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Suivez en direct les dernières infos sur la guerre de la Russie contre l'Ukraine et ses implications en Suisse ainsi que dans le monde.
- En février 2022, Vladimir Poutine déclenche une guerre contre l'Ukraine, en violation du droit international.
- Donald Trump et Vladimir Poutine sont rencontrés le 15 août en Alaska, sans parvenir à trouver un accord.
- Le 18 août, Volodymyr Zelensky s'est rendu à Washington avec ses alliés européens pour rencontrer Donald Trump. Ce dernier a affirmé qu'un sommet Zelensky-Poutine aura lieu prochainement.
- Le front semble figé, malgré une légère avancée russe mi-août. Pendant ce temps, Moscou continue de bombarder les villes ukrainiennes.
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12:59
Le Danemark relève le niveau de sécurité pour ses installations énergétiques
Le Danemark a relevé le niveau de sécurité pour ses installations énergétiques face au risque de sabotage et d'attaques hybrides, a annoncé mardi le ministre de l'Energie, après plusieurs survols de drones non identifiés au-dessus du pays scandinave.
«Nous craignons qu'au final quelqu'un défie notre approvisionnement énergétique, et un pays sans approvisionnement énergétique est un pays qui ne fonctionne pas», a expliqué à la télévision TV2 le ministre de l'Energie, Lars Aagaard.
Lars Aagaard.
Le niveau de sécurité a été relevé à orange, soit le deuxième niveau le plus élevé, ce qui se traduira par une surveillance accrue et un accès restreint à l'infrastructure énergétique, a dit le ministre aux médias danois.
«Nous craignons qu'au final quelqu'un défie notre approvisionnement énergétique, et un pays sans approvisionnement énergétique est un pays qui ne fonctionne pas», a expliqué à la télévision TV2 le ministre de l'Energie, Lars Aagaard.
Lars Aagaard.
Le niveau de sécurité a été relevé à orange, soit le deuxième niveau le plus élevé, ce qui se traduira par une surveillance accrue et un accès restreint à l'infrastructure énergétique, a dit le ministre aux médias danois.
Le Danemark a été récemment victime d'une attaque hybride avec les survols répétés d'aéroports – celui de Copenhague, le plus grand d'Europe du Nord, a même dû être fermé plusieurs heures – et d'installations militaires par des drones d'origine non identifiée.
12:54
Russie: la détention provisoire du cycliste français Sofiane Sehili prolongée jusqu'au 3 novembre
La détention provisoire du cycliste français Sofiane Sehili, arrêté début septembre en Russie pour «franchissement illégal de la frontière», a été prolongée jusqu'au 3 novembre, a annoncé mardi à l'AFP son avocate Alla Kouchnir.
Sa détention «a en effet été prolongée», a indiqué Alla Kouchnir, confirmant une déclaration du service de presse d'un tribunal de l'Extrême-Orient russe.
«Le 30 septembre 2025, le tribunal de district d'Oussouriïsk, dans la région de Primorié, a prolongé la détention (réd: de Sofiane Sehili) jusqu'au 3 novembre 2025», a affirmé plus tôt dans la journée le service de presse de l'instance judiciaire, cité par l'agence officielle russe TASS.
L'avocate a indiqué qu'elle allait contester cette décision.

Sa détention «a en effet été prolongée», a indiqué Alla Kouchnir, confirmant une déclaration du service de presse d'un tribunal de l'Extrême-Orient russe.
«Le 30 septembre 2025, le tribunal de district d'Oussouriïsk, dans la région de Primorié, a prolongé la détention (réd: de Sofiane Sehili) jusqu'au 3 novembre 2025», a affirmé plus tôt dans la journée le service de presse de l'instance judiciaire, cité par l'agence officielle russe TASS.
L'avocate a indiqué qu'elle allait contester cette décision.
12:50
Moscou annonce la prise de deux localités
Le ministère russe de la Défense a affirmé que deux nouvelles localités de la région de Donetsk, à l’est de l’Ukraine, avaient été conquises. Le président russe Vladimir Poutine avait auparavant déclaré que l’offensive russe se poursuivait, assurant que toute la Russie menait «le combat juste». Dans son allocution vidéo du soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pour sa part évoqué des «progrès» de la contre-offensive près de la ville de Dobropillia, également située dans la région de Donetsk. La situation y reste «difficile», a-t-il reconnu, mais les soldats ukrainiens «font de leur mieux pour défendre leurs positions».

12:30
Le Kremlin soutient le plan Trump pour Gaza
Le Kremlin a dit mardi soutenir le plan de paix pour Gaza du président américain Donald Trump et espérer que cette proposition mettra un terme au conflit déclenché par l'attaque menée le 7 octobre 2023 par le Hamas contre Israël.
«Le Kremlin soutient toujours et accueille favorablement tous les efforts du président Trump visant à mettre fin à cette tragédie», a déclaré son porte-parole, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien auquel participait notamment l'AFP. «Nous souhaitons que ce plan soit mis en oeuvre et contribue à orienter les événements au Moyen-Orient vers une conclusion pacifique», a-t-il ajouté.
«Le Kremlin soutient toujours et accueille favorablement tous les efforts du président Trump visant à mettre fin à cette tragédie», a déclaré son porte-parole, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien auquel participait notamment l'AFP. «Nous souhaitons que ce plan soit mis en oeuvre et contribue à orienter les événements au Moyen-Orient vers une conclusion pacifique», a-t-il ajouté.
6:43
Ukraine: une famille de quatre personnes tuée dans une frappe russe à Soumy
Une famille de quatre personnes a été tuée dans une frappe de drone russe dans la région de Soumy, dans le nord de l'Ukraine, a indiqué mardi matin le chef de l'administration militaire régionale, Oleg Grygorov «Ce soir, l'ennemi a ciblé un immeuble résidentiel dans le village de Tchernechchyna, dans l'agglomération de Krasnopillia, avec un drone d'attaque», a-t-il écrit sur Telegram.
«Les secouristes ont extrait les corps de quatre personnes décédées sous les décombres - les parents et leurs fils âgés de 6 et 4 ans», a-t-il précisé.
«Les secouristes ont extrait les corps de quatre personnes décédées sous les décombres - les parents et leurs fils âgés de 6 et 4 ans», a-t-il précisé.
16:52
La Russie se retire d'une convention européenne contre la torture
Vladimir Poutine a signé lundi une loi pour retirer la Russie de la Convention européenne pour la prévention de la torture, créée par le Conseil de l'Europe dont Moscou a été exclu en 2022 après son offensive contre l'Ukraine. Selon un document publié par les autorités, le président russe a signé cette loi adoptée précédemment par le Parlement qui avait accusé le Conseil de l'Europe, basé à Strasbourg, en France, de «discrimination» contre la Russie.
En août, le ministère russe des Affaires étrangères avait assuré que ce retrait ne causerait «pas de tort» aux citoyens russes et que la Russie restait «soumise à ses obligations internationales en matière de droits de l'homme». Mais deux rapporteurs spéciaux des Nations unies ont déclaré en septembre que la décision de se retirer de la convention soulevait «des drapeaux rouges» concernant la situation dans les lieux de privation de liberté en Russie.
En août, le ministère russe des Affaires étrangères avait assuré que ce retrait ne causerait «pas de tort» aux citoyens russes et que la Russie restait «soumise à ses obligations internationales en matière de droits de l'homme». Mais deux rapporteurs spéciaux des Nations unies ont déclaré en septembre que la décision de se retirer de la convention soulevait «des drapeaux rouges» concernant la situation dans les lieux de privation de liberté en Russie.
Des enquêtes d'ONG et médias indépendants affirment que de nombreux prisonniers ukrainiens sont soumis à des tortures dans des prisons russes.
15:53
Moscou prévoit d'enrôler 135 000 hommes pour le service militaire
La campagne de conscription militaire d'automne en Russie a pour objectif cette année de recruter 135 000 jeunes hommes âgés de 18 à 30 ans, selon un décret signé lundi par le président Vladimir Poutine. Ces soldats devront être recrutés entre le 1er octobre et le 31 décembre pour effectuer leur service militaire obligatoire, qui dure un an en Russie. Le pays organise chaque année deux campagnes d'enrôlement, l'une au printemps et l'autre à l'automne.
Depuis le début de son attaque à grande échelle contre l'Ukraine, en février 2022, l'armée russe assure que ces recrues ne sont pas déployées sur le champ de bataille contre les troupes ukrainiennes et effectuent des tâches subalternes en Russie. La campagne de conscription militaire du printemps 2025 avait eu pour objectif de recruter 160 000 hommes, et celle d'automne 2024, 133 000 hommes.
Ces conscrits sont à distinguer des plus de 300 000 réservistes mobilisés pour aller combattre en Ukraine à partir de l'automne 2022 et qui, eux, avaient déjà effectué auparavant leur service militaire dans l'armée russe.
Depuis le début de son attaque à grande échelle contre l'Ukraine, en février 2022, l'armée russe assure que ces recrues ne sont pas déployées sur le champ de bataille contre les troupes ukrainiennes et effectuent des tâches subalternes en Russie. La campagne de conscription militaire du printemps 2025 avait eu pour objectif de recruter 160 000 hommes, et celle d'automne 2024, 133 000 hommes.
Ces conscrits sont à distinguer des plus de 300 000 réservistes mobilisés pour aller combattre en Ukraine à partir de l'automne 2022 et qui, eux, avaient déjà effectué auparavant leur service militaire dans l'armée russe.
13:48
La Russie «probablement» à l'origine des survols de drones
La Russie est probablement à l'origine des récents vols de drones au-dessus de plusieurs aéroports scandinaves, intervenus à quelques jours d'un sommet européen à Copenhague, a déclaré lundi le premier ministre suédois Ulf Kristersson. Des drones ont été aperçus à plusieurs reprises au Danemark et en Norvège depuis le 22 septembre, et ont provoqué de brèves fermetures de plusieurs aéroports.
«La probabilité que la Russie veuille envoyer un message aux pays qui soutiennent l'Ukraine est assez élevée», mais «personne ne le sait vraiment», a dit le premier ministre suédois à la chaîne de télévision TV4. «Nous avons la confirmation» que les drones qui ont pénétré dans l'espace aérien polonais au début du mois de septembre étaient russes, a-t-il rappelé.
«La probabilité que la Russie veuille envoyer un message aux pays qui soutiennent l'Ukraine est assez élevée», mais «personne ne le sait vraiment», a dit le premier ministre suédois à la chaîne de télévision TV4. «Nous avons la confirmation» que les drones qui ont pénétré dans l'espace aérien polonais au début du mois de septembre étaient russes, a-t-il rappelé.
Concernant le Danemark et la Norvège, «tout pointe vers (la Russie), mais tous les pays sont prudents lorsqu'il s'agit de pointer du doigt un pays s'ils ne sont pas sûrs. En Pologne, nous savons qu'il s'agit bien de cela», a-t-il déclaré. Des drones ont également été observés au-dessus de sites militaires danois samedi soir, pour la deuxième journée consécutive.
12:24
La Moldavie a choisi un «avenir européen» malgré la «pression» (UE)
La victoire du camp pro-européen aux élections législatives en Moldavie envoie un «message fort et clair», en dépit de l'ingérence russe, a jugé lundi le président du Conseil européen Antonio Costa.
«Le peuple de Moldavie s'est exprimé et son message est fort et clair. Ils ont choisi la démocratie, la réforme et un avenir européen, face à la pression et à l'ingérence de la Russie» a affirmé Costa sur X. Le Conseil européen est une institution qui rassemble les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européene.
«Le peuple de Moldavie s'est exprimé et son message est fort et clair. Ils ont choisi la démocratie, la réforme et un avenir européen, face à la pression et à l'ingérence de la Russie» a affirmé Costa sur X. Le Conseil européen est une institution qui rassemble les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européene.
12:08
Zelensky affirme que la Russie a échoué à déstabiliser la Moldavie
La président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé lundi que la Russie avait «échoué à déstabiliser la Moldavie», au lendemain de la victoire du camp pro-européen aux élections législatives dans ce pays voisin.
«La Russie n'a pas réussi à déstabiliser la Moldavie même après avoir dépensé d'énormes ressources», a lancé Zelensky dans un discours par vidéo lors d'un forum sécuritaire à Varsovie. «L'influence subversive de la Russie ne s'étendra pas davantage en Europe», a-t-il ajouté.

«La Russie n'a pas réussi à déstabiliser la Moldavie même après avoir dépensé d'énormes ressources», a lancé Zelensky dans un discours par vidéo lors d'un forum sécuritaire à Varsovie. «L'influence subversive de la Russie ne s'étendra pas davantage en Europe», a-t-il ajouté.
9:59
Une femme et son petit-fils tués dans une attaque de drones en Russie
Dans la nuit, «quatre drones ont été abattus par les systèmes de défense anti-aérienne à Voskressensk et Kolomna», deux localités dans la région de Moscou, a écrit le dirigeant russe Vorobiov sur Telegram. A Voskressensk, cette attaque a provoqué la mort d'une femme de 76 ans et son petit-fils de 6 ans qui ont péri dans «l'incendie de leur maison», provoqué par la chute d'un drone, selon la même source.
Dans plusieurs autres maisons de cette ville, des vitres ont été brisées, des murs endommagés et l'éclairage des rues perturbé, a ajouté Vorobiov.
Dans plusieurs autres maisons de cette ville, des vitres ont été brisées, des murs endommagés et l'éclairage des rues perturbé, a ajouté Vorobiov.
6:37
Le Danemark va interdire les vols de drones civils
Le Danemark va interdire les vols de drones civils à partir de lundi sur son territoire pour assurer la sécurité du sommet européen qui réunira durant la semaine les chefs de gouvernement à Copenhague, a annoncé dimanche le ministère des Transports.
De nouveaux drones ont été observés au-dessus de sites militaires danois dans la nuit pour la deuxième fois consécutive, a indiqué dimanche l'armée danoise, sans précisions sur les incidents ni la réponse de l'armée.
La présence mystérieuse de drones au Danemark et en Norvège depuis le 22 septembre a entraîné la fermeture de plusieurs aéroports, Copenhague pointant du doigt la Russie, qui nie toute responsabilité.
Toute violation de cette interdiction est passible d'une amende ou d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans, a précisé le ministère.

De nouveaux drones ont été observés au-dessus de sites militaires danois dans la nuit pour la deuxième fois consécutive, a indiqué dimanche l'armée danoise, sans précisions sur les incidents ni la réponse de l'armée.
La présence mystérieuse de drones au Danemark et en Norvège depuis le 22 septembre a entraîné la fermeture de plusieurs aéroports, Copenhague pointant du doigt la Russie, qui nie toute responsabilité.
Toute violation de cette interdiction est passible d'une amende ou d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans, a précisé le ministère.
14:17
Des drones survolent à nouveau des sites militaires danois
De nouveaux drones ont été observés au-dessus de sites militaires au Danemark pendant la nuit pour la deuxième journée consécutive, a annoncé dimanche l'armée danoise.
«Les forces armées confirment que des drones ont été observés sur plusieurs de leurs sites pendant la nuit. Plusieurs moyens ont été déployés», a indiqué l'armée dans un communiqué. Elle n'a fourni aucun autre détail sur les incidents ni sur la réponse de l'armée.
Les médias danois ont rapporté qu'aucun aéroport n'avait été fermé pendant la nuit. La présence mystérieuse de drones au Danemark et en Norvège depuis le 22 septembre a entraîné la fermeture de plusieurs aéroports, Copenhague laissant entendre une possible implication russe.
«Les forces armées confirment que des drones ont été observés sur plusieurs de leurs sites pendant la nuit. Plusieurs moyens ont été déployés», a indiqué l'armée dans un communiqué. Elle n'a fourni aucun autre détail sur les incidents ni sur la réponse de l'armée.
Les médias danois ont rapporté qu'aucun aéroport n'avait été fermé pendant la nuit. La présence mystérieuse de drones au Danemark et en Norvège depuis le 22 septembre a entraîné la fermeture de plusieurs aéroports, Copenhague laissant entendre une possible implication russe.
14:13
La Russie affirme avoir touché des cibles militaires
La Russie a affirmé dimanche avoir touché des cibles militaires en Ukraine lors des bombardements nocturnes qui ont fait au moins quatre morts et des dizaines de blessés parmi les civils.
«Cette nuit, les forces armées de la Fédération de Russie ont mené une frappe massive contre des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien», a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
«Cette nuit, les forces armées de la Fédération de Russie ont mené une frappe massive contre des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien», a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
7:49
L'Ukraine se dit attaquée par des centaines de drones
La Russie a lancé dans la nuit de samedi à dimanche une attaque «massive» sur l'Ukraine, selon Kiev, qui a dénombré des centaines de drones et missiles qui ont fait au moins dix blessés dans la capitale et la ville de Zaporijjia.
«La Russie a lancé une nouvelle attaque aérienne massive sur les villes ukrainiennes pendant que les gens dormaient. Encore une fois, des centaines de drones et de missiles, détruisant des immeubles résidentiels et causant des victimes civiles», a affirmé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, sur le réseau social X.
Le maire de la capitale, Vitali Klitschko, a pour sa part fait état de six blessés, dont cinq ont été hospitalisés après une attaque «massive». La ville de Zaporijjia (sud-est) a, elle, été frappée «au moins quatre fois», d'après le gouverneur de la région éponyme Ivan Fedorov, qui a fait état de quatre blessés.
«La Russie a lancé une nouvelle attaque aérienne massive sur les villes ukrainiennes pendant que les gens dormaient. Encore une fois, des centaines de drones et de missiles, détruisant des immeubles résidentiels et causant des victimes civiles», a affirmé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, sur le réseau social X.
Le maire de la capitale, Vitali Klitschko, a pour sa part fait état de six blessés, dont cinq ont été hospitalisés après une attaque «massive». La ville de Zaporijjia (sud-est) a, elle, été frappée «au moins quatre fois», d'après le gouverneur de la région éponyme Ivan Fedorov, qui a fait état de quatre blessés.
7:34
Ukraine: 7 blessés dans des attaques russes, la Pologne en alerte
Des attaques russes en Ukraine ont fait trois blessés à Kiev et quatre dans la ville de Zaporijjia, ont indiqué les autorités dans la nuit de samedi à dimanche. De son côté, l'armée polonaise a mobilisé son aviation de manière «préventive».
Le principal conseiller du président Zelensky, Andriy Yermak, a évoqué des assauts avec des drones et des missiles. Les trois blessés dans la capitale ont été hospitalisés, selon le maire Vitali Klitschko. La ville de Zaporijjia (sud-est) a elle été frappée «au moins quatre fois», d'après le gouverneur de la région éponyme Ivan Fedorov, qui a fait état de quatre blessés.
Kiev accuse Moscou d'avoir coupé dans cette région la centrale nucléaire d'Energodar, la plus grande d'Europe, et de chercher à la relier au réseau russe malgré les risques de sécurité. L'infrastructure a été conquise en mars 2022 par les troupes russes.
A l'ouest de l'Ukraine, la Pologne voisine a annoncé mobiliser son aviation de façon «préventive» après les incursions dans son espace aérien d'une vingtaine de drones russes, et de trois avions de combat dans le ciel estonien en moins de deux semaines.
Le principal conseiller du président Zelensky, Andriy Yermak, a évoqué des assauts avec des drones et des missiles. Les trois blessés dans la capitale ont été hospitalisés, selon le maire Vitali Klitschko. La ville de Zaporijjia (sud-est) a elle été frappée «au moins quatre fois», d'après le gouverneur de la région éponyme Ivan Fedorov, qui a fait état de quatre blessés.
Kiev accuse Moscou d'avoir coupé dans cette région la centrale nucléaire d'Energodar, la plus grande d'Europe, et de chercher à la relier au réseau russe malgré les risques de sécurité. L'infrastructure a été conquise en mars 2022 par les troupes russes.
A l'ouest de l'Ukraine, la Pologne voisine a annoncé mobiliser son aviation de façon «préventive» après les incursions dans son espace aérien d'une vingtaine de drones russes, et de trois avions de combat dans le ciel estonien en moins de deux semaines.
21:24
Lavrov dénonce «la rhétorique militaire» de l'Allemagne
Le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a dénoncé samedi la «rhétorique militaire» de l'Allemagne, qui vise à devenir le fer de lance du réarmement européen, renvoyant le pays à son passé nazi.
«Concernant la militarisation de l'Allemagne, nous avons à plusieurs reprises exprimé nos très profondes inquiétudes», a déclaré le responsable russe lors d'une conférence de presse en marge de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU.
«Il ne s'agit pas seulement d'un processus de remilitarisation en cours, des signes flagrants d'une renaissance du nazisme sont également observés», a-t-il poursuivi.
«Pourquoi cela se produit-il ? Probablement dans le même but que celui que s'était fixé Hitler : soumettre toute l'Europe à son contrôle et tenter d'infliger une défaite stratégique à l'époque contre l'Union soviétique, et aujourd'hui contre la Russie», a encore dit Sergueï Larov.
«Concernant la militarisation de l'Allemagne, nous avons à plusieurs reprises exprimé nos très profondes inquiétudes», a déclaré le responsable russe lors d'une conférence de presse en marge de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU.
«Il ne s'agit pas seulement d'un processus de remilitarisation en cours, des signes flagrants d'une renaissance du nazisme sont également observés», a-t-il poursuivi.
«Pourquoi cela se produit-il ? Probablement dans le même but que celui que s'était fixé Hitler : soumettre toute l'Europe à son contrôle et tenter d'infliger une défaite stratégique à l'époque contre l'Union soviétique, et aujourd'hui contre la Russie», a encore dit Sergueï Larov.
21:20
Lavrov accuse Israël de vouloir «faire exploser» le Moyen-Orient
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a accusé samedi Israël de vouloir «faire exploser» le Moyen-Orient dans un discours à la tribune de l'ONU.
«L'utilisation illégale de la force par Israël contre les Palestiniens et ses actions agressives contre l'Iran, le Qatar, le Yémen, le Liban, la Syrie et l'Irak menacent de faire exploser l'ensemble du Moyen-Orient», a-t-il dit.
«La Russie condamne fermement l'attaque du 7 octobre 2023 contre des civils israéliens par des militants du Hamas. Cependant, il n'existe aucune justification pour les meurtres brutaux de civils palestiniens, ou pour des attaques terroristes», a également déclaré le ministre russe.
Il a jugé que l'action du gouvernement revenait à «une punition collective» pour les Palestiniens.
Sergueï Lavrov a déclaré en outre qu'il n'existait «aucune justification pour les projets d'annexion de la Cisjordanie». «En réalité, il s'agit essentiellement d'une tentative de coup d'État visant à enterrer les décisions de l'ONU concernant la création d'un État palestinien», a-t-il dit.
«L'utilisation illégale de la force par Israël contre les Palestiniens et ses actions agressives contre l'Iran, le Qatar, le Yémen, le Liban, la Syrie et l'Irak menacent de faire exploser l'ensemble du Moyen-Orient», a-t-il dit.
«La Russie condamne fermement l'attaque du 7 octobre 2023 contre des civils israéliens par des militants du Hamas. Cependant, il n'existe aucune justification pour les meurtres brutaux de civils palestiniens, ou pour des attaques terroristes», a également déclaré le ministre russe.
Il a jugé que l'action du gouvernement revenait à «une punition collective» pour les Palestiniens.
Sergueï Lavrov a déclaré en outre qu'il n'existait «aucune justification pour les projets d'annexion de la Cisjordanie». «En réalité, il s'agit essentiellement d'une tentative de coup d'État visant à enterrer les décisions de l'ONU concernant la création d'un État palestinien», a-t-il dit.
21:19
Toute attaque contre la Russie entraînerait une «réponse résolue»
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a mis en garde samedi contre toute attaque envers son pays, qui entraînerait une «réponse résolue». Cela alors que Donald Trump a appelé à abattre les avions russes en cas de violation de l'espace aérien de l'Otan.
«La Russie est presque accusée de planifier une attaque contre les pays de l'Alliance atlantique et de l'Union européenne», a-t-il déclaré depuis la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU.
«La Russie n'a pas et n'a jamais eu de telles intentions. Mais toute agression contre mon pays entraînera une réponse résolue. Il ne doit pas y avoir de doutes sur ce point», a-t-il ajouté.

«La Russie est presque accusée de planifier une attaque contre les pays de l'Alliance atlantique et de l'Union européenne», a-t-il déclaré depuis la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU.
«La Russie n'a pas et n'a jamais eu de telles intentions. Mais toute agression contre mon pays entraînera une réponse résolue. Il ne doit pas y avoir de doutes sur ce point», a-t-il ajouté.
17:28
L'Ukraine a reçu un système antiaérien Patriot d'Israël
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé samedi que l'Ukraine avait reçu d'Israël un système antiaérien Patriot. Cet armement de fabrication américaine coûteux est essentiel pour repousser les attaques de missiles russes visant le pays.
«Un système israélien (Patriot) fonctionne en Ukraine, cela fait un mois qu'il fonctionne», a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse, sans préciser si Kiev l'avait acheté ou obtenu gratuitement.
«Un système israélien (Patriot) fonctionne en Ukraine, cela fait un mois qu'il fonctionne», a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse, sans préciser si Kiev l'avait acheté ou obtenu gratuitement.
17:27
Kiev accuse Moscou d'avoir coupé la centrale de Zaporijjia
L'Ukraine a accusé samedi la Russie d'avoir coupé la centrale nucléaire de Zaporijjia du réseau électrique ukrainien depuis quatre jours et de chercher ainsi à la «voler» en la rattachant au réseau sous contrôle russe, en dépit de risques pour sa sécurité.
«Nous exhortons toutes les nations préoccupées par la sûreté et la sécurité nucléaires à faire clairement comprendre à Moscou que son pari nucléaire doit cesser», a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, dans un message sur son compte X.
Conquise par les troupes russes en mars 2022, au début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine, la centrale, située à Energodar, dans la région de Zaporijjia (sud), est la plus grande d'Europe.
Ses six réacteurs sont à l'arrêt mais elle a besoin d'une alimentation électrique extérieure pour continuer à les refroidir.
Samedi, l'opérateur de la centrale contrôlé par le groupe russe Rosatom a confirmé que la centrale était privée d'alimentation électrique externe depuis mardi et que des générateurs de secours assuraient actuellement ses besoins.

«Nous exhortons toutes les nations préoccupées par la sûreté et la sécurité nucléaires à faire clairement comprendre à Moscou que son pari nucléaire doit cesser», a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, dans un message sur son compte X.
Conquise par les troupes russes en mars 2022, au début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine, la centrale, située à Energodar, dans la région de Zaporijjia (sud), est la plus grande d'Europe.
Ses six réacteurs sont à l'arrêt mais elle a besoin d'une alimentation électrique extérieure pour continuer à les refroidir.
Samedi, l'opérateur de la centrale contrôlé par le groupe russe Rosatom a confirmé que la centrale était privée d'alimentation électrique externe depuis mardi et que des générateurs de secours assuraient actuellement ses besoins.
12:04
Moscou revendique la prise de trois villages en Ukraine
La Russie a revendiqué samedi la prise de trois villages dans l'est de l'Ukraine, où les forces de Moscou ont effectué une percée.
L'armée russe a annoncé dans un communiqué s'être emparée des localités de Derylove et de Maiske, dans la région de Donetsk, ainsi que de celle de Stepove dans la région de Dnipropetrovsk.
L'armée russe a annoncé dans un communiqué s'être emparée des localités de Derylove et de Maiske, dans la région de Donetsk, ainsi que de celle de Stepove dans la région de Dnipropetrovsk.
11:13
De nouveaux drones survolent une base aérienne au Danemark
Des drones ont été aperçus au-dessus de la base aérienne danoise de Karup, a indiqué la police danoise à la chaîne TV2. D’autres médias du pays rapportent que des drones ont également été observés sur d’autres sites. L’identité des opérateurs de ces drones n’était pas encore claire.
L’aéroport de Karup sert de base aux forces aériennes royales danoises. Il s’agit du plus grand aérodrome militaire d’Europe du Nord.
La semaine dernière déjà, des drones avaient à plusieurs reprises survolé des aéroports au Danemark. Le gouvernement danois avait alors parlé d’une « attaque hybride » et relevé le niveau d’alerte. Le pays, membre de l’OTAN, envisage également d’activer l’article 4, qui prévoit des consultations entre États membres.
L’aéroport de Karup sert de base aux forces aériennes royales danoises. Il s’agit du plus grand aérodrome militaire d’Europe du Nord.
La semaine dernière déjà, des drones avaient à plusieurs reprises survolé des aéroports au Danemark. Le gouvernement danois avait alors parlé d’une « attaque hybride » et relevé le niveau d’alerte. Le pays, membre de l’OTAN, envisage également d’activer l’article 4, qui prévoit des consultations entre États membres.
8:39
Le comité international lève la suspension partielle de la Russie
Le Comité international paralympique (IPC) a décidé de lever la suspension partielle de la Russie et du Bélarus, en vigueur depuis l'invasion en Ukraine, lors de son assemblée générale samedi à Séoul. Il réintègre les deux comités nationaux comme membres de plein droit de l'organisation.
Cette décision rouvre la voie à la présence de para-athlètes russes et bélarusses sous leur drapeau respectif aux Jeux de Milan-Cortina (6-15 mars). Mais les six sports au programme dépendent de fédérations internationales qui ont jusqu'à présent maintenu la suspension des sportifs russes et bélarusses.
Cette décision rouvre la voie à la présence de para-athlètes russes et bélarusses sous leur drapeau respectif aux Jeux de Milan-Cortina (6-15 mars). Mais les six sports au programme dépendent de fédérations internationales qui ont jusqu'à présent maintenu la suspension des sportifs russes et bélarusses.
16:24
L'Ukraine soupçonne la Hongrie de vols de drones de reconnaissance
L'Ukraine soupçonne la Hongrie d'avoir effectué des vols de drones de reconnaissance dans son espace aérien, a déclaré vendredi le président Volodymyr Zelensky, faisant monter d'un cran la tension entre ces pays voisins.
«Les forces ukrainiennes ont enregistré des violations de notre espace aérien par des drones de reconnaissance, qui sont probablement hongrois», a déclaré Zelensky sur les réseaux sociaux.
Selon les premières analyses, ces appareils «effectuaient peut-être des reconnaissances sur le potentiel industriel des zones frontalières de l'Ukraine», a ajouté le chef de l'Etat.

«Les forces ukrainiennes ont enregistré des violations de notre espace aérien par des drones de reconnaissance, qui sont probablement hongrois», a déclaré Zelensky sur les réseaux sociaux.
Selon les premières analyses, ces appareils «effectuaient peut-être des reconnaissances sur le potentiel industriel des zones frontalières de l'Ukraine», a ajouté le chef de l'Etat.
16:23
Face aux incursions russes, l'UE veut un «mur anti-drones»
L'UE veut renforcer sa sécurité, face à la menace russe, avec un «mur anti-drones», qu'une dizaine de pays, dont plusieurs qui ont connu des incursions russes, considèrent désormais comme une «priorité».
Après les incursions dans le ciel européen d'une vingtaine de drones et des trois avions de combat russes, les pays de l'UE cherchent à renforcer leur défense, principalement aux abords de la Russie.
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Et à ces incursions répétées viennent s'ajouter le survol de mystérieux drones au Danemark, qui ont contraint les autorités à fermer l'aéroport de la capitale pendant plusieurs heures en début de semaine. Un deuxième aéroport a été fermé dans la nuit de mercredi à jeudi.
Après les incursions dans le ciel européen d'une vingtaine de drones et des trois avions de combat russes, les pays de l'UE cherchent à renforcer leur défense, principalement aux abords de la Russie.
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Et à ces incursions répétées viennent s'ajouter le survol de mystérieux drones au Danemark, qui ont contraint les autorités à fermer l'aéroport de la capitale pendant plusieurs heures en début de semaine. Un deuxième aéroport a été fermé dans la nuit de mercredi à jeudi.
14:07
Moscou juge irresponsable les menaces de Kiev de frapper le Kremlin
Le porte-parole de la présidence russe a jugé vendredi «irresponsable» les «menaces» de frappes contre le Kremlin formulées par le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une interview diffusée la veille. Le dirigeant ukrainien «balance des menaces à tout va, ce qui paraît assez irresponsable», a réagi Dmitri Peskov, questionné à ce sujet lors de son briefing quotidien.
Dans une interview diffusée jeudi par le média américain Axios, qui lui demandait si les employés du Kremlin «devaient s'assurer qu'ils savaient où se trouvaient les abris antiaériens», Zelensky a déclaré que les responsables russes pourraient effectivement avoir besoin de «leurs abris antiaériens» s'ils ne mettaient pas fin au conflit débuté avec l'assaut russe en Ukraine en 2022.
Un missile russe a endommagé début septembre le siège du gouvernement ukrainien à Kiev, situé à des centaines de kilomètres du front, selon les autorités ukrainiennes.
Dans une interview diffusée jeudi par le média américain Axios, qui lui demandait si les employés du Kremlin «devaient s'assurer qu'ils savaient où se trouvaient les abris antiaériens», Zelensky a déclaré que les responsables russes pourraient effectivement avoir besoin de «leurs abris antiaériens» s'ils ne mettaient pas fin au conflit débuté avec l'assaut russe en Ukraine en 2022.
Un missile russe a endommagé début septembre le siège du gouvernement ukrainien à Kiev, situé à des centaines de kilomètres du front, selon les autorités ukrainiennes.
12:50
L'UE discute d'un emprunt pour l'Ukraine ayant recours aux avoir gelés russes
Les 27 ont commencé à discuter vendredi d'une proposition d'accorder un emprunt de quelque 140 milliards d'euros à l'Ukraine en ayant recours aux avoirs russes immobilisés par l'Union européenne après l'invasion de l'Ukraine en février 2022, ont indiqué des diplomates. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait lancé cette idée, lors d'un discours le 10 septembre, d'un prêt en faveur de l'Ukraine qui ne serait remboursé que si la Russie lui verse des réparations de guerre.
Quelque 210 milliards d'euros d'avoirs de la banque centrale russe sont immobilisés dans l'UE, et une grande partie de ces avoirs, soit quelque 185 milliards d'euros sont ou vont arriver à maturité cette année. Ils sont donc disponibles sous forme liquide, a expliqué la Commission dans un document remis aux 27. L'idée est donc que l'UE utilise ces liquidités pour ensuite financer un prêt de 140 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine, que celle-ci ne remboursera que si la Russie lui verse des réparations de guerre.
Quelque 210 milliards d'euros d'avoirs de la banque centrale russe sont immobilisés dans l'UE, et une grande partie de ces avoirs, soit quelque 185 milliards d'euros sont ou vont arriver à maturité cette année. Ils sont donc disponibles sous forme liquide, a expliqué la Commission dans un document remis aux 27. L'idée est donc que l'UE utilise ces liquidités pour ensuite financer un prêt de 140 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine, que celle-ci ne remboursera que si la Russie lui verse des réparations de guerre.
Si Moscou s'y refuse, les sanctions de l'UE restent en vigueur et les avoirs restent immobilisés. En revanche, si les sanctions sont levées sans que la Russie n'ait versé de réparations, il appartiendra alors à l'UE de rembourser Euroclear, l'institution financière où se trouvent ces 210 milliards d'avoirs russes, et qui a son siège à Bruxelles.
L'opération doit donc «être entièrement garantie par les Etats membres» afin de ne pas prendre le risque d'une réaction négative des marchés financiers et d'une déstabilisation de l'euro, précise ce document. La Commission européenne assure que ce mécanisme ne consiste pas en une saisie des avoirs, que de nombreux pays de l'UE dont l'Allemagne, la France ou la Belgique refusent d'envisager.
L'opération doit donc «être entièrement garantie par les Etats membres» afin de ne pas prendre le risque d'une réaction négative des marchés financiers et d'une déstabilisation de l'euro, précise ce document. La Commission européenne assure que ce mécanisme ne consiste pas en une saisie des avoirs, que de nombreux pays de l'UE dont l'Allemagne, la France ou la Belgique refusent d'envisager.
7:08
Danemark: nouvelle alerte aux drones, un aéroport ferme brièvement
Un aéroport danois a de nouveau fermé dans la nuit de jeudi à vendredi suite à un survol de drone supposé, ont déclaré la police et les médias nationaux. Cet épisode survient après plusieurs incidents similaires qualifiés par Copenhague d'«attaques hybrides».
L'espace aérien au-dessus de l'aéroport d'Aalborg, dans le nord du Danemark, a fermé jeudi à 23h40 après que des drones présumés ont été aperçus dans la zone, a rapporté la chaîne publique DR, citant un responsable de l'aéroport. L'espace aérien a rouvert vers 00h35 vendredi, a ensuite indiqué la police régionale sur X, évoquant elle aussi une suspicion de drones. A ce stade, les autorités n'ont pas clairement déclaré avoir établi la présence effective de tels engins.
La fermeture de l'aéroport a contraint un vol KLM en provenance d'Amsterdam à faire demi-tour et a entraîné l'annulation d'un vol Scandinavian Airlines au départ de Copenhague, selon les sites de suivi des vols et les sites web des compagnies aériennes.
L'espace aérien au-dessus de l'aéroport d'Aalborg, dans le nord du Danemark, a fermé jeudi à 23h40 après que des drones présumés ont été aperçus dans la zone, a rapporté la chaîne publique DR, citant un responsable de l'aéroport. L'espace aérien a rouvert vers 00h35 vendredi, a ensuite indiqué la police régionale sur X, évoquant elle aussi une suspicion de drones. A ce stade, les autorités n'ont pas clairement déclaré avoir établi la présence effective de tels engins.
La fermeture de l'aéroport a contraint un vol KLM en provenance d'Amsterdam à faire demi-tour et a entraîné l'annulation d'un vol Scandinavian Airlines au départ de Copenhague, selon les sites de suivi des vols et les sites web des compagnies aériennes.
5:51
Les USA approuvent la vente de missiles à l'Allemagne qui se réarme
Les autorités américaines ont annoncé jeudi avoir donné leur accord à la vente pour un montant de 1,23 milliard de dollars de missiles air-air avancés et d'équipements connexes à l'Allemagne, pays allié engagé dans une «course aux armements». Berlin a annoncé jeudi lancer un programme de défense spatiale de 35 milliards d'euros, et être engagée dans une «course aux armements» dans le domaine des drones pour faire face à la menace russe notamment.
«La vente proposée améliorera la capacité de l'Allemagne à faire face aux menaces actuelles et futures», a déclaré l'Agence américaine de coopération pour la défense et la sécurité (DSCA) dans un communiqué. Cette transaction avec un important allié de l'Otan «soutiendra également les objectifs de politique étrangère et de sécurité nationale des Etats-Unis», a ajouté la DSCA.
Le département d'Etat a approuvé la vente de jusqu'à 400 missiles. Le Congrès doit encore donner son accord, une formalité. L'annonce américaine survient le jour même où le ministre allemand de l'Intérieur, Alexander Dobrindt, a affirmé au parlement que l'Europe était «dans une course aux armements» s'agissant des moyens de se défendre contre des drones hostiles, après la multiplication d'incidents dans lesquels la Russie fait figure de principal suspect.

