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Le démocrate Don Beyer se confie: «La Suisse m'a marqué»

L'ancien ambassadeur de Barack Obama Don Beyer, évoque la résistance à Trump, son espoir et l'image de la Suisse.
Don Beyer, ici devant le Capitole américain, est actuellement sous forte pression.Image: X07185

«Trump sera stoppé par le peuple»: l'ex-ambassadeur d'Obama se confie

Membre du Congrès américain, Don Beyer (74 ans) nous a confié ses craintes quant au second mandat de Donald Trump, ses espoirs pour les prochaines élections américaines et comment la mentalité suisse l'a marqué dans son travail à Washington.
14.06.2025, 11:5814.06.2025, 11:58
Benjamin Weinmann / ch media
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Lorsque Don Beyer a pris ses fonctions d’ambassadeur des Etats-Unis en Suisse, en 2009, il représentait le tout nouveau président Barack Obama. «Hope» n’était alors pas qu’un simple slogan électoral. Les Etats-Unis inspiraient à nouveau l’espoir d’un avenir meilleur après les années éprouvantes sous George W. Bush.

Aujourd’hui, sous Donald Trump, la donne a changé. Sa politique brutale engendre chaos et incertitude à l’échelle mondiale. Don Beyer, 74 ans, qui représente le district de Virginie à la Chambre des représentants depuis 2014, en fait lui aussi l’expérience. Lors d’un entretien en visioconférence, il ne mâche pas ses mots.

Qu'est-ce que ça fait d'être un député démocrate au Congrès, en 2025?
Don Beyer: C’est très exigeant. Je n’ai jamais eu autant de travail de toute ma carrière. Je représente le nord de la Virginie, à deux pas de Washington. Nulle part ailleurs, autant de fonctionnaires n’ont perdu leur emploi ou vu leurs contrats annulés par l’Etat. Un très grand nombre de personnes qui ont besoin d'aide se tournent vers nous. Beaucoup se battent, estimant que les mesures d’austérité imposées par le Department of Government Efficiency (DOGE) d’Elon Musk sont illégales.

Ilhan Omar, Don Beyer, Lateefah simon, Eric Swalwell during the ''Hands Off'' rally against the Trump administration's policies on April 5, 2025. (Photo by Zach D Roberts/NurP ...
Don Beyer et ses collègues lors du rassemblement «Hands Off» contre les politiques de l'administration Trump, le 5 avril 2025.Image: X07413

Comment réagissez-vous?
Nous avons organisé des salons de l’emploi et mis en place des points d’accueil pour accompagner au mieux les personnes en recherche d’emploi.

«C'est un travail inédit, car nous n'avons jamais eu un président qui se comporte ainsi avant lui»

Prenons l’exemple des droits de douane: Donald Trump a déclaré un état d’urgence de manière totalement excessive afin de pouvoir les imposer. Avec d’autres responsables politiques, j'avais le devoir de m'y opposer.

Durant ses 100 premiers jours, Donald Trump a gracié les assaillants du Capitole du 6 janvier 2021, attaqué publiquement le président ukrainien Zelensky, envoyé l'armée à Los Angeles, déclenché une guerre commerciale contre des partenaires comme l’UE et la Suisse, et continue de chercher à tirer profit financièrement de sa fonction, comme en témoigne la récente offre du Qatar pour un avion à 400 millions de dollars. Ce mandat est-il pire que le premier?
Oui, il est bien pire! J'ai eu du mal avec ses quatre premières années, mais avec le recul, ça semble presque bénin comparé à la situation actuelle.

«En 2016, il était surpris d'avoir gagné. Il n'avait pas de plan ni d'équipe composée de militants idéologiques»

Il avait nommé des personnes relativement normales à divers postes gouvernementaux. Aujourd’hui, ses partisans de l'alt-right ont eu quatre ans pour se préparer. Et maintenant, ils mettent en place leur «2025 Project».

Don Beyer - député américain de Virginie (démocrate)
Donald S. Beyer Jr., 74 ans, est né à Trieste en Italie. Fils d’un officier de l’armée américaine, il a grandi à Washington DC. Dans les années 80, il rejoint l’entreprise familiale de commerce automobile. Durant les années 90, il occupe pendant huit ans le poste de vice-gouverneur de Virginie en tant que représentant des démocrates. En 2009, Barack Obama le nomme ambassadeur des Etats-Unis en Suisse et au Liechtenstein. En 2014, il est élu à la Chambre des représentants, où il défend les intérêts de son Etat natal. Don Beyer vit aujourd'hui à Alexandria, en Virginie, avec son épouse Megan et leurs deux filles. Il a également deux enfants adultes issus d’un premier mariage.

