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Frappes russes sur Kiev: l'Ukraine revoit son bilan à la baisse

Suivez en direct les dernières infos sur la guerre de la Russie contre l'Ukraine et ses implications en Suisse ainsi que dans le monde.
04.06.2025, 14:4917.06.2025, 17:21
Team watson
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Plus de «International»
  • En février 2022, Vladimir Poutine déclenche une guerre contre l'Ukraine, en violation du droit international.
  • Les troupes russes avancent lentement dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. L'Ukraine a occupé une partie du territoire russe en représailles, que Moscou affirme avoir reconquis.
  • Avant sa réélection, Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises son intention de mettre rapidement fin à la guerre. La situation lui donne actuellement tort.
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17:18
Frappes russes sur Kiev: l'Ukraine revoit son bilan à la baisse, à 10 morts
Les frappes russes nocturnes sur Kiev on fait 10 morts, a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur ukrainien Igor Klymenko, les autorités revoyant à la baisse un précédent bilan évoquant au moins 16 morts.



«Douze personnes ont été tuées dans les frappes nocturnes russes en Ukraine. Parmi elles, dix ont été tuées à Kiev et deux autres ont été sorties des décombres à Odessa» (sud), a écrit sur Telegram Klymenko, avertissant que les opérations de recherche se poursuivaient, avec «des personnes toujours sous les décombres» dans la capitale ukrainienne.
17:17
Interdiction du gaz russe d'ici à fin 2027 : l'UE détaille son calendrier
La Commission a détaillé mardi les étapes en vue d'interdire les importations de gaz russe dans l'Union européenne d'ici à fin 2027 et de contourner le veto de la Hongrie et de la Slovaquie. Cette proposition législative va être soumise aux Etats membres et au Parlement européen. Les discussions s'annoncent sensibles car certains pays redoutent des difficultés juridiques pour mettre un terme aux contrats de longue durée scellés avec la Russie.

La Commission européenne revendique une approche «progressive». Elle veut interdire la signature de nouveaux contrats à partir du 1er janvier 2026, puis interrompre les contrats à court terme existants d'ici au 17 juin 2026. Avec une exception pour le gaz acheminé vers des «pays enclavés» et également lié à des contrats de plus longue durée.
Pour les contrats de long terme - les plus sensibles car ils courent parfois sur des dizaines d'années - les importations "seront interrompues" d'ici à fin 2027. D'après la Commission, les entreprises européennes pourront invoquer un cas de «force majeure» afin de justifier légalement ces ruptures contractuelles, en mentionnant l'interdiction d'importation décidée par l'UE.
14:48
Pyongyang va envoyer des militaires pour reconstruire Koursk
Moscou a annoncé mardi que Pyongyang allait envoyer plusieurs milliers de sapeurs militaires et des ouvriers de l'armée nord-coréenne pour aider à la reconstruction de la région russe de Koursk, qui avait été partiellement occupée par les forces ukrainiennes entre août 2024 et le printemps 2025.

«Cinq mille personnes, réunies au sein d'une division d'ouvriers, se chargeront de la reconstruction de la région de Koursk», en plus de «1000 sapeurs» - des soldats du génie -, a déclaré le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Sergueï Choïgou, à l'issue d'un entretien à Pyongyang avec le dirigeant Kim Jong Un, selon les agences russes. Le responsable russe, en visite en Corée du Nord une deuxième fois en moins de quinze jours, a salué «l'aide fraternelle» de Pyongyang, d'après l'agence russe Ria Novosti.



Cette annonce illustre le rapprochement entre Moscou et son voisin nord-coréen et intervient moins de deux mois après la revendication par le président russe Vladimir Poutine de l'expulsion «totale» des forces ukrainiennes de la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine. Celle-ci avait été en partie occupée par l'armée de Kiev depuis un assaut d'ampleur surprise lancé en août 2024.
14:46
Le CICR a aidé au rapatriement de corps entre Russie et Ukraine
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a à nouveau oeuvré comme intermédiaire entre l'Ukraine et la Russie. Mardi à Genève, il a dit avoir soutenu le rapatriement de dépouilles de militaires après un accord récent entre les parties au conflit. Cet acheminement de cadavres est crucial pour les familles, estime la directrice régionale Ariane Bauer. «C'est une étape importante pour identifier» les militaires décédés, dit-elle.

Le CICR a accompagné le dispositif à la demande des parties, offrant une assistance technique et matérielle. Celui-ci a eu lieu de mercredi à lundi dernier après un accord début juin à Istanbul entre Moscou et Kiev. Mercredi, l'Ukraine avait affirmé avoir récupéré plus de 1200 cadavres. Conformément aux Conventions de Genève, les parties doivent rechercher, collecter et évacuer les dépouilles des militaires décédés. Elles ont la responsabilité de les identifier et de relayer des indications auprès des proches.



Depuis le début du conflit ukrainien, le CICR a participé à plusieurs dizaines de rapatriements de cadavres de militaires des deux côtés. «Nous apprécions le travail des deux parties pour s'entendre et piloter» celui mené jusqu'à lundi, ajoute la directrice régionale. «Le CICR est prêt à soutenir davantage d'efforts», a-t-elle affirmé. Fin mai, environ 126'000 cas de personnes portées disparues avaient été relayés auprès de l'organisation.
11:46
Attaques nocturnes en Ukraine: l'armée russe dit avoir frappé des infrastructures militaires
L'armée russe a affirmé mardi avoir frappé dans la nuit des infrastructures du complexe militaro-industriel ukrainien, notamment dans la région de Kiev, la capitale, où des attaques russes ont fait au moins 14 morts, selon les autorités ukrainiennes.



«Dans la nuit, les forces armées de la Fédération de Russie ont lancé une frappe groupée (...) contre des installations du complexe militaro-industriel ukrainien dans la région de Kiev et à Zaporijjia» (centre-est), a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
8:17
Frappes sur Kiev: l'Ukraine regrette l'absence de «réaction adéquate du monde civilisé»
Le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, a regretté mardi l'absence de «réaction adéquate» du «monde civilisé» aux attaques menées par la Russie après des bombardements qui ont fait au moins 14 morts dans la nuit à Kiev.

«Un Etat doté de l'arme nucléaire peut simplement tuer des civils dans des immeubles, refuser un cessez-le-feu et ne pas recevoir la réaction adéquate du monde civilisé. Pourquoi? Et combien de citoyens et d'enfants doivent encore mourir?», a écrit M. Iermak sur Telegram, tandis que le chef de l'administration militaire de Kiev Tymour Tkatchenko a indiqué que la capitale ukrainienne avait été visée dans la nuit par 175 drones, plus de 14 missiles de croisière et au moins deux missiles balistiques russes.
8:01
Visite à Pyongyang de Sergueï Choïgou
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou est arrivé mardi à Pyongyang pour une deuxième visite en moins de deux semaines. Il doit rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, ont rapporté les agences de presse russes.



M. «Choïgou est arrivé à Pyongyang sur ordre spécial du président russe Vladimir Poutine pour s'entretenir avec les responsables nord-coréens dans le cadre de la mise en place des accords obtenus lors de sa visite précédente le 4 juin», a indiqué le service de presse du Conseil de sécurité russe, cité par les agences.

Ils sont réalisés «dans le cadre de l'Accord sur le partenariat global stratégique entre la Russie et la Corée du Nord», a ajouté la même source, sans plus de précisions.

Kim Jong Un a promis un «soutien inconditionnel» à Moscou dans son conflit avec l'Ukraine, et prédit le succès de l'offensive russe menée depuis plus de trois ans, en recevant Sergueï Choïgou le 4 juin à Pyongyang, selon l'agence officielle nord-coréenne KCNA.

Les deux parties sont convenues de «continuer de renforcer progressivement» leurs relations, a alors assuré KCNA. Le Conseil de sécurité russe est un important organe consultatif qui se réunit régulièrement autour du président Vladimir Poutine.
6:53
Au moins 14 morts à Kiev dans des frappes russes
Des frappes russes ont fait au moins 14 morts dans la nuit de lundi à mardi à Kiev, a indiqué le chef de l'administration militaire de la capitale ukrainienne, Timour Tkatchenko.