«La vente proposée améliorera la capacité de l'Allemagne à faire face aux menaces actuelles et futures», a déclaré l'Agence américaine de coopération pour la défense et la sécurité (DSCA) dans un communiqué. Cette transaction avec un important allié de l'Otan «soutiendra également les objectifs de politique étrangère et de sécurité nationale des Etats-Unis», a ajouté la DSCA.
Le département d'Etat a approuvé la vente de jusqu'à 400 missiles. Le Congrès doit encore donner son accord, une formalité. L'annonce américaine survient le jour même où le ministre allemand de l'Intérieur, Alexander Dobrindt, a affirmé au parlement que l'Europe était «dans une course aux armements» s'agissant des moyens de se défendre contre des drones hostiles, après la multiplication d'incidents dans lesquels la Russie fait figure de principal suspect.
5:49
Sanctions américaines contre NIS en vigueur dès le 1er octobre
Les sanctions américaines contre la société pétrolière et gazière serbe NIS, en partie contrôlée par le géant russe Gazprom, prendront effet le 1er octobre, a annoncé le président serbe jeudi soir depuis New York. Acteur principal sur le marché serbe du pétrole et du gaz, NIS gère la seule raffinerie dans le pays, à Pancevo, près de Belgrade, qui approvisionne environ 80% du marché serbe. Gazprom en détient environ 45% des parts.
Elle est visée depuis janvier par les sanctions américaines contre le secteur énergétique russe, mais a bénéficié de plusieurs reports consécutifs depuis. «Les Américains ont étendu la non-imposition des sanctions pour seulement quatre jours de plus. Donc, à partir du 1er octobre, nous aurons des sanctions», a déclaré Aleksandar Vucic à des médias serbes qui le suivaient dans son déplacement aux Etats-Unis.
Elle est visée depuis janvier par les sanctions américaines contre le secteur énergétique russe, mais a bénéficié de plusieurs reports consécutifs depuis. «Les Américains ont étendu la non-imposition des sanctions pour seulement quatre jours de plus. Donc, à partir du 1er octobre, nous aurons des sanctions», a déclaré Aleksandar Vucic à des médias serbes qui le suivaient dans son déplacement aux Etats-Unis.
5:48
La Russie exécute arbitrairement des prisonniers ukrainiens
La Russie est responsable de «graves violations» du droit international contre les prisonniers de guerre ukrainiens pouvant «constituer des crimes de guerre et, dans certains cas, peut-être des crimes contre l'humanité», selon un rapport de l'OSCE publié jeudi. Les atteintes «généralisées et systématiques» consistent, entre autres, en «des actes de torture» et peuvent aller jusqu'à des «exécutions arbitraires», souvent après reddition, selon l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dont le siège est à Vienne.
Les soldats, mais aussi les résistants, les miliciens, les correspondants de guerre et tout civil prenant les armes en cas d'invasion peuvent revendiquer le statut de prisonnier de guerre, selon les engagements pris par la Russie devant la justice internationale. Ce statut protège les belligérants détenus des mauvais traitements et des condamnations pénales pour leur participation aux hostilités.
Mais la Russie «refuse systématiquement» aux membres des forces armées ukrainiennes le statut de prisonnier de guerre, les désignant plutôt comme des «personnes détenues pour s'être opposées à l'opération militaire spéciale», déplore l'OSCE. Cela «ouvre la voie à des poursuites criminelles» pour leur «simple participation aux hostilités», explique l'organisation.
Les soldats, mais aussi les résistants, les miliciens, les correspondants de guerre et tout civil prenant les armes en cas d'invasion peuvent revendiquer le statut de prisonnier de guerre, selon les engagements pris par la Russie devant la justice internationale. Ce statut protège les belligérants détenus des mauvais traitements et des condamnations pénales pour leur participation aux hostilités.
Mais la Russie «refuse systématiquement» aux membres des forces armées ukrainiennes le statut de prisonnier de guerre, les désignant plutôt comme des «personnes détenues pour s'être opposées à l'opération militaire spéciale», déplore l'OSCE. Cela «ouvre la voie à des poursuites criminelles» pour leur «simple participation aux hostilités», explique l'organisation.
16:28
Les responsables russes au Kremlin sont des «cibles potentielles»
Si la Russie ne met pas fin à son invasion de l'Ukraine, les responsables russes travaillant au Kremlin deviendront des cibles potentielles, a averti Volodymyr Zelensky dans une interview diffusée jeudi par Axios.
«Qu'ils se renseignent sur où sont leurs abris antiaériens», a déclaré le président ukrainien. «Ils en ont besoin. S'ils n'arrêtent pas la guerre, ils vont en avoir besoin.»
Volodymyr Zelensky a ajouté que l'Ukraine n'avait pas l'intention de frapper des civils en Russie. «Nous ne sommes pas des terroristes», a-t-il justifié.
«Qu'ils se renseignent sur où sont leurs abris antiaériens», a déclaré le président ukrainien. «Ils en ont besoin. S'ils n'arrêtent pas la guerre, ils vont en avoir besoin.»
Volodymyr Zelensky a ajouté que l'Ukraine n'avait pas l'intention de frapper des civils en Russie. «Nous ne sommes pas des terroristes», a-t-il justifié.
13:44
Survol de drones au Danemark: la Russie rejette «fermement» toute implacation
La Russie dément «fermement» être impliquée dans le survol de drones au-dessus d'aéroports civils et militaire au Danemark mercredi tard dans la soirée, a affirmé jeudi son ambassade à Copenhague dans un message publié sur les réseaux sociaux.
«Il est évident que les incidents impliquant des perturbations signalées dans les aéroports danois sont une provocation orchestrée», a écrit l'ambassade. «La partie russe rejette fermement les spéculations absurdes sur son implication dans ces incidents», a-t-elle ajouté.
«Il est évident que les incidents impliquant des perturbations signalées dans les aéroports danois sont une provocation orchestrée», a écrit l'ambassade. «La partie russe rejette fermement les spéculations absurdes sur son implication dans ces incidents», a-t-elle ajouté.
12:54
Un avion de combat russe aurait été abattu en Ukraine
L'Ukraine aurait abattu un avion de combat russe de type Su-34. Les faits auraient eu lieu ce jeudi vers 4 heures du matin, alors que l'appareil «menait une attaque terroriste contre la ville de Zaporijia et larguait des bombes aériennes guidées», a déclaré l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram. Ces informations n'ont pour l'heure pas pu être confirmées de manière indépendante.
Selon le gouverneur de Zaporijia, Ivan Fedorov, une personne a été tuée et deux autres blessées lors des frappes aériennes nocturnes dans la région, malgré l'interception de l'avion. Dans les régions de Vinnytsia et de Kirovohrad, des infrastructures ont été endommagées par des attaques de drones, selon les autorités.
Selon le gouverneur de Zaporijia, Ivan Fedorov, une personne a été tuée et deux autres blessées lors des frappes aériennes nocturnes dans la région, malgré l'interception de l'avion. Dans les régions de Vinnytsia et de Kirovohrad, des infrastructures ont été endommagées par des attaques de drones, selon les autorités.
12:50
Des avions russes survolent une frégate allemande
Selon le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius, un avion militaire russe a survolé une frégate de la marine allemande dans la mer Baltique. Devant le Bundestag, il comparé l'incident à l'intrusion de drones russes dans les espaces aériens polonais et estonien.
«La Russie teste les limites avec une fréquence et une intensité croissantes, y compris à l'égard des pays de l'OTAN», a déclaré Pistorius. Il a également plaidé en faveur d'une augmentation significative du budget de la défense.
Ce serait la frégate «Hamburg», qui participe actuellement à l'exercice «Neptun Strike» de l'OTAN, qui aurait été survolée. Il s'agirait de deux survols survenus peu avant et pendant le week-end dernier.
«La Russie teste les limites avec une fréquence et une intensité croissantes, y compris à l'égard des pays de l'OTAN», a déclaré Pistorius. Il a également plaidé en faveur d'une augmentation significative du budget de la défense.
Ce serait la frégate «Hamburg», qui participe actuellement à l'exercice «Neptun Strike» de l'OTAN, qui aurait été survolée. Il s'agirait de deux survols survenus peu avant et pendant le week-end dernier.
12:45
L'Ukraine attaque une ville abritant une base navale russe
Des drones ukrainiens ont attaqué la base de la flotte russe de la mer Noire à Novorossiisk. Selon les informations russes, des maisons du centre-ville ont été touchées, deux personnes ont été tuées et sept autres blessées. Un bâtiment appartenant à une entreprise russe chargée du transport du pétrole kazakh vers l'Europe via le port de Novorossiisk aurait également été touché.
La Russie n'a fait état d'aucun impact sur des installations militaires. Cependant, des avertissements avaient été lancés concernant une attaque de drones aquatiques. Des vidéos diffusées sur Telegram ont montré les mesures de défense prises par la marine russe.
La Russie n'a fait état d'aucun impact sur des installations militaires. Cependant, des avertissements avaient été lancés concernant une attaque de drones aquatiques. Des vidéos diffusées sur Telegram ont montré les mesures de défense prises par la marine russe.
Ukraine's attack on Novorossiysk earlier today featured unmanned naval drones that made it deep into port.
— Jay in Kyiv (@JayinKyiv) September 24, 2025
It's now a matter of time, as Ukraine's naval drones fleets and Russia's defense incompetence grow alongside each other.
pic.twitter.com/IOq4s2JvYS
5:47
Danemark: drones non identifiés repérés près de plusieurs aéroports
Des drones d'origine inconnue ont été identifiés dans la nuit de mercredi à jeudi au-dessus de quatre aéroports danois. Cela a provoqué la fermeture de l'un d'entre eux pendant plusieurs heures, a indiqué la police. Les drones ont été repérés au niveau des aéroports d'Aalborg (nord), Esbjerg (ouest) et Sonderborg (sud) et de la base aérienne de Skrydstrup (sud), avant de quitter les lieux. Lundi, des drones d'origine non identifiée avaient déjà survolé l'aéroport de Copenhague ainsi que celui d'Oslo en Norvège voisine, bloquant leur trafic pendant plusieurs heures.
L'infrastructure d'Aalborg a été fermée pendant plusieurs heures avant de rouvrir. «Il n'a pas été possible d'abattre les drones, qui ont survolé une très vaste zone (...) Nous n'avons pas non plus appréhendé les opérateurs» de ces drones, a précisé Jesper Bojgaard Madsen de la police de la région du Jutland du Nord, à propos des faits survenus à Aalborg.
Les forces de l'ordre du Jutland du Sud, qui ont communiqué sur les autres lieux visés, ont pour leur part indiqué que les drones avaient volé «avec leurs lumières et été observés depuis le sol», sans que l'on sache de quel type d'engin il s'agissait ni que l'on connaisse le motif de ce survol. La police a dit enquêter en coopération avec les services de renseignements danois, le PET, et l'armée.
Les forces de l'ordre du Jutland du Sud, qui ont communiqué sur les autres lieux visés, ont pour leur part indiqué que les drones avaient volé «avec leurs lumières et été observés depuis le sol», sans que l'on sache de quel type d'engin il s'agissait ni que l'on connaisse le motif de ce survol. La police a dit enquêter en coopération avec les services de renseignements danois, le PET, et l'armée.
5:44
Efforts suisses pour la paix en Ukraine
La Suisse est prête à accueillir des pourparlers de paix entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue russe Vladimir Poutine. Karin Keller-Sutter et Ignazio Cassis ont confirmé cette disponibilité cette semaine en marge de l'assemblée générale de l'ONU à New York. «Je pense qu'un sommet est urgent. La Suisse est prête à l'accueillir, mais elle ne peut pas forcer les parties à s'asseoir» à la table des négociations, a déclaré le ministre des affaires étrangères mercredi soir devant la presse.
Les dernières déclarations de Donald Trump, selon lesquelles Kiev est en mesure de reprendre tous les territoires conquis par Moscou et selon lesquels la Russie est un tigre de papier, permettent un certain optimisme. «Trump a un peu surpris toute le monde ici», a déclaré le Tessinois. «Il faudra voir ce qui se cache vraiment derrière ces déclarations, quelle logique», a-t-il ajouté.
Les dernières déclarations de Donald Trump, selon lesquelles Kiev est en mesure de reprendre tous les territoires conquis par Moscou et selon lesquels la Russie est un tigre de papier, permettent un certain optimisme. «Trump a un peu surpris toute le monde ici», a déclaré le Tessinois. «Il faudra voir ce qui se cache vraiment derrière ces déclarations, quelle logique», a-t-il ajouté.
20:18
Marco Rubio appelle la Russie à arrêter la «tuerie» en Ukraine
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a directement exhorté mercredi son homologue russe Sergueï Lavrov à arrêter la «tuerie» en Ukraine, alors que les Etats-Unis durcissent leur position vis-à-vis de Moscou.
Il «a réitéré l'appel du président Trump à mettre fin à la tuerie et la nécessité pour Moscou de prendre des mesures significatives en vue d'un règlement durable du conflit», a déclaré le porte-parole adjoint du département d'Etat, Tommy Pigott, rendant compte d'une réunion entre les deux hommes.
Les deux responsables se sont rencontrés dans un grand hôtel de New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, pendant une cinquantaine de minutes, selon un responsable du département d'Etat.
Il «a réitéré l'appel du président Trump à mettre fin à la tuerie et la nécessité pour Moscou de prendre des mesures significatives en vue d'un règlement durable du conflit», a déclaré le porte-parole adjoint du département d'Etat, Tommy Pigott, rendant compte d'une réunion entre les deux hommes.
Les deux responsables se sont rencontrés dans un grand hôtel de New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, pendant une cinquantaine de minutes, selon un responsable du département d'Etat.
16:53
La Russie envisage d'augmenter la TVA pour financer la guerre
Le ministère russe des Finances a proposé mercredi d'augmenter la TVA pour financer ses dépenses militaires exponentielles, après plus de trois ans et demi d'offensive en Ukraine.
La Russie a engagé des dépenses exorbitantes pour financer son assaut lancé en février 2022, nourrissant pendant un temps une forte croissance. Mais l'économie du pays ralentit désormais, ce qui pousse l'Etat à chercher de nouvelles sources de revenus. Le président américain Donald Trump a d'ailleurs jugé mardi que la Russie avait de «gros problèmes économiques» et dépensait «la majorité de son argent pour combattre l'Ukraine».
La Russie a engagé des dépenses exorbitantes pour financer son assaut lancé en février 2022, nourrissant pendant un temps une forte croissance. Mais l'économie du pays ralentit désormais, ce qui pousse l'Etat à chercher de nouvelles sources de revenus. Le président américain Donald Trump a d'ailleurs jugé mardi que la Russie avait de «gros problèmes économiques» et dépensait «la majorité de son argent pour combattre l'Ukraine».
Avec un déficit budgétaire d'environ 43 milliards d'euros depuis le début de l'année, le ministère russe des Finances a proposé d'augmenter la TVA de 20 à 22% à partir de l'année prochaine. Le ministère a affirmé qu'il s'agissait d'une mesure nécessaire «visant avant tout à financer la défense et la sécurité».
16:51
Zelensky: l'Europe ne peut pas se permettre «de perdre la Moldavie»
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé mercredi depuis la tribune de l'ONU que l'Europe ne pouvait pas se permettre que la Moldavie entre dans l'orbite de la Russie. Il a déploré une réponse «insuffisante» de la communauté internationale.
«La Russie tente de faire à la Moldavie ce que l'Iran a fait autrefois au Liban, et une fois encore, la réponse internationale est insuffisante. Nous avons déjà perdu la Géorgie en Europe (...) et depuis de nombreuses années, le Bélarus s'oriente également vers une dépendance vis-à-vis de la Russie. L'Europe ne peut pas se permettre de perdre également la Moldavie», a-t-il déclaré lors de l'Assemblée générale des Nations unies.
La Moldavie, pays pro-européen, a accusé lundi la Russie de dépenser des «centaines de millions d'euros» pour la faire basculer dans son giron lors des élections législatives de dimanche, et de préparer des violences avant et après le scrutin.
«Le Kremlin achète des centaines de milliers de votes (...), les gens sont intoxiqués quotidiennement par des dizaines de mensonges (...) et des centaines d'individus sont payés pour provoquer le désordre, la violence et répandre la peur», a déclaré la présidente moldave Maia Sandu dans une vidéo. Selon son conseiller pour la sécurité nationale Stanislav Secrieru, «250 perquisitions ont eu lieu», «démantelant un réseau soutenu par le GRU», le renseignement militaire russe.
«La Russie tente de faire à la Moldavie ce que l'Iran a fait autrefois au Liban, et une fois encore, la réponse internationale est insuffisante. Nous avons déjà perdu la Géorgie en Europe (...) et depuis de nombreuses années, le Bélarus s'oriente également vers une dépendance vis-à-vis de la Russie. L'Europe ne peut pas se permettre de perdre également la Moldavie», a-t-il déclaré lors de l'Assemblée générale des Nations unies.
La Moldavie, pays pro-européen, a accusé lundi la Russie de dépenser des «centaines de millions d'euros» pour la faire basculer dans son giron lors des élections législatives de dimanche, et de préparer des violences avant et après le scrutin.
«Le Kremlin achète des centaines de milliers de votes (...), les gens sont intoxiqués quotidiennement par des dizaines de mensonges (...) et des centaines d'individus sont payés pour provoquer le désordre, la violence et répandre la peur», a déclaré la présidente moldave Maia Sandu dans une vidéo. Selon son conseiller pour la sécurité nationale Stanislav Secrieru, «250 perquisitions ont eu lieu», «démantelant un réseau soutenu par le GRU», le renseignement militaire russe.
13:51
Une usine à gaz russe à l'arrêt après une attaque de drone
Suite à un incendie provoqué par une attaque de drone, l'usine de traitement de gaz située à Astrakhan, dans le sud de la Russie, est temporairement hors service. C'est ce qu'a rapporté l'agence de presse Reuters, citant trois sources industrielles.
Selon ces informations, une unité de condensation de l'usine a été gravement endommagée par une explosion le 22 septembre. La production de gaz et de diesel a alors été arrêtée. L'unité concernée avait une capacité annuelle de trois millions de tonnes. Le commerce des combustibles à la bourse des matières premières de Saint-Pétersbourg a également été suspendu.
Selon ces informations, une unité de condensation de l'usine a été gravement endommagée par une explosion le 22 septembre. La production de gaz et de diesel a alors été arrêtée. L'unité concernée avait une capacité annuelle de trois millions de tonnes. Le commerce des combustibles à la bourse des matières premières de Saint-Pétersbourg a également été suspendu.
L'usine appartient à la société publique russe Gazprom. Astrakhan est située à environ 650 kilomètres de la frontière ukrainienne.
10:17
La Russie n'a pas d'«alternative» à la poursuite de la guerre en Ukraine
Le Kremlin a assuré mercredi que la Russie était «stable», après les propos du président américain, Donald Trump, qui a comparé la veille le pays à un «tigre de papier». «La Russie conserve sa stabilité économique», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d'une interview à la radio RBC, ajoutant néanmoins que le pays «faisait face à des tensions et des problèmes dans différents secteurs de l'économie».
Le porte-parole a par ailleurs ajouté que la Russie n'avait pas d'autre choix que de poursuivre le conflit armé déclenché en février 2022 par son attaque à grande échelle de l'Ukraine. «Nous poursuivons notre opération militaire spéciale pour assurer nos intérêts et atteindre les objectifs que (...) le président de notre pays a établis dès le début. Et nous agissons ainsi pour le présent et l'avenir de notre pays, pour les nombreuses générations à venir. Nous n'avons donc pas d'autre alternative», a-t-il déclaré.
Dimitri Peskov s'est également exprimé sur le rapprochement entre Washington et Moscou initié par Donald Trump, qualifiant ses résultats de «proches de zéro»: «Dans nos relations (russo-américaines), une piste vise à éliminer les facteurs d'irritation (...). Mais cette piste avance lentement. Ses résultats sont proches de zéro».
Le porte-parole a par ailleurs ajouté que la Russie n'avait pas d'autre choix que de poursuivre le conflit armé déclenché en février 2022 par son attaque à grande échelle de l'Ukraine. «Nous poursuivons notre opération militaire spéciale pour assurer nos intérêts et atteindre les objectifs que (...) le président de notre pays a établis dès le début. Et nous agissons ainsi pour le présent et l'avenir de notre pays, pour les nombreuses générations à venir. Nous n'avons donc pas d'autre alternative», a-t-il déclaré.
Dimitri Peskov s'est également exprimé sur le rapprochement entre Washington et Moscou initié par Donald Trump, qualifiant ses résultats de «proches de zéro»: «Dans nos relations (russo-américaines), une piste vise à éliminer les facteurs d'irritation (...). Mais cette piste avance lentement. Ses résultats sont proches de zéro».
6:52
La Pologne se dit prête à «défendre son territoire»
Le président polonais Karol Nawrocki a assuré mardi depuis la tribune de l'ONU que son pays serait prêt à «défendre son territoire», après l'incursion de drones présumés russes dans son espace aérien. «La Pologne réagira toujours de façon adéquate, et elle est prête à défendre son territoire (...) Le peuple polonais, ainsi que les pays d'Europe centrale et de l'est, n'auront pas peur des drones russes», a-t-il assuré à New York.
«Nous ne permettons pas les actes de provocation sans pitié de Moscou contre nous et d'autres nations, qui testent nos réactions et intimident nos sociétés», a ajouté le président nationaliste polonais.
Ces déclarations interviennent après trois incursions de drones ou avions de combat russes dans le ciel de l'Otan en moins de deux semaines, en Pologne, Roumanie et Estonie. Des intrusions démenties par Moscou.
«Nous ne permettons pas les actes de provocation sans pitié de Moscou contre nous et d'autres nations, qui testent nos réactions et intimident nos sociétés», a ajouté le président nationaliste polonais.
Ces déclarations interviennent après trois incursions de drones ou avions de combat russes dans le ciel de l'Otan en moins de deux semaines, en Pologne, Roumanie et Estonie. Des intrusions démenties par Moscou.
21:43
Trump juge que Kiev peut regagner l'intégralité de son territoire
Donald Trump, changeant du tout au tout son approche du conflit en Ukraine, a jugé mardi que Kiev pourrait «regagner son territoire dans sa forme originelle et peut-être même aller plus loin» face à la Russie.
«Cela fait trois ans et demi que la Russie mène sans direction claire une guerre qu'une Vraie Puissance Militaire aurait remportée en moins d'une semaine», a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, qui avait sèchement lancé en début d'année au président ukrainien Volodymyr Zelensky qu'il n'avait «pas les cartes en main», et l'avait appelé par la suite à faire des «échanges de territoire».
«Cela fait trois ans et demi que la Russie mène sans direction claire une guerre qu'une Vraie Puissance Militaire aurait remportée en moins d'une semaine», a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, qui avait sèchement lancé en début d'année au président ukrainien Volodymyr Zelensky qu'il n'avait «pas les cartes en main», et l'avait appelé par la suite à faire des «échanges de territoire».
15:48
Drones à Copenhague: l'OTAN reste prudent sur la Russie
Il est «trop tôt» pour savoir si la Russie est impliquée dans le survol de drones à Copenhague, où l'aéroport a dû être fermé lundi plusieurs heures. C'est ce qu'a affirmé le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte.
«Les Danois sont en train d'évaluer exactement ce qui s'est passé (...) Il est trop tôt pour se prononcer», a-t-il indiqué mardi lors d'une conférence de presse, précisant qu'il avait échangé avec la première ministre danoise.
«Les Danois sont en train d'évaluer exactement ce qui s'est passé (...) Il est trop tôt pour se prononcer», a-t-il indiqué mardi lors d'une conférence de presse, précisant qu'il avait échangé avec la première ministre danoise.
15:47
L'armée russe dit vouloir progresser dans la région de Kharkiv
L'armée russe a dit mardi avoir gagné du terrain dans la ville clé de Koupiansk, dans la région ukrainienne de Kharkiv (nord-est). Elle a précisé vouloir reprendre cette cité afin de poursuivre une avancée plus large dans cette région.
«Le contrôle de Koupiansk permettra à l'avenir de développer une offensive en profondeur dans la région de Kharkiv, y compris en direction d'Izioum et de Tchougouïv», deux autres villes de la région sous contrôle ukrainien, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué sur Telegram.
«Le contrôle de Koupiansk permettra à l'avenir de développer une offensive en profondeur dans la région de Kharkiv, y compris en direction d'Izioum et de Tchougouïv», deux autres villes de la région sous contrôle ukrainien, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué sur Telegram.
13:19
La Norvège accuse Moscou d'avoir violé trois fois son espace aérien
Le gouvernement norvégien a affirmé mardi que des appareils russes avaient violé l'espace aérien du pays scandinave à trois reprises cette année. Des incidents qu'Oslo a qualifiés d'«inacceptables».
«La Russie a violé l'espace aérien norvégien à trois reprises ce printemps et cet été», a déclaré le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, dans un communiqué.
«Nous ne pouvons pas établir s'il s'agit d'un acte délibéré ou d'une erreur de navigation. Quelle qu'en soit la cause, cela reste inacceptable, et nous l'avons clairement fait savoir aux autorités russes», a-t-il ajouté.
Ces trois violations de l'espace aérien, en mer ou au-dessus des terres, se sont produites après une décennie entière sans incident comparable, a relevé Oslo.
Selon les détails fournis par le gouvernement, un chasseur russe SU-24 a d'abord traversé l'espace aérien norvégien pendant quatre minutes le 25 avril, puis un avion de transport L410 Turbolet pendant trois minutes le 24 juillet, et enfin un chasseur SU-33 pendant une minute le 18 août.
«La Russie a violé l'espace aérien norvégien à trois reprises ce printemps et cet été», a déclaré le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, dans un communiqué.
«Nous ne pouvons pas établir s'il s'agit d'un acte délibéré ou d'une erreur de navigation. Quelle qu'en soit la cause, cela reste inacceptable, et nous l'avons clairement fait savoir aux autorités russes», a-t-il ajouté.
Ces trois violations de l'espace aérien, en mer ou au-dessus des terres, se sont produites après une décennie entière sans incident comparable, a relevé Oslo.
Selon les détails fournis par le gouvernement, un chasseur russe SU-24 a d'abord traversé l'espace aérien norvégien pendant quatre minutes le 25 avril, puis un avion de transport L410 Turbolet pendant trois minutes le 24 juillet, et enfin un chasseur SU-33 pendant une minute le 18 août.
11:17
L'ONU dénonce des simulacres d'exécutions de détenus ukrainiens
L'ONU dénonce de nombreux abus contre les civils ukrainiens détenus dans les territoires contrôlés par l'armée russe. Dans un rapport publié mardi à Genève, elle cible notamment des simulacres d'exécutions.
Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme avait relayé une première évaluation en 2023. Dans ce second rapport sur les détentions dans le cadre du conflit, il estime à nouveau que de la torture et d'autres abus ont été perpétrés de manière «large» et «systématique» par la Russie.
Celui-ci «nous confronte à la difficile réalité» de ces abus, a affirmé à la presse à Genève la cheffe du bureau du Haut-Commissariat en Ukraine, Danielle Bell. Plus de 90% des anciens détenus dans les territoires contrôlés par la Russie ont dit avoir été victimes de torture ou d'autres abus.
Au total, parmi 215 prisonniers libérés interrogés, ils ont raconté avoir subi des chocs électriques, des menaces de violences contre leurs proches et contre eux ou des violences sexuelles. Ils ont parlé de manque de nourriture et médicaments. Depuis le début de la guerre, 90 détenus sont décédés en détention d'exécutions sommaire et plus de 30 des conséquences de ces pénuries.
Le Haut-Commissariat déplore l'application du Code pénal russe dans l'est de l'Ukraine, Moscou violant ses obligations liées au droit international humanitaire (DIH). Cette situation a provoqué des détentions arbitraires et des inquiétudes sur des disparitions forcées.
Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme avait relayé une première évaluation en 2023. Dans ce second rapport sur les détentions dans le cadre du conflit, il estime à nouveau que de la torture et d'autres abus ont été perpétrés de manière «large» et «systématique» par la Russie.
Celui-ci «nous confronte à la difficile réalité» de ces abus, a affirmé à la presse à Genève la cheffe du bureau du Haut-Commissariat en Ukraine, Danielle Bell. Plus de 90% des anciens détenus dans les territoires contrôlés par la Russie ont dit avoir été victimes de torture ou d'autres abus.
Au total, parmi 215 prisonniers libérés interrogés, ils ont raconté avoir subi des chocs électriques, des menaces de violences contre leurs proches et contre eux ou des violences sexuelles. Ils ont parlé de manque de nourriture et médicaments. Depuis le début de la guerre, 90 détenus sont décédés en détention d'exécutions sommaire et plus de 30 des conséquences de ces pénuries.
Le Haut-Commissariat déplore l'application du Code pénal russe dans l'est de l'Ukraine, Moscou violant ses obligations liées au droit international humanitaire (DIH). Cette situation a provoqué des détentions arbitraires et des inquiétudes sur des disparitions forcées.
11:13
Des frappes nocturnes russes font deux morts en Ukraine
De nouvelles frappes russes sur l'Ukraine ont fait deux morts dans la nuit de lundi à mardi dans le sud du pays, ont annoncé les autorités locales. La Russie affirme pour sa part que la ville de Moscou avait été visée par des drones ukrainiens. La Russie a lancé trois missiles et 115 drones sur l'Ukraine pendant la nuit, a indiqué l'armée de l'air ukrainienne.
Si la plupart des drones ont été détruits par la défense antiaérienne, deux civils ont été tués dans les régions méridionales de Zaporijjia et d'Odessa, ont rapporté les autorités locales. «La Russie a poursuivi sa terreur contre le peuple de l'Ukraine», a déclaré la première ministre Ioulia Svyrydenko sur les médias sociaux, alors que le pays est visé quasi-quotidiennement par ce type d'attaques mortelles.
Svyrydenko a appelé à nouveau les alliés occidentaux de Kiev à lui fournir plus d'armes pour repousser ces bombardements. «Chaque retard dans le renforcement de la défense aérienne de l'Ukraine signifie plus de vies perdues», a-t-elle souligné.
Si la plupart des drones ont été détruits par la défense antiaérienne, deux civils ont été tués dans les régions méridionales de Zaporijjia et d'Odessa, ont rapporté les autorités locales. «La Russie a poursuivi sa terreur contre le peuple de l'Ukraine», a déclaré la première ministre Ioulia Svyrydenko sur les médias sociaux, alors que le pays est visé quasi-quotidiennement par ce type d'attaques mortelles.
Svyrydenko a appelé à nouveau les alliés occidentaux de Kiev à lui fournir plus d'armes pour repousser ces bombardements. «Chaque retard dans le renforcement de la défense aérienne de l'Ukraine signifie plus de vies perdues», a-t-elle souligné.
9:00
Les aéroports de Copenhague et d'Oslo rouvrent mardi
Les aéroports de Copenhague et d'Oslo ont rouvert mardi. Tous deux avaient été fermés lundi en raison de la présence de drones non identifiés, ont annoncé la police et les aéroports. A Copenhague, «les drones ont disparu et l'aéroport est à nouveau ouvert», a déclaré un responsable policier, Jakob Hansen. La police de Copenhague avait fait état lundi de «trois ou quatre gros drones» observés au-dessus de l'aéroport.
Des drones ont également été observés au niveau de l'aéroport de la capitale norvégienne, qui a dû fermer pendant plusieurs heures. «Nous avons fait deux observations distinctes de drones», a indiqué Monica Fasting, porte-parole de l'aéroport d'Oslo, précisant que celui-ci avait rouvert à 03h15 dans la nuit de lundi à mardi.
Plusieurs vols ont été déroutés et des perturbations sont encore attendues mardi le temps que le trafic revienne à la normale, ont indiqué les deux aéroports. Les autorités danoises et norvégienne travaillent ensemble sur ces incidents, a souligné Hansen, précisant que l'armée et les services de renseignement étaient mobilisés. L'origine des drones, qui ont disparu sans être interceptés, n'a pas été établie à ce stade, a reconnu Hansen. «A ce stade, nous ne savons pas» si les engins peuvent être d'origine russe, a-t-il précisé, interrogé sur le sujet. La police danoise doit donner une conférence de presse mardi.
Des drones ont également été observés au niveau de l'aéroport de la capitale norvégienne, qui a dû fermer pendant plusieurs heures. «Nous avons fait deux observations distinctes de drones», a indiqué Monica Fasting, porte-parole de l'aéroport d'Oslo, précisant que celui-ci avait rouvert à 03h15 dans la nuit de lundi à mardi.
Plusieurs vols ont été déroutés et des perturbations sont encore attendues mardi le temps que le trafic revienne à la normale, ont indiqué les deux aéroports. Les autorités danoises et norvégienne travaillent ensemble sur ces incidents, a souligné Hansen, précisant que l'armée et les services de renseignement étaient mobilisés. L'origine des drones, qui ont disparu sans être interceptés, n'a pas été établie à ce stade, a reconnu Hansen. «A ce stade, nous ne savons pas» si les engins peuvent être d'origine russe, a-t-il précisé, interrogé sur le sujet. La police danoise doit donner une conférence de presse mardi.
17:51
Plus de 35'000 pèlerins affluent pour le Nouvel an juif
Plus de 35'000 pèlerins hassidiques sont arrivés en Ukraine pour célébrer jusqu'à mercredi le Nouvel an juif, Roch Hachana, dans la ville d'Ouman (centre) en dépit des mises en garde des autorités liées au conflit avec la Russie, a indiqué lundi le service des garde-frontières.
«Selon nos estimations, plus de 35'000 personnes sont arrivées en Ukraine», a indiqué à l'AFP le porte-parole des garde-frontières ukrainiens, Andriï Demtchenko.
Chaque année, des pèlerins hassidiques viennent du monde entier à Ouman pour le Nouvel an juif sur la tombe de Rabbi Nahman de Breslev (1772-1810), une des principales figures du hassidisme, courant orthodoxe du judaïsme.
Même si Ouman est relativement éloignée de la ligne de front qui passe par l'est et le sud du pays, les autorités exhortent les pèlerins à renoncer à leur voyage pour des raisons de sécurité depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en février 2022.
Depuis des semaines, la Russie intensifie ses attaques nocturnes de drones sur les villes ukrainiennes, causant victimes et dégâts.
«Selon nos estimations, plus de 35'000 personnes sont arrivées en Ukraine», a indiqué à l'AFP le porte-parole des garde-frontières ukrainiens, Andriï Demtchenko.
Chaque année, des pèlerins hassidiques viennent du monde entier à Ouman pour le Nouvel an juif sur la tombe de Rabbi Nahman de Breslev (1772-1810), une des principales figures du hassidisme, courant orthodoxe du judaïsme.
Même si Ouman est relativement éloignée de la ligne de front qui passe par l'est et le sud du pays, les autorités exhortent les pèlerins à renoncer à leur voyage pour des raisons de sécurité depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en février 2022.
Depuis des semaines, la Russie intensifie ses attaques nocturnes de drones sur les villes ukrainiennes, causant victimes et dégâts.
17:19
Moscou ciblé par la Suisse
Et la Bulgare dénonce aussi l'attitude de plusieurs pays européens, notamment ceux qui menacent de ne plus donner de visas à aucun Russe, même aux activistes. Et de demander de «protéger» ces personnes et d'éviter une «politique générale» qui ne prenne pas en considération les opposants ou les militants.
Déplorant la nouvelle détérioration, la Suisse a de son côté à nouveau demandé à la Russie au Conseil des droits de l'homme de l'ONU d'arrêter «ses attaques incessantes contre les droits de l'homme et les libertés fondamentales». «Il existe désormais un système structurel de violations» qui permet de «réprimer la société civile, les opinions dissidentes et l'opposition politique», affirme-t-elle.
Elle est «très préoccupée» par l'«effet dévastateur» de ces dispositifs. Et elle dénonce l'extension des listes d'individus et des organisations considérés comme des «agents étrangers» ou à écarter. Tout en ciblant l'«impunité» pour les responsables des violations.
Déplorant la nouvelle détérioration, la Suisse a de son côté à nouveau demandé à la Russie au Conseil des droits de l'homme de l'ONU d'arrêter «ses attaques incessantes contre les droits de l'homme et les libertés fondamentales». «Il existe désormais un système structurel de violations» qui permet de «réprimer la société civile, les opinions dissidentes et l'opposition politique», affirme-t-elle.
Elle est «très préoccupée» par l'«effet dévastateur» de ces dispositifs. Et elle dénonce l'extension des listes d'individus et des organisations considérés comme des «agents étrangers» ou à écarter. Tout en ciblant l'«impunité» pour les responsables des violations.
13:40
«Chaque jour» des indications de poursuites d'activistes en Russie
La rapporteuse spéciale de l'ONU sur la Russie reçoit «chaque jour» des indications d'activistes ou de citoyens russes poursuivis pour avoir abordé la guerre en Ukraine. La répression augmente, a affirmé lundi Mariana Katzarova à Genève.
«C'est un peu une surprise», a dit à la presse la Bulgare, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU. «Nous pensions qu'il n'y avait plus de place» pour davantage de violations des droits humains en Russie après son premier rapport en 2023. Mais de nouveaux instruments ont été utilisés et les politiques se sont encore étendues depuis deux ans.
Katzarova ajoute ne pas avoir observé de «changements significatifs» depuis la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine. La répression est «déjà tellement élevée» et «tellement brutale», a-t-elle dit. «N'importe qui peut être poursuivi pour extrémisme», notamment les soutiens de l'ancien dissident Alexeï Navalny.

