était attendu à Bruxelles ce dimanche où il participera à une visioconférence prévue avec les dirigeants européens.
12:25
Moscou et Kiev s'attaquent avant la rencontre Zelensky-Trump
Kiev et Moscou se sont mutuellement attaqués avec des drones dimanche, à la veille de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky aux États-Unis pour des discussions avec son homologue Donald Trump sur la fin de trois ans et demi de conflit avec la Russie.

Trump doit informer Zelensky de ses discussions, vendredi en Alaska, avec le président russe Vladimir Poutine, censées mettre fin au conflit meurtrier déclenché par l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Sur le terrain, les hostilités se poursuivent.

L'armée de l'air de Kiev a accusé la Russie d'avoir attaqué l'Ukraine avec 60 drones, dont des drones iraniens Shahed, ainsi qu'un missile Iskander dans la nuit de samedi à dimanche. Le gouverneur de la région orientale assiégée de Donetsk, Vadim Filachkine, a déclaré que des attaques russes avaient tué cinq personnes dans la région samedi.

En Russie, le ministère de la Défense a déclaré de son côté que Kiev avait lancé 46 drones sur le pays - principalement au-dessus des régions frontalières mais également sur la région de Nijni Novgorod, à l'est de Moscou et à des centaines de kilomètres de l'Ukraine.
12:25
Zelensky à Bruxelles dimanche pour une visioconférence
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera à Bruxelles dimanche après-midi pour participer à la visioconférence des alliés européens de l'Ukraine au sujet de l'accord de paix voulu par Donald Trump après sa rencontre avec Vladimir Poutine, a annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

«Cet après-midi, j'accueillerai Volodymyr Zelensky à Bruxelles», a-t-elle déclaré dans une publication sur le réseau social X.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé qu'elle se rendrait avec plusieurs dirigeants européens à la Maison-Blanche lundi aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

«A la demande du président Zelensky, je participerai demain à la réunion avec le président Trump et d'autres dirigeants européens à la Maison-Blanche», a-t-elle déclaré sur le réseau social X.
7:16
Ukraine: le flou du sommet en Alaska offre un espace aux Européens
Pas d'accord, mais pas de fait accompli: l'issue brouillonne du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine donne encore aux Européens une chance de peser sur les discussions des prochains jours, décisives pour l'Ukraine et la sécurité du continent.

Les trois heures d'échange entre le président américain et son homologue russe sur une base militaire en Alaska n'ont abouti à aucun «deal» ou avancée concrète.

«C'est une très bonne nouvelle qu'il n'y ait pas eu d'accord, pour l'Ukraine et pour les Européens», estime auprès de l'AFP Alberto Alemanno, professeur de droit européen à HEC Paris, jugeant qu'il existait un réel danger que soit dessinée «une nouvelle carte de la sécurité en Europe» dans le dos de Volodymyr Zelensky ou des leaders du Vieux continent.

La recherche d'une solution négociée n'en reste pas moins extrêmement difficile. «La triste réalité est que la Russie n'a aucune intention de mettre fin à cette guerre de sitôt», a résumé la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.
7:16
Trump a confié à Poutine un «message de paix» de son épouse Melania
En accueillant en grande pompe Vladimir Poutine en Alaska, Donald Trump lui a confié un «message de paix» pour l'Ukraine prétendument rédigé par son épouse et Première dame américaine Melania Trump, rapporte la télévision Fox News.

Melania Trump a republié samedi sur son compte X un article de la chaîne préférée des conservateurs américains qui rend compte de ce bref courrier, au lendemain du sommet d'Anchorage où le président des Etats-Unis n'a pas obtenu de son homologue russe un accord de cessez-le-feu en Ukraine.

D'après Fox News, le président Poutine a aussitôt lu le «message de paix» de Melania Trump que venait de lui donner son mari.

Dans cette lettre signée de la Première dame, l'Ukraine n'est jamais citée, mais Mme Trump demande au chef du Kremlin de «refaire rire des enfants», de «protéger l'innocence de ces enfants» afin de «faire davantage que servir uniquement la Russie, (mais) servir toute l'humanité».

Donald Trump a abandonné samedi toute exigence d'un cessez-le-feu préalable en Ukraine, prônant désormais un «accord de paix» pour mettre fin au conflit, un revirement majeur après sa rencontre en Alaska avec Vladimir Poutine, sans résultat concret apparent.
7:15
Zelensky dénonce le refus de Moscou d'un cessez-le-feu
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé le refus de la Russie d'appliquer un cessez-le-feu, qui selon lui «complique la situation» pour aboutir au plan de paix voulu par Donald Trump après sa rencontre avec Vladimir Poutine.

«Nous voyons que la Russie rejette de nombreux appels au cessez-le-feu et n'a pas encore déterminé quand elle cessera de tuer. Cela complique la situation. Si elle n'a pas la volonté d'exécuter un simple ordre d'arrêter ses frappes, il pourrait falloir d'importants efforts pour inciter la Russie à vouloir appliquer quelque chose de bien plus important: une coexistence pacifique avec ses voisins pour des décennies», a écrit M. Zelensky sur ses réseaux sociaux dans la nuit de samedi à dimanche.
7:15
Trump veut un plan de paix après son échec à obtenir une trêve
Donald Trump a abandonné samedi toute exigence d'un cessez-le-feu préalable en Ukraine, prônant désormais un «accord de paix» pour mettre fin au conflit meurtrier, un revirement majeur après sa rencontre avec Vladimir Poutine sans résultat concret apparent.

Le président américain recevra lundi après-midi à la Maison Blanche son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, les dirigeants européens assurant de leur côté vouloir «maintenir la pression sur Moscou».

Le président américain soutient même une proposition de la Russie prévoyant qu'elle prenne le contrôle total de deux régions ukrainiennes et que le front soit gelé dans deux autres régions que Moscou ne contrôle que partiellement, a indiqué samedi à l'AFP un responsable qui a eu connaissance des échanges téléphoniques entre Donald Trump et des dirigeants européens lors de son vol retour d'Anchorage.

Selon cette source, qui a requis l'anonymat, le président russe «demande dans les faits que l'Ukraine quitte le Donbass», un territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk dans l'est de l'Ukraine.

Donald Trump recevra lundi après-midi à la Maison Blanche son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, plusieurs capitales européennes assurant de leur côté vouloir «maintenir la pression sur Moscou».

La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev:

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La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev
Faces of war pour le New York Times.
source: alexander chekmenev
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
source: www.imago-images.de / imago images
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L'Ukraine attaque une ville russe située à 1300 km de ses frontières
Video: watson
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