«Selon les informations préliminaires, il y a déjà 14 morts à Kiev», a déclaré le responsable sur la messagerie Telegram, précisant que des recherches étaient en cours pour retrouver des victimes potentielles dans les décombres.

Il s'agit d'une des attaques au bilan le plus lourd depuis le début de la guerre en Ukraine. Au total, «27 sites dans différents districts de la capitale ont été la cible de tirs ennemis cette nuit. Parmi eux se trouvent des immeubles résidentiels, des établissements éducatifs et des infrastructures critiques», a déclaré le ministre de l'Intérieur ukrainien, Igor Klymenko.

Un premier bilan, diffusé plus tôt par le maire de la capitale ukrainienne, faisait état d'un mort et 16 blessés. Un citoyen américain de 62 ans fait partie des victimes.

12:56
Kiev dit avoir reçu 1245 nouvelles dépouilles de la Russie
L'Ukraine a annoncé lundi avoir reçu de la Russie 1245 dépouilles, ce qui porte à plus de 6000 le nombre de corps de soldats ukrainiens remis à Kiev dans le cadre d'un accord conclu à Istanbul au début du mois.

«1245 corps supplémentaires ont été rendus à l'Ukraine, qui, d'après la partie russe, sont des citoyens ukrainiens, y compris du personnel militaire», a écrit, sur Telegram, la structure gouvernementale en charge du dossier, ajoutant qu'il s'agissait de «la dernière étape» de cet échange à ce stade.
9:58
L’Ukraine frappe une usine de drones en plein cœur de la Russie
L’armée ukrainienne affirme avoir frappé une usine de drones russe située dans la ville de Ielabouga, dans la région du Tatarstan. Selon l’état-major ukrainien sur Telegram, l’installation servait à la fabrication, aux tests et au lancement de drones utilisés contre l’Ukraine, notamment contre des infrastructures énergétiques et civiles.
Aucun détail supplémentaire n’a été fourni. Ielabouga se trouve à environ 1000 km de l’Ukraine.
9:56
Une raffinerie de pétrole ukrainienne attaquée
Selon le ministère russe de la Défense à Moscou, les forces russes ont attaqué dans la nuit la raffinerie de pétrole de Krementchouk, dans la région ukrainienne de Poltava. L’installation fournirait du carburant aux troupes ukrainiennes dans le Donbass, a indiqué le ministère dimanche. Lors de cette attaque, qualifiée de réussie par la Russie, des missiles auraient été lancés depuis la mer et les airs, et des drones de combat ont été utilisés.

Le ministère de la Défense a également annoncé que les troupes russes avaient pris le village de Malynivka, dans la région de Donetsk. En outre, des unités russes auraient percé profondément les lignes de défense ennemies dans la région ukrainienne de Soumy, infligeant de lourdes pertes aux forces ukrainiennes. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait déclaré samedi que les forces ukrainiennes avaient repris le village d’Andriïvka, dans le nord-est de la région de Soumy.
19:44
Appel entre Trump et Poutine sur l'Ukraine et le Proche-Orient
Vladimir Poutine a discuté de «l'escalade dangereuse» au Moyen-Orient avec le conflit entre Israël et l'Iran, lors d'un appel téléphonique avec son homologue américain Donald Trump. Les efforts en faveur d'un règlement du conflit en Ukraine ont aussi été abordés.

Il s'agit du quatrième appel téléphonique entre les présidents russe et américain depuis que Donald Trump est entré en fonction et a cherché à se rapprocher de la Russie, marquant un revirement par rapport à l'approche de l'administration Biden.

Concernant l'Ukraine, le président russe a également informé Donald Trump de la «mise en oeuvre des accords conclus lors de la réunion entre les délégations russe et ukrainienne à Istanbul le 2 juin».

Vladimir Poutine a indiqué que la Russie était prête à poursuivre les négociations avec l'Ukraine après le 22 juin. Donald Trump a lui «réitéré son intérêt pour une résolution rapide du conflit russo-ukrainien», a ajouté le Kremlin.
13:26
Zelensky espère que l'aide à Kiev ne sera pas réduite
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit espérer que la série de frappes menées par Israël et l'Iran l'un contre l'autre n'aboutira pas à une diminution de l'aide occidentale à l'Ukraine pour faire face à l'invasion russe.

«Nous aimerions que l'aide à l'Ukraine ne diminue pas pour cette raison. La dernière fois, cela a été un facteur qui a ralenti l'aide à l'Ukraine», a indiqué Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse menée vendredi mais diffusée samedi.

Le président ukrainien a aussi estimé que le soutien européen à l'Ukraine «ralentit» sans les Etats-Unis. Il a par ailleurs affirmé que l'offensive russe à Soumy a été stoppée et dément toute avancée à Dnipropetrovsk.


15:55
L'Ukraine annonce avoir récupéré 1200 corps remis par la Russie
L'Ukraine a rapatrié 1200 dépouilles remises par la Russie, nouvelle étape d'un accord conclu lors de récentes négociations entre les belligérants à Istanbul en Turquie, a annoncé vendredi une structure gouvernementale ukrainienne en charge du dossier.

«Selon les affirmations de la partie russe, les corps sont ceux de citoyens ukrainiens, notamment des militaires», a annoncé le centre ukrainien de coordination pour les prisonniers de guerre sur les réseaux sociaux. L'Ukraine va effectuer ses propres «expertises nécessaires» pour identifier ces personnes, a ajouté le centre.



Il a publié des images de wagons frigorifiques et de personnes en combinaisons blanches, masques et gants qui en déchargent des sacs mortuaires. Le centre a remercié la Croix-Rouge internationale dont des collaborateurs, en combinaisons avec emblèmes de leur organisation, sont visibles sur ces photos, pour son assistance dans cette opération.
14:43
Réfugiés ukrainiens: l'UE prolonge jusqu'en 2027 la protection
Les Etats européens ont approuvé vendredi à l'unanimité la prolongation d'un an, jusqu'en mars 2027, de la protection accordée aux réfugiés ukrainiens dans l'Union européenne (UE).

Les Ukrainiens fuyant le conflit avec la Russie bénéficient depuis 2022 d'un statut unique leur permettant de séjourner, de travailler et d'accéder à des aides au sein de l'UE. Ils sont actuellement 4,3 millions dans ce cas, répartis principalement en Allemagne, Pologne et République tchèque.
13:57
La Suisse doit agir pour le retour des enfants ukrainiens
Le National demande au Conseil fédéral d'agir pour le retour des enfants ukrainiens déportés par la Russie. Il a accepté vendredi, par 95 voix contre 81, une motion de Nicolas Walder (Vert-e-s/GE) demandant que la Suisse intègre la Coalition internationale pour le rapatriement des enfants ukrainiens.

La coalition, lancée le 2 février 2024, vise à ramener les enfants ukrainiens auprès de leurs familles. Elle coordonne les efforts des Etats signataires en s'appuyant sur le partage d'informations ainsi que sur la création de statistiques solides, a rappelé le Genevois.

Elle vise aussi à synchroniser et mutualiser les diverses capacités, l'expertise et les ressources financières. Enfin, elle cherche à renforcer la sensibilisation au sein des instances internationales.
12:32
La Russie revendique la capture d'un nouveau village dans la région de Soumy
L'armée russe a revendiqué vendredi la capture d'un nouveau village dans la région de Soumy, dans le nord de l'Ukraine, où elle a récemment lancé une offensive, ainsi que de deux autres dans la région orientale de Donetsk.



Selon le rapport quotidien du ministère de la Défense, les forces russes ont capturé la localité de Iablonivka dans la région de Soumy, située à environ 25 kilomètres de la capitale régionale éponyme. Dans la région de Donetsk, où se déroule l'essentiel des combats depuis le début de l'offensive russe contre l'Ukraine en février 2022, l'armée russe a pris le contrôle des localités de Komar et de Koptievé.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait lui assuré jeudi soir que les forces ukrainiennes «repoussent peu à peu les occupants dans la région de Soumy».
10:50
L'Otan booste ses dépenses, mais l'Europe peut-elle produire plus d'armes?
Sous pression de Donald Trump et face à la menace russe, les dirigeants des pays de l'Otan devraient s'accorder fin juin à La Haye sur une hausse sans précédent de leurs dépenses militaires. Mais les Européens ont-ils les capacités suffisantes et les structures en place pour dépenser efficacement cette manne, afin de protéger le continent contre toute éventuelle attaque?