«C'est un peu une surprise», a dit à la presse la Bulgare, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU. «Nous pensions qu'il n'y avait plus de place» pour davantage de violations des droits humains en Russie après son premier rapport en 2023. Mais de nouveaux instruments ont été utilisés et les politiques se sont encore étendues depuis deux ans.
Katzarova ajoute ne pas avoir observé de «changements significatifs» depuis la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine. La répression est «déjà tellement élevée» et «tellement brutale», a-t-elle dit. «N'importe qui peut être poursuivi pour extrémisme», notamment les soutiens de l'ancien dissident Alexeï Navalny.
12:40
Nouveaux actes équivalant à des crimes contre l'humanité
Les drones russes ont été utilisés sur plus de 300 km au-delà du Dniepr, dans les territoires contrôlés par l'Ukraine, selon la Commission d'enquête internationale. Lundi à Genève, celle-ci a dénoncé des actes équivalant à des crimes contre l'humanité.
Dans un rapport en mai, les trois enquêteurs mandatés par le Conseil des droits humains de l'ONU avaient déjà estimé que ces crimes avaient été perpétrés dans la région de Kherson. Depuis, ils ont établi que des drones ont ciblé des civils et des infrastructures civiles dans celles de Dnipropetrovsk et de Mykolaïv.
«Les preuves confirment désormais que les localités ciblées se trouvent à plus de 300 kilomètres» au-delà du Dniepr, a dit devant le Conseil le président de la Commission, Erik Møse. Les drones ont aussi été utilisés contre des ambulances ou les pompiers pour les empêcher d'oeuvrer après des attaques.
Comme des milliers de civils ont été contraints de fuir, la Commission accuse l'armée russe du crime contre l'humanité de déplacement forcé de populations. «Les circonstances des attaques montrent l'intention des perpétrateurs de tuer, de faire des dommages et de détruire», a insisté Møse.
La Commission mène actuellement des investigations sur des expulsions et des déplacements d'adultes dans la région de Zaporijjia contrôlés par la Russie. Ces indications révèlent des «efforts organisés» de Moscou pour prendre davantage de territoires et pour renforcer son contrôle sur ceux qu'elle contrôle déjà dans l'est de l'Ukraine, ajoutent les trois enquêteurs
Dans un rapport en mai, les trois enquêteurs mandatés par le Conseil des droits humains de l'ONU avaient déjà estimé que ces crimes avaient été perpétrés dans la région de Kherson. Depuis, ils ont établi que des drones ont ciblé des civils et des infrastructures civiles dans celles de Dnipropetrovsk et de Mykolaïv.
«Les preuves confirment désormais que les localités ciblées se trouvent à plus de 300 kilomètres» au-delà du Dniepr, a dit devant le Conseil le président de la Commission, Erik Møse. Les drones ont aussi été utilisés contre des ambulances ou les pompiers pour les empêcher d'oeuvrer après des attaques.
Comme des milliers de civils ont été contraints de fuir, la Commission accuse l'armée russe du crime contre l'humanité de déplacement forcé de populations. «Les circonstances des attaques montrent l'intention des perpétrateurs de tuer, de faire des dommages et de détruire», a insisté Møse.
La Commission mène actuellement des investigations sur des expulsions et des déplacements d'adultes dans la région de Zaporijjia contrôlés par la Russie. Ces indications révèlent des «efforts organisés» de Moscou pour prendre davantage de territoires et pour renforcer son contrôle sur ceux qu'elle contrôle déjà dans l'est de l'Ukraine, ajoutent les trois enquêteurs
7:48
Trois morts en Crimée, deux à Zaporijjia
Trois personnes ont été tuées et 16 blessées dimanche en Crimée lors d'une attaque de drones ukrainienne dimanche soir, a indiqué le dirigeant local.
Par ailleurs, au moins deux personnes ont péri dans un bombardement aérien russe sur la ville de Zaporijjia.
Ce bombardement a également fait deux blessés, dont un se trouve dans un état grave, a écrit sur Telegram le chef de l'administration régionale.
D'autres attaques russes ont fait un blessé à Kiev, et un autre à Soumy dans la nuit de dimanche à lundi.
De son côté, le ministère russe de la Défense avait lui fait état plus tôt de deux morts et quinze blessés dans ce qu'il a qualifié «d'attaque terroriste délibérée contre des cibles civiles».

Par ailleurs, au moins deux personnes ont péri dans un bombardement aérien russe sur la ville de Zaporijjia.
Ce bombardement a également fait deux blessés, dont un se trouve dans un état grave, a écrit sur Telegram le chef de l'administration régionale.
D'autres attaques russes ont fait un blessé à Kiev, et un autre à Soumy dans la nuit de dimanche à lundi.
De son côté, le ministère russe de la Défense avait lui fait état plus tôt de deux morts et quinze blessés dans ce qu'il a qualifié «d'attaque terroriste délibérée contre des cibles civiles».
15:47
Une attaque russe contre la Suisse n’est pas à exclure?
Selon un ancien chef des forces aériennes suisses, interrogé par la «SonntagsZeitung», Moscou pourrait tester la réaction de l'Occident à une attaque contre un pays neutre tel que la Suisse. Il affirme par exemple qu'«il existe un risque que la Russie lance des missions de reconnaissance sur le territoire suisse».
«Nous constatons déjà que les Russes testent constamment les limites de la Pologne et des pays baltes». EN référence au fait que vendredi, des avions de chasse russes ont (à nouveau) violé l'espace aérien estonien. La Suisse n'a pas encore été confrontée à ce type d'incidents. Mais selon Paul Winiker, ancien conseiller d'État UDC lucernois et lieutenant-colonel, «la première phase d’une guerre hybride a déjà commencé. Des cyberattaques ont déjà eu lieu. La prochaine étape pourrait être des frappes aériennes».
«Nous constatons déjà que les Russes testent constamment les limites de la Pologne et des pays baltes». EN référence au fait que vendredi, des avions de chasse russes ont (à nouveau) violé l'espace aérien estonien. La Suisse n'a pas encore été confrontée à ce type d'incidents. Mais selon Paul Winiker, ancien conseiller d'État UDC lucernois et lieutenant-colonel, «la première phase d’une guerre hybride a déjà commencé. Des cyberattaques ont déjà eu lieu. La prochaine étape pourrait être des frappes aériennes».
12:44
Réunion d'urgence lundi du Conseil de sécurité de l'ONU
Le ministère estonien des Affaires étrangères a annoncé dimanche qu'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l'ONU se tiendrait à sa demande lundi. Elle fera suite à l'incursion de trois avions russes dans son espace aérien.
Trois avions de chasse MiG-31 de la Fédération de Russie sont entrés dans l'espace aérien estonien au-dessus du golfe de Finlande et y sont restés pendant environ 12 minutes, ont alerté vendredi l'Estonie et l'Otan.
L'Italie, qui assume au sein de l'Otan une mission de police du ciel balte, mais aussi la Suède et la Finlande ont fait décoller des appareils pour intercepter les trois intrus.
Il s'agit de la première fois en 34 ans d'adhésion de l'Estonie à l'ONU que ce pays membre de l'UE et de l'Otan, et ferme soutien de l'Ukraine, demande officiellement une réunion d'urgence du Conseil de sécurité.
Trois avions de chasse MiG-31 de la Fédération de Russie sont entrés dans l'espace aérien estonien au-dessus du golfe de Finlande et y sont restés pendant environ 12 minutes, ont alerté vendredi l'Estonie et l'Otan.
L'Italie, qui assume au sein de l'Otan une mission de police du ciel balte, mais aussi la Suède et la Finlande ont fait décoller des appareils pour intercepter les trois intrus.
Il s'agit de la première fois en 34 ans d'adhésion de l'Estonie à l'ONU que ce pays membre de l'UE et de l'Otan, et ferme soutien de l'Ukraine, demande officiellement une réunion d'urgence du Conseil de sécurité.
21:23
La situation des droits humains en Russie s'est aggravée
La situation des droits humains en Russie s'est aggravée depuis le début de la guerre en Ukraine, a indiqué la rapporteuse spéciale de l'ONU sur la situation des droits de l'homme en Russie, évoquant notamment le recours à la torture et la participation de professionnels de santé aux abus.
La rapporteuse de l'ONU Mariana Katzarova a souligné que les autorités russes ont procédé à une répression systématique des critiques depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en février 2022.
«La situation des droits de l'homme s'est régulièrement détériorée, constituant un déclin sismique», a-t-elle conclu dans son rapport, publié la semaine dernière et qui sera présenté lundi au Conseil des droits de l'homme.
Au cours de cette période, «les autorités russes ont intensifié leur utilisation des poursuites pénales, des longues peines de prison, de l'intimidation, de la torture et des mauvais traitements pour réduire au silence l'opposition à la guerre», selon le rapport.
Mariana Katzarova, qui a été nommée par le Conseil en 2023, a relevé que le narrarif officiel russe présentait «l'exercice légitime des droits de l'homme comme des 'menaces existentielles à la sécurité' et décrivait ces personnes comme 'des ennemis de l'Etat'».
L'experte indépendante, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, souligne que les autorités russes «ont démantelé l'indépendance des institutions, plaçant le pouvoir judiciaire, les législateurs et les forces de l'ordre sous un contrôle politique direct».
La rapporteuse de l'ONU Mariana Katzarova a souligné que les autorités russes ont procédé à une répression systématique des critiques depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en février 2022.
«La situation des droits de l'homme s'est régulièrement détériorée, constituant un déclin sismique», a-t-elle conclu dans son rapport, publié la semaine dernière et qui sera présenté lundi au Conseil des droits de l'homme.
Au cours de cette période, «les autorités russes ont intensifié leur utilisation des poursuites pénales, des longues peines de prison, de l'intimidation, de la torture et des mauvais traitements pour réduire au silence l'opposition à la guerre», selon le rapport.
Mariana Katzarova, qui a été nommée par le Conseil en 2023, a relevé que le narrarif officiel russe présentait «l'exercice légitime des droits de l'homme comme des 'menaces existentielles à la sécurité' et décrivait ces personnes comme 'des ennemis de l'Etat'».
L'experte indépendante, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, souligne que les autorités russes «ont démantelé l'indépendance des institutions, plaçant le pouvoir judiciaire, les législateurs et les forces de l'ordre sous un contrôle politique direct».
15:03
Moscou dénonce le feu vert de l'ONU au rétablissement des sanctions
La Russie a dénoncé samedi le vote du Conseil de sécurité de l'ONU, qui a donné son feu vert au rétablissement des sanctions contre l'Iran. Elle a critiqué «le caractère provocateur et illégal» des actes de Paris, Londres et Berlin qui demandent à Téhéran des engagements sur son programme nucléaire.
«Ces actions n'ont rien à voir avec la diplomatie et ne font qu'aggraver les tensions autour du programme nucléaire iranien», a déclaré dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères de la Russie, soutien de l'Iran.
La décision prise par le Conseil de sécurité de l'ONU reste toutefois réversible en cas d'accord d'ici la fin de la semaine prochaine.
En 2015, France, Royaume-Uni, Allemagne, Etats-Unis, Russie et Chine avaient conclu avec l'Iran un accord prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d'une levée des sanctions. Accord entériné par la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui expire mi-octobre.
Les Etats-Unis, sous le premier mandat du président Donald Trump, avaient décidé en 2018 de se retirer du traité et rétabli leurs propres sanctions.
«Ces actions n'ont rien à voir avec la diplomatie et ne font qu'aggraver les tensions autour du programme nucléaire iranien», a déclaré dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères de la Russie, soutien de l'Iran.
La décision prise par le Conseil de sécurité de l'ONU reste toutefois réversible en cas d'accord d'ici la fin de la semaine prochaine.
En 2015, France, Royaume-Uni, Allemagne, Etats-Unis, Russie et Chine avaient conclu avec l'Iran un accord prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d'une levée des sanctions. Accord entériné par la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui expire mi-octobre.
Les Etats-Unis, sous le premier mandat du président Donald Trump, avaient décidé en 2018 de se retirer du traité et rétabli leurs propres sanctions.
11:38
Zelensky rencontrera Trump en marge du sommet annuel de l'ONU
Le président ukrainien a affirmé qu'il rencontrerait son homologue américain la semaine prochaine en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
Volodymyr Zelensky a déclaré à un groupe de journalistes, dont l'AFP, qu'il aurait «une réunion avec le président des Etats-Unis», ses commentaires étant placés sous embargo jusqu'à samedi. Il a précisé qu'il évoquerait les garanties de sécurité en cas d'accord de paix avec la Russie, mais aussi les sanctions contre Moscou que son pays réclame aux Etats-Unis.
Volodymyr Zelensky a déclaré à un groupe de journalistes, dont l'AFP, qu'il aurait «une réunion avec le président des Etats-Unis», ses commentaires étant placés sous embargo jusqu'à samedi. Il a précisé qu'il évoquerait les garanties de sécurité en cas d'accord de paix avec la Russie, mais aussi les sanctions contre Moscou que son pays réclame aux Etats-Unis.
9:15
La Russie a lancé 40 missiles et 580 drones sur l'Ukraine
La Russie a lancé 40 missiles et quelque 580 drones sur l'Ukraine, a annoncé samedi le président Volodymyr Zelensky. Cette «attaque massive» a fait trois morts et des dizaines de blessés.
«Chaque frappe de ce type ne répond pas à une nécessité militaire, mais à une stratégie délibérée de la Russie visant à terroriser les civils et à détruire nos infrastructures», a accusé Zelensky sur les réseaux sociaux. Il a exhorté les alliés de Kiev à fournir davantage de systèmes de défense aérienne et à imposer des sanctions supplémentaires à Moscou.
«Chaque frappe de ce type ne répond pas à une nécessité militaire, mais à une stratégie délibérée de la Russie visant à terroriser les civils et à détruire nos infrastructures», a accusé Zelensky sur les réseaux sociaux. Il a exhorté les alliés de Kiev à fournir davantage de systèmes de défense aérienne et à imposer des sanctions supplémentaires à Moscou.
8:34
Des frappes russes font un mort et une dizaine de blessés
Des frappes russes ont fait un mort et 13 blessés dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est de l'Ukraine. La région a subi une forte attaque de missiles et drones, ont indiqué tôt samedi les autorités régionales.
«Dnipropetrovsk a de nouveau été la cible d'une attaque massive», a déclaré Serguiï Lyssak, chef de l'administration militaire régionale, sur Telegram, évoquant des bâtiments d'entreprises détruits et des feux.
«Selon les données préliminaires, une personne est décédée à la suite des actes de terreur ennemis (...) Treize autres ont été blessées», a-t-il détaillé.
Les autorités de plusieurs autres région ukrainiennes ont fait état d'attaques importantes dans la nuit de vendredi à samedi.
(image d'illustration)
«Dnipropetrovsk a de nouveau été la cible d'une attaque massive», a déclaré Serguiï Lyssak, chef de l'administration militaire régionale, sur Telegram, évoquant des bâtiments d'entreprises détruits et des feux.
«Selon les données préliminaires, une personne est décédée à la suite des actes de terreur ennemis (...) Treize autres ont été blessées», a-t-il détaillé.
Les autorités de plusieurs autres région ukrainiennes ont fait état d'attaques importantes dans la nuit de vendredi à samedi.
(image d'illustration)
7:37
La Russie nie avoir violé l'espace aérien estonien
Le ministère russe de la Défense a nié samedi que trois de ses avions militaires aient violé l'espace aérien estonien après l'interception de trois appareils russes par des avions de l'Otan vendredi.
«Le 19 septembre (...) trois chasseurs russes MiG-31 ont effectué un vol prévu depuis la Carélie vers un aérodrome de la région de Kaliningrad», enclave russe située entre la Lituanie et la Pologne, indique le ministère sur Telegram.
«Le vol s'est déroulé en stricte conformité avec les règles internationales d'utilisation de l'espace aérien, sans violer les frontières d'autres Etats, ce qui est confirmé par les moyens de contrôle objectif», poursuit-il.
«Pendant le vol, les avions ne se sont pas écartés de la route convenue et n'ont pas violé l'espace aérien estonien», affirme le Kremlin.
Il précise que les engins ont survolé «les eaux neutres de la mer Baltique à une distance de plus de trois kilomètres de l'île de Vaindloo» dans le Golfe de Finlande.
Le pays balte a fait état vendredi d'une violation «d'une audace sans précédent» de son espace aérien par trois appareils russes et annoncé qu'il allait demander à l'Otan, dont il est membre, d'activer l'Article 4 du traité fondateur de l'alliance qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace sur l'un d'entre eux.
«Le 19 septembre (...) trois chasseurs russes MiG-31 ont effectué un vol prévu depuis la Carélie vers un aérodrome de la région de Kaliningrad», enclave russe située entre la Lituanie et la Pologne, indique le ministère sur Telegram.
«Le vol s'est déroulé en stricte conformité avec les règles internationales d'utilisation de l'espace aérien, sans violer les frontières d'autres Etats, ce qui est confirmé par les moyens de contrôle objectif», poursuit-il.
«Pendant le vol, les avions ne se sont pas écartés de la route convenue et n'ont pas violé l'espace aérien estonien», affirme le Kremlin.
Il précise que les engins ont survolé «les eaux neutres de la mer Baltique à une distance de plus de trois kilomètres de l'île de Vaindloo» dans le Golfe de Finlande.
Le pays balte a fait état vendredi d'une violation «d'une audace sans précédent» de son espace aérien par trois appareils russes et annoncé qu'il allait demander à l'Otan, dont il est membre, d'activer l'Article 4 du traité fondateur de l'alliance qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace sur l'un d'entre eux.
21:36
Violation russe «sans précédent» de l'espace aérien estonien
Des avions de chasse de l'Otan ont intercepté vendredi trois MIG-31 russes entrés dans l'espace aérien de l'Estonie, l'Alliance atlantique et l'Union européenne dénonçant une nouvelle «provocation» de la part de Moscou quelques jours après l'intrusion de drones russes en Pologne.
«L'incursion a eu lieu au-dessus du golfe de Finlande, où trois avions de chasse MIG-31 de la Fédération de Russie sont entrés dans l'espace aérien estonien (...) et y sont restés pendant un total de 12 minutes», a précisé le ministère estonien des Affaires étrangères. Selon les Forces armées estoniennes, les MIG «n'avaient pas de plan de vol et leurs transpondeurs étaient éteints».
L'Italie, qui assure depuis août pour l'Otan la «police de l'air» dans les pays Baltes, a aussitôt fait décoller ses F-35 pour les intercepter.
«L'incursion a eu lieu au-dessus du golfe de Finlande, où trois avions de chasse MIG-31 de la Fédération de Russie sont entrés dans l'espace aérien estonien (...) et y sont restés pendant un total de 12 minutes», a précisé le ministère estonien des Affaires étrangères. Selon les Forces armées estoniennes, les MIG «n'avaient pas de plan de vol et leurs transpondeurs étaient éteints».
L'Italie, qui assure depuis août pour l'Otan la «police de l'air» dans les pays Baltes, a aussitôt fait décoller ses F-35 pour les intercepter.
16:53
L'UE veut accélérer son sevrage aux hydrocarbures russes
La Commission européenne a proposé vendredi que l'UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié russe, après les appels répétés en ce sens du président américain Donald Trump. Cette proposition est contenue dans un 19e «paquet» de sanctions contre la Russie, qui cible aussi des entités (entreprises, banques, etc...) en Chine, Inde ou Asie centrale, accusées d'aider la Russie à contourner les sanctions occidentales ou à vendre son pétrole.
«L'économie de guerre de la Russie est soutenue par les revenus de (ses) hydrocarbures (...), il est temps de fermer le robinet», a lancé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans une brève allocution.
Donald Trump s'est dit prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, mais à la condition que les Européens arrêtent d'acheter des hydrocarbures russes, dont les ventes sont l'une des principales sources de financement de la machine de guerre russe contre l'Ukraine.
«L'économie de guerre de la Russie est soutenue par les revenus de (ses) hydrocarbures (...), il est temps de fermer le robinet», a lancé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans une brève allocution.
Donald Trump s'est dit prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, mais à la condition que les Européens arrêtent d'acheter des hydrocarbures russes, dont les ventes sont l'une des principales sources de financement de la machine de guerre russe contre l'Ukraine.
16:51
Sergueï Lavrov et Marco Rubio vont s'entretenir à l'ONU
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et son homologue américain Marco Rubio vont s'entretenir la semaine prochaine en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, a annoncé vendredi l'ambassadeur russe aux Nations unies. «Il est clair qu'ils vont évoquer un large spectre de questions, tant bilatérales que multilatérales», a déclaré Vassili Nebenzia, cité par l'agence d'Etat RIA Novosti. «Il n'y a pas d'agenda spécifique, mais une rencontre est prévue», a-t-il ajouté.
Cet entretien va se dérouler après que le président américain Donald Trump s'est dit cette semaine «déçu» de son homologue russe Vladimir Poutine sur le règlement du conflit en Ukraine où la Russie mène une offensive depuis 2022.
Donald Trump, qui a effectué un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine depuis son retour à la Maison Blanche, s'est également dit prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, mais à la condition que les Européens arrêtent d'acheter des hydrocarbures russes, dont les ventes sont l'une des principales sources de financement de la machine de guerre russe contre l'Ukraine.
Cet entretien va se dérouler après que le président américain Donald Trump s'est dit cette semaine «déçu» de son homologue russe Vladimir Poutine sur le règlement du conflit en Ukraine où la Russie mène une offensive depuis 2022.
Donald Trump, qui a effectué un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine depuis son retour à la Maison Blanche, s'est également dit prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, mais à la condition que les Européens arrêtent d'acheter des hydrocarbures russes, dont les ventes sont l'une des principales sources de financement de la machine de guerre russe contre l'Ukraine.
14:19
L'UE propose un 19e «paquet» de sanctions contre la Russie
La Commission européenne a proposé vendredi aux pays de l'UE d'adopter un 19e «paquet» de sanctions contre Moscou, ciblant notamment les hydrocarbures russes, a annoncé sa porte-parole, Paula Pinho. «Nous pouvons confirmer que la commission a adopté un nouveau paquet de sanctions contre la Russie», a-t-elle indiqué devant des journalistes, précisant que la présidente, Ursula von der Leyen, ferait une déclaration à ce sujet.
Après un entretien avec Donald Trump, la présidente de la commission européenne avait promis mardi des «mesures supplémentaires» contre la Russie, visant notamment son secteur énergétique. Donald Trump s'est dit prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, mais à la condition que les Européens arrêtent d'acheter des hydrocarbures russes, dont les ventes sont l'une des principales sources de financement de la machine de guerre russe contre l'Ukraine.
En réponse, Von der Leyen avait indiqué vouloir «accélérer» le sevrage européen des hydrocarbures russes, dans un «effort commun» avec les Etats-Unis.
Après un entretien avec Donald Trump, la présidente de la commission européenne avait promis mardi des «mesures supplémentaires» contre la Russie, visant notamment son secteur énergétique. Donald Trump s'est dit prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, mais à la condition que les Européens arrêtent d'acheter des hydrocarbures russes, dont les ventes sont l'une des principales sources de financement de la machine de guerre russe contre l'Ukraine.
En réponse, Von der Leyen avait indiqué vouloir «accélérer» le sevrage européen des hydrocarbures russes, dans un «effort commun» avec les Etats-Unis.
12:15
La Suisse versera 30 millions pour la compétitivité de l'Ukraine
La Suisse versera 30 millions de francs au programme «Compétitivité pour la reconstruction de l'Ukraine dans les années 2026 à 2030», a décidé vendredi le Conseil fédéral. Cela permettra de soutenir le secteur privé ukrainien et la compétitivité du pays à l'international.
Aux yeux du gouvernement, il est essentiel d'améliorer la compétitivité pour que la croissance de l'économie ukrainienne s'inscrive dans la durée et que le pays puisse s'intégrer à l'Europe. L'innovation, la création de valeur locale et une meilleure imbrication dans les chaînes d'approvisionnement internationales permettront à l'Ukraine d'accroître la résilience de son économie, de créer des emplois qualifiés et de conquérir de nouveaux marchés d'exportation.
Le programme soutient deux priorités du gouvernement de Kiev: l'amélioration de la compétitivité et la mise en œuvre de réformes. Il met en relation des entreprises ukrainiennes et suisses, crée de nouveaux débouchés commerciaux et souligne l'engagement à long terme de la Suisse pour la stabilité et la prospérité en Ukraine et en Europe.
Aux yeux du gouvernement, il est essentiel d'améliorer la compétitivité pour que la croissance de l'économie ukrainienne s'inscrive dans la durée et que le pays puisse s'intégrer à l'Europe. L'innovation, la création de valeur locale et une meilleure imbrication dans les chaînes d'approvisionnement internationales permettront à l'Ukraine d'accroître la résilience de son économie, de créer des emplois qualifiés et de conquérir de nouveaux marchés d'exportation.
Le programme soutient deux priorités du gouvernement de Kiev: l'amélioration de la compétitivité et la mise en œuvre de réformes. Il met en relation des entreprises ukrainiennes et suisses, crée de nouveaux débouchés commerciaux et souligne l'engagement à long terme de la Suisse pour la stabilité et la prospérité en Ukraine et en Europe.
8:47
Kim Jong Un assiste à l'essai de drones d'attaque
Le numéro un nord-coréen Kim Jong Un a supervisé un essai inédit de drones de combat et encouragé les recherches visant à utiliser l'intelligence artificielle à des fins militaires, a rapporté un média d'Etat vendredi.
Des experts estiment que cette évolution de l'arsenal nord-coréen est sans doute liée à la coopération militaire avec la Russie, illustrée par l'envoi de troupes nord-coréennes aux côtés des forces russes en guerre contre l'Ukraine depuis février 2022. Sur des photos diffusées par l'agence officielle KCNA, un drone de grande taille décolle puis détruit une cible.
Cet essai «a clairement montré» l'«excellente efficacité au combat des drones d'attaque tactique» de Pyongyang, a affirmé cette source. Des engins qui, pour Kim Jong Un, constituent «un atout militaire majeur» et une «tâche prioritaire» dans le cadre de la modernisation de l'armée nord-coréenne.
Le dirigeant nord-coréen a également appelé à «développer rapidement la technologie d'intelligence artificielle récemment introduite et à étendre et renforcer la capacité de production en série de drones», souligne KCNA. Le développement de drones d'attaque avait été annoncé l'an dernier par les médias d'Etat.
Des experts estiment que cette évolution de l'arsenal nord-coréen est sans doute liée à la coopération militaire avec la Russie, illustrée par l'envoi de troupes nord-coréennes aux côtés des forces russes en guerre contre l'Ukraine depuis février 2022. Sur des photos diffusées par l'agence officielle KCNA, un drone de grande taille décolle puis détruit une cible.
Cet essai «a clairement montré» l'«excellente efficacité au combat des drones d'attaque tactique» de Pyongyang, a affirmé cette source. Des engins qui, pour Kim Jong Un, constituent «un atout militaire majeur» et une «tâche prioritaire» dans le cadre de la modernisation de l'armée nord-coréenne.
Le dirigeant nord-coréen a également appelé à «développer rapidement la technologie d'intelligence artificielle récemment introduite et à étendre et renforcer la capacité de production en série de drones», souligne KCNA. Le développement de drones d'attaque avait été annoncé l'an dernier par les médias d'Etat.
8:45
Pfister estime prématuré de parler de troupes suisses en Ukraine
Le conseiller fédéral Martin Pfister pense qu'il est «un peu tôt» pour parler de la possibilité de troupes suisses pour surveiller un éventuel cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie. Il se dit aussi «très inquiet» après les drones russes en Pologne et en Roumanie.
«Il faut d'abord qu'il y ait un cessez-le-feu» avant de se poser la question de troupes suisses, a affirmé jeudi soir le conseiller fédéral à quelques journalistes à Genève. Autre condition, «les deux parties doivent approuver un tel scénario», a-t-il ajouté.
Le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP), qui fait partie des institutions sécuritaires financées en partie par Berne que Pfister est venu célébrer, a récemment publié des lignes directrices pour un cessez-le-feu. Cette semaine, son directeur Thomas Greminger avait dit que des troupes suisses pour surveiller celui-ci seraient «acceptables» pour l'Ukraine et pour la Russie.
«Il faut d'abord qu'il y ait un cessez-le-feu» avant de se poser la question de troupes suisses, a affirmé jeudi soir le conseiller fédéral à quelques journalistes à Genève. Autre condition, «les deux parties doivent approuver un tel scénario», a-t-il ajouté.
Le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP), qui fait partie des institutions sécuritaires financées en partie par Berne que Pfister est venu célébrer, a récemment publié des lignes directrices pour un cessez-le-feu. Cette semaine, son directeur Thomas Greminger avait dit que des troupes suisses pour surveiller celui-ci seraient «acceptables» pour l'Ukraine et pour la Russie.
Plutôt qu'une force multinationale, certaines sources russes laissent penser que Moscou préférerait une solution où chaque partie observerait l'application du cessez-le-feu, aidée par un ou plusieurs pays. Un scénario similaire à celui entre les deux Corées, où la Suisse est présente depuis plus de 70 ans.
18:27
Zelensky revendique une contre-offensive réussie dans l'est
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rendu jeudi visite aux soldats sur le front. Il s'est félicité d'une contre-offensive réussie dans l'est face aux troupes russes, dont le nombre a été estimé par le président russe Vladimir Poutine à «plus de 700 000».
Le président américain Donald Trump a de son côté admis jeudi que le conflit en Ukraine n'était pas aussi «facile» à résoudre que ce qu'il espérait. Il a estimé que son homologue russe Vladimir Poutine l'avait «vraiment laissé tomber» en choisissant de poursuivre les hostilités.
Plus de trois ans et demi après le début de l'invasion russe de l'Ukraine, les pourparlers pour mettre fin au conflit sont dans l'impasse, tant les positions de Moscou, qui exige que l'Ukraine lui cède des territoires, et de Kiev semblent inconciliables. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a estimé jeudi qu'il fallait «accentuer la pression» sur Vladimir Poutine.
Le président américain Donald Trump a de son côté admis jeudi que le conflit en Ukraine n'était pas aussi «facile» à résoudre que ce qu'il espérait. Il a estimé que son homologue russe Vladimir Poutine l'avait «vraiment laissé tomber» en choisissant de poursuivre les hostilités.
Plus de trois ans et demi après le début de l'invasion russe de l'Ukraine, les pourparlers pour mettre fin au conflit sont dans l'impasse, tant les positions de Moscou, qui exige que l'Ukraine lui cède des territoires, et de Kiev semblent inconciliables. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a estimé jeudi qu'il fallait «accentuer la pression» sur Vladimir Poutine.
17:08
Trump dit que Poutine l'a «vraiment laissé tomber»
Donald Trump a estimé jeudi que Vladimir Poutine l'avait «vraiment laissé tomber». Le président russe poursuit sa guerre en Ukraine malgré les efforts de son homologue américain pour tenter de mettre fin au conflit.
Le conflit «que je pensais être le plus facile à résoudre était» la guerre en Ukraine, «en raison de mes relations avec le président Poutine, mais il m'a laissé tomber. Il m'a vraiment laissé tomber», a déclaré Donald Trump lors d'une conférence de presse avec le premier ministre britannique Keir Starmer.