Des tribunaux ont déclaré certains de ses décrets illégaux, mais Donald Trump, selon ses détracteurs, ignore ces décisions. Par ailleurs, Elon Musk - qui n'a jamais été élu - a obtenu un accès privilégié à la Maison-Blanche, où il a causé du tort à des organisations humanitaires à travers le monde. Pourquoi le système américain ne fonctionne-t-il pas mieux que ça?
Les tribunaux fonctionnent en réalité plutôt bien. En mai, nous avons remporté plus de 95% des procès intentés contre le président. Il y a seulement un ou deux cas où il refuse de se conformer aux décisions, comme dans celui de la Cour suprême, qui a jugé illégale la déportation de migrants vénézuéliens vers une prison de haute sécurité au Salvador. La Cour a ordonné leur retour, mais il refuse d’obtempérer.

«Cela pourrait déclencher une crise constitutionnelle, mais nous n’en sommes pas encore là»

Outre la Cour Suprême, le Congrès devrait constituer un contrepoids au président...
Tout à fait. Mais aujourd’hui, le Congrès est contrôlé par les républicains, tant à la Chambre des représentants qu’au Sénat. Il y a bien quelques voix dissidentes, mais la majorité se plie à ses volontés, quoi qu’il arrive.

Il y a cinq ans, vous mettiez en garde contre le risque grandissant d’une dérive autoritariste aux Etats-Unis. Aujourd’hui, des migrants sont arrêtés et expulsés sans aucun recours légal. Que ressentez-vous face à cette situation?
Je suis très inquiet. C’est le comportement le plus autoritaire que j’aie jamais vu de la part d’un président. Pourtant, je continue à croire dans le peuple américain. Donald Trump, ironiquement, a déclenché une mobilisation politique accrue de la population. Les gens se battent, s’opposent, refusent que les Etats-Unis deviennent une société autoritaire ou totalitaire, car ça va à l’encontre des valeurs fondamentales américaines.

«A long terme, les excès de Trump seront stoppés par l’opinion publique»

Je pense que mon rôle, en tant que membre de la minorité, est de raconter ces histoires de résistance.

Don Beyer a pris ses fonctions d'ambassadeur des États-Unis en Suisse en 2009, il l'a fait en tant que représentant du nouveau président Barack Obama.
Don Beyer a pris ses fonctions d'ambassadeur des États-Unis en Suisse en 2009, il l'a fait en tant que représentant du nouveau président Barack Obama.Bureau du député Don Beyer

La résistance semble pourtant fragile. De nombreuses entreprises et universités ont abandonné leurs programmes de diversité et d’inclusion (DEI) ou permettent même aux policiers d’arrêter des migrants sur place. Etes-vous surpris de ne pas voir plus d’opposition, comme celle de l’université de Harvard, par exemple?
Ce qui m'a le plus déçu, c'est le fait que les grands cabinets d'avocats aient cédé face aux menaces de Donald Trump. Dès leur premier jour d’études, les futurs juristes apprennent qu’ils doivent défendre l’Etat de droit et la Constitution, et faire preuve de courage.

«Mais beaucoup se sont montrés faibles et pathétiques»

Ceux qui ont cédé aux menaces du président Trump perdent aujourd’hui de nombreux talents et contrats. C’est la même chose partout: personne ne veut d'un «bully» qui écrase les autres. On se relève et on riposte.

Mais beaucoup se demandent où se trouve la grande résistance des démocrates.
Le problème, c’est que nous ne disposons pas de la même portée que Trump. Nous investissons toutes les plateformes disponibles - Instagram, TikTok, Bluesky ou Substack - et donnons de nombreux interviews, même avec des journalistes suisses. Nous organisons aussi régulièrement des événements pour dialoguer directement avec le public.

Mais...
...Mais il est vrai que les démocrates manquent encore d’un visage emblématique pour ce mouvement. Hakeem Jeffries, notre chef de la majorité à la Chambre des représentants, n’a pas la même puissance médiatique que Trump.

Les députés progressistes Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez ont organisé plusieurs événements qui ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes…
Oui, ils sont passionnés et éloquents, et je les apprécie tous les deux. Mais je dirais qu’avec leurs positions progressistes, ils ne représentent pas le courant majoritaire du Parti démocrate.

April 15, 2025, Folsom, Ca, USA: Congresswoman Alexandria Ocasio-Cortez introduces Bernie Sanders during the Fighting Oligarchy From Here with Bernie Sanders and AOC rally at Folsom Lake College on Tu ...
La députée démocrate Alexandria Ocasio-Cortez (New York) et le sénateur Bernie Sanders (Vermont) ont récemment organisé plusieurs événements sous le slogan «Combattre l'oligarchie».Image: ZUMA Press Wire

Il y a tout de même des gens qui réclament une politique plus progressiste au sein des démocrates.
Effectivement, mais je ne pense pas que ce soit la bonne voie. Trump a réussi à toucher la classe ouvrière, qui a longtemps été notre base électorale. Aujourd’hui, la majorité des familles à faibles revenus a voté pour Trump, tandis que les personnes qui ont bénéficié d'une formation plus élevée et qui sont plus aisées ont voté pour les démocrates. Il faut impérativement combler ce fossé.