Pour le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, la question est cruciale: «C'est ce qui m'empêche vraiment de dormir: il faut non seulement augmenter les dépenses mais aussi augmenter la production industrielle en matière de défense», a-t-il expliqué jeudi.

De son côté, la Russie, en pleine économie de guerre, produit quatre fois plus de munitions que l'Europe et les Etats-Unis réunis. Plus grave, elle sera capable d'ici 2030 de «lancer une attaque victorieuse» contre l'Otan, a-t-il encore averti. Les 32 pays de l'Alliance vont s'efforcer les 24 et 25 juin aux Pays-Bas de se mettre d'accord pour consacrer au moins 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) à leur sécurité au cours des prochaines années.
6:49
Trump est «déçu» par la Russie et l'Ukraine
Le président américain Donald Trump a exprimé sa frustration face à la stagnation des négociations entre Moscou et Kiev. «Je suis très déçu par la Russie, mais je suis aussi déçu par l'Ukraine», a déclaré Trump jeudi devant des journalistes à la Maison Blanche. Selon lui, un accord entre les deux pays aurait déjà été possible.

Jusqu'à 6000 personnes meurent chaque semaine dans la guerre en Ukraine, a déclaré Trump. Parmi elles, de nombreux civils «sont touchés par des missiles».



La Russie avait lancé sa guerre d'agression contre l'Ukraine le 24 février 2022. Malgré une initiative du président américain, tous les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu ont échoué. Lors des deux derniers cycles de discussions entre Moscou et Kiev à Istanbul, seul un échange de prisonniers a été convenu.
6:47
Pistorius promet 1,9 milliard d'euros à l'Ukraine
Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius (SPD) a promis une aide militaire supplémentaire de 1,9 milliard d'euros lors d'une visite en Ukraine. Cet argent devrait notamment servir à financer des missiles à longue portée, a déclaré Pistorius jeudi lors d'une conférence de presse commune avec le président ukrainien Volodymyr Selenskyj à Kiev.



Si cet argent supplémentaire est voté par le Bundestag, l'Allemagne mettra alors à disposition cette année un total d'environ neuf milliards d'euros.
14:00
Kiev et Moscou annoncent avoir échangé des prisonniers de guerre
La Russie et l'Ukraine ont annoncé jeudi avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers de guerre, nouvelle étape d'un accord conclu lors de récentes négociations entre les deux camps à Istanbul en Turquie.



«Aujourd'hui, des soldats des forces armées, de la garde nationale et des gardes-frontières sont de retour à la maison», s'est félicité le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram.

«Un groupe de militaires russes a été renvoyé depuis le territoire contrôlé par le régime de Kiev», a indiqué de son côté l'armée russe, sans que ni Kiev ni Moscou ne précisent le nombre de prisonniers échangés.
7:00
Boris Pistorius à Kiev pour discuter d'une aide supplémentaire
Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius est arrivé dans la capitale ukrainienne, Kiev, pour des entretiens politiques. Le politicien du SPD a déclaré vouloir s’informer sur la situation en Ukraine et discuter avec des représentants du gouvernement d’une aide militaire supplémentaire pour le pays attaqué par la Russie.



Avant son voyage, il avait déclaré : «Nous faisons tout notre possible pour soutenir l’Ukraine de manière à ce qu’elle puisse se défendre et se mettre en position de forcer la Russie à engager de véritables négociations.»
6:57
Zelensky met en garde contre une réduction de l'aide américaine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a averti que son pays subirait de graves conséquences si les États-Unis réduisaient ou interrompaient leur aide. «Si cette aide est vraiment réduite, nous le ressentirons. L’Ukraine le ressentira, mais aussi d’autres pays. Cela représente une vague de risques pour d’autres États, pour tous les États, et surtout pour l’Europe», a déclaré Zelensky dans une interview publiée mercredi soir par Bild, Welt et d’autres médias du groupe Axel Springer.



«C’est une bombe ou une mine, si l’on retire l’aide à l’Ukraine», a-t-il ajouté. «Cela peut faire exploser la sécurité dans n’importe quel pays.»
Actuellement, l’aide militaire américaine continue, a précisé Zelensky, mais il n’y a pas de nouveaux engagements.
21:31
Des dirigeants d'Europe du Sud-Est condamnent l'invasion russe
Plusieurs dirigeants d'Europe du Sud-Est, parmi lesquels le nouveau président roumain, ont condamné mercredi l'invasion russe de l'Ukraine à l'issue d'un sommet régional à Odessa, grand port ukrainien de la mer Noire ciblé à de nombreuses reprises par Moscou. «Nous condamnons avec la plus grande fermeté la guerre d'agression brutale menée par la Russie contre l'Ukraine», indique la déclaration commune publiée par la présidence ukrainienne, qui n'a cependant pas été signée par le président serbe Aleksandar Vucic, son nom n'y figurant pas.

La déclaration a été signée par le nouveau chef de l'Etat roumain Nicusor Dan, élu en mai, ainsi que par la présidente moldave Maia Sandu, les premiers ministres bulgare, croate et grec et des représentants d'autres pays des Balkans.

Aleksandar Vucic, dont le pays maintient de bonnes relations avec Moscou, était présent au sommet d'Odessa pour sa première visite en Ukraine depuis le début de la guerre en février 2022.

Les signataires ont réitéré leur «engagement à fournir un soutien global et durable à l'Ukraine et à son peuple aussi longtemps que nécessaire» et appelé «toutes les nations à s'abstenir d'offrir toute forme d'aide matérielle ou autre à l'effort de guerre de la Russie».

Le texte cite aussi le «retrait complet des forces et des équipements russes de l'ensemble du territoire ukrainien» comme «conditions essentielles et non négociables pour une paix». Les pays signataires soutiennent «l'Ukraine sur la voie irréversible de son intégration euro-atlantique complète, y compris son adhésion à l'Otan» et appellent à renforcer les sanctions contre Moscou.

Ces engagements sont aux antipodes des demandes de la Russie, qui exige avant toute paix que l'Ukraine lui cède les régions dont elle revendique l'annexion, renonce à rejoindre l'Otan et aux livraisons d'armes occidentales. Le port d'Odessa, où s'est déroulé le sommet, est régulièrement visé par des frappes de missiles et de drones russes. Dans la nuit de mardi à mercredi, une nouvelle attaque de drones lancés par la Russie y a endommagé des habitations, des entrepôts et des navires civils, a indiqué la diplomatie ukrainienne.
16:40
La cathédrale Sainte-Sophie de Kiev endommagée lors de frappes russes
La cathédrale Sainte-Sophie de Kiev, l'un des monuments les plus connus d'Ukraine et inscrit à l'Unesco, a été légèrement endommagée lors des frappes russes menées dans la nuit de lundi à mardi sur la capitale, a constaté mercredi un journaliste de l'AFP.



Cette cathédrale orthodoxe, aux murs blancs, à la façade verte et aux coupoles dorées, est un édifice emblématique datant du XIe siècle, construit lors de la période de la Rus' de Kiev, un Etat médiéval commun à l'histoire de l'Ukraine, de la Russie et du Bélarus.

«La cathédrale Sainte-Sophie, dans la capitale, a été endommagée: une partie de sa façade s'est effondrée sous l'effet de l'onde de choc» d'une explosion à proximité, a indiqué mardi soir le président Volodymyr Zelensky dans son adresse quotidienne sur les réseaux sociaux.
16:33
Frappes russes meurtrières sur Kharkiv - Kiev récupère 1200 corps
Des frappes russes ont tué trois personnes et fait plus de soixante blessés dans la nuit de mardi à mercredi à Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, alors que Moscou a intensifié ses attaques quotidiennes sur ce pays et que les négociations de paix sont dans l'impasse.