Le conflit «que je pensais être le plus facile à résoudre était» la guerre en Ukraine, «en raison de mes relations avec le président Poutine, mais il m'a laissé tomber. Il m'a vraiment laissé tomber», a déclaré Donald Trump lors d'une conférence de presse avec le premier ministre britannique Keir Starmer.
17:07
Poutine affirme que 700'000 militaires russes sont sur le front
Plus de 700 000 militaires russes sont déployés sur «la ligne de contact» en Ukraine, où Moscou poursuit des actions offensives et gagne du terrain dans certains secteurs, a affirmé jeudi le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion avec des responsables parlementaires.
Depuis le lancement de son offensive à grande échelle contre l'Ukraine, il y a plus de trois ans et demi, Moscou a mobilisé d'énormes moyens humains et matériels, tout en subissant de lourdes pertes militaires, selon les estimations de médias indépendants.
Depuis le lancement de son offensive à grande échelle contre l'Ukraine, il y a plus de trois ans et demi, Moscou a mobilisé d'énormes moyens humains et matériels, tout en subissant de lourdes pertes militaires, selon les estimations de médias indépendants.
17:06
Le président Zelensky sur le front dans la région de Donetsk
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi avoir rendu visite à des soldats dans la région de Donetsk (est), épicentre des combats contre les troupes de la Russie. La Russie, qui a lancé en 2022 une invasion à grande échelle de l'Ukraine, cherche à occuper l'ensemble de la région de Donetsk où ses troupes ne cessent d'avancer lentement, au prix de lourdes pertes selon les estimations de médias indépendants.
«J'ai rencontré nos soldats participant à la contre-offensive de Dobropillia», zone d'une récente percée russe, a-t-il annoncé sur les réseaux sociaux en assurant que l'armée ukrainienne avait «libéré 160 km2» dans cette zone. La police ukrainienne a de son côté indiqué que cinq civils ont été tués jeudi matin dans une frappe russe dans la ville de Kostiantynivka, située elle aussi dans la région de Donetsk, à une quarantaine de kilomètres à vol d'oiseau de Dobropillia.
Selon la police, deux femmes et trois hommes, âgés de 62 à 74 ans, ont été tués par un bombardement ayant touché la zone résidentielle de Kostiantynivka, pilonnée quotidiennement. «Pas à pas, les soldats libèrent notre territoire : depuis le début de l'opération, 160 km2 et sept localités ont été libérés» près de Dobropillia, a de son côté affirmé Zelensky. En outre, l'armée ukrainienne a «nettoyé plus de 170 km2 et neuf autres localités», a-t-il dit, sans plus de précisions.
Une source haut placée au sein du pouvoir ukrainien a indiqué que les troupes ukrainiennes avaient détruit les troupes russes dans cette dernière zone, mais sans en reprendre son contrôle. «Près de 100» soldats russes ont été capturés, a encore assuré Zelensky.
«J'ai rencontré nos soldats participant à la contre-offensive de Dobropillia», zone d'une récente percée russe, a-t-il annoncé sur les réseaux sociaux en assurant que l'armée ukrainienne avait «libéré 160 km2» dans cette zone. La police ukrainienne a de son côté indiqué que cinq civils ont été tués jeudi matin dans une frappe russe dans la ville de Kostiantynivka, située elle aussi dans la région de Donetsk, à une quarantaine de kilomètres à vol d'oiseau de Dobropillia.
Selon la police, deux femmes et trois hommes, âgés de 62 à 74 ans, ont été tués par un bombardement ayant touché la zone résidentielle de Kostiantynivka, pilonnée quotidiennement. «Pas à pas, les soldats libèrent notre territoire : depuis le début de l'opération, 160 km2 et sept localités ont été libérés» près de Dobropillia, a de son côté affirmé Zelensky. En outre, l'armée ukrainienne a «nettoyé plus de 170 km2 et neuf autres localités», a-t-il dit, sans plus de précisions.
Une source haut placée au sein du pouvoir ukrainien a indiqué que les troupes ukrainiennes avaient détruit les troupes russes dans cette dernière zone, mais sans en reprendre son contrôle. «Près de 100» soldats russes ont été capturés, a encore assuré Zelensky.
15:39
L'Ukraine a récupéré 1000 nouveaux corps de la part de la Russie
L'Ukraine a annoncé jeudi avoir récupéré 1000 nouveaux corps remis par la Russie, qui les présente comme ceux de soldats ukrainiens tués au combat, après plusieurs autres échanges du même type ces derniers mois. «Un millier de corps, qui selon la partie russe appartiennent à des militaires ukrainiens, ont été rapatriés en Ukraine», a indiqué sur Telegram le Centre gouvernemental ukrainien pour les prisonniers de guerre.
Les autorités ukrainiennes restent généralement prudentes sur l'identité des dépouilles rapatriées, avant leur identification formelle. Selon le correspondant de guerre russe Alexandre Kots sur Telegram, la Russie a récupéré de son côté 24 corps de ses soldats tués remis par l'Ukraine.
Ce nouvel échange porte à plus de 12'000 le nombre de corps rendus par la Russie à l'Ukraine depuis le début de l'année. Les corps remis par l'Ukraine à la Russie se comptent en quelques centaines sur la même période.
Les autorités ukrainiennes restent généralement prudentes sur l'identité des dépouilles rapatriées, avant leur identification formelle. Selon le correspondant de guerre russe Alexandre Kots sur Telegram, la Russie a récupéré de son côté 24 corps de ses soldats tués remis par l'Ukraine.
Ce nouvel échange porte à plus de 12'000 le nombre de corps rendus par la Russie à l'Ukraine depuis le début de l'année. Les corps remis par l'Ukraine à la Russie se comptent en quelques centaines sur la même période.
12:23
La Suisse présente ses priorités pour la présidence de l'OSCE
La Suisse assurera l'année prochaine la présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Dans un discours jeudi à Vienne, le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis a présenté les priorités helvétiques au Conseil permanent de l'organisation.
«La guerre menée par la Russie contre l'Ukraine viole gravement le droit international et fragilise notre sécurité commune. Elle plombe le consensus et limite l'action de l'OSCE», a relevé le conseiller fédéral dans son discours. Pourtant, malgré ces blocages, l'organisation reste indispensable, que ce soit par ses actions sur le terrain ou par sa capacité à réunir toutes les voix autour de la même table.
Dans ce contexte, la Suisse propose cinq priorités pour sa présidence. La première sera de s'engager pour une paix juste en Ukraine, fondée sur le droit international et les principes de l'Acte final d'Helsinki. La Confédération mettra son expérience de médiation au service du dialogue, de la confiance et de la sécurité.
Dans la seule plateforme réunissant Europe, Etats-Unis et Russie, la Suisse favorisera ensuite un dialogue ouvert sur la sécurité, a souligné Ignazio Cassis. Elle encouragera la coopération sur la cybersécurité, les instruments politico-militaires et la prévention des conflits, en s'appuyant sur sa neutralité et sa tradition de facilitation.
«La guerre menée par la Russie contre l'Ukraine viole gravement le droit international et fragilise notre sécurité commune. Elle plombe le consensus et limite l'action de l'OSCE», a relevé le conseiller fédéral dans son discours. Pourtant, malgré ces blocages, l'organisation reste indispensable, que ce soit par ses actions sur le terrain ou par sa capacité à réunir toutes les voix autour de la même table.
Dans ce contexte, la Suisse propose cinq priorités pour sa présidence. La première sera de s'engager pour une paix juste en Ukraine, fondée sur le droit international et les principes de l'Acte final d'Helsinki. La Confédération mettra son expérience de médiation au service du dialogue, de la confiance et de la sécurité.
Dans la seule plateforme réunissant Europe, Etats-Unis et Russie, la Suisse favorisera ensuite un dialogue ouvert sur la sécurité, a souligné Ignazio Cassis. Elle encouragera la coopération sur la cybersécurité, les instruments politico-militaires et la prévention des conflits, en s'appuyant sur sa neutralité et sa tradition de facilitation.
10:24
Pas d'amnistie pour les Suisses ayant combattu en Ukraine
Les condamnations pénales prononcées contre des Suisses ayant combattu en Ukraine ou contre l'Etat islamique en Syrie ne doivent pas être annulées. Le National a largement refusé mercredi des initiatives parlementaires en ce sens.
Les Suisses qui se battent en Ukraine contre l’agression russe contraire au droit international, par exemple dans la Légion internationale pour la défense territoriale, défendent des valeurs fondamentales de notre Etat et du droit international, estime le député socialiste Jon Pult (GR) dans son texte. Malgré tout, ces citoyens risquent des sanctions importantes en vertu de l'article 94 du code pénal militaire, qui interdit tout service militaire à l'étranger. Dans ce genre de cas, il faudrait prévoir une amnistie, selon le conseiller national.
Les Suisses qui se battent en Ukraine contre l’agression russe contraire au droit international, par exemple dans la Légion internationale pour la défense territoriale, défendent des valeurs fondamentales de notre Etat et du droit international, estime le député socialiste Jon Pult (GR) dans son texte. Malgré tout, ces citoyens risquent des sanctions importantes en vertu de l'article 94 du code pénal militaire, qui interdit tout service militaire à l'étranger. Dans ce genre de cas, il faudrait prévoir une amnistie, selon le conseiller national.
La justice militaire suisse a ouvert plus d’une douzaine de procédures contre des personnes qui ont participé aux combats en Ukraine, la majorité d’entre elles du côté ukrainien. Si une amnistie leur était accordée maintenant, l’Assemblée fédérale donnerait un signal politique, ce qui, pour des raisons liées à la politique de neutralité, pourrait avoir des effets indésirables, a plaidé Philipp Matthias Bregy (Centre/VS) au nom de la commission.
D'un point de vue historique, il peut être légitime de donner un signal politique a posteriori en recourant à la réhabilitation. Mais il ne faut pas créer de précédent maintenant, selon le Valaisan. Au vote, il a été suivi par 125 voix contre 64.
D'un point de vue historique, il peut être légitime de donner un signal politique a posteriori en recourant à la réhabilitation. Mais il ne faut pas créer de précédent maintenant, selon le Valaisan. Au vote, il a été suivi par 125 voix contre 64.
15:46
Drone au-dessus de bâtiments gouvernementaux en Pologne: un Ukrainien expulsé
Un Ukrainien de 21 ans a été condamné à être expulsé vers son pays d'origine pour avoir violé le droit aérien polonais en faisant survoler un drone au dessus de bâtiments du gouvernement à Varsovie, a-t-on appris mercredi auprès de la police.
L'identification d'un drone survolant un quartier gouvernemental où se trouvent notamment les bureaux du Premier ministre et du ministère de la Défense, ainsi qu'une résidence du chef de l'Etat, a mis en alerte les services de protection de l'Etat lundi, quelques jours après l'intrusion en Pologne d'une vingtaine de drones russes.
L'identification d'un drone survolant un quartier gouvernemental où se trouvent notamment les bureaux du Premier ministre et du ministère de la Défense, ainsi qu'une résidence du chef de l'Etat, a mis en alerte les services de protection de l'Etat lundi, quelques jours après l'intrusion en Pologne d'une vingtaine de drones russes.
13:50
Face à la Russie, le Danemark va acheter des armes à longue portée
Le gouvernement danois a annoncé mercredi qu'il allait acheter pour la première fois des armes de précision à longue portée pour renforcer sa dissuasion, jugeant que la menace russe allait longtemps peser sur l'Europe. «La Russie constituera une menace pour le Danemark et l'Europe pendant de nombreuses années», a dit la première ministre, Mette Frederiksen, lors d'une conférence de presse.
Copenhague va notamment acheter des drones et des missiles, que certains de ses alliés dans l'Otan «possèdent ou sont en train d'acquérir», a précisé le ministre de la Défense, Troels Lund Poulsen. Le type d'armes n'a pas encore été déterminé. «Grâce à ces armes, la défense pourra atteindre des cibles à grande distance et, par exemple, neutraliser les menaces de missiles ennemis», a ajouté la cheffe du gouvernement.
Elle a évoqué la possibilité «de neutraliser les rampes de guidage de missiles et les infrastructures pour les avions et les drones». «Il s'agit d'un changement de paradigme dans la politique de défense danoise», a dit Frederiksen. Cette annonce doit contribuer à l'ambition de l'Otan que l'Europe puisse se défendre d'ici à 2030 au plus tard, a souligné le ministre des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen.
Copenhague va notamment acheter des drones et des missiles, que certains de ses alliés dans l'Otan «possèdent ou sont en train d'acquérir», a précisé le ministre de la Défense, Troels Lund Poulsen. Le type d'armes n'a pas encore été déterminé. «Grâce à ces armes, la défense pourra atteindre des cibles à grande distance et, par exemple, neutraliser les menaces de missiles ennemis», a ajouté la cheffe du gouvernement.
Elle a évoqué la possibilité «de neutraliser les rampes de guidage de missiles et les infrastructures pour les avions et les drones». «Il s'agit d'un changement de paradigme dans la politique de défense danoise», a dit Frederiksen. Cette annonce doit contribuer à l'ambition de l'Otan que l'Europe puisse se défendre d'ici à 2030 au plus tard, a souligné le ministre des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen.
12:50
Russie: la détention provisoire du cycliste français Sofiane Sehili prolongée jusqu'au 4 octobre
La détention provisoire du cycliste français Sofiane Sehili, arrêté début septembre en Russie, a été prolongée jusqu'au 4 octobre, a annoncé mercredi l'agence d'Etat Ria Novosti en citant un tribunal de l'Extrême-orient russe.
«Le tribunal de district d'Oussouriïsk, dans la région du Primorié, a rendu le 6 septembre une décision imposant une mesure préventive sous forme de détention provisoire (réd: concernant Sofiane Sehili) jusqu'au 4 octobre», a déclaré le service de presse de la juridiction à Ria Novosti, sans préciser la raison de son arrestation.
Selon le quotidien français Le Monde, ce cycliste d'endurance est accusé d'avoir franchi illégalement la frontière russe en tentant de battre un record du monde de la traversée eurasienne à vélo.

«Le tribunal de district d'Oussouriïsk, dans la région du Primorié, a rendu le 6 septembre une décision imposant une mesure préventive sous forme de détention provisoire (réd: concernant Sofiane Sehili) jusqu'au 4 octobre», a déclaré le service de presse de la juridiction à Ria Novosti, sans préciser la raison de son arrestation.
Selon le quotidien français Le Monde, ce cycliste d'endurance est accusé d'avoir franchi illégalement la frontière russe en tentant de battre un record du monde de la traversée eurasienne à vélo.
11:15
La veuve de l'opposant russe défunt Navalny affirme qu'il a été «empoisonné»
La veuve du principal opposant russe Alexeï Navalny, mort en prison en février 2024 dans des conditions troubles, a affirmé mercredi que son mari avait été «empoisonné», disant se fonder sur des analyses effectuées par des laboratoires occidentaux.
«Deux laboratoires de deux pays différents sont arrivés indépendamment l'un de l'autre à la conclusion que Alexeï a été empoisonné», a déclaré Ioulia Navalnaïa sur Telegram, expliquant avoir fait analyser des «échantillons biologiques» récupérés sur son mari après sa mort dans une prison de l'Arctique.
«Deux laboratoires de deux pays différents sont arrivés indépendamment l'un de l'autre à la conclusion que Alexeï a été empoisonné», a déclaré Ioulia Navalnaïa sur Telegram, expliquant avoir fait analyser des «échantillons biologiques» récupérés sur son mari après sa mort dans une prison de l'Arctique.
5:46
Von der Leyen a discuté avec Trump de sanctions contre la Russie
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dit mardi avoir discuté avec le président américain Donald Trump des étapes supplémentaires pour renforcer les sanctions contre la Russie, pour mettre fin à la guerre en Ukraine. «J'ai eu un bon appel avec (Donald Trump) sur le renforcement de nos efforts communs pour accroître la pression économique sur la Russie grâce à des mesures supplémentaires», a-t-elle rapporté sur X.
Elle a indiqué que l'exécutif européen présenterait prochainement ses propositions pour un 19e paquet de sanctions de l'UE contre la Russie depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en 2022. Il comprendra des mesures visant les cryptomonnaies, les banques et l'énergie, a-t-elle précisé.
Donald Trump a exigé que ses alliés cessent d'acheter du pétrole russe avant qu'il ne prenne des mesures punitives contre Moscou, et leur a demandé d'imposer des droits de douane à la Chine. L'UE a déjà interdit la plupart des importations de pétrole russe, réduisant la part du pétrole qu'elle importe de Russie de 29% au début de 2021 à 2% d'ici la mi-2025. L'UE prévoit d'y mettre fin complètement et a annoncé un plan visant à supprimer progressivement tous les achats de pétrole et de gaz russes d'ici la fin de 2027.
Von der Leyen a assuré que Bruxelles cherchait à aller plus vite encore. «L'économie de guerre de la Russie, soutenue par les revenus des combustibles fossiles, finance le bain de sang en Ukraine. Pour y mettre fin, la Commission proposera d'accélérer la suppression progressive des importations de combustibles fossiles russes», a-t-elle ajouté.
Elle a indiqué que l'exécutif européen présenterait prochainement ses propositions pour un 19e paquet de sanctions de l'UE contre la Russie depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en 2022. Il comprendra des mesures visant les cryptomonnaies, les banques et l'énergie, a-t-elle précisé.
Donald Trump a exigé que ses alliés cessent d'acheter du pétrole russe avant qu'il ne prenne des mesures punitives contre Moscou, et leur a demandé d'imposer des droits de douane à la Chine. L'UE a déjà interdit la plupart des importations de pétrole russe, réduisant la part du pétrole qu'elle importe de Russie de 29% au début de 2021 à 2% d'ici la mi-2025. L'UE prévoit d'y mettre fin complètement et a annoncé un plan visant à supprimer progressivement tous les achats de pétrole et de gaz russes d'ici la fin de 2027.
Von der Leyen a assuré que Bruxelles cherchait à aller plus vite encore. «L'économie de guerre de la Russie, soutenue par les revenus des combustibles fossiles, finance le bain de sang en Ukraine. Pour y mettre fin, la Commission proposera d'accélérer la suppression progressive des importations de combustibles fossiles russes», a-t-elle ajouté.
16:01
Sabotage Nord Stream: un juge italien ordonne une extradition
Un juge italien a ordonné mardi l'extradition vers l'Allemagne d'un Ukrainien arrêté fin août en Italie. Il est soupçonné par la justice allemande d'être impliqué dans le mystérieux sabotage du gazoduc russe Nord Stream dans la mer Baltique en septembre 2022.
Serhii Kuznietsov, qui nie les faits, est soupçonné d'être l'un des coordinateurs du commando ayant saboté le gazoduc, et son arrestation le 21 août à Rimini (nord est de l'Italie) est la première dans cette affaire particulièrement sensible en raison de la guerre en Ukraine.
Serhii Kuznietsov, qui nie les faits, est soupçonné d'être l'un des coordinateurs du commando ayant saboté le gazoduc, et son arrestation le 21 août à Rimini (nord est de l'Italie) est la première dans cette affaire particulièrement sensible en raison de la guerre en Ukraine.
12:16
Russie: arrestation d'une femme accusée de sabotage ferroviaire pour le compte de l'Ukraine
Les services russes de sécurité (FSB) ont annoncé mardi avoir arrêté une citoyenne russe accusée d'avoir fait exploser, sur ordre de l'Ukraine, une bombe artisanale sur un tronçon ferroviaire du Transsibérien.
Depuis le début de l'offensive en Ukraine en 2022, les autorités russes multiplient les arrestations pour «espionnage», «trahison», «sabotage», «extrémisme», «discrédit de l'armée», avec souvent de très lourdes peines de prison à la clé.
Depuis le début de l'offensive en Ukraine en 2022, les autorités russes multiplient les arrestations pour «espionnage», «trahison», «sabotage», «extrémisme», «discrédit de l'armée», avec souvent de très lourdes peines de prison à la clé.
12:15
Le pétrole tâtonne avant d'éventuelles sanctions contre la Russie
Les cours du pétrole hésitent mardi, les opérateurs redoutant une rupture de l'approvisionnement russe à court terme mais soulignant le surplus de barils sur le marché qui tire les prix vers le bas.
Vers 11h40 en Suisse, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, perdait 0,46% à 67,13 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en octobre, cédait 0,41% à 63,04 dollars.
«Les acteurs du marché attendent toute nouvelle évolution concernant de nouvelles sanctions occidentales» contre le secteur pétrolier russe, affirment les analystes d'ING.
Vers 11h40 en Suisse, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, perdait 0,46% à 67,13 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en octobre, cédait 0,41% à 63,04 dollars.
«Les acteurs du marché attendent toute nouvelle évolution concernant de nouvelles sanctions occidentales» contre le secteur pétrolier russe, affirment les analystes d'ING.
8:05
Rencontre probable Trump-Zelensky la semaine prochaine, selon Rubio
Le président américain Donald Trump va «probablement» rencontrer son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky la semaine prochaine et espère toujours négocier un accord de paix impliquant le président russe Vladimir Poutine, a déclaré mardi le secrétaire d'Etat Marco Rubio.
Trump a eu «de multiples appels avec Poutine, de multiples rencontres avec Zelensky et probablement une nouvelle fois la semaine prochaine à New York», où se tient l'Assemblée générale de l'ONU, a indiqué Rubio à des journalistes en Israël.

Trump a eu «de multiples appels avec Poutine, de multiples rencontres avec Zelensky et probablement une nouvelle fois la semaine prochaine à New York», où se tient l'Assemblée générale de l'ONU, a indiqué Rubio à des journalistes en Israël.
5:56
Des frappes russes font deux morts dans le sud de l'Ukraine
Des frappes russes ont fait deux morts dans le sud de l'Ukraine, dans les régions de Zaporijjia et Mykolaïv, ont annoncé les autorités locales mardi au moment où les Européens craignent une escalade du conflit. «Une personne a été tuée» au cours d'une attaque, a déclaré Ivan Fedorov, chef de l'administration militaire régionale de Zaporijjia sur Telegram, précisant que des équipes des secours étaient sur place. «Le nombre de personnes blessées dans l'attaque ennemie sur Zaporijjia est passé à neuf», a-t-il écrit dans un autre message, relevant le bilan des blessés.
Le gouverneur de la région de Mykolaïv, Vitali Kim, a lui fait état d'un mort dans sa région. «Il y a quelques heures, les Russes ont attaqué une ferme dans la communauté de Tchornomorska». «Un homme, un conducteur de tracteur, a été tué alors qu'il travaillait dans le champ», a-t-il détaillé sur Telegram, condamnant «une attaque ciblée contre des civils».
Le gouverneur de la région de Mykolaïv, Vitali Kim, a lui fait état d'un mort dans sa région. «Il y a quelques heures, les Russes ont attaqué une ferme dans la communauté de Tchornomorska». «Un homme, un conducteur de tracteur, a été tué alors qu'il travaillait dans le champ», a-t-il détaillé sur Telegram, condamnant «une attaque ciblée contre des civils».
5:53
Pologne: deux Biélorusses arrêtés après un survol de drone
Deux ressortissants biélorusses ont été arrêtés à Varsovie après le survol par un drone de bâtiments gouvernementaux, a annoncé lundi le premier ministre polonais Donald Tusk. «Le Service de protection de l'Etat (SOP, organisme chargé de la sécurité des membres du pouvoir et des institutions d'Etat) vient de neutraliser un drone survolant des bâtiments gouvernementaux» dans la capitale, dont le palais du Belvédère, une des résidences présidentielles, a écrit Tusk sur son compte X. «Deux citoyens biélorusses ont été arrêtés», a-t-il ajouté.
Un porte-parole du SOP a indiqué à la chaîne TVN24 que les deux opérateurs du drone avaient été arrêtés lundi vers 19H00, sans confirmer qu'ils étaient de nationalité biélorusse et sans préciser la nature du drone. La Pologne et les pays de l'Alliance atlantique ayant une présence militaire sur son sol sont en état d'alerte depuis l'intrusion dans la nuit du 9 au 10 septembre d'une vingtaine de drones russes.
Un porte-parole du SOP a indiqué à la chaîne TVN24 que les deux opérateurs du drone avaient été arrêtés lundi vers 19H00, sans confirmer qu'ils étaient de nationalité biélorusse et sans préciser la nature du drone. La Pologne et les pays de l'Alliance atlantique ayant une présence militaire sur son sol sont en état d'alerte depuis l'intrusion dans la nuit du 9 au 10 septembre d'une vingtaine de drones russes.
Plusieurs pays européens, dont la France, l'Allemagne et la Suède, ainsi que la Grande-Bretagne, ont annoncé le renforcement de leur contribution à la défense aérienne de la Pologne le long de sa frontière orientale avec l'Ukraine et la Biélorussie, allié de Moscou.
18:50
Le CICR a pu observer trois échanges de prisonniers côté ukrainien
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a pu observer depuis deux mois trois échanges de détenus entre la Russie et l'Ukraine, mais côté ukrainien. Car si elle a facilité le rapatriement de dépouilles à des dizaines de reprises par le Bélarus, l'organisation n'avait jamais pu auparavant, depuis le début du conflit il y a plus de trois ans, ne serait-ce qu'observer un échange de détenus. C'est désormais chose faite.
«Il y a une petite avancée», «davantage symbolique», a affirmé lundi à quelques journalistes à Genève le chef de délégation sortant en Ukraine, Jürg Eglin. «J'étais présent au premier» de ces trois dispositifs, a-t-il ajouté.
Le CICR en veut davantage et souhaiterait pouvoir oeuvrer comme intermédiaire neutre. «Nous y travaillons», affirme Eglin. «En cas d'accord de paix», «nous voulons jouer ce rôle», «qu'il soit renforcé».
«Il y a une petite avancée», «davantage symbolique», a affirmé lundi à quelques journalistes à Genève le chef de délégation sortant en Ukraine, Jürg Eglin. «J'étais présent au premier» de ces trois dispositifs, a-t-il ajouté.
Le CICR en veut davantage et souhaiterait pouvoir oeuvrer comme intermédiaire neutre. «Nous y travaillons», affirme Eglin. «En cas d'accord de paix», «nous voulons jouer ce rôle», «qu'il soit renforcé».
12:37
Starlink en panne – les Ukrainiens privés d’internet au front
L’armée ukrainienne a signalé une nouvelle panne du service de communication satellitaire Starlink. Selon Robert Browdi, commandant des troupes de drones, le système est tombé en panne à 6 h 28 (heure de Paris) sur toute la ligne de front. La remise en service progressive a commencé une demi-heure plus tard, a-t-il indiqué sur Telegram.
12:37
Medvedev menace l’Otan de guerre
La Russie considérerait une protection de l’espace aérien ukrainien par des forces de l’Otan comme une déclaration de guerre. C’est ce qu’a affirmé l’ex-président Dmitri Medvedev, aujourd’hui vice-président du Conseil de sécurité russe, sur Telegram: «La mise en œuvre de l’idée provocatrice de quelques idiots à Kiev et ailleurs, d’instaurer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’“Ukraine” et d’abattre nos drones avec des forces de l’Otan, ne signifie qu’une chose: une guerre de l’Otan contre la Russie.»
La semaine dernière, des drones russes ont violé plus de vingt fois l’espace aérien polonais. L’Otan a réagi en déployant des avions de combat supplémentaires sur son flanc est. L’option d’étendre la protection à l’ouest de l’Ukraine, pour y intercepter drones ou missiles russes, est aussi discutée. Mais par crainte d’une confrontation directe, les alliés de Kiev se sont jusque-là retenus. Depuis 2022, l’Ukraine réclame sans succès une zone d’exclusion aérienne imposée par l’Occident.
La semaine dernière, des drones russes ont violé plus de vingt fois l’espace aérien polonais. L’Otan a réagi en déployant des avions de combat supplémentaires sur son flanc est. L’option d’étendre la protection à l’ouest de l’Ukraine, pour y intercepter drones ou missiles russes, est aussi discutée. Mais par crainte d’une confrontation directe, les alliés de Kiev se sont jusque-là retenus. Depuis 2022, l’Ukraine réclame sans succès une zone d’exclusion aérienne imposée par l’Occident.
5:51
Intrusion d'un drone: Bucarest convoque l'ambassadeur russe
La Roumanie a convoqué dimanche l'ambassadeur de Russie pour dénoncer le vol «inacceptable» d'un drone russe la veille dans son espace aérien. Des aéronefs similaires avaient fait une intrusion spectaculaire dans le ciel polonais mercredi.
Bucarest a fait part au chef de la représentation diplomatique russe, Vladimir Lipaïev, de «sa vive protestation» face à «cet acte inacceptable et irresponsable», a écrit dans un communiqué le ministère roumain des Affaires étrangères. Il a «instamment demandé à la partie russe de prendre toutes les mesures nécessaires» en vue d'éviter qu'une telle «violation de la souveraineté de la Roumanie» ne se reproduise.
Bucarest a fait part au chef de la représentation diplomatique russe, Vladimir Lipaïev, de «sa vive protestation» face à «cet acte inacceptable et irresponsable», a écrit dans un communiqué le ministère roumain des Affaires étrangères. Il a «instamment demandé à la partie russe de prendre toutes les mesures nécessaires» en vue d'éviter qu'une telle «violation de la souveraineté de la Roumanie» ne se reproduise.
«De tels incidents récurrents contribuent à l'escalade et à l'amplification des menaces sur la sécurité régionale», a dit le ministère à l'ambassadeur. Le même communiqué souligne que la Roumanie, membre de l'OTAN et de l'Union européenne, «reste en contact permanent avec ses alliés».
15:39
Kiev revendique deux attaques sur le réseau ferroviaire en Russie
Une source au sein du renseignement militaire ukrainien (GUR) a affirmé dimanche à l'AFP que l'Ukraine était responsable de deux opérations de sabotage ce week-end sur le réseau ferroviaire russe, qui ont fait au moins trois morts.
Une source au sein du renseignement militaire ukrainien (GUR) a affirmé dimanche à l'AFP que l'Ukraine était responsable de deux opérations de sabotage ce week-end sur le réseau ferroviaire russe, qui ont fait au moins trois morts. Dans un message transmis à l'AFP, cette source anonyme affirme que le GUR, en coopération avec des unités de l'armée, a mené l'attaque de samedi dans la région russe d'Oriol et ainsi qu'une autre dimanche matin dans la région de Léningrad.
Une source au sein du renseignement militaire ukrainien (GUR) a affirmé dimanche à l'AFP que l'Ukraine était responsable de deux opérations de sabotage ce week-end sur le réseau ferroviaire russe, qui ont fait au moins trois morts. Dans un message transmis à l'AFP, cette source anonyme affirme que le GUR, en coopération avec des unités de l'armée, a mené l'attaque de samedi dans la région russe d'Oriol et ainsi qu'une autre dimanche matin dans la région de Léningrad.
15:38
Pour la Roumanie, l'intrusion de drones russes pose un nouveau défi
La Roumanie a «fermement» condamné dimanche l'intrusion d'un drone russe dans son espace aérien lors d'une attaque contre l'Ukraine voisine la veille, affirmant que les actions de Moscou constituaient un «nouveau défi» pour la sécurité de la mer Noire.
Le pays membre de l'OTAN «condamne fermement les actions irresponsables de la Fédération de Russie et souligne qu'elles représentent un nouveau défi pour la sécurité et la stabilité régionales dans la région de la mer Noire», a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué, ajoutant que «de tels incidents démontrent le manque de respect de la Fédération de Russie pour le droit international».
Le pays membre de l'OTAN «condamne fermement les actions irresponsables de la Fédération de Russie et souligne qu'elles représentent un nouveau défi pour la sécurité et la stabilité régionales dans la région de la mer Noire», a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué, ajoutant que «de tels incidents démontrent le manque de respect de la Fédération de Russie pour le droit international».
8:39
Nouvelle incursion d'un drone dans le ciel de l'Otan
Moins de quatre jours après la spectaculaire intrusion dans le ciel polonais de 19 drones russes, un autre pays membre de l'Otan, la Roumanie, a affirmé samedi qu'un appareil sans pilote avait violé son espace aérien.
Dans le même temps, les Polonais et l'Alliance atlantique ont déployé des hélicoptères et des avions de combat en raison d'attaques de drones russes en Ukraine, non loin de la frontière polonaise.
Bucarest, sans affirmer directement que le drone était russe, a précisé que l'engin avait violé son espace aérien lors d'une attaque russe contre des infrastructures en Ukraine voisine.
L'armée roumaine a dépêché dans la soirée deux avions de combat F-16 pour surveiller la situation en liaison avec ces bombardements sur le sol ukrainien qui ont «détecté un drone dans l'espace aérien national», a expliqué dans un communiqué le ministère de la Défense. Les appareils ont suivi cet engin jusqu'à ce qu'il «disparaisse des radars» près du village de Chilia Veche, a-t-il ajouté. Le drone «n'a pas survolé de zones habitées et n'a pas constitué une menace imminente pour la sécurité de la population» en Roumanie, membre comme la Pologne de l'Otan, a précisé le ministère.
Dans le même temps, les Polonais et l'Alliance atlantique ont déployé des hélicoptères et des avions de combat en raison d'attaques de drones russes en Ukraine, non loin de la frontière polonaise.
Bucarest, sans affirmer directement que le drone était russe, a précisé que l'engin avait violé son espace aérien lors d'une attaque russe contre des infrastructures en Ukraine voisine.
L'armée roumaine a dépêché dans la soirée deux avions de combat F-16 pour surveiller la situation en liaison avec ces bombardements sur le sol ukrainien qui ont «détecté un drone dans l'espace aérien national», a expliqué dans un communiqué le ministère de la Défense. Les appareils ont suivi cet engin jusqu'à ce qu'il «disparaisse des radars» près du village de Chilia Veche, a-t-il ajouté. Le drone «n'a pas survolé de zones habitées et n'a pas constitué une menace imminente pour la sécurité de la population» en Roumanie, membre comme la Pologne de l'Otan, a précisé le ministère.
20:20
L'Ukraine frappe un des plus grands complexes de raffinage
Un drone ukrainien s'est écrasé samedi sur l'un des plus grands complexes de raffinage de pétrole de Russie, y provoquant un incendie, a annoncé un responsable russe.
Ce site, qui appartient à la compagnie pétrolière russe Bachneft, se trouve dans la banlieue d'Oufa, une ville située dans le centre du territoire russe, à environ 1400 kilomètres de la ligne de front en Ukraine.
«Aujourd'hui, une installation de Bachneft a été la cible d'une attaque terroriste menée par des drones», a affirmé le chef de la région russe du Bachkortostan, Radiï Khabirov, sur Telegram. «Il n'y a eu ni morts ni blessés. Le site de production a subi des dégâts mineurs et un incendie s'est déclaré, qui est actuellement en train d'être éteint», a encore dit Khabirov.
Une source au sein du renseignement militaire ukrainien (GUR) a revendiqué auprès de l'AFP la responsabilité de cette attaque.
Ce site, qui appartient à la compagnie pétrolière russe Bachneft, se trouve dans la banlieue d'Oufa, une ville située dans le centre du territoire russe, à environ 1400 kilomètres de la ligne de front en Ukraine.
«Aujourd'hui, une installation de Bachneft a été la cible d'une attaque terroriste menée par des drones», a affirmé le chef de la région russe du Bachkortostan, Radiï Khabirov, sur Telegram. «Il n'y a eu ni morts ni blessés. Le site de production a subi des dégâts mineurs et un incendie s'est déclaré, qui est actuellement en train d'être éteint», a encore dit Khabirov.
Une source au sein du renseignement militaire ukrainien (GUR) a revendiqué auprès de l'AFP la responsabilité de cette attaque.
12:45
Moscou revendique la prise d'un village près de Dnipropetrovsk
L'armée russe a revendiqué samedi la prise d'une nouvelle localité dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est de l'Ukraine, que les forces de Moscou disent avoir atteinte début juillet.
Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a affirmé que ses troupes s'étaient emparées de Novomykolaïvka, village situé près de la frontière avec la région voisine de Donetsk (est), qui reste l'épicentre des combats sur le front.
L'AFP n'est pas en mesure de confirmer cette revendication. Les analystes militaires du projet DeepState, proche de l'armée ukrainienne, affirment que cette localité est toujours sous contrôle de Kiev.
Mieux équipées et surtout plus nombreuses, les forces russes continuent de mener des actions offensives sur le front en Ukraine depuis des mois et d'y grignoter du terrain dans certains secteurs. Fin août, l'Ukraine avait pour la première fois reconnu que les soldats russes avaient pénétré dans la région de Dnipropetrovsk, où Moscou avait revendiqué des avancées dès le mois de juillet.
L'armée russe contrôle actuellement environ 20% du territoire ukrainien. Le Kremlin exige que l'Ukraine se retire de certains territoires qu'elle continue de contrôler partiellement, notamment de la région de Donetsk, en tant que condition préalable à l'arrêt des hostilités. Kiev rejette cette idée.

Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a affirmé que ses troupes s'étaient emparées de Novomykolaïvka, village situé près de la frontière avec la région voisine de Donetsk (est), qui reste l'épicentre des combats sur le front.
L'AFP n'est pas en mesure de confirmer cette revendication. Les analystes militaires du projet DeepState, proche de l'armée ukrainienne, affirment que cette localité est toujours sous contrôle de Kiev.
Mieux équipées et surtout plus nombreuses, les forces russes continuent de mener des actions offensives sur le front en Ukraine depuis des mois et d'y grignoter du terrain dans certains secteurs. Fin août, l'Ukraine avait pour la première fois reconnu que les soldats russes avaient pénétré dans la région de Dnipropetrovsk, où Moscou avait revendiqué des avancées dès le mois de juillet.
L'armée russe contrôle actuellement environ 20% du territoire ukrainien. Le Kremlin exige que l'Ukraine se retire de certains territoires qu'elle continue de contrôler partiellement, notamment de la région de Donetsk, en tant que condition préalable à l'arrêt des hostilités. Kiev rejette cette idée.
8:43
Les négociations de paix avec l'Ukraine sont en «pause»
Le Kremlin a estimé vendredi que les négociations entre la Russie et l'Ukraine pour mettre fin au conflit étaient en «pause». Le président ukrainien a assuré pour sa part que l'objectif de son homologue russe restait d'«occuper toute l'Ukraine».
En quête depuis des mois d'une issue rapide au plus grave conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, le président américain Donald Trump a prévenu que sa patience à l'égard du dirigeant russe Vladimir Poutine s'épuisait «rapidement».
Parallèlement, la Russie et le Bélarus, son allié fidèle, ont entamé vendredi des exercices militaires conjoints qui suscitent l'inquiétude de leurs voisins membres de l'Otan, quelques jours après l'intrusion sans précédent de drones russes sur le territoire polonais, qui a poussé l'alliance occidentale à annoncer le renforcement de son flanc est.
Trois ans et demi après le début de l'invasion russe de l'Ukraine, qui a fait des dizaines voire des centaines de milliers de morts et déplacé des millions de personnes, les combats et les frappes se poursuivent sans relâche.
Les tentatives de trouver une issue diplomatique au conflit ont pour l'heure échoué, tant les positions de Moscou et de Kiev sur la fin de la guerre, les modalités d'un cessez-le-feu ou d'une rencontre entre leurs deux dirigeants sont diamétralement opposées.
Face à ce constat, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé vendredi qu'«on peut plutôt parler d'une pause» dans les négociations, même si une reprise est possible.
«On ne peut pas voir la vie en rose et s'attendre à ce que le processus de négociation donne des résultats immédiats», a-t-il ajouté lors d'un briefing.
En quête depuis des mois d'une issue rapide au plus grave conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, le président américain Donald Trump a prévenu que sa patience à l'égard du dirigeant russe Vladimir Poutine s'épuisait «rapidement».
Parallèlement, la Russie et le Bélarus, son allié fidèle, ont entamé vendredi des exercices militaires conjoints qui suscitent l'inquiétude de leurs voisins membres de l'Otan, quelques jours après l'intrusion sans précédent de drones russes sur le territoire polonais, qui a poussé l'alliance occidentale à annoncer le renforcement de son flanc est.
Trois ans et demi après le début de l'invasion russe de l'Ukraine, qui a fait des dizaines voire des centaines de milliers de morts et déplacé des millions de personnes, les combats et les frappes se poursuivent sans relâche.
Les tentatives de trouver une issue diplomatique au conflit ont pour l'heure échoué, tant les positions de Moscou et de Kiev sur la fin de la guerre, les modalités d'un cessez-le-feu ou d'une rencontre entre leurs deux dirigeants sont diamétralement opposées.
Face à ce constat, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé vendredi qu'«on peut plutôt parler d'une pause» dans les négociations, même si une reprise est possible.
«On ne peut pas voir la vie en rose et s'attendre à ce que le processus de négociation donne des résultats immédiats», a-t-il ajouté lors d'un briefing.
22:43
La Pologne et ses alliés appellent Moscou à cesser les provocations
La Pologne et une quarantaine de ses alliés ont dénoncé vendredi à l'ONU «l'escalade» que représente l'intrusion de drones présumés russes sur son territoire, appelant Moscou à éviter de nouvelles «provocations».
«Nous sommes ici pour exprimer notre profonde inquiétude et attirer l'attention de la communauté internationale sur une nouvelle violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies commise par la Russie», a déclaré à la presse le ministre polonais adjoint des Affaires étrangères Marcin Bosacki avant une réunion d'urgence du Conseil de sécurité demandé par son pays.
«Cette réunion a été demandée parce que les actes irréfléchis de la Russie ne représentent pas seulement une violation du droit international mais aussi une escalade déstabilisatrice qui rapproche toute la région d'un conflit plus qu'à aucun autre moment ces dernières années», a-t-il ajouté, lisant une déclaration au nom d'une quarantaine de pays, dont les 26 autres de l'Union européenne, l'Ukraine, les Etats-Unis, le Japon ou le Canada.

«Nous sommes ici pour exprimer notre profonde inquiétude et attirer l'attention de la communauté internationale sur une nouvelle violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies commise par la Russie», a déclaré à la presse le ministre polonais adjoint des Affaires étrangères Marcin Bosacki avant une réunion d'urgence du Conseil de sécurité demandé par son pays.
«Cette réunion a été demandée parce que les actes irréfléchis de la Russie ne représentent pas seulement une violation du droit international mais aussi une escalade déstabilisatrice qui rapproche toute la région d'un conflit plus qu'à aucun autre moment ces dernières années», a-t-il ajouté, lisant une déclaration au nom d'une quarantaine de pays, dont les 26 autres de l'Union européenne, l'Ukraine, les Etats-Unis, le Japon ou le Canada.
16:45
Zelensky dit que l'objectif de Poutine est d'«occuper toute l'Ukraine»
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi que son homologue russe Vladimir Poutine voulait «occuper toute l'Ukraine» et ne s'arrêtera pas tant que son but ne sera pas atteint, même si Kiev acceptait de céder des territoires.
«Le but de Poutine est d'occuper toute l'Ukraine. Et peu importe ce qu'il dit, il est clair qu'il a mis en marche la machine de guerre à un point tel qu'il ne peut tout simplement pas l'arrêter, à moins qu'il soit forcé de changer fondamentalement ses objectifs personnels», a-t-il dit lors de la conférence annuelle Yalta European Strategy en Ukraine. Zelensky a affirmé qu'«échanger des territoires», hypothèse évoquée pour mettre fin au conflit, ne suffirait pas à atteindre la paix.
16:42
Zelensky appelle à faire pression sur la Chine pour mettre fin à l'invasion russe de l'Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé vendredi l'Occident à faire pression sur la Chine, proche du Kremlin, pour qu'elle use de son influence auprès de la Russie afin de mettre fin à l'invasion de l'Ukraine lancée en 2022.
La Chine a «eu la possibilité d'amener les Russes à cesser de tuer» mais n'en a pas montré la volonté, a-t-il dit lors de la conférence annuelle Yalta European Strategy en Ukraine. «Nous devons trouver un moyen d'influencer la Chine afin qu'elle use de son influence sur la Russie pour mettre fin à la guerre», a-t-il ajouté, en soulignant le rôle «des Européens, des Américains et du G7».
12:19
Le Kremlin dit que les négociations de paix avec l'Ukraine sont en «pause»
12:18
La Russie et la Biélorussie, son allié fidèle, ont entamé vendredi des exercices militaires conjoints qui suscitent l'inquiétude des pays de l'Otan, quelques jours après l'intrusion sans précédent de drones russes sur le territoire polonais.
Ces manoeuvres se déroulent alors que l'armée russe progresse sur le front ukrainien et intensifie ses attaques aériennes sur les villes d'Ukraine, en dépit de tentatives diplomatiques pour mettre fin à trois ans et demi d'une offensive à grande échelle.
Selon le ministère russe de la Défense, ces exercices incluent des opérations portant sur la gestion des unités militaires «dans le cadre de la riposte à une agression" et la direction de troupes pour "restaurer l'intégrité territoriale» de la Russie et du Biélorussie.

Ces manoeuvres se déroulent alors que l'armée russe progresse sur le front ukrainien et intensifie ses attaques aériennes sur les villes d'Ukraine, en dépit de tentatives diplomatiques pour mettre fin à trois ans et demi d'une offensive à grande échelle.
Selon le ministère russe de la Défense, ces exercices incluent des opérations portant sur la gestion des unités militaires «dans le cadre de la riposte à une agression" et la direction de troupes pour "restaurer l'intégrité territoriale» de la Russie et du Biélorussie.
12:16
L'UE prolonge ses sanctions contre des responsables russes
L'Union européenne a décidé vendredi de prolonger ses sanctions contre des centaines de responsables et entités russes qu'elle accuse de favoriser l'effort de guerre de la Russie contre l'Ukraine, a-t-on appris de sources diplomatiques.
Ces sanctions, décidées après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, concernent plus de 2500 individus et entités russes, entreprises et autres, dont le président Vladimir Poutine. Elles doivent être renouvelées tous les six mois à l'unanimité des 27 Etats membres.
Elles prévoient un gel des avoirs dans l'UE et une interdiction d'entrer sur le territoire européen, en ce qui concerne les individus.

Ces sanctions, décidées après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, concernent plus de 2500 individus et entités russes, entreprises et autres, dont le président Vladimir Poutine. Elles doivent être renouvelées tous les six mois à l'unanimité des 27 Etats membres.
Elles prévoient un gel des avoirs dans l'UE et une interdiction d'entrer sur le territoire européen, en ce qui concerne les individus.
11:11
Le prince Harry en visite surprise en Ukraine
Selon le Guardian, le prince Harry effectue vendredi une visite surprise en Ukraine pour soutenir des soldats ukrainiens blessés lors de la guerre contre la Russie. Il est arrivé à Kiev à bord d'un train de nuit, tôt vendredi. Des photos diffusées par le journal britannique le montrent accueilli à la descente de son wagon. Sa visite en Ukraine coïncide avec celle de la nouvelle cheffe de la diplomatie britannique, Yvette Cooper, son premier voyage à l'étranger depuis sa nomination la semaine dernière.
Le prince Harry est en Ukraine avec une équipe de sa fondation, la Invictus Games Foundation, qu'il a créée pour soutenir des militaires blessés au combat. «Nous ne pouvons pas arrêter la guerre (en Ukraine), mais ce que nous pouvons faire, c'est faire tout ce que nous pouvons pour aider le rétablissement» des soldats blessés, a-t-il affirmé au Guardian.
Selon cette source, il doit rencontrer la première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko et quelque 200 anciens combattants. Harry, qui fêtera ses 41 ans lundi, a rencontré son père, le roi Charles III, pour la première fois depuis près de deux ans, lors d'une visite au Royaume-Uni en début de semaine. Ils sont en froid depuis des années, pour une série de griefs, alimentés par les critiques publiques du prince contre sa famille.
Le prince Harry est en Ukraine avec une équipe de sa fondation, la Invictus Games Foundation, qu'il a créée pour soutenir des militaires blessés au combat. «Nous ne pouvons pas arrêter la guerre (en Ukraine), mais ce que nous pouvons faire, c'est faire tout ce que nous pouvons pour aider le rétablissement» des soldats blessés, a-t-il affirmé au Guardian.
Selon cette source, il doit rencontrer la première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko et quelque 200 anciens combattants. Harry, qui fêtera ses 41 ans lundi, a rencontré son père, le roi Charles III, pour la première fois depuis près de deux ans, lors d'une visite au Royaume-Uni en début de semaine. Ils sont en froid depuis des années, pour une série de griefs, alimentés par les critiques publiques du prince contre sa famille.
9:45
Intrusion de drones en Pologne: «Pas une erreur», répond Varsovie à Trump
Varsovie a fermement récusé vendredi les déclarations du président américain Donald Trump laissant entendre que l'intrusion d'une vingtaine de drones russes cette semaine sur le territoire polonais aurait pu résulter d'une «erreur».
«Nous aussi préférerions que l'attaque de drones contre la Pologne soit une erreur. Mais ce n'en est pas une. Et nous le savons», a écrit sur son compte X, en anglais, le premier ministre Donald Tusk.
«Nous aussi préférerions que l'attaque de drones contre la Pologne soit une erreur. Mais ce n'en est pas une. Et nous le savons», a écrit sur son compte X, en anglais, le premier ministre Donald Tusk.
9:42
Le chef de la diplomatie polonaise à Kiev
Le chef de la diplomatie polonaise, Radoslaw Sikorski, est arrivé à Kiev vendredi pour des discussions sur la sécurité. Ce quelques jours après l'intrusion sans précédent d'une vingtaine de drones présumés russes sur le territoire polonais.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a publié une photo le montrant en train d'accueillir son homologue polonais dans une gare de Kiev.
«Face à l'escalade du terrorisme de la Russie contre l'Ukraine et aux provocations contre la Pologne, nous sommes fermement unis», a écrit Sybiga sur les réseaux sociaux. «Nous tiendrons aujourd'hui des discussions substantielles sur notre sécurité commune, l'adhésion de l'Ukraine à l'UE et à l'Otan, ainsi que sur la pression à exercer sur Moscou», a-t-il ajouté.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a publié une photo le montrant en train d'accueillir son homologue polonais dans une gare de Kiev.
«Face à l'escalade du terrorisme de la Russie contre l'Ukraine et aux provocations contre la Pologne, nous sommes fermement unis», a écrit Sybiga sur les réseaux sociaux. «Nous tiendrons aujourd'hui des discussions substantielles sur notre sécurité commune, l'adhésion de l'Ukraine à l'UE et à l'Otan, ainsi que sur la pression à exercer sur Moscou», a-t-il ajouté.
9:16
La Russie dit avoir abattu 221 drones ukrainiens dans la nuit
La Russie a indiqué vendredi avoir abattu dans la nuit 221 drones ukrainiens. Il s'agit de l'une des attaques les plus massives de l'armée de Kiev en trois ans et demi d'offensive russe. Sur ces drones «interceptés et abattus» par la défense anti-aérienne russe, neuf l'ont été dans la région de Moscou et 28 dans la région où se situe la deuxième ville du pays, Saint-Pétersbourg (nord-ouest), a indiqué le ministère de la Défense sur Telegramn
Dans cette dernière région, loin du front et proche des pays baltes et de la Finlande, cette attaque a mis le feu à un navire dans le port de Primorsk, sur la mer Baltique, selon le gouverneur Alexandre Drozdenko. Ce dernier a précisé sur Telegram que l'incendie avait été maîtrisé et qu'il n'y avait aucun risque d'écoulement de pétrole.
Dans cette dernière région, loin du front et proche des pays baltes et de la Finlande, cette attaque a mis le feu à un navire dans le port de Primorsk, sur la mer Baltique, selon le gouverneur Alexandre Drozdenko. Ce dernier a précisé sur Telegram que l'incendie avait été maîtrisé et qu'il n'y avait aucun risque d'écoulement de pétrole.
5:58
La Russie et la Biélorussie organisent des exercices militaires
La Russie et la Biélorussie, son allié fidèle, doivent entamer vendredi de grands exercices militaires conjoints, suscitant l'inquiétude des pays de l'Otan quelques jours après l'intrusion sans précédent de drones présumés russes sur le territoire polonais. Ces manoeuvres se déroulent alors que l'armée russe progresse sur le front ukrainien et intensifie ses attaques aériennes sur les villes du pays voisin, plus de trois ans après le début de son offensive à grande échelle. Elles se tiennent de vendredi à mardi près d'une ville située à l'est de Minsk, la capitale, selon les autorités biélorusses.
La Pologne, la Lituanie et la Lettonie, pays membres de l'Otan et voisins de la Biélorussie, voient d'un très mauvais oeil l'organisation de ces exercices si près de leurs frontières. Toutes trois ont renforcé leur sécurité et restreint le trafic aérien dans certaines zones, Varsovie ordonnant en outre la fermeture complète de sa frontière avec la Biélorussie pendant les manoeuvres.
Moscou a demandé jeudi à Varsovie de «reconsidérer la décision prise (la fermeture de la frontière) dans les plus brefs délais», dénonçant des «mesures de confrontation» et une «politique d'escalade des tensions».
La Pologne, la Lituanie et la Lettonie, pays membres de l'Otan et voisins de la Biélorussie, voient d'un très mauvais oeil l'organisation de ces exercices si près de leurs frontières. Toutes trois ont renforcé leur sécurité et restreint le trafic aérien dans certaines zones, Varsovie ordonnant en outre la fermeture complète de sa frontière avec la Biélorussie pendant les manoeuvres.
Moscou a demandé jeudi à Varsovie de «reconsidérer la décision prise (la fermeture de la frontière) dans les plus brefs délais», dénonçant des «mesures de confrontation» et une «politique d'escalade des tensions».
5:53
Les alliés de la Pologne renforcent sa défense aérienne
Les alliés de la Pologne, dont la France et l'Allemagne, ont annoncé renforcer ses moyens de défense aérienne après l'intrusion de drones sur son territoire. En amont de ces manoeuvres, les autorités polonaises ont fermé durant la nuit, comme annoncé, les derniers passages frontaliers avec le Bélarus. L'agence officielle Belta à Minsk a montré des gardes-frontières déroulant du fil de fer barbelé.
Jugée délibérée par Varsovie, l'irruption de 19 drones présumés russes dans l'espace aérien polonais dans la nuit de mardi à mercredi, en pleine guerre d'Ukraine, a provoqué un branle-bas chez les alliés européens. Après l'Allemagne, qui a annoncé prolonger sa mission de protection de l'espace aérien polonais de trois mois et faire passer de deux à quatre le nombre de ses avions de combat Eurofighter déployés à cet effet, la France a indiqué dépêcher trois Rafale dans ce pays.
Jugée délibérée par Varsovie, l'irruption de 19 drones présumés russes dans l'espace aérien polonais dans la nuit de mardi à mercredi, en pleine guerre d'Ukraine, a provoqué un branle-bas chez les alliés européens. Après l'Allemagne, qui a annoncé prolonger sa mission de protection de l'espace aérien polonais de trois mois et faire passer de deux à quatre le nombre de ses avions de combat Eurofighter déployés à cet effet, la France a indiqué dépêcher trois Rafale dans ce pays.
Les Pays-Bas ont décidé d'accélérer la livraison de deux batteries de missiles Patriot, et de déployer des systèmes de défense antiaérienne et anti-drones, avec 300 militaires. La République tchèque va déployer trois hélicoptères Mi-17. Selon Varsovie, les Britanniques vont également engager des Eurofighter.
5:50
Trump: l'intrusion de drones en Pologne peut-être une erreur russe
Le président américain, Donald Trump, a estimé jeudi que l'intrusion de drones présumés russes sur le territoire de la Pologne était peut-être le résultat d'une erreur de la part de la Russie. Mais il s'est dit mécontent de la situation.
«Cela a pu être une erreur», a-t-il répondu aux journalistes qui l'interrogeaient sur l'intrusion de drones en Pologne dans la nuit de mardi à mercredi, jugée délibérée par Varsovie. «Mais quoi qu'il en soit, je ne suis pas content de quoi que ce soit dans cette situation».

«Cela a pu être une erreur», a-t-il répondu aux journalistes qui l'interrogeaient sur l'intrusion de drones en Pologne dans la nuit de mardi à mercredi, jugée délibérée par Varsovie. «Mais quoi qu'il en soit, je ne suis pas content de quoi que ce soit dans cette situation».
20:37
La France mobilise trois Rafale pour protéger l'espace aérien polonais
La France a décidé de mobiliser trois avions de chasse Rafale «pour contribuer à la protection de l'espace aérien polonais» ainsi que de l'Europe de l'Est avec l'Otan, après les «incursions de drones russes en Pologne», a annoncé jeudi Emmanuel Macron.
«Je m'y étais engagé hier auprès du Premier ministre polonais» Donald Tusk, a dit le président français sur le réseau X, précisant s'être aussi entretenu avec le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte et le Premier ministre britannique Keir Starmer.
«Nous ne céderons pas face aux intimidations croissantes de la Russie», a-t-il assuré.

«Je m'y étais engagé hier auprès du Premier ministre polonais» Donald Tusk, a dit le président français sur le réseau X, précisant s'être aussi entretenu avec le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte et le Premier ministre britannique Keir Starmer.
«Nous ne céderons pas face aux intimidations croissantes de la Russie», a-t-il assuré.
18:33
La Suède convoque l'ambassadeur russe après les drones en Pologne
Le ministère suédois des Affaires étrangères a annoncé jeudi avoir convoqué l'ambassadeur russe pour protester contre l'intrusion d'une vingtaine de drones dans l'espace aérien polonais récusée par Moscou mais jugée délibéré par Varsovie.
«Les violations russes sont inacceptables et constituent une menace pour la sécurité de l'Europe», a déclaré la ministre suédoise des Affaires étrangères, Maria Malmer Stenergard, dans un communiqué, soulignant que durant la rencontre avec le diplomate «le droit de la Pologne à faire valoir son intégrité territoriale et à défendre son espace aérien a été souligné».
Maria Malmer Stenergard
«Les violations russes sont inacceptables et constituent une menace pour la sécurité de l'Europe», a déclaré la ministre suédoise des Affaires étrangères, Maria Malmer Stenergard, dans un communiqué, soulignant que durant la rencontre avec le diplomate «le droit de la Pologne à faire valoir son intégrité territoriale et à défendre son espace aérien a été souligné».
Maria Malmer Stenergard
17:42
Berlin renforce son soutien aérien à la Pologne
L'Allemagne va renforcer sa contribution à la protection de l'espace aérien polonais, dans le cadre de la «police du ciel» de l'Otan, en raison de l'intrusion de drones attribuée à la Russie, a annoncé jeudi la chancellerie.
Berlin «renforcera son engagement à la frontière orientale de l'Otan en réaction aux récentes violations de l'espace aérien polonais par la Russie», a annoncé dans un communiqué le porte-parole du gouvernement Stefan Kornelius.
Le ministère de la Défense a précisé que la mission va être prolongée de trois mois et que le nombre d'avions de combat va passer de deux à quatre.

Berlin «renforcera son engagement à la frontière orientale de l'Otan en réaction aux récentes violations de l'espace aérien polonais par la Russie», a annoncé dans un communiqué le porte-parole du gouvernement Stefan Kornelius.
Le ministère de la Défense a précisé que la mission va être prolongée de trois mois et que le nombre d'avions de combat va passer de deux à quatre.
16:48
Intrusion de drones en Pologne: réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU vendredi
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira vendredi à la demande de la Pologne après l’intrusion de drones présumés russes sur son territoire, a annoncé jeudi la présidence sud-coréenne du Conseil.
La demande de réunion qui se tiendra vendredi à (18h suisse) est soutenue par plusieurs membres du Conseil (Slovénie, Danemark, Grèce, France, et Royaume-Uni), selon des sources diplomatiques.
La demande de réunion qui se tiendra vendredi à (18h suisse) est soutenue par plusieurs membres du Conseil (Slovénie, Danemark, Grèce, France, et Royaume-Uni), selon des sources diplomatiques.
16:46
La Suède annonce une aide militaire à l'Ukraine de 7,3 milliards d'euros pour 2026-2027
Le gouvernement suédois a annoncé jeudi une aide militaire à l'Ukraine d'une valeur totale de 80 milliards de couronnes (7,3 milliards d'euros) sur deux ans, en 2026 et 2027, pour l'aider à lutter contre l'invasion russe.
«Nous soulignons ainsi le caractère durable de notre soutien» à Kiev, a déclaré le ministre de la Défense, Pål Jonson, en conférence de presse. «Je tiens également à préciser que même si un cessez-le-feu ou même un accord de paix venait à être conclu, le soutien militaire apporté par la Suède à l'Ukraine resterait important et se poursuivrait après un éventuel cessez-le-feu ou accord de paix», a-t-il ajouté.
Pål Jonson.
«Nous soulignons ainsi le caractère durable de notre soutien» à Kiev, a déclaré le ministre de la Défense, Pål Jonson, en conférence de presse. «Je tiens également à préciser que même si un cessez-le-feu ou même un accord de paix venait à être conclu, le soutien militaire apporté par la Suède à l'Ukraine resterait important et se poursuivrait après un éventuel cessez-le-feu ou accord de paix», a-t-il ajouté.
Pål Jonson.
16:45
Russie: réouverture d'un aéroport fermé depuis l'offensive de 2022 en Ukraine
La Russie a annoncé jeudi la réouverture au trafic aérien de l'aéroport de Krasnodar, grande ville du sud du pays, qui était fermé pour raisons de sécurité depuis le début de l'offensive russe en Ukraine en 2022.
«L'aéroport de Krasnodar est ouvert aux vols depuis le 11 septembre à 09H00 heure de Moscou», a indiqué sur Telegram le ministère russe des Transports, précisant que le site n'avait pas accueilli de vols depuis février 2022, début de l'assaut à grande échelle contre l'Ukraine.
«L'ouverture de l'aéroport de Krasnodar permettra non seulement d'élargir les possibilités des habitants et des entreprises de la région, mais aussi de rendre plus accessibles les vacances dans les stations balnéaires de la mer d'Azov et de la mer Noire», s'est félicité le ministère.
«L'aéroport de Krasnodar est ouvert aux vols depuis le 11 septembre à 09H00 heure de Moscou», a indiqué sur Telegram le ministère russe des Transports, précisant que le site n'avait pas accueilli de vols depuis février 2022, début de l'assaut à grande échelle contre l'Ukraine.
«L'ouverture de l'aéroport de Krasnodar permettra non seulement d'élargir les possibilités des habitants et des entreprises de la région, mais aussi de rendre plus accessibles les vacances dans les stations balnéaires de la mer d'Azov et de la mer Noire», s'est félicité le ministère.
12:34
Drones russes: Varsovie demande une réunion du Conseil de sécurité
La Pologne a annoncé jeudi qu'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l'ONU se tiendra à sa demande après l'intrusion de drones présumés russes sur son territoire. Varsovie veut «attirer l'attention du monde entier sur cette attaque sans précédent».
«A la demande de la Pologne, une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité des Nations unies sera convoquée au sujet de la violation de l'espace aérien polonais par la Russie», a indiqué le ministère polonais des Affaires étrangères sur X.
«A la demande de la Pologne, une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité des Nations unies sera convoquée au sujet de la violation de l'espace aérien polonais par la Russie», a indiqué le ministère polonais des Affaires étrangères sur X.
La Pologne entend ainsi «attirer l'attention du monde entier sur cette attaque sans précédent menée par des drones russes contre un pays membre non seulement de l'ONU, mais aussi de l'Union européenne et de l'OTAN», a déclaré le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski à la radio RMF FM. Selon lui, l'intrusion n'est «pas seulement un test pour la Pologne, c'est un test pour toute l'OTAN et pas seulement militaire, mais aussi politique».
5:54
Les Etats-Unis approuvent la vente pour un milliard de dollars de missiles à la Finlande
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi avoir approuvé la vente de missiles air-air avancés et d'équipements associés pour un montant de plus d'un milliard de dollars à la Finlande, pays allié membre de l'OTAN qui partage une large frontière avec la Russie. «La vente proposée améliorera la capacité de la Finlande à faire face aux menaces actuelles et futures et son interopérabilité avec les forces américaines et autres forces alliées», a fait savoir dans un communiqué l'Agence américaine de coopération pour la défense et la sécurité (DSCA).
Cette vente «soutiendra également les objectifs de politique étrangère et de sécurité nationale des Etats-Unis», a ajouté l'agence. Le Congrès américain doit encore valider la transaction.
Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la Finlande a mis fin à des années de non alignement militaire et a adhéré à l'OTAN en 2023.
Cette vente «soutiendra également les objectifs de politique étrangère et de sécurité nationale des Etats-Unis», a ajouté l'agence. Le Congrès américain doit encore valider la transaction.
Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la Finlande a mis fin à des années de non alignement militaire et a adhéré à l'OTAN en 2023.
5:51
Le chef ukrainien d'un réseau de cybercriminalité recherché
Un Ukrainien accusé de diriger un réseau de cybercriminalité ayant causé des milliards d'euros de dommages a été placé mercredi sur la liste des personnes les plus recherchées par l'UE, a indiqué l'agence de police Europol. Volodymyr Tymoshchuk, 28 ans, est accusé d'avoir aidé à déployer le ransomware «Lockergoga» qui a perturbé les systèmes informatiques de centaines d'entreprises et les a contraintes à payer des rançons. Les activités du réseau ont causé plus de 15 milliards d'euros de dommages dans le monde entier.
«Le fugitif est recherché par plusieurs pays et est considéré comme une cible prioritaire pour les forces de l'ordre internationales», a déclaré Europol dans un communiqué. L'identification de Tymoshchuk a fait suite à «une enquête internationale complexe» qui a nécessité une «étroite coopération» entre les enquêteurs français, allemands, norvégiens, suisses, ukrainiens, britanniques et américains, précise Europol. Plusieurs membres du groupe ont déjà été arrêtés en Ukraine.
«Les forces de l'ordre ont cartographié la structure du groupe, identifiant les acteurs à tous les niveaux, des développeurs de logiciels malveillants et spécialistes de l'intrusion aux blanchisseurs d'argent chargés de gérer les profits illicites», a précisé l'agence. Le ministère américain de la Justice a annoncé une récompense pouvant atteindre 10 millions de dollars pour toute information menant à l'arrestation de Volodymyr Tymoshchuk.
«Le fugitif est recherché par plusieurs pays et est considéré comme une cible prioritaire pour les forces de l'ordre internationales», a déclaré Europol dans un communiqué. L'identification de Tymoshchuk a fait suite à «une enquête internationale complexe» qui a nécessité une «étroite coopération» entre les enquêteurs français, allemands, norvégiens, suisses, ukrainiens, britanniques et américains, précise Europol. Plusieurs membres du groupe ont déjà été arrêtés en Ukraine.
«Les forces de l'ordre ont cartographié la structure du groupe, identifiant les acteurs à tous les niveaux, des développeurs de logiciels malveillants et spécialistes de l'intrusion aux blanchisseurs d'argent chargés de gérer les profits illicites», a précisé l'agence. Le ministère américain de la Justice a annoncé une récompense pouvant atteindre 10 millions de dollars pour toute information menant à l'arrestation de Volodymyr Tymoshchuk.
14:13
Drones en Pologne: les Etats-Unis se tiennent aux côtés de leurs alliés
Les Etats-Unis se tiennent aux côtés de leurs alliés, a affirmé mercredi l'ambassadeur américain à l'Otan Matthew Whitaker, après une intrusion de drones dans le ciel polonais.
«Nous soutenons nos alliés de l'Otan face à ces violations de l'espace aérien et défendrons chaque centimètre du territoire» de l'Alliance, a-t-il affirmé sur X.
Matthew Whitaker.
«Nous soutenons nos alliés de l'Otan face à ces violations de l'espace aérien et défendrons chaque centimètre du territoire» de l'Alliance, a-t-il affirmé sur X.
Matthew Whitaker.
12:29
Pologne: sept drones retrouvés, une maison endommagée, selon un bilan provisoire officiel
Sept drones et les débris d'un projectile ont été retrouvés à la suite de l'incursion massive de drones russes en Pologne dans la nuit, a indiqué mercredi la porte-parole du ministère de l'Intérieur, ajoutant qu'une maison et une voiture ont été endommagées.
«Nous avons retrouvé 7 drones et des débris d'un projectile (...) d'origine inconnue», a indiqué à la presse Karolina Galecka, ajoutant qu'une maison et une voiture ont été endommagées dans l'est du pays, selon un bilan provisoire.
«Nous avons retrouvé 7 drones et des débris d'un projectile (...) d'origine inconnue», a indiqué à la presse Karolina Galecka, ajoutant qu'une maison et une voiture ont été endommagées dans l'est du pays, selon un bilan provisoire.
11:01
Drones russes: Moscou dit que son chargé d'affaires en Pologne a été convoqué par Varsovie
Le chargé d'affaires de la Russie en Pologne a indiqué mercredi avoir été convoqué au ministère polonais des Affaires étrangères, après que Varsovie a dit avoir abattu des drones russes dans son espace aérien.
«J'ai été convié au ministère (polonais) des Affaires étrangères à 12h», a déclaré Andreï Ordach, cité par l'agence de presse russe Ria Novosti. Il a ajouté que Varsovie n'avait pas fourni pour l'heure de «preuves» sur l'origine russe présumée de ces drones et a dénoncé des accusations «infondées».
«J'ai été convié au ministère (polonais) des Affaires étrangères à 12h», a déclaré Andreï Ordach, cité par l'agence de presse russe Ria Novosti. Il a ajouté que Varsovie n'avait pas fourni pour l'heure de «preuves» sur l'origine russe présumée de ces drones et a dénoncé des accusations «infondées».
10:52
Varsovie demande à l'Otan d'activer l'article 4 qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace
Varsovie demande à l'Otan d'activer l'article 4 qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace suite à l'attaque de drones russes. A l’Otan, les décisions se prennent par consensus, à l’issue de consultations et d’échanges entre Etats membres. Ce processus, central pour l’Alliance, favorise le partage d’informations et la recherche d’un accord commun avant toute action. Dans le détail, voici ce que dit l'Otan sur son site à propos de l'article 4. 👇
- «La consultation est un aspect essentiel du processus décisionnel de l’Otan puisque toutes les décisions sont prises par consensus.»
- «Elle s’applique à toutes les questions présentant un intérêt pour l’Alliance, notamment aux tâches courantes de l’Otan, à ses objectifs élémentaires et à son rôle fondamental.»
- «La consultation renforce la dimension politique de l’Otan, car elle offre à ses membres la possibilité d’exprimer leurs opinions et leurs positions officielles. Le processus de consultation confère à l’Otan un rôle actif de diplomatie préventive, puisqu’il permet de contribuer à éviter un conflit militaire».
- «L’article 4 du traité fondateur de l’Otan prévoit que ses pays membres peuvent porter à l’attention du Conseil de l’Atlantique Nord toute question concernant en particulier la sécurité d’un Allié.»
- «Depuis la création de l’Alliance, en 1949, l’article 4 a été invoqué à sept reprises (réd: jusqu'à aujourd'hui).»
10:08
Drones russes en Pologne: Zelensky évoque un «ciblage délibéré»
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé mercredi un «ciblage délibéré» de la part de la Russie après l'interception de plusieurs drones entrés dans l'espace aérien polonais, et a proposé un «système commun de défense aérienne» avec ses alliés européens.
La Pologne a annoncé mercredi avoir abattu des «objets hostiles» dans son espace aérien au cours d'une attaque russe contre l'Ukraine, une première pour ce pays membre de l'Otan depuis le début du conflit.
10:07
Von der Leyen va organiser un sommet pour le «retour des enfants ukrainiens»
La présidente de la Commission européenne, Von der Leyen, a annoncé mercredi qu'elle organiserait prochainement un sommet «pour le retour des enfants ukrainiens» enlevés par la Russie.
«Tous les enfants ukrainiens enlevés doivent être rendus!», a lancé la cheffe de l'exécutif européen après avoir fait applaudir un adolescent ukrainien présent dans l'hémicycle du Parlement européen.
«Tous les enfants ukrainiens enlevés doivent être rendus!», a lancé la cheffe de l'exécutif européen après avoir fait applaudir un adolescent ukrainien présent dans l'hémicycle du Parlement européen.
10:06
«L'Europe défendra chaque centimètre carré de son territoire», assure von der Leyen
«L'Europe défendra chaque centimètre carré de son territoire», a affirmé mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Lors d'un discours devant le Parlement européen, la cheffe de l'exécutif européen a appelé le Vieux Continent à muscler son effort de défense, afin de se doter «de moyens stratégiques indépendants».
Lors d'un discours devant le Parlement européen, la cheffe de l'exécutif européen a appelé le Vieux Continent à muscler son effort de défense, afin de se doter «de moyens stratégiques indépendants».
10:04
La Biélorussie dit avoir abattu des drones dans son espace aérien durant la nuit Moscou, Russie
La Biélorussie, alliée de la Russie et voisine de l'Ukraine et de la Pologne, a affirmé mercredi avoir abattu des drones au-dessus de son territoire dans la nuit sans en préciser la provenance, après que Varsovie a annoncé l'interception de drones russes dans son espace aérien.
Le ministère biélorusse de la Défense a affirmé avoir abattu au-dessus de son territoire des drones « qui avaient perdu leur trajectoire », sans dire s'il s'agissait de drones russes ou ukrainiens. Il a ajouté que les forces polonaises et biélorusses s'étaient mutuellement informées de l'approche des engins.
Le ministère biélorusse de la Défense a affirmé avoir abattu au-dessus de son territoire des drones « qui avaient perdu leur trajectoire », sans dire s'il s'agissait de drones russes ou ukrainiens. Il a ajouté que les forces polonaises et biélorusses s'étaient mutuellement informées de l'approche des engins.
8:56
Pologne: Tusk fustige une «provocation à grande échelle» par des «drones russes»
Le premier ministre polonais a dénoncé mercredi «une provocation à grande échelle» après l'interception de plusieurs «drones russes» entrés dans l'espace aérien de ce pays de l'Otan et de l'UE, voisin de la Russie et de l'Ukraine.
Donald Tusk.
«Cette nuit nous avons eu affaire à une violation de l'espace aérien polonais par un nombre important de drones russes», a déclaré Donald Tusk en dénonçant «une provocation à grande échelle».
Donald Tusk.
«Cette nuit nous avons eu affaire à une violation de l'espace aérien polonais par un nombre important de drones russes», a déclaré Donald Tusk en dénonçant «une provocation à grande échelle».
8:36
Pologne: Kiev assure que Poutine veut «tester l'Occident»
Kiev a affirmé mercredi que Vladimir Poutine ne cessait «de tester l'Occident» et continuerait tant qu'il ne fait face «à aucune réponse forte». Cette réaction intervient après que la Pologne a dénoncé un «acte d'agression» dans son espace aérien au cours d'une attaque russe nocturne contre l'Ukraine.
«Poutine ne cesse d'intensifier, d'étendre sa guerre et de tester l'Occident», a affirmé sur le réseau X le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, dont le pays combat l'invasion russe depuis 2022. Selon lui, «une réponse faible aujourd'hui ne fera que provoquer davantage la Russie, et les missiles et drones russes voleront alors encore plus loin en Europe».
«Poutine ne cesse d'intensifier, d'étendre sa guerre et de tester l'Occident», a affirmé sur le réseau X le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, dont le pays combat l'invasion russe depuis 2022. Selon lui, «une réponse faible aujourd'hui ne fera que provoquer davantage la Russie, et les missiles et drones russes voleront alors encore plus loin en Europe».
7:21
Pam Bondi promet la peine maximale au meurtrier présumé d'une réfugiée ukrainienne
La ministre américaine de la Justice, Pam Bondi, a promis mardi la prison à perpétuité ou la peine capitale au meurtrier présumé d'une réfugiée ukrainienne dans un tramway en août, une affaire dont le président Donald Trump s'est saisi pour accuser ses adversaires démocrates de laxisme. Aux poursuites déjà engagées par la justice de l'Etat de Caroline du Nord contre le meurtrier présumé, DeCarlos Brown, un Afro-Américain de 34 ans, s'ajoute désormais une inculpation au niveau fédéral pour «acte ayant causé la mort à bord d'un transport en commun», a précisé le ministère dans un communiqué.
«Iryna Zarutska était une jeune femme vivant le rêve américain - son meurtre atroce est le résultat direct de politiques laxistes face à la criminalité qui ont échoué faisant passer les criminels avant les gens innocents», a déclaré Pam Bondi, citée dans le texte.« J'ai donné instruction à mes procureurs de poursuivre pour meurtre au niveau fédéral DeCarlos Brown, un récidiviste violent avec des antécédents de crime violent. Nous demanderons la peine maximale pour cet acte de violence impardonnable - il ne verra plus la lumière du jour en tant qu'homme libre», a assuré la ministre.
S'il est reconnu coupable, l'accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité ou la peine capitale, selon le communiqué.
S'il est reconnu coupable, l'accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité ou la peine capitale, selon le communiqué.
6:20
La Pologne dénonce la violation de son espace aérien par la Russie et fait feu
Le ministre de la Défense polonais Wladyslaw Kosiniak-Kamysz a annoncé mercredi que l'aviation avait tiré contre des «objets hostiles». Elle a réagi à des «violations» de son espace aérien au cours d'une attaque russe contre l'Ukraine. Après des «violations à plusieurs reprises» de l'espace aérien polonais au cours d'une attaque russe contre l'ouest de l'Ukraine voisine mercredi, le commandement opérationnel du pays a annoncé le déploiement d'appareils polonais et alliés. Il s'agit d'une première pour un membre de l'Otan depuis le début du conflit.
«Les avions ont utilisé leurs armes contre les objets hostiles. Nous sommes en contact permanent avec le commandement de l'Otan», indiqué le ministre dans un message sur X. «Au cours de l'attaque menée aujourd'hui par la Fédération de Russie contre des cibles situées sur le territoire ukrainien, notre espace aérien a été violé à plusieurs reprises par des drones», avait indiqué le centre de commandement de l'armée polonaise dans un message sur X. «L'opération est en cours suite à de multiples violations de l'espace aérien polonais. L'armée a utilisé des armes contre ces objets», a confirmé le premier ministre Donald Tusk sur X.
Le principal aéroport de Varsovie, Chopin, a été fermé, selon le site de l'Administration fédérale de l'aviation américaine (FAA) en raison d'«une activité militaire imprévue liée à la sécurité de l'État».
«Les avions ont utilisé leurs armes contre les objets hostiles. Nous sommes en contact permanent avec le commandement de l'Otan», indiqué le ministre dans un message sur X. «Au cours de l'attaque menée aujourd'hui par la Fédération de Russie contre des cibles situées sur le territoire ukrainien, notre espace aérien a été violé à plusieurs reprises par des drones», avait indiqué le centre de commandement de l'armée polonaise dans un message sur X. «L'opération est en cours suite à de multiples violations de l'espace aérien polonais. L'armée a utilisé des armes contre ces objets», a confirmé le premier ministre Donald Tusk sur X.
Le principal aéroport de Varsovie, Chopin, a été fermé, selon le site de l'Administration fédérale de l'aviation américaine (FAA) en raison d'«une activité militaire imprévue liée à la sécurité de l'État».
17:16
Berlin dote l'Ukraine de milliers de drones à longue portée
L'Allemagne va lancer un programme visant à doter l'Ukraine de «plusieurs milliers de drones à longue portée» pour des «frappes en profondeur» contre la «machinerie de guerre russe», pour un montant total de 300 millions d'euros.
Cette «nouvelle initiative de frappes en profondeur» comprendra «la livraison de plusieurs milliers de drones à longue portée» fabriqués par l'industrie de défense ukrainienne, a déclaré mardi Boris Pistorius lors d'une réunion à Londres du groupe de contact sur la défense de l'Ukraine.
Cette «nouvelle initiative de frappes en profondeur» comprendra «la livraison de plusieurs milliers de drones à longue portée» fabriqués par l'industrie de défense ukrainienne, a déclaré mardi Boris Pistorius lors d'une réunion à Londres du groupe de contact sur la défense de l'Ukraine.
16:19
Sabotage Nord Stream: décision «dans la semaine» sur l'extradition d'un Ukrainien arrêté en Italie
Un tribunal italien se prononcera « dans la semaine » sur l'extradition d'un Ukrainien soupçonné par la justice allemande d'être l'un des coordinateurs du commando ayant saboté le gazoduc russe Nord Stream dans la mer Baltique en septembre 2022, a déclaré mardi son avocat à l'AFP.
«L'audience s'est déroulée aujourd'hui et la décision sera rendue dans la semaine» à Bologne, dans le nord de l'Italie, a dit Me Nicola Canestrini à l'AFP.
L'avocat avait annoncé avant même l'audience de mardi que si la justice devait décider que son client devait être extradé, il ferait appel devant la Cour de cassation.
«L'audience s'est déroulée aujourd'hui et la décision sera rendue dans la semaine» à Bologne, dans le nord de l'Italie, a dit Me Nicola Canestrini à l'AFP.
L'avocat avait annoncé avant même l'audience de mardi que si la justice devait décider que son client devait être extradé, il ferait appel devant la Cour de cassation.
15:51
La Pologne ferme sa frontière avec la Biélorussie
Le premier ministre polonais Donald Tusk a annoncé mardi la fermeture de la frontière de son pays avec la Biélorussie, en réponse aux manœuvres militaires communes russo-biélorusses.
«Pour des raisons de sécurité nationale, nous fermerons les frontières avec la Biélorussie, y compris les passages ferroviaires, en lien avec les manœuvres 'Zapad', à compter de la nuit de jeudi à vendredi, à minuit», a déclaré à la presse le chef du gouvernement, qualifiant cet exercice d'«agressif».
La Biélorussie, une ancienne république soviétique, est un allié clé de la Russie, qui s'est servie de son territoire pour déclencher son offensive contre l'Ukraine en février 2022.
«Pour des raisons de sécurité nationale, nous fermerons les frontières avec la Biélorussie, y compris les passages ferroviaires, en lien avec les manœuvres 'Zapad', à compter de la nuit de jeudi à vendredi, à minuit», a déclaré à la presse le chef du gouvernement, qualifiant cet exercice d'«agressif».
La Biélorussie, une ancienne république soviétique, est un allié clé de la Russie, qui s'est servie de son territoire pour déclencher son offensive contre l'Ukraine en février 2022.
11:47
Ukraine: un missile a été utilisé pour frapper le siège du gouvernement
L'attaque russe qui a endommagé dimanche le siège du gouvernement ukrainien à Kiev, une première en plus de trois ans de guerre, a été menée avec un missile Iskander, a indiqué lundi le bras droit du président ukrainien.
«Pour la première fois, l'ennemi a attaqué le bâtiment du gouvernement ukrainien — une frappe de missile Iskander», a écrit sur X Andriï Iermak, chef de l'administration présidentielle ukrainienne.
Il a précisé avoir évoqué cette attaque lors d'un appel avec le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio.
Les missiles Iskander sont très utilisés par la Russie contre l'Ukraine.
Andriï Iermak
«Pour la première fois, l'ennemi a attaqué le bâtiment du gouvernement ukrainien — une frappe de missile Iskander», a écrit sur X Andriï Iermak, chef de l'administration présidentielle ukrainienne.
Il a précisé avoir évoqué cette attaque lors d'un appel avec le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio.
Les missiles Iskander sont très utilisés par la Russie contre l'Ukraine.
Andriï Iermak
11:43
Le pétrole monte, à l'affût de sanctions contre la Russie
Les cours du pétrole sont en hausse mardi, portés par la possibilité de nouvelles sanctions américaines contre la Russie, le marché doutant en outre de la capacité de l'Opep+ à accroître davantage sa production.
Vers 11h20 en Suisse, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,97 % à 66,66 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en octobre, gagnait 1,04 % à 62,91 dollars.
La hausse des quotas de production décidée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) a été «ignorée, jugée peu importante par rapport au discours agressif de Donald Trump à l'égard de la Russie», souligne John Evans, analyste chez PVM.
Vers 11h20 en Suisse, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,97 % à 66,66 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en octobre, gagnait 1,04 % à 62,91 dollars.
La hausse des quotas de production décidée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) a été «ignorée, jugée peu importante par rapport au discours agressif de Donald Trump à l'égard de la Russie», souligne John Evans, analyste chez PVM.
11:42
Ukraine: «plus de 20 personnes» tuées dans une frappe russe sur un village de l'Est
«Plus de 20» civils ont été tués dans une frappe russe sur un village de la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, a indiqué mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
«Une frappe sauvage russe avec une bombe aérienne sur le village de Iarova dans la région de Donetsk a tué» plus de 20 civils», a dénoncé Zelensky sur les réseaux sociaux, dans une publication accompagnée d'une vidéo montrant des corps jonchant le sol.