Parallèlement aux attaques, un nouvel échange de militaires grièvement blessés doit avoir lieu jeudi, a annoncé Moscou. Kiev a de son côté annoncé avoir récupéré 1212 corps de ses soldats tués sur le front, une des plus importantes opérations du genre depuis l'invasion lancée par Moscou il y a plus de trois ans.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à «ne pas avoir peur» d'«agir» après les nouvelles frappes. Cela doit, selon lui, forcer Moscou à «s'engager dans la véritable diplomatie» pour mettre fin à la guerre.
14:33
Russie: l'ex-bras droit de Navalny condamné à 18 ans par contumace
Un tribunal militaire russe a condamné mercredi par contumace Léonid Volkov, l'ancien bras droit du défunt opposant russe Alexeï Navalny, à 18 ans de prison. Cela en pleine répression de toute dissidence en Russie.


Léonid Volkov.

Léonid Volkov, qui vit en exil à l'étranger depuis 2019, a été reconnu coupable, entre autres, de «création d'une organisation extrémiste», de «réhabilitation du nazisme» et de «diffusion de fausses informations» sur l'armée russe, a indiqué le tribunal, cité par l'agence TASS.
Déclarées «extrémistes» en 2021, les organisations de l'opposant Navalny ont été démantelées et la plupart de leurs responsables ont fui le pays ou ont été emprisonnés.

Léonid Volkov, âgé de 44 ans et déclaré «agent de l'étranger» en Russie, est l'une des figures les plus connues du mouvement d'Alexeï Navalny, lui-même mort dans une prison de l'Arctique russe en février 2024 dans des circonstances troubles.
12:39
Normalisation avec Washington: le Kremlin juge peu probable des résultats rapides
Le Kremlin a jugé mercredi «peu probable» des «résultats rapides» dans les discussions russo-américaines sur la normalisation des relations entre Moscou et Washington, entamées après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en début d'année.

«Il y a beaucoup d'obstacles dans les relations bilatérales, il est peu probable qu'on puisse espérer des résultats rapides», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, tout en soulignant que «ce travail difficile va se poursuivre».
Depuis le premier appel officiel entre Vladimir Poutine et Donald Trump le 12 février, Russes et Américains ont dit vouloir une remise à plat de leurs relations bilatérales, un revirement soudain après des années de tensions extrêmes, sur fond de conflit en Ukraine. Le locataire de la Maison Blanche, qui a dit se positionner «au milieu» entre la Russie et l'Ukraine, a depuis repris sur plusieurs points la rhétorique du Kremlin, tout en vantant la possible coopération économique des Etats-Unis avec la Russie.
12:37
L'Ukraine récupère 1212 corps de soldats tués sur le front
L'Ukraine a annoncé mercredi avoir récupéré 1212 corps de ses soldats tués sur le front avec la Russie, une des plus importantes opérations du genre depuis l'invasion lancée par Moscou il y a plus de trois ans.

«Les corps de 1212 défenseurs tombés au combat ont été ramenés en Ukraine», a indiqué dans un communiqué la structure gouvernementale en charge du dossier. «Les enquêteurs et médecins légistes établiront dans les plus brefs délais l'identité des défunts», a-t-elle ajouté.
6:25
Deux morts et 60 blessés dans de nouvelles frappes russes
De nouvelles frappes russes sur Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, ont fait deux morts et au moins 60 blessés dans la nuit de mardi à mercredi, a annoncé le maire. La deuxième plus grande ville d'Ukraine est située à moins de 50 km de la frontière russe.

«Dix-sept frappes de drones ont eu lieu dans deux districts» de la ville, a indiqué le maire, Igor Terekhov. Elles ont touché notamment des immeubles d'habitation, a précisé le bureau du procureur local, soulignant que l'arme utilisée avait été des Geran-2, la version russe du drone iranien Shahed. Une femme de 65 ans et un homme de 47 ans ont été tués, a indiqué la police régionale. Parmi les blessés figurent neuf enfants. Deux personnes ont par ailleurs été blessées dans la nuit dans la région de Zaporijjia et une à Kherson et des bâtiments ont été frappés dans la région d'Odessa, selon les autorités locales.
Depuis une semaine, Kharkiv voit se multiplier les attaques nocturnes d'ampleur, comme l'ensemble du pays. La ville à majorité russophone avait connu dans la nuit de vendredi à samedi son «attaque la plus puissante depuis le début de la guerre» en février, avec une cinquantaine d'explosions. Deux personnes avaient alors été tuées et 17 blessées.

A l'échelle nationale, la Russie a lancé sur l'Ukraine 315 drones explosifs dans la nuit de lundi à mardi, faisant trois morts et 13 blessés.
19:59
Moscou-Kiev: gros échange de prisonniers
La Russie et l'Ukraine ont procédé mardi à la deuxième phase d'un échange d'ampleur de prisonniers de guerre, seule avancée concrète des récents pourparlers de paix à Istanbul, désormais dans l'impasse. Ce nouvel échange est intervenu quelques heures après des frappes nocturnes russes qui ont fait au moins 3 morts en Ukraine.

«Un deuxième groupe de militaires russes a été rapatrié depuis le territoire contrôlé par le régime de Kiev. En échange, un groupe de prisonniers de guerre des forces armées ukrainiennes a été remis», a indiqué le ministère russe de la Défense, cité par les agences russes TASS et Ria Novosti.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a précisé de son côté que l'échange de mardi concernait des «soldats grièvement blessés» lors des combats.

Lors des récents pourparlers de paix entre Kiev et Moscou, le 2 juin à Istanbul, Russes et Ukrainiens avaient convenus de libérer tous les prisonniers de guerre grièvement blessés ou malades et ceux âgés de moins de 25 ans. Les deux capitales n'ont pas précisé à ce stade le nombre de soldats impliqués dans cet échange, dont la première phase avait eu lieu lundi.

L'incertitude demeure concernant l'échange entre Moscou et Kiev de milliers de corps de soldats tués, également décidé début juin à Istanbul. La Russie, qui a accepté de remettre 6000 dépouilles à l'Ukraine, a indiqué attendre une confirmation de Kiev. Interrogé à ce sujet, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué mardi que des camions frigorifiques avec une partie des corps de soldats ukrainiens devant être remis attendaient «depuis plusieurs jours à la frontière» qu'un «accord définitif» soit trouvé.
17:54
De nouvelles frappes russes sur Kiev et Odessa font au moins trois morts
De nouvelles frappes nocturnes russes impliquant des centaines de drones ont fait mardi trois morts et plusieurs blessés à Kiev et Odessa. Le président Volodymyr Zelensky a appellé à une «action concrète» de ses alliés occidentaux face à Moscou. Ces nouvelles attaques aériennes d'ampleur interviennent alors que les pourparlers de paix directs entre Russes et Ukrainiens, initiés en mai à Istanbul, sont dans l'impasse. Moscou avait promis des frappes de représailles après une série d'attaques ukrainiennes sur son sol, qui étaient elles-mêmes une réponse à l'invasion russe lancée en 2022.

Dans la nuit de lundi à mardi, la Russie a lancé sur l'Ukraine 315 drones explosifs, dont 213 ont été abattus par la défense antiaérienne, et sept missiles, tous neutralisés, selon l'armée de l'air ukrainienne. Plusieurs régions du pays ont été touchées par ces frappes ou par la chute de débris de drones abattus, dont la ville portuaire d'Odessa, où deux personnes ont été tuées et neuf blessées, selon le gouverneur régional Oleg Kiper.




A Kiev, la capitale, des immeubles résidentiels et entrepôts ont été touchés et une femme a été tuée et quatre personnes blessées. Une journaliste de l'AFP a entendu au moins 12 explosions et des tirs de la défense anti-aérienne, ainsi que le bourdonnement d'une dizaine de drones. L'armée russe a de son côté affirmé avoir ciblé l'industrie militaire ukrainienne et avoir notamment touché des usines fabriquant des missiles, des chars et des navires, ainsi que des aérodromes et dépôts de munitions et de carburant. Et en Russie, dans la région frontalière de Belgorod, une personne a été tuée et quatre blessées dans une attaque de drone ukrainienne ayant détruit une supérette, a annoncé le gouverneur Viatcheslav Gladkov.