«Une frappe sauvage russe avec une bombe aérienne sur le village de Iarova dans la région de Donetsk a tué» plus de 20 civils», a dénoncé Zelensky sur les réseaux sociaux, dans une publication accompagnée d'une vidéo montrant des corps jonchant le sol.
6:01
Un réseau d'espionnage au profit de la Biélorussie démantelé en Europe centrale
Le service de renseignement tchèque, le BIS, a annoncé lundi avoir démantelé, en collaboration avec les services de renseignement hongrois et roumains, un réseau d'espionnage au profit de la Biélorussie, conduisant à une expulsion et une arrestation. Le ministère tchèque des Affaires étrangères a expulsé un diplomate bélarusse lié à ce réseau construit par le service de renseignement de la Biélorussie KGB, a indiqué le BIS dans un communiqué. «Une équipe commune d'officiers de renseignement européens a identifié des employés et des collaborateurs du KGB opérant dans plusieurs pays européens, notamment un ancien chef adjoint du service de renseignement moldave SIS, a précisé le BIS.»
L'homme, un Moldave, a remis des informations classifiées au KGB, a déclaré le BIS. Il a été arrêté en Roumanie. Selon l'Unité de coopération judiciaire de l'Union européenne (Eurojust), qui a supervisé les opérations, l'agent moldave «a eu deux réunions en 2024 et 2025 à Budapest, en Hongrie» avec des agents du KGB.
L'homme, un Moldave, a remis des informations classifiées au KGB, a déclaré le BIS. Il a été arrêté en Roumanie. Selon l'Unité de coopération judiciaire de l'Union européenne (Eurojust), qui a supervisé les opérations, l'agent moldave «a eu deux réunions en 2024 et 2025 à Budapest, en Hongrie» avec des agents du KGB.
«L'objectif des réunions tenues à Budapest était pour le suspect de fournir des informations en échange d'argent et de recevoir de nouvelles instructions», a précisé Eurojust dans un communiqué. L'agence a ajouté que l'homme avait été arrêté lundi, saluant« l'importance de la coopération transnationale dans l'enquête sur de telles activités malveillantes».
Eurojust et le BIS ont souligné que le Bélarus avait réussi à construire ce réseau d'espionnage grâce à la liberté de mouvement à travers l'Europe.« Pour combattre ces activités hostiles en Europe avec succès, nous devons restreindre le mouvement des diplomates accrédités de Russie et de la Biélorussie dans l'espace Schengen», a estimé le directeur du BIS, Michal Koudelka.
Eurojust et le BIS ont souligné que le Bélarus avait réussi à construire ce réseau d'espionnage grâce à la liberté de mouvement à travers l'Europe.« Pour combattre ces activités hostiles en Europe avec succès, nous devons restreindre le mouvement des diplomates accrédités de Russie et de la Biélorussie dans l'espace Schengen», a estimé le directeur du BIS, Michal Koudelka.
21:14
Le siège du gouvernement ukrainien touché par un missile
L'attaque russe qui a endommagé dimanche le siège du gouvernement ukrainien à Kiev, une première en plus de trois ans de guerre, a été menée avec un missile balistique Iskander, a indiqué lundi le bras droit du président ukrainien. «Pour la première fois, l'ennemi a attaqué le bâtiment du gouvernement ukrainien, via une frappe de missile balistique Iskander», a écrit sur X Andriï Iermak, chef de l'administration présidentielle ukrainienne. Le puissant missile balistique Iskander est très utilisé par la Russie contre l'Ukraine. La Russie a lancé dimanche sa plus grande vague de drones et missiles sur l'Ukraine depuis le début de la guerre en février 2022.
Le gouvernement a montré à plusieurs diplomates journalistes les dégâts de l'attaque sur le bâtiment.
Il a précisé avoir évoqué cette attaque lors d'un appel avec le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio. L'ambassadrice de l'UE en Ukraine, Katarina Mathernova, avait indiqué plus tôt avoir visité le siège du gouvernement, et y avoir constaté le «trou béant» laissé par l'impact ainsi que des restes du missile. «C'est uniquement parce que le missile n'a pas pu complètement détoner que l'ensemble du bâtiment n'a pas été transformé en ruines», a-t-elle assuré.
Deux personnes ont été tuées dans la frappe, dont un enfant.
Andriï Danyk, le chef du service ukrainien des Situations d'urgence, a fait état lundi de 800 à 900 m2 endommagés. L'attaque a provoqué un incendie qui s'est propagé «très rapidement», a-t-il dit. Après l'attaque record de dimanche, qui a fait plusieurs morts et blessés à travers le pays, Kiev a appelé ses alliés à de nouvelles sanctions économiques contre Moscou, ce à quoi le président américain Donald Trump s'est dit prêt. Andriï Iermak a dit avoir évoqué le «renforcement des sanctions contre la Russie» avec Marco Rubio, ainsi que les garanties de sécurité demandées par Kiev en cas de cessez-le-feu.
C'est la première attaque directe du bâtiment gouvernemental ukrainien par la Russie.
Le gouvernement a montré à plusieurs diplomates journalistes les dégâts de l'attaque sur le bâtiment.
Il a précisé avoir évoqué cette attaque lors d'un appel avec le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio. L'ambassadrice de l'UE en Ukraine, Katarina Mathernova, avait indiqué plus tôt avoir visité le siège du gouvernement, et y avoir constaté le «trou béant» laissé par l'impact ainsi que des restes du missile. «C'est uniquement parce que le missile n'a pas pu complètement détoner que l'ensemble du bâtiment n'a pas été transformé en ruines», a-t-elle assuré.
Deux personnes ont été tuées dans la frappe, dont un enfant.
Andriï Danyk, le chef du service ukrainien des Situations d'urgence, a fait état lundi de 800 à 900 m2 endommagés. L'attaque a provoqué un incendie qui s'est propagé «très rapidement», a-t-il dit. Après l'attaque record de dimanche, qui a fait plusieurs morts et blessés à travers le pays, Kiev a appelé ses alliés à de nouvelles sanctions économiques contre Moscou, ce à quoi le président américain Donald Trump s'est dit prêt. Andriï Iermak a dit avoir évoqué le «renforcement des sanctions contre la Russie» avec Marco Rubio, ainsi que les garanties de sécurité demandées par Kiev en cas de cessez-le-feu.
C'est la première attaque directe du bâtiment gouvernemental ukrainien par la Russie.
21:09
Paris et Berlin pour des sanctions contre la Russie
La France et l’Allemagne proposent que l’Union européenne sanctionne Lukoïl, une compagnie pétrolière russe active en Europe. Elles souhaitent également viser davantage d’acteurs hors UE qui aident la Russie à écouler son pétrole, selon des sources diplomatiques. Les ventes de pétrole et de gaz sont les principales sources de financement de l'effort de guerre russe contre l'Ukraine, soulignent ces deux pays dans un document de travail. Il est donc indispensable, selon eux, de cibler davantage les acteurs, sociétés ou pays tiers, au centre de ces ventes d'hydrocarbures, y compris Lukoïl, un des derniers groupes privés du secteur en Russie. Cette compagnie, un des principaux producteurs de pétrole en Russie, possède aussi des stations-services dans l'UE, notamment en Belgique.
Paris et Berlin souhaitent également un renforcement des sanctions contre les Etats tiers favorisant le contournement des sanctions déjà existantes, en ciblant par exemple des raffineries approvisionnées par du pétrole russe, revendu ensuite dans l'Union européenne sous une autre origine. L'UE a cessé toute importation de pétrole russe après l'invasion de l'Ukraine. La Slovaquie et la Hongrie ont toutefois été exemptées compte tenu de leur forte dépendance au pétrole russe.
A propos:
Paris et Berlin souhaitent également un renforcement des sanctions contre les Etats tiers favorisant le contournement des sanctions déjà existantes, en ciblant par exemple des raffineries approvisionnées par du pétrole russe, revendu ensuite dans l'Union européenne sous une autre origine. L'UE a cessé toute importation de pétrole russe après l'invasion de l'Ukraine. La Slovaquie et la Hongrie ont toutefois été exemptées compte tenu de leur forte dépendance au pétrole russe.
A propos:
Ce document préconise aussi de cibler davantage les mécanismes financiers utilisés par la Russie pour contourner les sanctions occidentales. Près de 250 petites banques sont impliquées dans des transactions financières destinées à soutenir l'effort de guerre russe, relève ainsi ce document franco-allemand, qui se veut une contribution au débat sur de nouvelles sanctions européennes.
Après un 18e paquet de sanctions décidé à la mi-juillet, l'Union européenne prépare un nouvel ensemble de mesures, essentiellement destinées à réduire la manne pétrolière dont bénéficie le Kremlin. Ces propositions, en phase d'élaboration par la Commission européenne, devront ensuite être approuvées par les 27 Etats membres de l'UE. Les Etats-Unis se sont déclaré prêts à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie et ont appelé les Européens à agir de leur côté. L'envoyé spécial de l'UE pour les sanctions David O'Sullivan devait rencontrer lundi à Washington des responsables américains pour en discuter.
Après un 18e paquet de sanctions décidé à la mi-juillet, l'Union européenne prépare un nouvel ensemble de mesures, essentiellement destinées à réduire la manne pétrolière dont bénéficie le Kremlin. Ces propositions, en phase d'élaboration par la Commission européenne, devront ensuite être approuvées par les 27 Etats membres de l'UE. Les Etats-Unis se sont déclaré prêts à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie et ont appelé les Européens à agir de leur côté. L'envoyé spécial de l'UE pour les sanctions David O'Sullivan devait rencontrer lundi à Washington des responsables américains pour en discuter.
13:12
Un Français arrêté et placé en détention provisoire en Russie
Un ressortissant français, dont l'identité n'a pas été révélée, a été arrêté en Russie et placé en détention provisoire, a-t-on appris lundi de sources diplomatiques. «Nous avons été informés de l'arrestation et du placement en détention provisoire de l'un de nos ressortissants en Russie, dans la région de l'Extrême-Orient russe», ont indiqué ces sources, ne souhaitant ni préciser la date, ni les circonstances de son arrestation.
Selon le quotidien Le Monde, le ressortissant français est un cycliste d'endurance français âgé de 44 ans. «Sofiane Sehili (...) a été arrêté à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe, au terme de son projet de battre le record du monde de la traversée eurasienne à vélo, un parcours reliant Lisbonne à Vladivostok», écrit le journal, précisant qu'il serait «accusé de franchissement illégal de la frontière».
«Notre Consulat général à Moscou a pris attache avec les autorités russes et sollicité l'exercice de la protection consulaire», ont simplement précisé les sources diplomatiques. Le 2 septembre, le Français, parti de la capitale portugaise le 1er juillet, avait, selon le quotidien sportif L'Equipe, affirmé sur son compte Instagram qu'il était bloqué à la frontière sino-russe après avoir tenté de pénétrer sur le territoire russe deux fois
Selon le quotidien Le Monde, le ressortissant français est un cycliste d'endurance français âgé de 44 ans. «Sofiane Sehili (...) a été arrêté à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe, au terme de son projet de battre le record du monde de la traversée eurasienne à vélo, un parcours reliant Lisbonne à Vladivostok», écrit le journal, précisant qu'il serait «accusé de franchissement illégal de la frontière».
«Notre Consulat général à Moscou a pris attache avec les autorités russes et sollicité l'exercice de la protection consulaire», ont simplement précisé les sources diplomatiques. Le 2 septembre, le Français, parti de la capitale portugaise le 1er juillet, avait, selon le quotidien sportif L'Equipe, affirmé sur son compte Instagram qu'il était bloqué à la frontière sino-russe après avoir tenté de pénétrer sur le territoire russe deux fois
11:00
La Russie a «trois fois plus» de ressources sur le front
La Russie a au minimum «trois fois plus» de forces et des ressources que l'Ukraine sur la ligne de front, a estimé lundi le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky. «Actuellement, l'ennemi bénéficie de trois fois plus de forces et de ressources» et, dans «les secteurs principaux» du front, jusqu'à «quatre à six fois» plus, a-t-il expliqué dans un communiqué sur Facebook faisant le bilan du mois d'août. «L'ennemi utilise la tactique de l'avancée 'rampante' avec de petits groupes d'infanterie essayant d'infiltrer les villages, utilisant l'espace entre les positions et évitant le combat direct», a déclaré Syrsky.
Mi-août, la Russie avait réussi, avec cette tactique, une percée aux alentours de la ville de garnison de Dobropillia, dans la région orientale de Donetsk, avançant de 10 km en peu de temps avant d'être stoppée quelques jours plus tard par l'armée ukrainienne. Les forces russes ont progressé dans l'est de l'Ukraine tout au long du mois d'août, bien qu'à un rythme légèrement plus lent que les mois précédents, selon l'analyse de l'AFP des données fournies par l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW).
Syrsky s'est cependant félicité d'un bilan «positif». «Nous avons dû stabiliser la situation dans les zones les plus menaçantes (...) en récupérant les territoires perdus, en protégeant nos villes des missiles et drones ennemis, et en frappant en profondeur en Russie», a-t-il dit. Selon lui, les forces ukrainiennes ont repris le contrôle de 58 kilomètres carrés et de plusieurs localités.
Mi-août, la Russie avait réussi, avec cette tactique, une percée aux alentours de la ville de garnison de Dobropillia, dans la région orientale de Donetsk, avançant de 10 km en peu de temps avant d'être stoppée quelques jours plus tard par l'armée ukrainienne. Les forces russes ont progressé dans l'est de l'Ukraine tout au long du mois d'août, bien qu'à un rythme légèrement plus lent que les mois précédents, selon l'analyse de l'AFP des données fournies par l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW).
Syrsky s'est cependant félicité d'un bilan «positif». «Nous avons dû stabiliser la situation dans les zones les plus menaçantes (...) en récupérant les territoires perdus, en protégeant nos villes des missiles et drones ennemis, et en frappant en profondeur en Russie», a-t-il dit. Selon lui, les forces ukrainiennes ont repris le contrôle de 58 kilomètres carrés et de plusieurs localités.
5:49
Trump se dit «pas content» après l'attaque russe contre l'Ukraine
Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche qu'il n'était «pas content» en réaction au plus important bombardement aérien russe jamais effectué sur l'Ukraine. L'attaque a fait cinq morts et a provoqué des incendies dans des bureaux gouvernementaux à Kiev. «Je ne suis pas content. Je ne suis pas content de la situation dans son ensemble», a insisté Trump auprès de journalistes qui l'interrogeaient sur l'attaque survenue dimanche matin, ajoutant: «Je ne suis pas ravi de ce qui se passe là-bas».
Il s'était dit un peu plus tôt prêt à lancer une nouvelle phase de sanctions contre la Russie. Entre samedi soir et dimanche matin, la Russie a tiré 810 drones et 13 missiles sur l'Ukraine, dont respectivement 747 et quatre ont été interceptés, selon l'armée de l'air ukrainienne. Il s'agit de l'attaque aérienne la plus importante depuis le début de la guerre.
Plusieurs autres régions ont été touchées. Au total, cinq personnes ont été tuées, dont deux à Kiev, et plus d'une vingtaine de personnes ont été blessées.
Il s'était dit un peu plus tôt prêt à lancer une nouvelle phase de sanctions contre la Russie. Entre samedi soir et dimanche matin, la Russie a tiré 810 drones et 13 missiles sur l'Ukraine, dont respectivement 747 et quatre ont été interceptés, selon l'armée de l'air ukrainienne. Il s'agit de l'attaque aérienne la plus importante depuis le début de la guerre.
Plusieurs autres régions ont été touchées. Au total, cinq personnes ont été tuées, dont deux à Kiev, et plus d'une vingtaine de personnes ont été blessées.
19:35
Trump se dit prêt à prendre de nouvelles sanctions contre Moscou
Donald Trump a déclaré dimanche qu'il envisageait de nouvelles sanctions contre la Russie. Ce au lendemain d'une importante attaque aérienne sur l'Ukraine, sans précédent par son ampleur.
Interrogé à la Maison-Blanche par un journaliste sur le fait de savoir s'il était prêt à lancer une nouvelle phase de sanctions contre la Russie, le président américain a répondu «oui, je le suis».
Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a tiré 810 drones et 13 missiles sur l'Ukraine, dont respectivement 747 et quatre ont été interceptés, selon l'armée de l'air ukrainienne. Il s'agit de l'attaque aérienne la plus importante depuis le début de la guerre.
Elle a fait au moins cinq morts et endommagé pour la première fois le bâtiment où siège le gouvernement, à Kiev. Dimanche matin, le ministre américain des Finances Scott Bessent a assuré que les Etats-Unis étaient «prêts à faire monter la pression» sur la Russie, appelant les Européens à faire de même.

Interrogé à la Maison-Blanche par un journaliste sur le fait de savoir s'il était prêt à lancer une nouvelle phase de sanctions contre la Russie, le président américain a répondu «oui, je le suis».
Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a tiré 810 drones et 13 missiles sur l'Ukraine, dont respectivement 747 et quatre ont été interceptés, selon l'armée de l'air ukrainienne. Il s'agit de l'attaque aérienne la plus importante depuis le début de la guerre.
Elle a fait au moins cinq morts et endommagé pour la première fois le bâtiment où siège le gouvernement, à Kiev. Dimanche matin, le ministre américain des Finances Scott Bessent a assuré que les Etats-Unis étaient «prêts à faire monter la pression» sur la Russie, appelant les Européens à faire de même.
19:33
Washington «prêt à faire monter la pression» sur la Russie
Le ministre américain des Finances Scott Bessent a affirmé dimanche que les Etats-Unis étaient «prêts à faire monter la pression» sur la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Il a appelé les Européens à faire de même.
Des propos qui interviennent après la plus importante attaque aérienne russe sur l'Ukraine depuis le début de la guerre, qui a fait cinq morts durant la nuit, illustrant de nouveau l'impasse des discussions diplomatiques pour mettre fin au conflit.
Le vice-président américain JD Vance a eu vendredi un appel «très productif» avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dit Scott Bessent, qui lui a aussi parlé. «Nous parlons de ce que les deux, l'UE et les Etats-Unis, peuvent faire ensemble. Et nous sommes prêts à faire monter la pression sur la Russie», a déclaré dimanche le ministre sur NBC. «Mais nous avons besoin que nos partenaires européens nous suivent», a-t-il ajouté.
Le président américain a menacé de s'en prendre aux pays qui achètent des hydrocarbures à la Russie afin de saper le financement de son effort de guerre, et a déjà frappé l'Inde de surtaxes douanières importantes. Donald Trump est «très mécontent» des achats de pétrole russe par des pays de l'UE, a par ailleurs affirmé Volodymyr Zelensky jeudi.
Des propos qui interviennent après la plus importante attaque aérienne russe sur l'Ukraine depuis le début de la guerre, qui a fait cinq morts durant la nuit, illustrant de nouveau l'impasse des discussions diplomatiques pour mettre fin au conflit.
Le vice-président américain JD Vance a eu vendredi un appel «très productif» avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dit Scott Bessent, qui lui a aussi parlé. «Nous parlons de ce que les deux, l'UE et les Etats-Unis, peuvent faire ensemble. Et nous sommes prêts à faire monter la pression sur la Russie», a déclaré dimanche le ministre sur NBC. «Mais nous avons besoin que nos partenaires européens nous suivent», a-t-il ajouté.
Le président américain a menacé de s'en prendre aux pays qui achètent des hydrocarbures à la Russie afin de saper le financement de son effort de guerre, et a déjà frappé l'Inde de surtaxes douanières importantes. Donald Trump est «très mécontent» des achats de pétrole russe par des pays de l'UE, a par ailleurs affirmé Volodymyr Zelensky jeudi.
12:33
Le siège du gouvernement incendié après des frappes russes
Le siège du gouvernement d'Ukraine a été incendié dimanche à Kiev après une vague de bombardements russes nocturnes. Une attaque aérienne record qui a fait au moins cinq morts, dont deux dans la capitale.
«Pour la première fois, le toit et les étages supérieurs du siège du gouvernement ont été endommagés à cause d'une attaque ennemie», a déclaré la Première ministre Ioulia Svyrydenko sur Telegram, postant des images de flammes s'échappant de la façade de l'imposante bâtisse proche de la présidence et du Parlement.
Dans le centre-ville, un journaliste de l'AFP a vu de la fumée s'élever du bâtiment abritant le conseil des ministres, des hélicoptères lâchant de l'eau sur le toit.
La Russie a tiré plus de 800 drones et missiles entre samedi soir et dimanche matin, la plus grande attaque aérienne depuis le début du conflit lancé en février 2022, selon l'armée de l'air qui a affirmé avoir neutralisé 747 drones et quatre missiles.
Alors que les efforts diplomatiques engagés par le président américain Donald Trump pour mettre fin aux combats se sont enlisés ces derniers jours, des alertes aériennes ont été déclenchées dans tout le pays au cours de la nuit.
«Pour la première fois, le toit et les étages supérieurs du siège du gouvernement ont été endommagés à cause d'une attaque ennemie», a déclaré la Première ministre Ioulia Svyrydenko sur Telegram, postant des images de flammes s'échappant de la façade de l'imposante bâtisse proche de la présidence et du Parlement.
Dans le centre-ville, un journaliste de l'AFP a vu de la fumée s'élever du bâtiment abritant le conseil des ministres, des hélicoptères lâchant de l'eau sur le toit.
La Russie a tiré plus de 800 drones et missiles entre samedi soir et dimanche matin, la plus grande attaque aérienne depuis le début du conflit lancé en février 2022, selon l'armée de l'air qui a affirmé avoir neutralisé 747 drones et quatre missiles.
Alors que les efforts diplomatiques engagés par le président américain Donald Trump pour mettre fin aux combats se sont enlisés ces derniers jours, des alertes aériennes ont été déclenchées dans tout le pays au cours de la nuit.
7:09
Un mort dans un bombardement russe dans le nord-est
Des bombardements russes sur plusieurs régions ukrainiennes, dont Kiev, ont fait au moins deux morts dans la nuit de samedi à dimanche, ont rapporté les autorités locales. Des alertes aériennes ont été déclenchées sur tout le territoire national.
Dans la capitale, les responsables ont fait état d'une importante attaque de drones russes qui ont touché plusieurs immeubles résidentiels. «Une personne est morte et 18 ont été blessées dans la capitale à la suite de cette attaque massive», ont indiqué les services de secours sur le réseau Telegram, faisant état d'un mort à ce stade.
Dans la région de Soumy (nord-est), près de la frontière, une frappe russe samedi soir a fait un mort et plusieurs blessés dont un enfant de neuf ans, a déclaré sur Telegram le gouverneur militaire régional Oleg Grygorov.
Dans la capitale, les responsables ont fait état d'une importante attaque de drones russes qui ont touché plusieurs immeubles résidentiels. «Une personne est morte et 18 ont été blessées dans la capitale à la suite de cette attaque massive», ont indiqué les services de secours sur le réseau Telegram, faisant état d'un mort à ce stade.
Dans la région de Soumy (nord-est), près de la frontière, une frappe russe samedi soir a fait un mort et plusieurs blessés dont un enfant de neuf ans, a déclaré sur Telegram le gouverneur militaire régional Oleg Grygorov.
7:08
Un soldat canadien porté disparu en Lettonie retrouvé mort
Un soldat canadien servant en Lettonie, dont la disparition avait été annoncée vendredi par l'armée lettone, a été retrouvé mort dans ce pays, a annoncé samedi l'armée canadienne. Les causes de sa mort ni les circonstances de la découverte du corps n'ont pas été divulguées.
L'adjudant George Hohl, un technicien du 408e escadron tactique d'hélicoptères, avait disparu le 2 septembre après avoir été vu pour la dernière fois dans la base militaire d'Adazi, près de Riga. L'armée canadienne a précisé collaborer avec les autorités lettones pour l'enquête.
Militaire professionnel depuis près de 20 ans, George Hohl était déployé en Lettonie dans le cadre de l'opération canadienne Reassurance sous l'égide de l'OTAN, a-t-il été précisé.
Quelque 1500 soldats canadiens sont stationnés en Lettonie dans le cadre de cette force présente dans le pays balte depuis 2017.
L'adjudant George Hohl, un technicien du 408e escadron tactique d'hélicoptères, avait disparu le 2 septembre après avoir été vu pour la dernière fois dans la base militaire d'Adazi, près de Riga. L'armée canadienne a précisé collaborer avec les autorités lettones pour l'enquête.
Militaire professionnel depuis près de 20 ans, George Hohl était déployé en Lettonie dans le cadre de l'opération canadienne Reassurance sous l'égide de l'OTAN, a-t-il été précisé.
Quelque 1500 soldats canadiens sont stationnés en Lettonie dans le cadre de cette force présente dans le pays balte depuis 2017.
7:08
Un mort dans un bombardement russe dans le nord-est
Un bombardement russe sur la région ukrainienne de Soumy (nord-est), près de la frontière, a fait un mort et plusieurs blessés, ont indiqué les autorités locales samedi soir.
«A la suite d'une attaque hostile en périphérie de la localité de Poutvyl, une personne est morte et il y a a des blessés», dont un enfant de neuf ans, a déclaré sur le réseau social Telegram le gouverneur militaire régional Oleg Grygorov.
Dans le sud-est, une attaque russe de drones samedi soir à Zaporijjia a fait au moins 15 blessés dont quatre ont été hospitalisés, a indiqué Ivan Fedorov, le chef de l'administration militaire de cette région en partie occupée par la Russie, publiant des images d'immeubles résidentiels éventrés.
Les forces du Kremlin occupent au total environ 20% du territoire ukrainiens. Après trois ans et demi d'invasion lancée par la Russie, les efforts diplomatiques engagés par le président américain Donald Trump pour mettre fin aux combats se sont enlisés.
«A la suite d'une attaque hostile en périphérie de la localité de Poutvyl, une personne est morte et il y a a des blessés», dont un enfant de neuf ans, a déclaré sur le réseau social Telegram le gouverneur militaire régional Oleg Grygorov.
Dans le sud-est, une attaque russe de drones samedi soir à Zaporijjia a fait au moins 15 blessés dont quatre ont été hospitalisés, a indiqué Ivan Fedorov, le chef de l'administration militaire de cette région en partie occupée par la Russie, publiant des images d'immeubles résidentiels éventrés.
Les forces du Kremlin occupent au total environ 20% du territoire ukrainiens. Après trois ans et demi d'invasion lancée par la Russie, les efforts diplomatiques engagés par le président américain Donald Trump pour mettre fin aux combats se sont enlisés.
12:27
Zelensky va parler pétrole russe avec le premier ministre slovaque
Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il parlerait des achats de pétrole russe par la Slovaquie avec son premier ministre Robert Fico, en visite en Ukraine vendredi, Kiev considérant que ces opérations aident Moscou à financer son invasion.
Fico est connu pour ses positions prorusses et ses critiques sévères du président ukrainien, toutes deux à rebours de celles de l'Union européenne. La Slovaquie et la Hongrie reçoivent du pétrole russe via l'oléoduc Droujba qui a été récemment la cible d'attaques ukrainiennes, ce qui a créé des tensions entre Kiev et ces pays.
Fico est connu pour ses positions prorusses et ses critiques sévères du président ukrainien, toutes deux à rebours de celles de l'Union européenne. La Slovaquie et la Hongrie reçoivent du pétrole russe via l'oléoduc Droujba qui a été récemment la cible d'attaques ukrainiennes, ce qui a créé des tensions entre Kiev et ces pays.
12:26
Arrestation d'un citoyen polonais en Biélorussie, Varsovie dénonce une «provocation»
Varsovie a dénoncé vendredi comme une «provocation» l'arrestation la veille par les autorités biélorusses d'un citoyen polonais soupçonné par Minsk d'«espionnage».
Donald Tusk.
La Biélorussie a accusé le Polonais, identifié comme Grzegorz Gawel, un religieux, né à Cracovie en 1998, d'avoir été en possession d'un document classé secret défense sur de prochains exercices militaires conjoints russo-bélarusses, selon les médias de ce pays allié de Moscou.
«Il n'est pas question qu'on accepte ce genre de provocations ou d'idioties racontées par la partie biélorusse», a déclaré à des journalistes le premier ministre Donald Tusk.
Donald Tusk.
La Biélorussie a accusé le Polonais, identifié comme Grzegorz Gawel, un religieux, né à Cracovie en 1998, d'avoir été en possession d'un document classé secret défense sur de prochains exercices militaires conjoints russo-bélarusses, selon les médias de ce pays allié de Moscou.
«Il n'est pas question qu'on accepte ce genre de provocations ou d'idioties racontées par la partie biélorusse», a déclaré à des journalistes le premier ministre Donald Tusk.
12:24
Guerre en Ukraine: la Chine «s'oppose fermement» à toute pression des Américains ou des Européens
La Chine a dit vendredi «s'opposer fermement» à toute coercition, après l'appel du président américain Donald Trump aux dirigeants européens à faire pression économiquement sur Pékin au sujet de la guerre en Ukraine.
Trump a demandé jeudi aux dirigeants européens de «faire pression sur le plan économique sur la Chine à cause de son soutien à l'effort de guerre russe», selon un haut responsable de la Maison Blanche.
«La Chine n'est pas à l'origine de cette crise, pas plus qu'elle n'en est partie prenante», a répondu vendredi lors d'une conférence de presse régulière Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Trump a demandé jeudi aux dirigeants européens de «faire pression sur le plan économique sur la Chine à cause de son soutien à l'effort de guerre russe», selon un haut responsable de la Maison Blanche.
«La Chine n'est pas à l'origine de cette crise, pas plus qu'elle n'en est partie prenante», a répondu vendredi lors d'une conférence de presse régulière Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
8:58
N'importe quelle force occidentale sera une cible légitime
N'importe quelle force occidentale en Ukraine sera une «cible légitime» pour l'armée russe, a prévenu vendredi le président russe Vladimir Poutine, au lendemain d'une réunion des alliés européens de Kiev consacrée aux garanties de sécurité.
«Si des forces quelles qu'elles soient y mettent les pieds, surtout maintenant au moment où des combats sont en cours, nous partirons du principe qu'elles seront des cibles légitimes» pour l'armée russe, a déclaré M. Poutine, lors d'un Forum économique de l'Est à Vladivostok (Extrême-Orient).
Le Kremlin a par ailleurs accusé les Européens d'«entraver» le règlement du conflit en Ukraine. «Les Européens entravent le règlement en Ukraine. Ils n'y contribuent pas», a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dans un entretien au quotidien russe Izvestia, en accusant l'Europe de «poursuivre ses tentatives» de faire de l'Ukraine «le centre de tout ce qui est antirusse»