Après les frappes nocturnes russes, Zelensky jugé «vital» que la réponse «ne soit pas le silence du monde, mais une action concrète». Il a appelé à «une action de l'Amérique, qui a le pouvoir de contraindre la Russie à la paix» et à «une action de l'Europe, qui n'a pas d'autre choix que d'être forte».
17:18
L'UE veut réduire les revenus pétroliers russes, avant un G7
L’Union européenne veut réduire les revenus pétroliers de la Russie pour l’obliger à négocier avec l’Ukraine, en amont du sommet du G7 au Canada. Ursula von der Leyen a proposé de baisser le plafond du prix du pétrole russe de 60 à 45 dollars, dans un 18e paquet de sanctions. «La force est le seul langage que la Russie comprend», a-t-elle affirmé, appelant à un cessez-le-feu et des négociations sérieuses.

Le pétrole représente encore un tiers des revenus russes. Le plafond actuel, instauré en 2022 par le G7, aurait déjà entraîné une baisse de 30% des recettes selon Kaja Kallas. Mais pour être efficace, le G7, y compris les Etats-Unis de Donald Trump, doit à nouveau s’y rallier. La Russie contourne ces restrictions grâce à une flotte «fantôme» de plus de 500 pétroliers. L’UE veut y ajouter 70 nouveaux navires à sa liste noire, et sanctionner 22 banques russes supplémentaires, ainsi que des entreprises, notamment chinoises, soupçonnées d’aider l’armée russe.

La Commission prévoit aussi des sanctions pour empêcher toute réactivation du gazoduc Nord Stream. Malgré l’interdiction du pétrole russe, l’UE continue d’acheter du gaz, notamment la France. Un plan vise à en finir totalement avec le gaz russe d’ici fin 2027.
16:31
La Russie a procédé à la deuxième phase de son grand échange de prisonniers avec l'Ukraine
La Russie a procédé mardi à la deuxième phase de son grand échange de prisonniers avec l'Ukraine, qui concerne les personnes grièvement blessées ou âgées de moins de 25 ans, ont rapporté les agences de presse russes.

«Un deuxième groupe de militaires russes a été rapatrié depuis le territoire contrôlé par le régime de Kiev. En échange, un groupe de prisonniers de guerre des forces armées ukrainiennes a été remis», a indiqué le ministère russe de la Défense, cité par TASS et Ria Novosti.
15:55
La Russie dit avoir ciblé l'industrie militaire ukrainienne lors de ses frappes nocturnes
La Russie a affirmé mardi avoir ciblé, lors de ses frappes nocturnes sur l'Ukraine qui ont fait trois morts selon Kiev, l'industrie militaire du pays dont des usines fabriquant des missiles, chars et navires.

«Cette nuit, les forces armées russes ont lancé une frappe groupée à l'aide d'armes de haute précision et de drones d'attaque contre des entreprises de l'industrie aéronautique, des missiles, des blindés et l'industrie navale en Ukraine», a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram, assurant avoir «touché toutes les cibles désignées».
15:53
L'UE propose un 18ᵉ «paquet» de sanctions
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé mardi d'abaisser de 60 à 45 dollars le seuil du prix de vente du baril de pétrole russe, pour réduire les revenus pétroliers de la Russie en guerre, dans le cadre d'un nouveau «paquet» de sanctions.


Ursula von der Leyen.

«Les exportations de pétrole représentent toujours un tiers des revenus de la Russie. Nous devons réduire cette source de revenus», a-t-elle déclaré devant la presse.
15:50
28 ans de prison pour un Colombien qui a combattu au sein de l'armée ukrainienne
Un ressortissant colombien a été condamné mardi à 28 ans de prison par un tribunal russe, accusé d'avoir combattu au sein de l'armée ukrainienne en tant que «mercenaire», notamment dans la région russe de Koursk.



Cet homme, identifié comme Pablo Puentes Borges, était accusé de «mercenariat», de «franchissement illégal de la frontière» et de «contrebande d'armes et de munitions», a indiqué sur Telegram le service de presse des tribunaux de la région de Koursk. Il «a été reconnu coupable» et «a été condamné à une peine de 28 ans d'emprisonnement», a ajouté cette source.

La Russie a condamné à plusieurs reprises à de lourdes peines des citoyens étrangers accusés d'avoir combattu au sein des forces armées ukrainiennes, Moscou les considérant comme des «mercenaires», ce que punit la loi russe.
15:48
Ukraine: nouvelles frappes russes sur Kiev et Odessa, trois morts
De nouvelles frappes nocturnes russes impliquant des centaines de drones ont fait mardi trois morts et plusieurs blessés mardi à Kiev et Odessa. Le président Volodymyr Zelensky a appelé à une «action concrète» de ses alliés occidentaux face à Moscou.

Ces nouvelles attaques aériennes d'ampleur interviennent alors que les pourparlers de paix directs entre Russes et Ukrainiens, initiés en mai à Istanbul, sont dans l'impasse. Moscou avait promis des frappes de représailles après une série d'attaques ukrainiennes sur son sol, qui étaient elles-mêmes une réponse à l'invasion russe lancée en 2022.

Dans la nuit de lundi à mardi, la Russie a lancé sur l'Ukraine 315 drones explosifs, dont 213 ont été abattus par la défense antiaérienne, et sept missiles, tous neutralisés, selon l'armée de l'air ukrainienne.
6:16
Attaques aériennes «massives» sur Kiev et Odessa
Des attaques aériennes russes massives ont visé dans la nuit de lundi à mardi les villes ukrainiennes de Kiev et d'Odessa, faisant un mort, ont annoncé les autorités locales. Une maternité a notamment été touchée à Odessa.

«L'ennemi a massivement attaqué Odessa avec des frappes de drones. Des infrastructures civiles ont subi des dommages et il y a des incendies. Les Russes ont touché une maternité, une station médicale d'urgence et des bâtiments résidentiels», a indiqué le gouverneur Oleg Kiper, précisant que la maternité avait pu être évacuée à temps. Par ailleurs, «des bâtiments résidentiels ont été détruits et endommagés dans le centre d'Odessa. Un homme de 59 ans a été tué», a ajouté ce responsable, faisant état par ailleurs d'au moins quatre blessés.
A Kiev, au moins une personne a été blessée dans le district de Darnytsky dans une attaque aérienne également qualifiée de «massive» par le maire Vitali Klitschko, qui a fait mention d'un bâtiment en feu. Le chef de l'administration militaire de la capitale, Timour Tkatchenko, a évoqué une blessée dans le district de Shevchenkivsky, où, là aussi, un immeuble est en feu, selon cette source.

Dans le centre de Kiev, une journaliste a entendu au moins 12 explosions et des tirs de la défense antiaérienne, ainsi que le bourdonnement d'une dizaine de drones. Klitschko a prévenu que l'attaque se poursuit, avec l'arrivée d'un «nouvel essaim de drones».
18:00
Nouvel échange de prisonniers de guerre entre Kiev et Moscou
L'Ukraine et la Russie ont annoncé lundi le début d'un nouvel échange de prisonniers de guerre qui se poursuivra ces prochains jours. Il s'agit de l'un des rares résultats des récents pourparlers entre les deux belligérants.

Ceux-ci n'ont pas précisé, pour des raisons de sécurité, selon Kiev, le nombre des soldats impliqués dans cet échange qui avait été décidé au cours d'un deuxième cycle de négociations directes, à Istanbul, le 2 juin.

Russes et Ukrainiens avaient alors convenu de libérer tous les prisonniers de guerre grièvement blessés ou malades et ceux âgés de moins de 25 ans.

Il s'agissait de l'un des seuls points d'accord trouvés pendant ces pourparlers, en plus d'un échange à venir de plusieurs milliers de corps de soldats tués au combat. Hormis cela, les négociations de paix sont dans l'impasse.

«Un premier groupe de militaires russes âgés de moins de 25 ans a été rapatrié du territoire sous le contrôle du régime de Kiev. En échange, le même nombre de militaires de l'armée ukrainienne a été transféré», a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Ce nouvel «échange a commencé aujourd'hui et se déroulera en plusieurs étapes dans les prochains jours», a ensuite expliqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky, précisant que «le processus (était) assez complexe» et «les négociations se poursuivent pratiquement tous les jours».

«Pour des raisons de sécurité, le nombre final des personnes libérées sera rendu public une fois le processus d'échange terminé», a pour sa part souligné le centre ukrainien de coordination pour les prisonniers de guerre, ajoutant que l'on continuait aussi à travailler au rapatriement des corps de soldats tués, comme convenu en Turquie.

Selon cette source, c'est le 66e échange de prisonniers entre Kiev et Moscou depuis le début de l'invasion russe de grande ampleur en février 2022.

Le médiateur ukrainien pour les droits humains, Dmytro Loubinets, a, quant à lui, déclaré que les militaires de son pays échangés lundi étaient «dans leur vaste majorité» en captivité depuis 2022.
14:23
Zelensky: l'échange de prisonniers avec Moscou se poursuivra
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué que le nouvel échange de prisonniers avec la Russie se poursuivra dans les «prochains jours», après l'annonce faite lundi par Moscou et Kiev du début de cette opération, sans que le nombre de soldats échangés ne soit révélé.

«L'échange a commencé aujourd'hui et se déroulera en plusieurs étapes dans les prochains jours», a expliqué Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux, précisant que «le processus (était) assez complexe» et «les négociations se poursuivent pratiquement tous les jours».


14:20
Le Kremlin veut renforcer les liens militaires avec l'Afrique
Le Kremlin a dit lundi vouloir renforcer ses liens militaires avec l'Afrique, quelques jours après le départ annoncé du groupe paramilitaire russe Wagner du Mali.

«La présence russe en Afrique ne cesse d'augmenter et nous avons l'intention de renforcer notre coopération tous azimuts avec les pays africains», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.

«Même si l'accent est placé sur les investissements», cette coopération comprend également «des domaines sensibles liés à la défense et la sécurité», a souligné Dmitri Peskov, interrogé pour savoir si la présence russe allait rester la même en Afrique après le départ du groupe Wagner du Mali.

Il n'a toutefois pas directement commenté le départ de l'organisation paramilitaire russe du Mali, où celui-ci était présent depuis 2021.

Les contingents de Wagner seront réintégrés au sein de son successeur, l'Africa Corps, une autre organisation sous le contrôle du ministère de la Défense russe, ont indiqué dimanche à l'AFP des sources diplomatiques et sécuritaires.
11:30
Record de drones russes lancés en une nuit
La Russie a lancé dans la nuit de dimanche à lundi un nombre inédit de 479 drones explosifs sur l'Ukraine. L'armée de l'air ukrainienne en a fait état lundi, alors que Moscou refuse toujours les demandes de Kiev de cessez-le-feu.

L'armée précise que 460 de ces drones avaient été interceptés ou neutralisés, ainsi que 19 des 20 missiles tirés par la Russie.

«Des impacts ont été enregistrés à dix endroits», a-t-elle indiqué, sans donner plus de détails.

Le 1er juin, l'Ukraine avait dit avoir été visée par 472 drones dans la nuit, un record jusque-là.
10:29
Davantage de capacités de défense pour l'Otan
Le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte appellera lundi lors d'une conférence à Londres à augmenter de 400% les capacités de défense aérienne et antimissile de l'Alliance. Objectif: pouvoir contrer la Russie, qui «sème la terreur par le ciel».

«Nous avons besoin de faire un bond en avant dans notre défense collective (...) Le danger ne disparaîtra pas, même avec la fin de la guerre en Ukraine», doit-il déclarer, selon un communiqué, lors de cet évènement du think tank Chatham House.



Pour maintenir une dissuasion et une défense crédibles, «l'Otan a besoin de 400% de défense aérienne et antimissile supplémentaires», prévoit-il d'ajouter en amont du sommet de l'Otan à La Haye les 24 et 25 juin.

«Nous voyons en Ukraine comment la Russie sème la terreur par le ciel, nous allons donc renforcer le bouclier qui protège notre espace aérien», doit encore souligner Rutte. Il sera reçu lundi par le premier ministre Keir Starmer à Downing Street.

Leur rencontre intervient au moment où le président américain Donald Trump exige des Alliés européens et du Canada qu'ils s'engagent à consacrer au moins 5% de leur produit intérieur brut (PIB) à leur défense, sous peine de ne plus garantir leur sécurité.
9:05
Des drones ukrainiens ciblent une usine russe
Des drones ukrainiens ont interrompu l'activité d'une usine électronique lundi en Tchouvachie, région russe située à environ 600 km à l'est de Moscou.

Kiev envoie régulièrement des engins sur le territoire ennemi, en réponse aux bombardements aériens quotidiens menés par l'armée russe.

«Ce matin, des tentatives d'utiliser des drones en Tchouvachie ont été constatées», a écrit lundi sur Telegram le gouverneur régional. Il a souligné que les attaques n'avaient pas fait de victimes.

Selon lui, «deux drones ont chuté sur le territoire de l'usine VNIIR», l'un des principaux concepteurs et fabricants russes de composants électroniques.

Il a été décidé de «suspendre temporairement la fabrication pour assurer la sécurité des employés», d'après la même source.
8:09
La Pologne fait décoller des avions après une attaque russe
L'armée polonaise a fait décoller des avions lundi.

«En raison de l'attaque aérienne intense de la Fédération de Russie sur le territoire de l'Ukraine, des avions polonais et alliés ont commencé à opérer dans l'espace aérien polonais dans la matinée», a annoncé sur X l'état-major.

«Les chasseurs de service ont été déployés par paires, et les systèmes de défense aérienne et de reconnaissance radar basés au sol ont atteint le niveau d'alerte le plus élevé», a-t-il ajouté, précisant qu'il s'agissait d'actions «de nature préventive».

Ce type de déploiement est courant lorsque des missiles ou drones russes visent les régions de l'ouest de l'Ukraine, frontalières avec la Pologne. Celle-ci est membre de l'Otan.

«Des dizaines» de drones et de missiles russes se sont abattus dans la nuit de dimanche à lundi sur la région de Rivne, dans l'ouest de l'Ukraine, a indiqué le maire.
17:27
Kiev annonce un échange de prisonniers pour la «semaine prochaine»
L'Ukraine a annoncé dimanche que l'échange avec la Russie de prisonniers et de corps de soldats tués qui devait se tenir ce week-end aurait lieu «la semaine prochaine», après que Moscou et Kiev se sont accusés de retarder le processus.

«Le début des opérations de rapatriement, selon les résultats des négociations d'Istanbul, est prévu pour la semaine prochaine (...) Tout se déroule comme prévu», a déclaré le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, accusant Moscou de «jeu informationnel déloyal».
11:59
L'armée russe annonce attaquer la région de Dnipropetrovsk
L'armée russe mènera une offensive dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, proche de celle de Donetsk. Elle l'a annoncé dimanche. Il s'agit d'une première en plus de trois ans de conflit.

L'entrée de l'armée russe dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), non confirmée par l'Ukraine, marque un nouveau revers symbolique alors que ses forces sont en difficulté sur le front. Elles manquent d'hommes et d'armements.

«Les unités de la 90e division blindée (...) ont atteint la frontière ouest de la République populaire de Donetsk et continuent de mener l'offensive sur le territoire de la région de Dnipropetrovsk», a écrit l'armée russe sur Telegram, en utilisant le nom que Moscou utilise pour la région de Donetsk annexée.

Kiev n'a pas réagi dans l'immédiat à ces déclarations, mais les autorités régionales de Dnipro avaient fait part d'un mort dans un bombardement russe dans une localité de la zone.
16:33
Russie et Ukraine s'accusent de perturber l'échange de prisonniers
La Russie et l'Ukraine se sont accusées samedi de perturber l'échange de prisonniers devant avoir lieu ce week-end. Cela après des frappes russes de grande envergure ayant notamment touché Kharkiv, la deuxième ville ukrainienne.

Selon le négociateur en chef russe Vladimir Medinski, «la partie ukrainienne a reporté de manière inattendue la réception des corps» de soldats tués «et l'échange de prisonniers de guerre à une date indéterminée».