«Si des forces quelles qu'elles soient y mettent les pieds, surtout maintenant au moment où des combats sont en cours, nous partirons du principe qu'elles seront des cibles légitimes» pour l'armée russe, a déclaré M. Poutine, lors d'un Forum économique de l'Est à Vladivostok (Extrême-Orient).
Le Kremlin a par ailleurs accusé les Européens d'«entraver» le règlement du conflit en Ukraine. «Les Européens entravent le règlement en Ukraine. Ils n'y contribuent pas», a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dans un entretien au quotidien russe Izvestia, en accusant l'Europe de «poursuivre ses tentatives» de faire de l'Ukraine «le centre de tout ce qui est antirusse»
5:47
Trump dit qu'il parlera à Poutine prochainement
Le président américain Donald Trump a déclaré jeudi qu'il s'entretiendrait bientôt avec son homologue russe Vladimir Poutine, après avoir parlé avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Selon Moscou, la discussion pourrait intervenir très vite. «Oui, je lui parlerai», a dit le président américain à une journaliste qui lui demandait s'il s'entretiendrait prochainement avec le maître du Kremlin.
«Cela peut être organisé rapidement en cas de nécessité», a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité vendredi par l'agence de presse russe Ria Novosti. Mais la Russie est «absolument» opposée aux garanties américaine et européennes militaires offertes à l'Ukraine pour sa sécurité, a ajouté le porte-parole. «Cela ne peut pas être une garantie de sécurité pour l'Ukraine qui conviendrait à notre pays».
Vladimir Poutine et Donald Trump se sont rencontrés en Alaska, aux Etats-Unis, le 15 août lors d'un sommet qui a mis fin à l'isolement du président russe depuis l'invasion de l'Ukraine, mais n'a pas débouché sur un cessez-le-feu.
«Cela peut être organisé rapidement en cas de nécessité», a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité vendredi par l'agence de presse russe Ria Novosti. Mais la Russie est «absolument» opposée aux garanties américaine et européennes militaires offertes à l'Ukraine pour sa sécurité, a ajouté le porte-parole. «Cela ne peut pas être une garantie de sécurité pour l'Ukraine qui conviendrait à notre pays».
Vladimir Poutine et Donald Trump se sont rencontrés en Alaska, aux Etats-Unis, le 15 août lors d'un sommet qui a mis fin à l'isolement du président russe depuis l'invasion de l'Ukraine, mais n'a pas débouché sur un cessez-le-feu.
5:45
Une frappe russe fait 3 morts dans la région de Kharkiv
Une frappe de drones russes a fait trois morts dans la région de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur régional Oleg Synegoubov jeudi soir. Plusieurs alertes aériennes ont été déclenchées en Ukraine dans la nuit de jeudi à vendredi.
«Vers 21h30, les Russes ont attaqué le village de Khotymlia avec des drones», a-t-il écrit sur la messagerie Telegram «Deux hommes âgés de 40 ans sont morts» dans cette attaque et «une civile de 25 ans a également été tuée», détaille-t-il. Deux hommes ont aussi été blessés et hospitalisés, a-t-il indiqué précisant que certaines des victimes travaillaient à la réparation des routes.
«Vers 21h30, les Russes ont attaqué le village de Khotymlia avec des drones», a-t-il écrit sur la messagerie Telegram «Deux hommes âgés de 40 ans sont morts» dans cette attaque et «une civile de 25 ans a également été tuée», détaille-t-il. Deux hommes ont aussi été blessés et hospitalisés, a-t-il indiqué précisant que certaines des victimes travaillaient à la réparation des routes.
Plus tôt jeudi, deux démineurs ukrainiens du conseil danois pour les réfugiés ont été tués au cours d'une attaque russe dans le nord de l'Ukraine, dans une zone qui avait été occupée par les forces de Moscou au début de l'invasion, ont rapporté les autorités ukrainiennes et l'ONG. Le ministère russe de la défense a de son côté fait état de «la destruction d'un point de préparation et de lancement de drones à longue portée des forces armées ukrainiennes dans la région de Tcherniguiv» démentant que les victimes étaient des humanitaires.
10:05
Pékin réfute les propos de Trump sur une conspiration avec la Corée du Nord et la Russie
La Chine a réfuté jeudi les propos du président Donald Trump qui avait affirmé que le président chinois Xi Jinping «conspirait» contre les Etats-Unis avec les dirigeants russe et nord-coréen reçus à Pékin à l'occasion d'un défilé militaire. «La Chine développe ses relations diplomatiques avec tous les pays, sans jamais cibler un tiers», a déclaré Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères devant la presse à Pékin.
Il a également qualifié d'«irresponsables» des propos de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, qui avait décrit cette rencontre entre les trois dirigeants comme un «défi direct» à l'ordre international.
Il a également qualifié d'«irresponsables» des propos de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, qui avait décrit cette rencontre entre les trois dirigeants comme un «défi direct» à l'ordre international.
8:01
La Russie refuse de discuter d'une «intervention étrangère» sous aucune forme
La Russie a averti jeudi qu'elle refusait de discuter d'une quelconque «intervention étrangère» en Ukraine, «qu'elle qu'en soit la forme», alors que certains Européens se sont dits prêts à déployer des troupes dans le cadre d'un règlement du conflit.
«La Russie n'a pas l'intention de discuter d'une intervention étrangère en Ukraine, qui serait fondamentalement inacceptable et saperait toute forme de sécurité, sous quelque forme ou format que ce soit», a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova devant des journalistes à Vladivostok, dans l'Extrême orient russe, avant une réunion de la «coalition des volontaires» réunissant les alliés, surtout européens, de Kiev.
«La Russie n'a pas l'intention de discuter d'une intervention étrangère en Ukraine, qui serait fondamentalement inacceptable et saperait toute forme de sécurité, sous quelque forme ou format que ce soit», a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova devant des journalistes à Vladivostok, dans l'Extrême orient russe, avant une réunion de la «coalition des volontaires» réunissant les alliés, surtout européens, de Kiev.
5:51
Les garanties de sécurité pour l'Ukraine dénoncées par Moscou
La Russie a dénoncé jeudi comme des «garanties de danger pour le continent européen» les assurances demandées par Kiev dans le cadre d'un règlement du conflit en Ukraine.
La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a répété que la Russie jugeait «absolument inacceptables» les garanties de sécurité demandées par le président ukrainien Volodymyr Zelensky et qui doivent être discutées lors d'une réunion de la «coalition des volontaires» jeudi.
«Ce ne sont pas des garanties de sécurité pour l'Ukraine; ce sont des garanties de danger pour le continent européen», a-t-elle martelé devant des journalistes lors d'une conférence économique à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe.
La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a répété que la Russie jugeait «absolument inacceptables» les garanties de sécurité demandées par le président ukrainien Volodymyr Zelensky et qui doivent être discutées lors d'une réunion de la «coalition des volontaires» jeudi.
«Ce ne sont pas des garanties de sécurité pour l'Ukraine; ce sont des garanties de danger pour le continent européen», a-t-elle martelé devant des journalistes lors d'une conférence économique à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe.
21:50
Trump: il «se passera quelque chose» si Poutine ne répond pas
Donald Trump a fait savoir mercredi qu'il «se passerait quelque chose» si le président russe Vladimir Poutine ne répondait pas à ses attentes sur l'Ukraine. Le président américain doit s'entretenir jeudi avec Volodymyr Zelensky.
Le dirigeant républicain s'est aussi défendu de ne pas exercer suffisamment de pression sur Moscou, rappelant qu'il avait sanctionné l'Inde pour ses achats de pétrole russe. «Et je ne suis pas encore passé à la phase 2 et à la phase 3», a-t-il ajouté, semblant indiquer que ce dispositif de sanctions «secondaires» pourrait être durci.
Le président russe a assuré être prêt à atteindre «militairement» ses objectifs en Ukraine en cas d'échec des négociations de paix. Il a une nouvelle fois mis en cause la légitimité de son homologue ukrainien, tout en assurant être prêt à le rencontrer à condition que ce soit dans la capitale russe.
Le dirigeant républicain s'est aussi défendu de ne pas exercer suffisamment de pression sur Moscou, rappelant qu'il avait sanctionné l'Inde pour ses achats de pétrole russe. «Et je ne suis pas encore passé à la phase 2 et à la phase 3», a-t-il ajouté, semblant indiquer que ce dispositif de sanctions «secondaires» pourrait être durci.
Le président russe a assuré être prêt à atteindre «militairement» ses objectifs en Ukraine en cas d'échec des négociations de paix. Il a une nouvelle fois mis en cause la légitimité de son homologue ukrainien, tout en assurant être prêt à le rencontrer à condition que ce soit dans la capitale russe.
17:58
Zelensky, Macron et d'autres Européens parleront à Trump jeudi
Le président français Emmanuel Macron, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et d'autres dirigeants européens s'entretiendront jeudi avec Donald Trump à l'issue de leur sommet de la «coalition des volontaires» sur les garanties de sécurité pour l'Ukraine, a annoncé mercredi l'Elysée.
Le sommet est prévu à 10h30, avec plusieurs dirigeants présents à Paris, dont Volodymyr Zelensky, et d'autres par visioconférence. Il sera suivi à 14h00 d'un entretien téléphonique avec le président des Etats-Unis, puis d'une conférence de presse au palais présidentiel français à 15h00.
Le sommet est prévu à 10h30, avec plusieurs dirigeants présents à Paris, dont Volodymyr Zelensky, et d'autres par visioconférence. Il sera suivi à 14h00 d'un entretien téléphonique avec le président des Etats-Unis, puis d'une conférence de presse au palais présidentiel français à 15h00.
12:13
L'Otan attend une clarification sur l'engagement pour l'Ukraine
La réunion jeudi à Paris de la coalition des volontaires va «clarifier» l'engagement des Européens dans le cadre des garanties de sécurité pour l'Ukraine, en attendant la contribution américaine. C'est ce qu'a affirmé mercredi le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte.
Mark Rutte.
«Je m'attends à avoir demain, ou peu de temps après, une idée claire de ce que nous pouvons accomplir collectivement» pour garantir la sécurité de l'Ukraine, a-t-il déclaré devant la presse à Bruxelles.
«Cela signifie que nous pouvons nous engager encore plus profondément, avec les Américains, pour voir ce qu'ils souhaitent apporter concernant leur participation», a-t-il ajouté. Les Européens vont acter jeudi, lors d'une réunion à Paris et en visioconférence, qu'ils sont «prêts» en vue de l'octroi de garanties de sécurité à l'Ukraine et attendent désormais un «soutien» concret des Américains, a annoncé la présidence française.
Mark Rutte.
«Je m'attends à avoir demain, ou peu de temps après, une idée claire de ce que nous pouvons accomplir collectivement» pour garantir la sécurité de l'Ukraine, a-t-il déclaré devant la presse à Bruxelles.
«Cela signifie que nous pouvons nous engager encore plus profondément, avec les Américains, pour voir ce qu'ils souhaitent apporter concernant leur participation», a-t-il ajouté. Les Européens vont acter jeudi, lors d'une réunion à Paris et en visioconférence, qu'ils sont «prêts» en vue de l'octroi de garanties de sécurité à l'Ukraine et attendent désormais un «soutien» concret des Américains, a annoncé la présidence française.
12:11
Zelensky rencontre les dirigeants nordiques et baltes à Copenhague
Les dirigeants nordiques et baltes vont recevoir mercredi à Copenhague le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour discuter d'un soutien supplémentaire à l'Ukraine sur le front ou dans les négociations. L'annonce a été faite par le cabinet de la première ministre danoise Mette Frederiksen.
«Les chefs d'État et de gouvernement y discuteront de la manière dont les pays nordiques et baltes peuvent assurer un soutien supplémentaire à l'Ukraine, que ce soit sur le front ou à la table des négociations», a-t-il indiqué dans un communiqué.
«Les chefs d'État et de gouvernement y discuteront de la manière dont les pays nordiques et baltes peuvent assurer un soutien supplémentaire à l'Ukraine, que ce soit sur le front ou à la table des négociations», a-t-il indiqué dans un communiqué.
10:21
Nouvelles frappes sur l'Ukraine: Zelensky estime que Poutine affiche son «impunité»
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé mercredi que son homologue russe Vladimir Poutine faisait étalage de son «impunité», après une vaste attaque aérienne sur l'Ukraine.
«Ces frappes sont clairement une démonstration russe. Poutine montre son impunité. Et cela exige sans aucun doute une réponse de la part du monde», a déclaré Zelensky, en appelant ses alliés à faire pression sur «l'économie de guerre» de Moscou, avant de s'entretenir avec des responsables des pays baltes et nordiques au Danemark.
«Ces frappes sont clairement une démonstration russe. Poutine montre son impunité. Et cela exige sans aucun doute une réponse de la part du monde», a déclaré Zelensky, en appelant ses alliés à faire pression sur «l'économie de guerre» de Moscou, avant de s'entretenir avec des responsables des pays baltes et nordiques au Danemark.
10:20
Régions annexées: la Russie veut une reconnaissance «internationale»
La Russie cherche à faire reconnaître internationalement comme partie de son territoire les régions ukrainiennes dont Moscou revendique l'annexion, afin d'assurer une paix «durable», a indiqué le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dans une interview publiée mercredi.
Le président russe Vladimir Poutine réclame que Kiev cède à la Russie les quatre régions ukrainiennes dont elle revendique l'annexion depuis septembre 2022, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour les dirigeants ukrainiens et leurs alliés occidentaux.
L'Ukraine, pour sa part, exige que l'armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à hauteur d'environ 20%.
Le président russe Vladimir Poutine réclame que Kiev cède à la Russie les quatre régions ukrainiennes dont elle revendique l'annexion depuis septembre 2022, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour les dirigeants ukrainiens et leurs alliés occidentaux.
L'Ukraine, pour sa part, exige que l'armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à hauteur d'environ 20%.
8:39
La Russie a lancé dans la nuit 526 drones et missiles sur l'Ukraine, selon Kiev
La Russie a lancé dans la nuit une vaste attaque avec plus de 500 drones et missiles principalement sur l'ouest de l'Ukraine, a annoncé mercredi Kiev.
L'armée de l'air ukrainienne a indiqué que Moscou avait lancé 502 drones et 24 missiles, tandis que les autorités régionales de l'ouest de l'Ukraine ont fait état de plusieurs blessés et des dégâts infligés à des infrastructures civiles ou des habitations.
L'armée de l'air ukrainienne a indiqué que Moscou avait lancé 502 drones et 24 missiles, tandis que les autorités régionales de l'ouest de l'Ukraine ont fait état de plusieurs blessés et des dégâts infligés à des infrastructures civiles ou des habitations.
8:39
Poutine s'entretient avec Kim, le remercie pour l'aide des soldats
Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu mercredi avec son homologue nord-coréen Kim Jong Un à Pékin où les deux dirigeants ont assisté aux célébrations des 80 ans de la victoire contre le Japon et de la fin de la Seconde Guerre mondiale, a annoncé le Kremlin. «Ces derniers temps, les relations entre nos pays sont devenues particulièrement amicales, basées sur la confiance entre alliés», a déclaré Poutine, au début de cette rencontre.
La Russie et la Corée du Nord ont accru leur coopération militaire ces dernières années, les Nord-Coréens fournissant des armes et des troupes pour soutenir l'assaut russe contre l'Ukraine en cours depuis février 2022. Les deux pays ont signé un accord de défense mutuelle à l'occasion d'une visite du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord l'an dernier.
Un contingent de soldats nord-coréens a participé, aux côtés de militaires russes, aux combats dans la région de Koursk contre les Ukrainiens, qui occupaient en partie depuis l'été 2024 ce territoire russe frontalier de l'Ukraine. La Russie a annoncé l'avoir renvoyé en avril dernier.
«J'aimerais vous remercier de la part du peuple russe pour notre participation commune à la lutte contre le néonazisme contemporain», a souligné Poutine, en reprenant le discours officiel russe pour justifier son offensive en Ukraine lancée en février 2022 afin notamment de «dénazifier» son voisin ukrainien selon Moscou. Le maître du Kremlin a remercié les soldats nord-coréens qui «ont combattu de manière courageuse et héroïque» dans la région de Koursk, en assurant que la Russie n'oublierait «jamais les pertes subies» par les forces armées de la Corée du Nord.
Un contingent de soldats nord-coréens a participé, aux côtés de militaires russes, aux combats dans la région de Koursk contre les Ukrainiens, qui occupaient en partie depuis l'été 2024 ce territoire russe frontalier de l'Ukraine. La Russie a annoncé l'avoir renvoyé en avril dernier.
«J'aimerais vous remercier de la part du peuple russe pour notre participation commune à la lutte contre le néonazisme contemporain», a souligné Poutine, en reprenant le discours officiel russe pour justifier son offensive en Ukraine lancée en février 2022 afin notamment de «dénazifier» son voisin ukrainien selon Moscou. Le maître du Kremlin a remercié les soldats nord-coréens qui «ont combattu de manière courageuse et héroïque» dans la région de Koursk, en assurant que la Russie n'oublierait «jamais les pertes subies» par les forces armées de la Corée du Nord.
6:27
Xi, Kim et Poutine à un défilé en forme de défi à l'Occident
Une image pour l'histoire: le président chinois Xi Jinping, son homologue russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un ont assisté ensemble mercredi à Pékin à un défilé militaire géant célébrant les 80 ans de la fin de la Seconde guerre mondiale. Xi a serré la main tour à tour à Poutine puis à Kim ainsi qu'à la vingtaine d'autres dirigeants étrangers invités à leurs arrivées successives. Puis, échangeant des amabilités, les dirigeants se sont mis en marche sur le tapis rouge, Poutine à la droite de Xi et Kim à sa gauche, en tête du groupe, vers la place Tiananmen pour la parade, selon des images retransmises par la télévision d'Etat.
Lors du défilé au pas cadencé, lancé par des salves de canon, des milliers de participants ont entonné des chants patriotiques sur l'immense place pavoisée de drapeaux rouges et survolée par des avions et des hélicoptères, tandis qu'étaient présentés les derniers équipements militaires de Pékin. Xi, debout dans sa voiture à toit ouvrant, a passé les troupes en revue. «La renaissance de la nation chinoise est inarrêtable et la noble cause de la paix et du développement de l'humanité triomphera assurément», a-t-il proclamé dans un discours.
Dans une période de tensions géopolitiques et de guerre commerciale, il a mis en garde: «L'humanité fait de nouveau face à un choix entre la paix ou la guerre, le dialogue ou la confrontation». Xi a appelé à prévenir la réédition de «tragédies historiques» comme celle qui a vu mourir des millions de Chinois face aux troupes japonaises il y a plus de 80 ans. Il s'est gardé de toute référence explicite aux Etats-Unis ou aux sujets de discorde comme Taïwan ou les droits de douane.
Aucun dirigeant occidental de premier plan n'était dans l'assistance, où avait toutefois pris place le premier ministre slovaque Robert Fico, un allié de Poutine au sein de l'UE. La présence de Kim Jong-un en compagnie de ses deux puissants voisins était une première.
Lors du défilé au pas cadencé, lancé par des salves de canon, des milliers de participants ont entonné des chants patriotiques sur l'immense place pavoisée de drapeaux rouges et survolée par des avions et des hélicoptères, tandis qu'étaient présentés les derniers équipements militaires de Pékin. Xi, debout dans sa voiture à toit ouvrant, a passé les troupes en revue. «La renaissance de la nation chinoise est inarrêtable et la noble cause de la paix et du développement de l'humanité triomphera assurément», a-t-il proclamé dans un discours.
Dans une période de tensions géopolitiques et de guerre commerciale, il a mis en garde: «L'humanité fait de nouveau face à un choix entre la paix ou la guerre, le dialogue ou la confrontation». Xi a appelé à prévenir la réédition de «tragédies historiques» comme celle qui a vu mourir des millions de Chinois face aux troupes japonaises il y a plus de 80 ans. Il s'est gardé de toute référence explicite aux Etats-Unis ou aux sujets de discorde comme Taïwan ou les droits de douane.
Aucun dirigeant occidental de premier plan n'était dans l'assistance, où avait toutefois pris place le premier ministre slovaque Robert Fico, un allié de Poutine au sein de l'UE. La présence de Kim Jong-un en compagnie de ses deux puissants voisins était une première.
5:57
Trump se dit «très déçu» par Poutine
Le président américain Donald Trump s'est déclaré mardi «très déçu» par son homologue russe deux semaines après leur sommet en Alaska qui n'a abouti à aucun progrès sur une issue à la guerre en Ukraine. Il avait donné un ultimatum à Moscou, qui s'achève cette semaine.
Après avoir accueilli en grande pompe le 15 août le chef du Kremlin, le président américain a cherché à organiser une rencontre entre Vladimir Poutine et le chef de l'Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky. Mais, depuis lors, la Russie a surtout intensifié ses attaques contre l'Ukraine.
«Nous avions une super relation», a déclaré Donald Trump lors d'une intervention à la radio avec le présentateur Scott Jennings, ajoutant: «Je suis très déçu par le président Poutine [...] Des milliers de personnes meurent. C'est une guerre qui n'a aucun sens». Donald Trump n'a cependant pas précisé si sa déception aura des conséquences pour la Russie, malgré un ultimatum de deux semaines donné à Moscou, qui doit arriver à échéance plus tard cette semaine.
Après avoir accueilli en grande pompe le 15 août le chef du Kremlin, le président américain a cherché à organiser une rencontre entre Vladimir Poutine et le chef de l'Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky. Mais, depuis lors, la Russie a surtout intensifié ses attaques contre l'Ukraine.
«Nous avions une super relation», a déclaré Donald Trump lors d'une intervention à la radio avec le présentateur Scott Jennings, ajoutant: «Je suis très déçu par le président Poutine [...] Des milliers de personnes meurent. C'est une guerre qui n'a aucun sens». Donald Trump n'a cependant pas précisé si sa déception aura des conséquences pour la Russie, malgré un ultimatum de deux semaines donné à Moscou, qui doit arriver à échéance plus tard cette semaine.
21:22
Les Européens sont «prêts» sur les garanties de sécurité
Les Européens vont acter jeudi, lors d'une réunion à l'Elysée et en visioconférence, qu'ils sont «prêts» en vue de l'octroi de garanties de sécurité à l'Ukraine. Ils attendent désormais un «soutien» concret des Américains, a annoncé mardi la présidence française.
Le président français et le Premier ministre britannique Keir Starmer coprésideront cette réunion. Volodymyr Zelensky, qui sera présent à l'Elysée, s'entretiendra au préalable mercredi soir avec Emmanuel Macron à Paris.
Donald Trump a évoqué l'octroi de garanties de sécurité américaines lors d'une réunion avec six dirigeants de l'Union européenne et le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte. Ce «filet de sécurité» pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications – le président américain ayant exclu l'envoi de troupes américaines au sol.
Les Etats-Unis seront représentés à la réunion de jeudi.
Le président français et le Premier ministre britannique Keir Starmer coprésideront cette réunion. Volodymyr Zelensky, qui sera présent à l'Elysée, s'entretiendra au préalable mercredi soir avec Emmanuel Macron à Paris.
Donald Trump a évoqué l'octroi de garanties de sécurité américaines lors d'une réunion avec six dirigeants de l'Union européenne et le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte. Ce «filet de sécurité» pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications – le président américain ayant exclu l'envoi de troupes américaines au sol.
Les Etats-Unis seront représentés à la réunion de jeudi.
16:12
Merz recommande Genève comme lieu pour une conférence de paix sur l’Ukraine
Le chancelier allemand Friedrich Merz s’est prononcé en faveur de Genève comme lieu de négociation pour une conférence de paix sur l’Ukraine. Il proposera «à nouveau» la ville lors de la prochaine réunion de la «coalition des volontaires» rassemblant les alliés européens de Kiev, a déclaré mardi Merz à l’issue d’un entretien avec la présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, à Berlin.
Keller-Sutter a pour sa part affirmé que la Suisse était prête à «mettre sur les rails et accueillir des discussions à Genève». La ville, où siègent de nombreuses organisations internationales, serait «idéale» pour des pourparlers de paix. Le président français Emmanuel Macron s’était déjà prononcé auparavant en faveur de Genève.
Concernant le différend douanier entre les Etats-Unis et la Suisse, Merz a qualifié les surtaxes imposées par Washington d’«exorbitantes». L’Union européenne a «réussi à peu près à s’en sortir», a-t-il dit à propos de l’accord conclu début août prévoyant des droits de douane de 15%, avant d’ajouter: «La situation n’est pas confortable pour nous non plus.»
Keller-Sutter a pour sa part affirmé que la Suisse était prête à «mettre sur les rails et accueillir des discussions à Genève». La ville, où siègent de nombreuses organisations internationales, serait «idéale» pour des pourparlers de paix. Le président français Emmanuel Macron s’était déjà prononcé auparavant en faveur de Genève.
Concernant le différend douanier entre les Etats-Unis et la Suisse, Merz a qualifié les surtaxes imposées par Washington d’«exorbitantes». L’Union européenne a «réussi à peu près à s’en sortir», a-t-il dit à propos de l’accord conclu début août prévoyant des droits de douane de 15%, avant d’ajouter: «La situation n’est pas confortable pour nous non plus.»
13:50
Poutine appelle la Slovaquie à couper les livraisons d'énergie
Le président russe Vladimir Poutine a dit mardi apprécier «grandement» la diplomatie jugée «indépendante» de la Slovaquie et suggéré que ce pays coupe les livraisons d'énergie à l'Ukraine. Il s'exprimait lors d'une rencontre à Pékin avec le premier ministre slovaque Robert Fico.
«Nous apprécions grandement la politique extérieure indépendante que vous menez, vous et votre équipe», a déclaré Poutine, lors d'une rencontre diffusée à la télévision. Membre de l'UE et de l'Otan, la Slovaquie est très fortement dépendante du gaz russe.
Fico et Poutine.
Robert Fico, connu pour ses positions pro-russes, a critiqué à plusieurs reprises le soutien de Bruxelles à l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe en février 2022, ainsi que la politique de sanctions européennes contre Moscou, estimant qu'elle faisait peser un risque sur la sécurité énergétique de Bratislava.
«Nous apprécions grandement la politique extérieure indépendante que vous menez, vous et votre équipe», a déclaré Poutine, lors d'une rencontre diffusée à la télévision. Membre de l'UE et de l'Otan, la Slovaquie est très fortement dépendante du gaz russe.
Fico et Poutine.
Robert Fico, connu pour ses positions pro-russes, a critiqué à plusieurs reprises le soutien de Bruxelles à l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe en février 2022, ainsi que la politique de sanctions européennes contre Moscou, estimant qu'elle faisait peser un risque sur la sécurité énergétique de Bratislava.
12:44
Poutine dit qu'un accord sur l'Ukraine ne doit pas compromettre la «sécurité» de la Russie
Vladimir Poutine a déclaré mardi que la "sécurité" de la Russie ne devait pas être compromise par un accord de paix avec l'Ukraine, qui souhaite obtenir des garanties de sécurité pour dissuader Moscou de l'envahir à nouveau.
«C'est une décision propre à l'Ukraine de choisir comment assurer sa sécurité», a affirmé le président russe, lors d'une rencontre avec le Premier ministre slovaque à Pékin, diffusée à la télévision. «Mais sa sécurité (...) ne peut pas être assurée au détriment de celle d'autres pays, y compris la Russie», a-t-il ajouté.
«C'est une décision propre à l'Ukraine de choisir comment assurer sa sécurité», a affirmé le président russe, lors d'une rencontre avec le Premier ministre slovaque à Pékin, diffusée à la télévision. «Mais sa sécurité (...) ne peut pas être assurée au détriment de celle d'autres pays, y compris la Russie», a-t-il ajouté.
9:07
Environ 2000 soldats nord-coréens tués dans le conflit russo-ukrainien
Environ 2000 soldats nord-coréens ont été tués dans le conflit russo-ukrainien, a affirmé mardi un député sud-coréen, citant des chiffres du Service de Renseignement National sud-coréen (NIS), à l'issue d'une réunion avec ce dernier. En avril, ils «estimaient le nombre de morts à au moins 600» mais sur la base d'évaluations actualisées, ils «estiment désormais ce chiffre à environ 2000», a déclaré à la presse le député Lee Seong-kweun après un briefing des députés membre de la commission du renseignement et le NIS.
Les services secrets de Corée du Sud et de pays occidentaux ont affirmé que Pyongyang avait envoyé plus de 10 000 soldats en 2024 dans la région russe de Koursk au moment d'une offensive de Kiev, ainsi que des obus d'artillerie, des missiles et des systèmes de roquettes à longue portée. Le député d'opposition Lee Seong-kweun, membre du Parti du pouvoir au peuple de l'ancien président Yoon Suk Yeol, a également affirmé que les renseignements sud-coréens estiment que la Corée du Nord prévoit de déployer 6000 militaires supplémentaires en Russie, dont 1000 seraient déjà arrivés.
Les services secrets de Corée du Sud et de pays occidentaux ont affirmé que Pyongyang avait envoyé plus de 10 000 soldats en 2024 dans la région russe de Koursk au moment d'une offensive de Kiev, ainsi que des obus d'artillerie, des missiles et des systèmes de roquettes à longue portée. Le député d'opposition Lee Seong-kweun, membre du Parti du pouvoir au peuple de l'ancien président Yoon Suk Yeol, a également affirmé que les renseignements sud-coréens estiment que la Corée du Nord prévoit de déployer 6000 militaires supplémentaires en Russie, dont 1000 seraient déjà arrivés.
L'agence de presse nord-coréenne KCNA a rapporté samedi que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un s'était adressé la veille à des familles de soldats morts dans des combats contre l'Ukraine en soutien de la Russie. Il avait déjà rencontré certaines d'entre elles la semaine précédente, lors d'une autre cérémonie publique récompensant les militaires.
7:21
Chine: début des entretiens entre les présidents Xi et Poutine
Le président russe Vladimir Poutine a assuré à son homologue chinois Xi Jinping que les relations entre leurs pays se trouvaient actuellement à un «niveau sans précédent». Le dirigeant chinois lui a salué la relation de «collaboration stratégique complète». Il a affirmé la volonté de coopérer à la «construction d'un système de gouvernance globale plus juste et plus raisonnable», selon des propos diffusés au début de leurs entretiens à Pékin.
Le président russe est en Chine depuis dimanche. Il a participé à Tianjin (nord) à un sommet régional où la Russie et la Chine ont affiché leur entente dans un contexte de tensions exacerbées avec les Etats-Unis et l'Occident. Il doit assister mercredi à Pékin à un grand défilé militaire célébrant les 80 ans de la fin de la seconde guerre mondiale. «Notre communication étroite reflète le caractère stratégique des liens russo-chinois qui sont actuellement à un niveau sans précédent», a dit Poutine.
Assister au défilé, «c'est rendre hommage aux exploits de nos peuples, peuple russe et peuple chinois, c'est confirmer le rôle crucial de nos pays dans la victoire sur les axes européen et asiatique», a-t-il dit. «Nous avons toujours été ensemble à cette époque-là et nous restons ensemble maintenant», a-t-il dit.
Le président russe est en Chine depuis dimanche. Il a participé à Tianjin (nord) à un sommet régional où la Russie et la Chine ont affiché leur entente dans un contexte de tensions exacerbées avec les Etats-Unis et l'Occident. Il doit assister mercredi à Pékin à un grand défilé militaire célébrant les 80 ans de la fin de la seconde guerre mondiale. «Notre communication étroite reflète le caractère stratégique des liens russo-chinois qui sont actuellement à un niveau sans précédent», a dit Poutine.
Assister au défilé, «c'est rendre hommage aux exploits de nos peuples, peuple russe et peuple chinois, c'est confirmer le rôle crucial de nos pays dans la victoire sur les axes européen et asiatique», a-t-il dit. «Nous avons toujours été ensemble à cette époque-là et nous restons ensemble maintenant», a-t-il dit.
«Les relations entre la Chine et la Russie ont résisté à l'épreuve des changements internationaux. Ce sont des relations de bon voisinage, de collaboration stratégique complète et de coopération mutuellement bénéfique pour des résultats gagnant-gagnant entre grandes puissances», a déclaré Xi.
5:55
Un suspect du meurtre de l'ex-président du Parlement arrêté
L'Ukraine a annoncé lundi l'arrestation de l'auteur présumé de l'assassinat de l'ex-président du Parlement Andriï Paroubiy, survenu samedi à Lviv, dans l'ouest du pays, la police évoquant une «piste russe». Député d'opposition à sa mort, connu pour son rôle dans les grands mouvements pro-européens en Ukraine et autrefois figure du mouvement nationaliste ukrainien, Paroubiy a été abattu de plusieurs coups de feu.
Un suspect a été interpellé dans la région occidentale de Khmelnytsky, à l'issue d'une opération qui a mobilisé «des dizaines» de membres des forces de sécurité, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Igor Klymenko, selon lequel cet assassinat avait été «minutieusement préparé». Il s'agit d'un homme de 52 ans originaire de Lviv qui vivait de «petits boulots», selon l'adjoint du chef de la police ukrainienne, Andriï Niebytov.
«Il y a une piste russe dans cette affaire», a affirmé de son côté le chef de la police ukrainienne, Ivan Vyguivsky, sans fournir plus de détails.
Un suspect a été interpellé dans la région occidentale de Khmelnytsky, à l'issue d'une opération qui a mobilisé «des dizaines» de membres des forces de sécurité, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Igor Klymenko, selon lequel cet assassinat avait été «minutieusement préparé». Il s'agit d'un homme de 52 ans originaire de Lviv qui vivait de «petits boulots», selon l'adjoint du chef de la police ukrainienne, Andriï Niebytov.
«Il y a une piste russe dans cette affaire», a affirmé de son côté le chef de la police ukrainienne, Ivan Vyguivsky, sans fournir plus de détails.
16:31
L'Ukraine veut un «rôle plus actif» de Pékin dans le processus de paix
Kiev a exhorté lundi Pékin, un allié de Moscou, à être plus actif en faveur de la paix en Ukraine, à l'occasion de la visite en Chine du président russe Vladimir Poutine.
«Compte tenu du rôle géopolitique important de la République populaire de Chine, nous serions heureux que Pékin joue un rôle plus actif dans le rétablissement de la paix en Ukraine», a déclaré le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.
«Compte tenu du rôle géopolitique important de la République populaire de Chine, nous serions heureux que Pékin joue un rôle plus actif dans le rétablissement de la paix en Ukraine», a déclaré le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.
16:30
Xi et Poutine s'en prennent à l'Occident devant les grands d'Eurasie
Le président russe Vladimir Poutine a rencontré lundi son homologue iranien Massoud Pezeshkian, en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en Chine, a annoncé le Kremlin.
«Vladimir Poutine et le président iranien Massoud Pezeshkian entament une réunion bilatérale», a indiqué le Kremlin sur Telegram, accompagnant son message d'une vidéo montrant les deux hommes se serrant la main.
La présidence russe avait précédemment affirmé que cette rencontre porterait notamment sur le programme nucléaire de Téhéran. L'Iran est soupçonné par les pays occidentaux de vouloir se doter de l'arme atomique et fait face à la menace de la part de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni d'un rétablissement des sanctions qui avaient été suspendues il y a dix ans.
«Vladimir Poutine et le président iranien Massoud Pezeshkian entament une réunion bilatérale», a indiqué le Kremlin sur Telegram, accompagnant son message d'une vidéo montrant les deux hommes se serrant la main.
La présidence russe avait précédemment affirmé que cette rencontre porterait notamment sur le programme nucléaire de Téhéran. L'Iran est soupçonné par les pays occidentaux de vouloir se doter de l'arme atomique et fait face à la menace de la part de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni d'un rétablissement des sanctions qui avaient été suspendues il y a dix ans.
16:29
Zelensky à Paris jeudi
Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer coprésideront jeudi à l'Elysée, en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky, une réunion des pays soutenant militairement l'Ukraine, a annoncé lundi la présidence française, confirmant une information d'une source européenne à l'AFP.
Cette réunion de la «Coalition des volontaires», une trentaine de pays principalement européens, se tiendra dans la matinée, en visioconférence, pour les chefs d'Etat et de gouvernement qui ne seront pas à Paris, a précisé l'Elysée.
Dans la foulée de la réunion entre six d'entre eux et Donald Trump le 18 août à la Maison blanche, ils «discuteront des travaux sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine conduits ces dernières semaines et feront un point sur les conséquences à tirer de l’attitude de la Russie qui s’obstine à refuser la paix».
Cette réunion de la «Coalition des volontaires», une trentaine de pays principalement européens, se tiendra dans la matinée, en visioconférence, pour les chefs d'Etat et de gouvernement qui ne seront pas à Paris, a précisé l'Elysée.
Dans la foulée de la réunion entre six d'entre eux et Donald Trump le 18 août à la Maison blanche, ils «discuteront des travaux sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine conduits ces dernières semaines et feront un point sur les conséquences à tirer de l’attitude de la Russie qui s’obstine à refuser la paix».
13:27
L'avion d'Ursula von der Leyen victime d'un brouillage GPS
L'avion à bord duquel voyageait la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a été victime d'un «brouillage GPS» à son arrivée en Bulgarie dimanche a annoncé son équipe. Selon elle, la Russie est soupçonnée d'être derrière cet acte. «Nous pouvons en effet confirmer qu'il y a eu brouillage GPS», a déclaré une porte-parole de la cheffe de l'exécutif européen, Arianna Podesta. «Nous sommes bien sûr conscients, et habitués d'une certaine manière, aux menaces et intimidations qui font partie intégrante du comportement hostile de la Russie», a-t-elle ajouté. Et l'exécutif européen de rappeler que ce type d'incident était récurrent en Europe de l'Est.
Ursula von der Leyen, dimanche, en Pologne.
«Lors de l'approche pour l'atterrissage à l'aéroport de Plovdiv, le signal GPS a disparu», a indiqué le gouvernement bulgare. «Afin d'assurer la sécurité du vol, les services de contrôle aérien ont immédiatement proposé une approche alternative pour l'atterrissage à l'aide de moyens de navigation terrestres», a-t-il précisé. L'avion a toutefois pu atterrir «sans difficulté» en Bulgarie.
En Bulgarie, Ursula von der Leyen a visité une usine de munitions destinées à l'Ukraine et à renforcer la sécurité du continent européen. Elle est lundi en Lituanie. La présidente de la Commission a entamé vendredi une tournée des pays de l'UE frontaliers ou situés non loin du Bélarus et de la Russie pour faire part de la «pleine solidarité» de l'UE à leur égard. Son déplacement en Bulgarie a eu lieu dimanche, après des étapes en Lettonie, en Finlande, en Estonie et en Pologne.
Ursula von der Leyen, dimanche, en Pologne.
«Lors de l'approche pour l'atterrissage à l'aéroport de Plovdiv, le signal GPS a disparu», a indiqué le gouvernement bulgare. «Afin d'assurer la sécurité du vol, les services de contrôle aérien ont immédiatement proposé une approche alternative pour l'atterrissage à l'aide de moyens de navigation terrestres», a-t-il précisé. L'avion a toutefois pu atterrir «sans difficulté» en Bulgarie.
En Bulgarie, Ursula von der Leyen a visité une usine de munitions destinées à l'Ukraine et à renforcer la sécurité du continent européen. Elle est lundi en Lituanie. La présidente de la Commission a entamé vendredi une tournée des pays de l'UE frontaliers ou situés non loin du Bélarus et de la Russie pour faire part de la «pleine solidarité» de l'UE à leur égard. Son déplacement en Bulgarie a eu lieu dimanche, après des étapes en Lettonie, en Finlande, en Estonie et en Pologne.
6:17
Un suspect arrêté dans le meurtre de l'ex-président du Parlement ukrainien
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé lundi l'arrestation de l'auteur soupçonné de l'assassinat de l'ex-président du Parlement Andriï Paroubiy. L'homicide a eu lieu samedi à Lviv, dans l'ouest du pays. Le suspect a été interpellé dans la région de Khmelnytsky, entre Lviv et Kiev, à l'issue d'une opération qui a mobilisé «des dizaines» de membres des forces de sécurité, a précisé le ministre de l'Intérieur, Igor Klymenko. Un média ukrainien a affirmé que le tireur était habillé en livreur et conduisait un vélo électrique, en citant des sources anonymes.
Ce responsable a souligné que l'assassinat avait été «minutieusement péparé» et indiqué que davantage de détails seraient livrés par la police ultérieurement. Volodymyr Zelensky a assuré sur les réseaux sociaux que les investigations se poursuivaient et a remercié les enquêteurs pour leur «travail rapide et coordonné».
Andriï Paroubiy, assis sur le plus haut siège de la Rada.
L'annonce de la mort d'Andriï Paroubiy, 54 ans, a suscité une pluie d'hommages de responsables ukrainiens. Il était une figure de la révolution pro-européenne du Maïdan et avait été président du Parlement ukrainien, la Rada, de 2016 à 2019. Andriï Paroubiy est notamment connu pour son rôle dans les grands mouvements pro-européens en Ukraine, d'abord la «révolution orange» de 2004, puis celle du Maïdan en 2014. Il avait été «commandant» des groupes d'auto-défense lors des manifestations du Maïdan, réprimées dans le sang. Andriï Paroubiy était placé sur la liste des personnes recherchées par les autorités russes. Celle-ci comprend des dizaines de milliers de noms, dont ceux de nombreux responsables ukrainiens mais aussi des personnalités russes ou occidentales.
Ce responsable a souligné que l'assassinat avait été «minutieusement péparé» et indiqué que davantage de détails seraient livrés par la police ultérieurement. Volodymyr Zelensky a assuré sur les réseaux sociaux que les investigations se poursuivaient et a remercié les enquêteurs pour leur «travail rapide et coordonné».
Andriï Paroubiy, assis sur le plus haut siège de la Rada.
L'annonce de la mort d'Andriï Paroubiy, 54 ans, a suscité une pluie d'hommages de responsables ukrainiens. Il était une figure de la révolution pro-européenne du Maïdan et avait été président du Parlement ukrainien, la Rada, de 2016 à 2019. Andriï Paroubiy est notamment connu pour son rôle dans les grands mouvements pro-européens en Ukraine, d'abord la «révolution orange» de 2004, puis celle du Maïdan en 2014. Il avait été «commandant» des groupes d'auto-défense lors des manifestations du Maïdan, réprimées dans le sang. Andriï Paroubiy était placé sur la liste des personnes recherchées par les autorités russes. Celle-ci comprend des dizaines de milliers de noms, dont ceux de nombreux responsables ukrainiens mais aussi des personnalités russes ou occidentales.
21:30
Le meurtre de l'ex-président du Parlement «minutieusement planifié»
Le meurtre de l'ancien président du Parlement Andriï Paroubiy, figure de la vie politique ukrainienne, avait été «minutieusement planifié», a assuré samedi le président Volodymyr Zelensky.
«Malheureusement, le crime avait été minutieusement planifié», a-t-il dit dans son adresse quotidienne à la nation, assurant que «tout est fait pour (le) résoudre». Le député Andriï Paroubiy, connu pour son rôle dans la révolution pro-européenne du Maïdan en 2014, a été tué par balle samedi à Lviv, grande ville de l'ouest de Ukraine, par «un homme non identifié» qui a «tiré plusieurs coups de feu» avant de s'enfuir, selon le procureur général.
«Malheureusement, le crime avait été minutieusement planifié», a-t-il dit dans son adresse quotidienne à la nation, assurant que «tout est fait pour (le) résoudre». Le député Andriï Paroubiy, connu pour son rôle dans la révolution pro-européenne du Maïdan en 2014, a été tué par balle samedi à Lviv, grande ville de l'ouest de Ukraine, par «un homme non identifié» qui a «tiré plusieurs coups de feu» avant de s'enfuir, selon le procureur général.
21:27
L'ancien président du Parlement tué dans l'ouest de l'Ukraine
Le député ukrainien Andriï Parouby, ancien président du Parlement, a été tué par balle samedi à Lviv, dans l'ouest du pays, ont annoncé les autorités nationales. Il a ajouté que le tireur était recherché.
Les circonstances de son décès, et les raisons pour lesquelles il a été visé, sont pour l'heure inconnues. La police ukrainienne a affirmé qu'une fusillade avait eu lieu à Lviv samedi. La victime, une «personnalité publique et politique bien connue», «est décédée sur place des suites de ses blessures», ont ajouté les forces de l'ordre.
Le président Volodymyr Zelensky a ensuite précisé qu'il s'agissait du député Andriï Parouby, président du Parlement ukrainien de 2016 à 2019.
Volodymyr Zelensky a déploré un «meurtre horrible» et promis une enquête pour en établir les circonstances. Le tireur est recherché par la police, ont indiqué les autorités.
Andriï Parouby avait pris part aux récents grands mouvements pro-européens en Ukraine, d'abord la «révolution orange» de 2004, puis celle du Maïdan en 2014.