Côté ukrainien, le Quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre a démenti ces déclarations, accusant Moscou de «jeux déloyaux» et de «manipulation».

Cet échange programmé pour ce week-end selon Moscou et Kiev était le seul résultat concret des pourparlers directs russo-ukrainiens en Turquie lundi.

Les deux parties avaient alors convenu de libérer tous les prisonniers de guerre grièvement blessés ou malades, ainsi que ceux âgés de moins de 25 ans, ce qui aurait fait de cet échange le plus important de la guerre après un précédent ayant concerné 1.000 personnes de chaque côté en mai.

A l'issue des négociations d'Istanbul, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait assuré qu'il aurait lieu ce week-end et la Russie avait dit être prête pour samedi, dimanche ou lundi. Samedi, Moscou a affirmé avoir transmis une liste à l'Ukraine, qui, selon elle, ne «correspond pas» aux termes de l'accord.

Concernant les dépouilles, le négociateur russe Vladimir Medinski a appelé Kiev à «récupérer les corps de 6000 soldats» ukrainiens, dont «1212 sont déjà sur le lieu d'échange». L'Ukraine a répliqué qu'aucune «date n'avait encore été fixée».
15:45
Ukraine: Lula demande à l'ONU de chapeauter les discussions
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, en visite en France, a suggéré que l'ONU prenne la tête d'un groupe de pays «pas impliqués dans la guerre» en Ukraine pour tenter de trouver un accord entre Kiev et Moscou, lors d'une conférence de presse samedi.

«L'ONU peut retrouver un rôle de premier plan dans cette affaire», a déclaré le chef d'Etat brésilien, alors que des pourparlers russo-ukrainiens lancés en mai en Turquie patinent, plus de trois ans après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

«Antonio Guterres est un homme bon. Il (...) peut proposer un groupe d'amis au (président ukrainien Volodymyr) Zelensky et au (président russe Vladimir) Poutine, qui discutent avec eux deux, entendent la vérité des deux et ensuite construisent une alternative», a affirmé M. Lula.

«Ce que je propose, c'est de créer une commission de pays qui ne sont pas impliqués dans la guerre pour discuter avec Zelensky et avec Poutine», a-t-il ajouté.

Selon le président Lula, «personne n'obtiendra tout ce qu'il veut, mais ils obtiendront ce qui est possible», c'est-à-dire «ni à 100% la position de Zelensky, ni à 100% la position de Poutine».

Il a cité à ce titre l'exemple de la Crimée, région annexée par Moscou en 2014 dont l'appartenance à l'Ukraine n'est pas négociable pour Kiev, mais dont Vladimir Poutine «ne veut pas partir».


7:41
Offensive «sans précédent» sur Kharkiv
Deux personnes été tuées et au moins 17 autres blessées dans des frappes russes d'une ampleur sans précédent sur Kharkiv. C'est ce qu'a indiqué samedi le maire de la deuxième ville d'Ukraine.

La cité a subi «l'attaque la plus puissante depuis le début de la guerre» en février 2022, a annoncé l'élu, faisant état d'«au moins 40 explosions» en un bref laps de temps.

«L'ennemi frappe simultanément avec des missiles, des drones Shahed et des bombes aériennes guidées», a-t-il détaillé. Selon lui, au moins 48 Shahed, deux missiles et quatre bombes guidées ont été employés.



Deux personnes ont été tuées dans le district de Kyivsky et une autre dans celui d'Osnovyansky, et une vingtaine ont été blessées, a-t-il rapporté.

Un couple de quinquagénaires a par ailleurs péri dans l'attaque qui a touché deux immeubles à Kherson, dans le sud, selon le gouverneur de la région du même nom. Deux personnes ont été blessées, ainsi que deux autres dans la région de Dnipropetrovsk (est).
12:48
Moscou juge le conflit «existentiel» après avoir mené de nouvelles frappes mortelles
La Russie a qualifié vendredi sa guerre contre l'Ukraine de conflit «existentiel» après y avoir mené pendant la nuit de nouveaux bombardements massifs ayant fait au moins trois morts, «une riposte» selon Moscou à de récentes attaques ukrainiennes d'ampleur.

«Pour nous, c'est une question existentielle, une question de nos intérêts nationaux, de la sécurité, de notre avenir et de celui de nos enfants», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.


Dmitri Peskov.

Alors que les pourparlers de paix relancés ces derniers mois par le président américain Donald Trump semblent désormais dans l'impasse, les frappes et les combats meurtriers se poursuivent inexorablement.
10:05
Zelensky appelle ses alliés à réagir de «manière décisive»
Volodymyr Zelensky a enjoint vendredi ses alliés à réagir de «manière décisive» aux nouvelles frappes nocturnes de la Russie à travers l'Ukraine qui, selon le président ukrainien, ont été menées avec plus de 400 drones et 40 missiles.
«La Russie doit être tenue responsable. Dès les premières minutes de cette guerre, ils ont bombardé des villes et villages pour détruire des vies», a-t-il déclaré. «Maintenant, c'est le moment où l'Amérique, l'Europe et le monde peuvent arrêter ensemble cette guerre en faisant pression sur la Russie», a-t-il ajouté dans un message sur les réseaux sociaux.
10:04
L'Ukraine a été attaquée par plus de 400 drones et 40 missiles
L'Ukraine a été attaquée par plus de 400 drones et 40 missiles russes pendant la nuit, a annoncé vendredi le président Volodymyr Zelensky. Ce dernier a enjoint ses alliés à réagir de «manière décisive».
6:37
Au moins quatre morts dans des frappes russes sur Kiev
Une attaque russe aux drones et missiles balistiques a fait au moins quatre morts à Kiev dans la nuit de jeudi à vendredi, ont indiqué les autorités locales. Plusieurs autres régions ont fait état d'importants bombardements. «Quatre personnes sont confirmées mortes dans la capitale», a déclaré le maire Vitali Klitschko sur Telegram, après avoir évoqué un bilan d'un mort et 20 blessés dont 16 hospitalisés. Les services d'urgence avaient indiqué auparavant que Kiev avait la cible d'une «attaque impliquant des drones et missiles balistiques» touchant plusieurs quartiers de la ville.


Des explosions ont retenti dans la ville au petit matin.

Hors de la capitale, plusieurs régions ont fait état d'importants bombardements russes. A Loutsk (ouest), non loin de la frontière polonaise, «une attaque massive de missiles et drones» a «partiellement détruit» un immeuble résidentiel, faisant cinq blessés, selon le chef de l'administration militaire régionale Ivan Rudnytsky sur Telegram. Egalement à l'ouest, la région de Ternopil a subi «l'attaque aérienne la plus massive à ce jour», avec «de multiples frappes» selon Viatcheslav Negoda, chef de l'administration militaire régionale.

En Russie, le maire de Moscou Sergueï Sobianine a indiqué que la capitale avait été ciblée par 10 drones ukrainiens dans la nuit.

Trois aéroports desservant la ville ont été fermés provisoirement, selon l'agence chargée du transport aérien, qui a ensuite levé les restrictions.
20:00
Trump a demandé à Poutine de ne pas répondre à l'attaque de drones
Le président américain n'a pas frontalement attaqué son invité, le chancelier allemand Friedrich Merz, sur la question épineuse de l'excédent commercial allemand, tandis que ce dernier s'est gardé d'exposer trop crûment leurs divergences sur le conflit déclenché par l'invasion russe de l'Ukraine en 2022.



«Vous savez que nous avons apporté notre soutien à l'Ukraine et que nous cherchons à accroître la pression sur la Russie», a déclaré le chancelier allemand, depuis un mois à la tête de la première économie européenne, sans que Donald Trump ne réponde à cette demande à peine voilée de nouvelles sanctions américaines contre Moscou.

Friedrich Merz a assuré que Donald Trump, très sensible à la flatterie, était «le personnage-clé» pour trouver une issue pacifique. Le républicain a seulement dit avoir demandé à Vladimir Poutine, avec lequel il a parlé mercredi, de ne pas répondre à la spectaculaire attaque de drones lancée par l'Ukraine le week-end dernier sur plusieurs aérodromes russes, tout en assurant que cette riposte russe ne serait «pas belle à voir».

«J'ai dit (à Vladimir Poutine) : 'Ne le faites pas. Vous ne devriez pas le faire. Vous devriez arrêter'. Mais encore une fois, il y a beaucoup de haine (entre l'Ukraine et la Russie)», a déclaré le président américain, qui a à nouveau semblé renvoyer dos à dos les deux belligérants.

«Notre alliance avec les Etats-Unis a été, est et restera d'une importance capitale pour la sécurité, la liberté et la prospérité en Europe», avait écrit Friedrich Merz avant son départ pour Washington. Le chancelier allemand doit être soulagé: il n'a pas été piégé comme d'autres dirigeants étrangers, comme son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, puis sud-africain Cyril Ramaphosa, par Donald Trump. Au contraire, il a été reçu jeudi de manière très cordiale, en dépit des différends commerciaux.
10:44
Coupures d’électricité après des attaques ukrainiennes
L’occupation russe dans le sud de l’Ukraine a de nouveau signalé des frappes de drones ukrainiens ayant provoqué des coupures de courant pour des dizaines de milliers de personnes dans les régions de Zaporijjia et Kherson. Dans la région de Kherson, le poste électrique principal aurait été délibérément visé, selon le responsable administratif nommé par Moscou, Vladimir Saldo. D’après l’agence de presse russe Tass, il a évoqué 67 000 foyers privés d’électricité.



Dans la zone occupée de la région de Zaporijjia, plusieurs villes comme Melitopol ou Primorsk, mais aussi Enerhodar — située à proximité directe de la centrale nucléaire de Zaporijjia contrôlée par la Russie — se sont retrouvées sans courant, selon les autorités russes. Toutefois, l’alimentation électrique nécessaire à la centrale à l’arrêt n’a pas été affectée, a précisé une porte-parole de l’installation, citée par Tass.
10:25
Un haut responsable militaire ukrainien a indiqué que la Russie préparait de nouvelles offensives de grande ampleur, selon des informations récentes des services de renseignement ukrainiens. Certains de ces plans s’étendraient jusqu’à l’année prochaine. Ces offensives viseraient notamment à priver l’Ukraine de l’accès à la mer Noire, a déclaré le colonel Pavlo Palisa, chef adjoint de l’administration présidentielle, mercredi à Washington.
10:24
Zelensky déplore une nouvelle attaque russe ayant tué une famille
Une attaque de drones russes dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord de l'Ukraine a fait au moins cinq morts, dont un enfant d'un an, ont déploré le président Volodymyr Zelensky et les autorités ukrainiennes. Ces frappes sur la localité de Prylouky, dans la région de Tcherniguiv, «ont endommagé des bâtiments dans une zone résidentielle», tuant cinq personnes et en blessant six autres, a indiqué le chef de l'administration régionale, Viatcheslav Tchaus sur Telegram.



Dans la matinée, le président Volodymyr Zelensky a déploré cette nouvelle attaque russe contre des civils, accusant Moscou de «tenter constamment de gagner du temps pour continuer à tuer». Une maman, sa fille et son petit-fils d'un an ont été tués par ce bombardement russe, a-t-il dit.
5:53
Une attaque de drones russes dans le nord fait cinq morts
Une attaque de drones russes dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord de l'Ukraine a fait au moins cinq morts, a indiqué le chef de l'administration de la région de Tchernihiv. Un enfant d'un an fait partie des victimes.

Ces frappes sur la localité de Prylouky «ont endommagé des bâtiments dans une zone résidentielle», a indiqué Viatcheslav Tchaus sur Telegram, précisant que six blessés avaient été hospitalisés.

A Kharkiv, grande ville du nord-est proche de la frontière russe, le gouverneur Oleg Synegoubov a fait état de bombardements aux drones qui ont fait 17 blessés «dont une femme enceinte, des enfants et une femme de 93 ans».

Ces nouveaux bombardements interviennent alors que Donald Trump a prévenu mercredi, à l'issue d'un appel avec le président russe Vladimir Poutine, que Moscou comptait riposter à la spectaculaire attaque ukrainienne contre des bombardiers russes.
5:53
Kim Jong-un promet un «soutien inconditionnel» à la Russie
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a promis à la Russie un «soutien inconditionnel» à son invasion de l'Ukraine, a rapporté jeudi l'agence officielle nord-coréenne KCNA.

M. Kim a reçu mercredi à Pyongyang le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou, qui effectuait sa deuxième visite dans la capitale nord-coréenne en moins de trois mois.



Il a assuré que son gouvernement apporterait «son soutien inconditionnel à la position de la Russie et sa politique étrangère sur toutes les questions internationales cruciales, y compris le dossier ukrainien», selon le compte rendu publié par l'agence.

Le numéro un nord-coréen a exprimé «sa conviction que la Russie allait, comme toujours, remporter la victoire dans sa cause sacrée de recherche de la justice», est-il ajouté.

Les deux parties ont convenu de «continuer de renforcer progressivement» leurs relations, selon KCNA.

L'ambassade russe à Pyongyang a indiqué de son côté sur son compte Telegram que les deux dirigeants avaient «échangé leurs points de vue sur la situation autour de la crise ukrainienne et dans la péninsule coréenne».
20:52
Le pape a appelé Poutine à faire «un geste» pour la paix en Ukraine
Le pape Léon XIV a appelé le président russe Vladimir Poutine à «faire un geste en faveur de la paix» en Ukraine, lors d'un entretien téléphonique mercredi, a indiqué le Vatican. «Le pape a lancé un appel à la Russie pour qu'elle fasse un geste en faveur de la paix, et a souligné l'importance du dialogue pour la réalisation de contacts positifs entre les parties et pour la recherche de solutions au conflit», a déclaré le Vatican a propos de cette première conversation avec le chef d'Etat russe pour le nouveau pape depuis son intronisation.


Le pape Léon XIV

De son côté, le Kremlin a affirmé que Vladimir Poutine a déclaré vouloir atteindre la paix par des moyens «diplomatiques» mais accusé Kiev de chercher «l'escalade» des hostilités. «Vladimir Poutine a attiré l'attention sur le fait que le régime de Kiev mise sur l'escalade du conflit et mène des actions de sabotage contre des infrastructures civiles sur le territoire russe», a argumenté le Kremlin dans un communiqué. Après deux cycles de pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, Moscou continue d'avancer des demandes maximalistes pour mettre fin à son offensive, dont le retrait des forces de Kiev de quatre régions dont le Kremlin revendique l'annexion et le renoncement de l'Ukraine à rejoindre l'Otan. Kiev insiste de son côté sur un cessez-le-feu inconditionnel que la Russie refuse, estimant qu'il permettrait aux troupes ukrainiennes de se réarmer grâce à l'aide occidentale.

Lors de sa conversation avec le pape Léon XIV, qualifiée de «constructive» par le Kremlin, Vladimir Poutine a par ailleurs critiqué l'interdiction en 2024 par les autorités ukrainiennes de l'Eglise orthodoxe relevant du patriarcat de Moscou, qui comptait autrefois le plus de fidèles en Ukraine. Il a appelé le Vatican à «s'engager plus activement en faveur de la liberté de culte en Ukraine». Le Vatican a été considéré ces dernières semaines comme l'un des lieux possibles pour des négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine et Vladimir Poutine a exprimé mercredi sa «gratitude» au pape «pour sa volonté de contribuer au règlement» du conflit.

La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev:

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La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev
Faces of war pour le New York Times.
source: alexander chekmenev
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
source: www.imago-images.de / imago images
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L'Ukraine utilise des leurres plus vrais que nature
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«Merci, tonton Netanyahou!»: l'opposition iranienne reprend espoir
Alors qu'un sentiment patriotique se réveille en Iran à la suite des attaques israéliennes, l'opposition espère voir le régime des mollahs tomber.

«Frappe-les, Israël, les Iraniens sont derrière toi», ont écrit des inconnus sur un mur. C’est la princesse Yasmine Pahlavi, épouse de Reza Pahlavi, l'ex-prince héritier d’Iran et figure de l’opposition en exil, qui a récemment partagé cette image sur les réseaux sociaux.

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