Les circonstances de son décès, et les raisons pour lesquelles il a été visé, sont pour l'heure inconnues. La police ukrainienne a affirmé qu'une fusillade avait eu lieu à Lviv samedi. La victime, une «personnalité publique et politique bien connue», «est décédée sur place des suites de ses blessures», ont ajouté les forces de l'ordre.
Le président Volodymyr Zelensky a ensuite précisé qu'il s'agissait du député Andriï Parouby, président du Parlement ukrainien de 2016 à 2019.
Volodymyr Zelensky a déploré un «meurtre horrible» et promis une enquête pour en établir les circonstances. Le tireur est recherché par la police, ont indiqué les autorités.
Andriï Parouby avait pris part aux récents grands mouvements pro-européens en Ukraine, d'abord la «révolution orange» de 2004, puis celle du Maïdan en 2014.
9:46
Ukraine: attaque russe «massive» sur la région de Dnipropetrovsk
La Russie a bombardé intensément plusieurs régions ukrainiennes samedi matin, faisant au moins un mort dans la ville de Zaporijjia (sud-est), selon les autorités locales.
Le chef de l'administration militaire de la région de Zaporijjia Ivan Fedorov a fait état d'une attaque russe combinant drones et missiles qui a fait un mort ainsi que 22 blessés dont trois enfants.
«Les frappes russes ont détruit des maisons privées, endommagé de nombreuses installations, y compris des cafés, des stations-service et des entreprises industrielles», a-t-il précisé sur Telegram.
Des dizaines d'immeubles et maisons se sont retrouvés sans électricité ni gaz, selon la même source.
Un peu plus au nord, le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk a fait état d'une «attaque massive».
«Il y a des explosions. Des frappes ont eu lieu à Dnipro et Pavlograd», deux villes importantes de cette région du centre-est, a déclaré sur Telegram Serguiï Lyssak, appelant les habitants à rester à l'abri.
L'armée de l'air ukrainienne avait auparavant mis en garde sur un missile de croisière se dirigeant vers la zone.
Le chef de l'administration militaire de la région de Zaporijjia Ivan Fedorov a fait état d'une attaque russe combinant drones et missiles qui a fait un mort ainsi que 22 blessés dont trois enfants.
«Les frappes russes ont détruit des maisons privées, endommagé de nombreuses installations, y compris des cafés, des stations-service et des entreprises industrielles», a-t-il précisé sur Telegram.
Des dizaines d'immeubles et maisons se sont retrouvés sans électricité ni gaz, selon la même source.
Un peu plus au nord, le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk a fait état d'une «attaque massive».
«Il y a des explosions. Des frappes ont eu lieu à Dnipro et Pavlograd», deux villes importantes de cette région du centre-est, a déclaré sur Telegram Serguiï Lyssak, appelant les habitants à rester à l'abri.
L'armée de l'air ukrainienne avait auparavant mis en garde sur un missile de croisière se dirigeant vers la zone.
9:45
Kim Jong Un réconforte les familles de ses soldats morts en Ukraine
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a rencontré des familles de soldats morts dans des combats contre l'Ukraine en soutien de la Russie, a rapporté un média officiel samedi. Cette rencontre intervient avant la visite en Chine du Nord-Coréen où il doit assister à une parade en présence de Vladimir Poutine.
Les services secrets de la Corée du Sud et de pays occidentaux ont affirmé que Pyongyang avait envoyé plus de 10 000 soldats en 2024 dans la région russe de Koursk, alors sous offensive de Kiev, ainsi que des obus d'artillerie, des missiles et des systèmes de roquettes à longue portée.
Selon Séoul, environ 600 soldats nord-coréens ont été tués et des milliers ont été blessés dans ces combats, ce que Pyongyang n'a pas confirmé.
Kim s'est adressé aux familles vendredi, a rapporté l'agence de presse officielle KCNA, après avoir rencontré seulement certaines d'entre elles la semaine dernière lors d'une autre cérémonie publique récompensant les soldats.
«J'ai beaucoup pensé aux familles des autres martyrs qui n'étaient pas présentes. J'ai donc organisé cette réunion car je voulais rencontrer et consoler les familles en deuil de tous les héros et les soulager un peu de leur chagrin et de leur angoisse», a déclaré le dirigeant dans son discours, selon KCNA.
Il s'est engagé à ériger un monument dans la capitale et de consacrer une nouvelle rue à la mémoire des familles endeuillées, promettant un soutien total de l'Etat aux enfants des soldats.
Les services secrets de la Corée du Sud et de pays occidentaux ont affirmé que Pyongyang avait envoyé plus de 10 000 soldats en 2024 dans la région russe de Koursk, alors sous offensive de Kiev, ainsi que des obus d'artillerie, des missiles et des systèmes de roquettes à longue portée.
Selon Séoul, environ 600 soldats nord-coréens ont été tués et des milliers ont été blessés dans ces combats, ce que Pyongyang n'a pas confirmé.
Kim s'est adressé aux familles vendredi, a rapporté l'agence de presse officielle KCNA, après avoir rencontré seulement certaines d'entre elles la semaine dernière lors d'une autre cérémonie publique récompensant les soldats.
«J'ai beaucoup pensé aux familles des autres martyrs qui n'étaient pas présentes. J'ai donc organisé cette réunion car je voulais rencontrer et consoler les familles en deuil de tous les héros et les soulager un peu de leur chagrin et de leur angoisse», a déclaré le dirigeant dans son discours, selon KCNA.
Il s'est engagé à ériger un monument dans la capitale et de consacrer une nouvelle rue à la mémoire des familles endeuillées, promettant un soutien total de l'Etat aux enfants des soldats.
22:41
Macron et Merz dénoncent la mauvaise volonté de Poutine
Le 18 août, le chef de l'Etat russe s'était «engagé auprès du président Trump» à rencontrer son homologue ukrainien, a affirmé le président français Emmanuel Macron au côté du chancelier allemand Friedrich Merz. Or si cette réunion bilatérale ne se déroule pas d'ici à lundi, «je crois qu'une fois encore, ça voudra dire que le président Poutine se sera joué du président Trump» et «ça ne peut pas rester sans réponse», a-t-il jugé.
Vladimir Poutine n'a «manifestement aucune volonté (...) de rencontrer le président Zelensky, il pose des conditions préalables qui sont tout simplement inacceptables», a renchéri le chancelier allemand au cours d'une conférence de presse commune à l'issue d'un conseil des ministres franco-allemand à Toulon, dans le sud-est de la France.
«Cela ne me surprend pas franchement car cela fait partie de la stratégie de ce président russe d'agir de cette manière», a-t-il confié.
En conséquence, Paris et Berlin ont assuré qu'ils pousseraient à l'adoption de sanctions supplémentaires contre la Russie. «Nous continuerons d'exercer la pression pour que des sanctions supplémentaire soient prises par nous-mêmes, et nous y sommes prêts, mais aussi par les Etats-Unis d'Amérique pour forcer la Russie à revenir autour de la table des discussions», a souligné Emmanuel Macron.
«En ce moment, les Etats-Unis discutent intensément d'autres taxes douanières, je serais très favorable à ce que le gouvernement américain prenne cette décision et l'applique également à d'autres pays dont le gaz et le pétrole financent une grande partie de l'économie de guerre russe», a quant à lui dit le dirigeant allemand. Les deux hommes parleront chacun de leur côté au président américain «ce week-end».

Vladimir Poutine n'a «manifestement aucune volonté (...) de rencontrer le président Zelensky, il pose des conditions préalables qui sont tout simplement inacceptables», a renchéri le chancelier allemand au cours d'une conférence de presse commune à l'issue d'un conseil des ministres franco-allemand à Toulon, dans le sud-est de la France.
«Cela ne me surprend pas franchement car cela fait partie de la stratégie de ce président russe d'agir de cette manière», a-t-il confié.
En conséquence, Paris et Berlin ont assuré qu'ils pousseraient à l'adoption de sanctions supplémentaires contre la Russie. «Nous continuerons d'exercer la pression pour que des sanctions supplémentaire soient prises par nous-mêmes, et nous y sommes prêts, mais aussi par les Etats-Unis d'Amérique pour forcer la Russie à revenir autour de la table des discussions», a souligné Emmanuel Macron.
«En ce moment, les Etats-Unis discutent intensément d'autres taxes douanières, je serais très favorable à ce que le gouvernement américain prenne cette décision et l'applique également à d'autres pays dont le gaz et le pétrole financent une grande partie de l'économie de guerre russe», a quant à lui dit le dirigeant allemand. Les deux hommes parleront chacun de leur côté au président américain «ce week-end».
21:31
25 morts dans les frappes russes de jeudi sur Kiev
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré vendredi qu'au moins 25 personnes avaient été tuées la veille par les attaques russes à Kiev, selon un nouveau bilan.
«À l'heure actuelle, nous savons que 25 personnes ont été tuées, dont quatre enfants, et que des dizaines d'autres ont été blessées», a-t-il écrit sur le réseau social X. Il a estimé que cette attaque «absolument ignoble» montrait «les véritables intentions» du président russe Vladimir Poutine.
«Continuer à tuer, et non pas prendre des mesures pour parvenir à la paix», a estimé Volodymyr Zelensky. Des tirs de missiles et de drones russes ont éventré jeudi à l'aube des immeubles d'habitation de la capitale ukrainienne.
La plus jeune victime n'avait «même pas 3 ans», selon Volodymyr Zelensky. Une journée de deuil a été décrétée vendredi dans la capitale ukrainienne. Kiev, située loin du front et dotée d'importantes défenses antiaériennes, a longtemps été relativement préservée des pires attaques aériennes russes.
«À l'heure actuelle, nous savons que 25 personnes ont été tuées, dont quatre enfants, et que des dizaines d'autres ont été blessées», a-t-il écrit sur le réseau social X. Il a estimé que cette attaque «absolument ignoble» montrait «les véritables intentions» du président russe Vladimir Poutine.
«Continuer à tuer, et non pas prendre des mesures pour parvenir à la paix», a estimé Volodymyr Zelensky. Des tirs de missiles et de drones russes ont éventré jeudi à l'aube des immeubles d'habitation de la capitale ukrainienne.
La plus jeune victime n'avait «même pas 3 ans», selon Volodymyr Zelensky. Une journée de deuil a été décrétée vendredi dans la capitale ukrainienne. Kiev, située loin du front et dotée d'importantes défenses antiaériennes, a longtemps été relativement préservée des pires attaques aériennes russes.
16:41
La Russie a massé jusqu'à 100 000 soldats près de Pokrovsk
La Russie a concentré «jusqu'à 100 000» soldats près de Pokrovsk, une ville clé de l'est de l'Ukraine, a déclaré vendredi le président Volodymyr Zelensky, à un moment où les démarches internationales en faveur de la paix semblent bloquées.
La situation dans la zone de Pokrovsk «est la plus préoccupante aujourd'hui», la Russie y ayant accumulé «jusqu'à 100'000 soldats», a affirmé à la presse Volodymyr Zelensky. Les Russes «préparent en tout cas des actions offensives», a-t-il ajouté.
La situation dans la zone de Pokrovsk «est la plus préoccupante aujourd'hui», la Russie y ayant accumulé «jusqu'à 100'000 soldats», a affirmé à la presse Volodymyr Zelensky. Les Russes «préparent en tout cas des actions offensives», a-t-il ajouté.
16:38
Zelensky appelle à renforcer la pression sur Poutine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à renforcer la pression sur son homologue russe Vladimir Poutine. Une déclaration faite après l'attaque sur Kiev qui a fait au moins 23 morts tôt jeudi.
Malgré sa rencontre avec Donald Trump le 15 août en Alaska, «Poutine n'a pas fait ce qu'il a dit. Il est temps d'agir et d'envoyer un signal fort», a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une discussion en visioconférence avec des dirigeants européens.
«Nous devons maintenir la pression» en vue d'une rencontre au sommet entre l'Ukraine et la Russie, dont M. Poutine avait accepté le principe à la suite de sa visite à Anchorage, a-t-il insisté lors de cet entretien avec les dirigeants polonais, letton, estonien, lituanien et danois.
Volodymyr Zelensky a souligné que les frappes de grande ampleur sur la capitale ukrainienne dans la nuit de mercredi à jeudi rappelaient l'urgence d'agir. Celles-ci ont coûté la vie à 23 personnes, dont quatre enfants, et une cinquantaine de personnes ont été blessées, selon un nouveau bilan de l'administration militaire de Kiev tôt vendredi.

Malgré sa rencontre avec Donald Trump le 15 août en Alaska, «Poutine n'a pas fait ce qu'il a dit. Il est temps d'agir et d'envoyer un signal fort», a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une discussion en visioconférence avec des dirigeants européens.
«Nous devons maintenir la pression» en vue d'une rencontre au sommet entre l'Ukraine et la Russie, dont M. Poutine avait accepté le principe à la suite de sa visite à Anchorage, a-t-il insisté lors de cet entretien avec les dirigeants polonais, letton, estonien, lituanien et danois.
Volodymyr Zelensky a souligné que les frappes de grande ampleur sur la capitale ukrainienne dans la nuit de mercredi à jeudi rappelaient l'urgence d'agir. Celles-ci ont coûté la vie à 23 personnes, dont quatre enfants, et une cinquantaine de personnes ont été blessées, selon un nouveau bilan de l'administration militaire de Kiev tôt vendredi.
14:13
Deux morts dans une rare frappe russe sur un navire ukrainien
Le bilan d'une frappe russe sur un navire de guerre ukrainien s'est alourdi à deux morts et plusieurs marins sont toujours portés disparus, a annoncé vendredi le porte-parole de la marine ukrainienne. La Russie a affirmé jeudi avoir coulé un bateau de reconnaissance ukrainien, le «Simferopol», dans l'embouchure du Danube à l'aide d'un drone maritime, une relative nouveauté pour les forces russes.
La flotte ukrainienne avait confirmé jeudi une attaque russe contre un de ces bâtiments de guerre, faisant état d'un mort et de plusieurs blessés, sans plus de détails. L'Ukraine comme la Russie commentent très rarement leurs propres pertes.
Interrogé à ce sujet vendredi, le porte-parole de la marine ukrainienne Dmytro Pletentchouk a refusé de dire si cette opération russe avait été réalisée à l'aide d'un drone. «De façon générale, il y a déjà eu dans le passé des tentatives (russes) d'utiliser des drones» contre des navires de guerre ukrainiens, s'est-il borné à dire.
Selon lui, la frappe a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi. «Nous recherchons toujours plusieurs militaires» qui étaient à bord du bâtiment touché, a ajouté Pletentchouk, sans autres commentaires.
La flotte ukrainienne avait confirmé jeudi une attaque russe contre un de ces bâtiments de guerre, faisant état d'un mort et de plusieurs blessés, sans plus de détails. L'Ukraine comme la Russie commentent très rarement leurs propres pertes.
Interrogé à ce sujet vendredi, le porte-parole de la marine ukrainienne Dmytro Pletentchouk a refusé de dire si cette opération russe avait été réalisée à l'aide d'un drone. «De façon générale, il y a déjà eu dans le passé des tentatives (russes) d'utiliser des drones» contre des navires de guerre ukrainiens, s'est-il borné à dire.
Selon lui, la frappe a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi. «Nous recherchons toujours plusieurs militaires» qui étaient à bord du bâtiment touché, a ajouté Pletentchouk, sans autres commentaires.
14:08
Des projets suisses qui amènent une «plus-value» pour l'Ukraine
Les 12 projets suisses participant à la reconstruction de l'Ukraine, et qui ont reçu une subvention fédérale, doivent amener une «plus-value», selon le délégué pour l'Ukraine Jacques Gerber. L'appel d'offres s'adressait aux entreprises présentes dans ce pays en guerre.
Pour s'assurer de la viabilité des 76 projets présentés, un processus de sélection en trois étapes a été mis en oeuvre, a expliqué vendredi le délégué du Conseil fédéral Jacques Gerber. Les propositions ont notamment été jugées sur des aspects financiers, techniques ou durables.
Les subventions données par la Confédération pour ces 12 projets vont de un à 15 millions de francs. «Nous avons négocié les contrats directement avec les entreprises, qui seront soumises à plusieurs contrôles. Nous ne payerons les factures qu'en fonction du résultat», a rassuré le Jurassien.
Les douze projets financés relèvent des domaines de l’infrastructure, des transports publics, de la santé et du déminage humanitaire. «Cette diversité est positive, d'autant qu'elle répond concrètement aux besoins en Ukraine».
Pour s'assurer de la viabilité des 76 projets présentés, un processus de sélection en trois étapes a été mis en oeuvre, a expliqué vendredi le délégué du Conseil fédéral Jacques Gerber. Les propositions ont notamment été jugées sur des aspects financiers, techniques ou durables.
Les subventions données par la Confédération pour ces 12 projets vont de un à 15 millions de francs. «Nous avons négocié les contrats directement avec les entreprises, qui seront soumises à plusieurs contrôles. Nous ne payerons les factures qu'en fonction du résultat», a rassuré le Jurassien.
Les douze projets financés relèvent des domaines de l’infrastructure, des transports publics, de la santé et du déminage humanitaire. «Cette diversité est positive, d'autant qu'elle répond concrètement aux besoins en Ukraine».
10:54
Ukraine: 8 personnes toujours disparues après les frappes russes
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré vendredi que huit personnes étaient toujours portées disparues après les bombardements russes ayant fait la veille au moins 23 morts à Kiev. «Le sort de 8 personnes demeure inconnu, 53 autres ont été blessées», a indiqué Zelensky sur ses réseaux sociaux.
Des tirs de missiles et de drones russes ont éventré jeudi à l'aube des immeubles d'habitation de la capitale ukrainienne. Selon le dernier bilan, 23 personnes ont été tuées, dont quatre enfants. «La plus jeune, une petite fille, n'avait même pas trois ans», a déploré Zelensky. Une journée de deuil a été décrétée vendredi dans la capitale ukrainienne.
Des tirs de missiles et de drones russes ont éventré jeudi à l'aube des immeubles d'habitation de la capitale ukrainienne. Selon le dernier bilan, 23 personnes ont été tuées, dont quatre enfants. «La plus jeune, une petite fille, n'avait même pas trois ans», a déploré Zelensky. Une journée de deuil a été décrétée vendredi dans la capitale ukrainienne.
7:19
Ukraine: deux morts dans des frappes russes dans la région de Dnipropetrovsk
Des frappes de drones russes ont fait deux morts et un blessé dans la région de Dnipropetrovsk en Ukraine, a affirmé l'administration militaire ukrainienne.
«Malheureusement, deux personnes sont mortes - un homme et une femme», a indiqué Sergiy Lysak, chef de l'administration militaire de la région, précisant qu'une femme avait également été blessée et que huit drones russes avaient été abattus.
L’Ukraine a pour la première fois reconnu mardi que les soldats russes avaient pénétré dans cette région du centre-est, où Moscou avait revendiqué de son côté des avancées dès juillet.
«Malheureusement, deux personnes sont mortes - un homme et une femme», a indiqué Sergiy Lysak, chef de l'administration militaire de la région, précisant qu'une femme avait également été blessée et que huit drones russes avaient été abattus.
L’Ukraine a pour la première fois reconnu mardi que les soldats russes avaient pénétré dans cette région du centre-est, où Moscou avait revendiqué de son côté des avancées dès juillet.
7:19
Zelensky appelle à renforcer la pression sur Poutine après les frappes mortelles
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à renforcer la pression sur son homologue russe Vladimir Poutine, après l'attaque sur Kiev qui a fait au moins 23 morts tôt jeudi. Malgré sa rencontre avec Donald Trump le 15 août en Alaska, «Poutine n'a pas fait ce qu'il a dit. Il est temps d'agir et d'envoyer un signal fort», a déclaré Zelensky lors d'une discussion en visioconférence avec des dirigeants européens.
«Nous devons maintenir la pression» en vue d'une rencontre au sommet entre l'Ukraine et la Russie, dont Poutine avait accepté le principe à la suite de sa visite à Anchorage, a-t-il insisté lors de cet entretien avec les dirigeants polonais, letton, estonien, lituanien et danois. Zelensky a souligné que les frappes de grande ampleur sur la capitale ukrainienne dans la nuit de mercredi à jeudi rappelaient l'urgence d'agir.
«Nous devons maintenir la pression» en vue d'une rencontre au sommet entre l'Ukraine et la Russie, dont Poutine avait accepté le principe à la suite de sa visite à Anchorage, a-t-il insisté lors de cet entretien avec les dirigeants polonais, letton, estonien, lituanien et danois. Zelensky a souligné que les frappes de grande ampleur sur la capitale ukrainienne dans la nuit de mercredi à jeudi rappelaient l'urgence d'agir.
18:18
La Russie frappe un navire de guerre ukrainien, au moins un mort
L'armée russe a frappé un navire de guerre ukrainien, a annoncé jeudi le porte-parole de la marine ukrainienne. Ce type d'attaque «rare» a fait un mort, plusieurs blessés et des disparus.
Le ministère russe de la Défense a affirmé de son côté que cette opération avait été réalisée à l'embouchure du Danube à l'aide d'un drone maritime, une relative nouveauté pour les forces russes.
La Russie a déjà «tenté» d'effectuer ce genre d'attaques «avant», a commenté ce porte-parole. Il n'a pas dévoilé le lieu ni la date de l'incident, ni le nom du bâtiment.
Selon le ministère russe de la Défense, il s'agit du Simferopol, un navire de reconnaissance ukrainien de taille moyenne. «À la suite de cette attaque, le navire ukrainien a coulé», a assuré le ministère.
Le ministère russe de la Défense a affirmé de son côté que cette opération avait été réalisée à l'embouchure du Danube à l'aide d'un drone maritime, une relative nouveauté pour les forces russes.
La Russie a déjà «tenté» d'effectuer ce genre d'attaques «avant», a commenté ce porte-parole. Il n'a pas dévoilé le lieu ni la date de l'incident, ni le nom du bâtiment.
Selon le ministère russe de la Défense, il s'agit du Simferopol, un navire de reconnaissance ukrainien de taille moyenne. «À la suite de cette attaque, le navire ukrainien a coulé», a assuré le ministère.
16:46
«Poutine doit venir à la table des négociations», dit Von der Leyen
Le président russe Vladimir Poutine «doit venir à la table des négociations», a affirmé jeudi la cheffe de l'exécutif européen Ursula von der Leyen après s'être entretenue avec Donald Trump. «Nous devons garantir une paix juste et durable pour l'Ukraine avec des garanties de sécurité fermes et crédibles», a-t-elle déclaré sur le réseau social X à l'issue de sa conversation téléphonique avec le président américain. «L'Europe prendra pleinement sa part», a affirmé la présidente de la Commission.
Les Européens cherchent par tous les moyens à peser dans les discussions sur la sécurité de l'Ukraine et du Vieux continent. D'intenses tractations sont en cours parmi les alliés de Kiev pour déterminer quel type de garanties de sécurité lui offrir en cas d'accord de paix avec Moscou afin de prévenir toute nouvelle attaque russe sur ce pays. Celles-ci se sont nettement accélérées depuis le sommet du 15 août entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska. Qui a été suivi d'une réunion à la Maison Blanche entre le président américain, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et sept dirigeants européens.
Ursula von der Leyen a aussi dit avoir parlé jeudi avec Volodymyr Zelensky à la suite des frappes massives sur Kiev qui ont tué une dizaine de personnes et endommagé les bureaux de l'UE en Ukraine.
Les Européens cherchent par tous les moyens à peser dans les discussions sur la sécurité de l'Ukraine et du Vieux continent. D'intenses tractations sont en cours parmi les alliés de Kiev pour déterminer quel type de garanties de sécurité lui offrir en cas d'accord de paix avec Moscou afin de prévenir toute nouvelle attaque russe sur ce pays. Celles-ci se sont nettement accélérées depuis le sommet du 15 août entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska. Qui a été suivi d'une réunion à la Maison Blanche entre le président américain, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et sept dirigeants européens.
Ursula von der Leyen a aussi dit avoir parlé jeudi avec Volodymyr Zelensky à la suite des frappes massives sur Kiev qui ont tué une dizaine de personnes et endommagé les bureaux de l'UE en Ukraine.
13:20
Moscou «intéressé» par les négociations mais poursuivra ses frappes
Le Kremlin a indiqué jeudi que la Russie restait «intéressée» par les négociations de paix avec l'Ukraine. Mais elle continuera de mener des frappes dans le pays tant que ses «objectifs» ne seront pas atteints, a-t-elle fait savoir après des bombardements nocturnes sur Kiev qui ont fait au moins 14 morts.
«Les forces armées russes accomplissent leur mission. Elles continuent de frapper des cibles militaires et paramilitaires», a indiqué à des journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. «Dans le même temps, la Russie reste intéressée par la poursuite du processus de négociation, afin d'atteindre les objectifs qui sont fixés par des moyens politiques et diplomatiques», a-t-il ajouté.

«Les forces armées russes accomplissent leur mission. Elles continuent de frapper des cibles militaires et paramilitaires», a indiqué à des journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. «Dans le même temps, la Russie reste intéressée par la poursuite du processus de négociation, afin d'atteindre les objectifs qui sont fixés par des moyens politiques et diplomatiques», a-t-il ajouté.
13:01
Douze projets sélectionnés lors de la visite de la première ministre à Berne
La Suisse et l'Ukraine ont profité de la venue de Ioulia Svyrydenko pour annoncer les douze projets d'entreprises helvétiques qui seront soutenus dans le cadre de la reconstruction de l'Ukraine. Ces derniers relèvent des domaines de l'infrastructure (énergie, logement), des transports publics, de la santé et du déminage humanitaire, écrit jeudi dans un communiqué le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR).
Au total, quelque 60 entreprises suisses ont déposé près de 80 propositions pour recevoir une contribution allant de 1 à 15 millions de francs. Ces projets ont été examinés par le SECO et le Ministère ukrainien de l'économie, de l'environnement et de l'agriculture. Ils ont notamment été évalués sur des critères comme la durabilité, la pertinence ou la contribution au développement économique ukrainien.
Le budget total des douze projets sélectionnés ayant obtenu la meilleure évaluation se monte à 112 millions de francs, dont 93 millions seront financés par la Suisse. Il est prévu de lancer les projets sélectionnés à l’automne 2025.
L'an dernier, le Conseil fédéral avait décidé de soutenir le secteur privé suisse pour lui permettre de participer à la reconstruction de l'Ukraine. Un accord sur la reconstruction du pays en guerre avait notamment été signé lors de l'Ukraine Recovery Conference à Rome en juillet. Délégué du Conseil fédéral pour l'Ukraine Jacques Gerber avait alors déclaré que les projets privés qui seront sélectionnés «n'entreront pas en concurrence avec des prestations ukrainiennes»
Au total, quelque 60 entreprises suisses ont déposé près de 80 propositions pour recevoir une contribution allant de 1 à 15 millions de francs. Ces projets ont été examinés par le SECO et le Ministère ukrainien de l'économie, de l'environnement et de l'agriculture. Ils ont notamment été évalués sur des critères comme la durabilité, la pertinence ou la contribution au développement économique ukrainien.
Le budget total des douze projets sélectionnés ayant obtenu la meilleure évaluation se monte à 112 millions de francs, dont 93 millions seront financés par la Suisse. Il est prévu de lancer les projets sélectionnés à l’automne 2025.
L'an dernier, le Conseil fédéral avait décidé de soutenir le secteur privé suisse pour lui permettre de participer à la reconstruction de l'Ukraine. Un accord sur la reconstruction du pays en guerre avait notamment été signé lors de l'Ukraine Recovery Conference à Rome en juillet. Délégué du Conseil fédéral pour l'Ukraine Jacques Gerber avait alors déclaré que les projets privés qui seront sélectionnés «n'entreront pas en concurrence avec des prestations ukrainiennes»
10:35
Première ministre ukrainienne en visite en Suisse
La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a reçu jeudi la première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko. Les deux femmes ont parlé du processus de paix et de la reconstruction de l'Ukraine. Lors de cette rencontre de courtoisie, Karin Keller-Sutter a assuré à la première ministre que la Suisse soutenait l'Ukraine, indique le Département fédéral des finances dans un communiqué. Elle a également expliqué que la Suisse était disposée à offrir ses bons offices pour établir en Ukraine une paix juste et durable, reposant sur le droit international et sur la Charte des Nations unies.
Lors de sa séance de la semaine dernière, le Conseil fédéral avait déjà évoqué l'idée d'organiser à Genève une conférence sur la paix en Ukraine. La paix est également importante pour la sécurité de la Suisse et de l'Europe, avait déclaré la porte-parole du Conseil fédéral Nicole Lamon en réponse à la question d'un journaliste. Le président français Emmanuel Macron avait auparavant présenté Genève comme lieu possible pour une rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue russe Vladimir Poutine. D'autres lieux pour accueillir une conférence de paix ont toutefois été évoqués.
La première ministre ukrainienne s'est également entretenue avec le délégué du Conseil fédéral pour l'Ukraine Jacques Gerber, ainsi qu'avec des représentants des milieux économiques suisses qui fournissent une contribution importante au processus de reconstruction de l'Ukraine.
Lors de sa séance de la semaine dernière, le Conseil fédéral avait déjà évoqué l'idée d'organiser à Genève une conférence sur la paix en Ukraine. La paix est également importante pour la sécurité de la Suisse et de l'Europe, avait déclaré la porte-parole du Conseil fédéral Nicole Lamon en réponse à la question d'un journaliste. Le président français Emmanuel Macron avait auparavant présenté Genève comme lieu possible pour une rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue russe Vladimir Poutine. D'autres lieux pour accueillir une conférence de paix ont toutefois été évoqués.
La première ministre ukrainienne s'est également entretenue avec le délégué du Conseil fédéral pour l'Ukraine Jacques Gerber, ainsi qu'avec des représentants des milieux économiques suisses qui fournissent une contribution importante au processus de reconstruction de l'Ukraine.
6:28
Vaste attaque russe à Kiev
Une importante attaque russe a visé Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi et fait au moins quatre morts dont deux enfants, au moment où les efforts diplomatiques engagés par Donald Trump pour tenter de mettre fin au conflit s'enlisent. Après trois ans et demi du conflit le plus sanglant en Europe depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, la capitale ukrainienne a vécu une nouvelle nuit de bombardements.
Des journalistes de l'AFP ont entendu de puissantes explosions retentir dans la capitale et vu un missile être abattu, les débris incandescents retombant, tandis qu'ils ont entendu des sons évoquant également la présence de drones. Selon l'administration militaire, l'attaque a été menée à la fois à l'aide de drones et de missiles - balistiques, de croisière et hypersoniques - qui ont frappé la capitale en plus de 20 endroits.
Plusieurs immeubles résidentiels ont été endommagés, dont l'un de cinq étages s'est effondré, bloquant des habitants sous les décombres, a indiqué la même source. Une école maternelle a subi des dégâts, des dizaines de voitures ont été détruites et un centre commercial du centre ville a été touché.
Le ministre de l'Intérieur Igor Klymenko a fait état de quatre morts dont deux enfants et plus de 20 blessés, précisant que les opérations de secours se poursuivaient.
«Voilà tout ce qu'il y a à savoir concernant l'Etat terroriste, Poutine, et leur 'désir' de paix», a réagi le chef de l'administration présidentiellel Andriï Iermak sur Telegram.
Pendant la nuit, des alertes aériennes ont été en vigueur dans l'ensemble du territoire ukrainien.
Côté russe, l'armée a indiqué avoir intercepté 102 drones ukrainiens, alors que les attaques aériennes de Kiev ciblant les raffineries ces dernières semaines ont fait flamber le prix de l'essence.
Hors de la capitale, la compagnie de chemins de fer ukrainiens a fait état d'une «attaque massive» russe ayant provoqué des coupures de courant dans la région de Vinnytsia (centre), provoquant des retards dans le trafic.
Des journalistes de l'AFP ont entendu de puissantes explosions retentir dans la capitale et vu un missile être abattu, les débris incandescents retombant, tandis qu'ils ont entendu des sons évoquant également la présence de drones. Selon l'administration militaire, l'attaque a été menée à la fois à l'aide de drones et de missiles - balistiques, de croisière et hypersoniques - qui ont frappé la capitale en plus de 20 endroits.
Plusieurs immeubles résidentiels ont été endommagés, dont l'un de cinq étages s'est effondré, bloquant des habitants sous les décombres, a indiqué la même source. Une école maternelle a subi des dégâts, des dizaines de voitures ont été détruites et un centre commercial du centre ville a été touché.
Le ministre de l'Intérieur Igor Klymenko a fait état de quatre morts dont deux enfants et plus de 20 blessés, précisant que les opérations de secours se poursuivaient.
«Voilà tout ce qu'il y a à savoir concernant l'Etat terroriste, Poutine, et leur 'désir' de paix», a réagi le chef de l'administration présidentiellel Andriï Iermak sur Telegram.
Pendant la nuit, des alertes aériennes ont été en vigueur dans l'ensemble du territoire ukrainien.
Côté russe, l'armée a indiqué avoir intercepté 102 drones ukrainiens, alors que les attaques aériennes de Kiev ciblant les raffineries ces dernières semaines ont fait flamber le prix de l'essence.
Hors de la capitale, la compagnie de chemins de fer ukrainiens a fait état d'une «attaque massive» russe ayant provoqué des coupures de courant dans la région de Vinnytsia (centre), provoquant des retards dans le trafic.
19:45
Rencontre entre Ukrainiens et membres de l'administration Trump
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé mercredi que des membres de son équipe allaient rencontrer vendredi à New York des représentants de l'administration de Donald Trump, dans le cadre des efforts visant à trouver une issue à la guerre avec la Russie.
«Vendredi, des réunions auront lieu à New York, aux Etats-Unis, avec l'équipe du président Trump» après «des réunions en Suisse» jeudi, a indiqué Volodymyr Zelensky dans son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux.
«Vendredi, des réunions auront lieu à New York, aux Etats-Unis, avec l'équipe du président Trump» après «des réunions en Suisse» jeudi, a indiqué Volodymyr Zelensky dans son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux.
12:19
Le Kremlin se dit «défavorable» à l'éventuel envoi de troupes européennes en Ukraine
La Russie s'est dite mercredi «défavorable» à un éventuel envoi de troupes européennes en Ukraine en cas d'accord de paix entre Kiev et Moscou, a déclaré le Kremlin, alors que Kiev travaille sur d'éventuelles garanties de sécurité avec ses alliés occidentaux.
«Il n'y a pas d'armée européenne, il n'y a que des armées de pays spécifiques, qui sont pour la plupart membres de l'Otan"» a ajouté le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.
Dmitri Peskov.
«Il n'y a pas d'armée européenne, il n'y a que des armées de pays spécifiques, qui sont pour la plupart membres de l'Otan"» a ajouté le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.
Dmitri Peskov.
12:06
Le Kremlin dit qu'une rencontre Poutine-Zelensky doit être «bien préparée»
Le Kremlin a affirmé mercredi que toute rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, réclamée par Kiev et Washington, devait être «bien préparée», suggérant qu'elle n'était donc pas à l'ordre du jour pour Moscou.
«Les chefs des groupes de négociations (russe et ukrainien, NDLR) sont en contact», a d'abord déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, tout en disant ne pas être en mesure d'indiquer une date pour de futurs pourparlers entre les deux pays. «Tout autre contact à haut niveau, ou au plus haut niveau, doit être bien préparé, afin d'être fructueux», a-t-il ajouté, ce terme désignant une rencontre entre les présidents russe et ukrainien.
«Les chefs des groupes de négociations (russe et ukrainien, NDLR) sont en contact», a d'abord déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, tout en disant ne pas être en mesure d'indiquer une date pour de futurs pourparlers entre les deux pays. «Tout autre contact à haut niveau, ou au plus haut niveau, doit être bien préparé, afin d'être fructueux», a-t-il ajouté, ce terme désignant une rencontre entre les présidents russe et ukrainien.
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