«Qu’on le veuille ou non, avec une politique plus progressiste, on ne parvient pas à convaincre ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts ou qui ont vu leur usine fermer»

Donald Trump leur offre un bouc émissaire et leur dit: «Vous êtes au chômage à cause des migrants» ou «C'est parce que les femmes et les Afro-Américains sont favorisés».

Ce qui ne correspond pas à la réalité.
Au final, ce n'est pas ça qui compte, puisqu'il offre à de nombreux électeurs une explication qui leur semble compréhensible sur les raisons pour lesquelles ils ne bénéficient pas du succès des Etats-Unis.

Pourtant, le pays a une seconde fois voté pour un homme plusieurs fois condamné, qui se vante d’agressions sexuelles et propage des propos raciste. Qu'est-ce que cela révèle des Etats-Unis?
C’est très décevant. A mon sens, ses électeurs voient bien ses défauts personnels, ses mensonges, sa corruption. Mais ils perçoivent aussi un homme politique qui prétend améliorer leur quotidien grâce à des droits de douane massifs contre la Chine, une politique migratoire plus stricte et la réduction des programmes DEI. Malheureusement, le racisme demeure suffisamment répandu pour avoir probablement joué un rôle significatif lors de la candidature de Kamala Harris.

Est-ce que vous comprenez les touristes qui annulent leur voyage aux Etats-Unis?
Complètement. J’aime mon pays et je souhaite qu’il soit un modèle pour le monde. Mais la suppression de notre programme d’aide USAID a, selon les estimations, causé plus de 10 000 décès en Afrique subsaharienne, où nous ne finançons plus les vaccinations. Même si le président affirme vouloir faire du Canada le 51e Etat des Etats-Unis, cela a des répercussions sur notre tourisme.

«L’image des Etats-Unis en pâtit en ce moment»

Un profond clivage traverse les démocrates sur la question de Gaza. Depuis l’attaque terroriste du 7 octobre 2023, plus de 50 000 personnes - en fonction des sources - sont décédées à Gaza, et plus de 120 000 ont été blessées. L’ONU condamne les actions militaires d’Israël, les qualifie de crimes contre l’humanité et y voit des signes de génocide. Quelle est votre position à ce sujet?
En décembre 2023, j'ai plaidé publiquement en faveur d'un cessez-le-feu. J’ai voté à trois reprises contre la livraison d’armes offensives à Israël. Je n’ai aucun problème à soutenir le «Iron Dome» et d’autres technologies de défense israéliennes. Mais oui, de nombreux jeunes démocrates ont été déçus par l’administration Biden, qui semblait renforcer Israël, alors même que Trump ne montrait aucune empathie pour Gaza. C’est une situation complexe. Le Hamas veut anéantir Israël et les Juifs, tandis qu’Israël exige la capitulation du Hamas, ce qui n’a pas encore eu lieu. Et chaque jour, des adultes et des enfants continuent de mourir.

Don Beyer – et son chien Otto, nommé d’après le grand-père de Beyer – dans une interview en ligne avec le rédacteur en chef de CH Media, Benjamin Weinmann.
Don Beyer – et son chien Otto, nommé d’après le grand-père de Beyer – dans une interview en ligne avec le rédacteur en chef de CH Media, Benjamin Weinmann.ch media

Après votre passage en Suisse, vous aviez déclaré être un partisan du système multipartite local. Pensez-vous qu’à l’avenir, et face à ces divisions internes, les Etats-Unis verront émerger davantage de grands partis?
A court terme, non. J’adore le modèle suisse. Je raconte souvent à mes proches que la Suisse compte sept membres au sein de l’exécutif, issus de partis différents. Cette politique de compromis est quasiment inexistante aux Etats-Unis aujourd’hui, ce que je trouve tragique. Donc je ne vois pas en quoi une division d’un parti pourrait être bénéfique.

Avant de soutenir Joe Biden en 2020, votre favori était le jeune politicien Pete Buttigieg. Aujourd'hui, les noms de Wes Moore, Alexandria Ocasio-Cortez ou Tim Walz circulent déjà pour la présidentielle de 2028. Sur qui misez-vous ?
Wes Moore est une vraie star, il sait très bien se présenter. Je pourrais aussi envisager Andy Beshear, le gouverneur du Kentucky, ou Josh Shapiro, gouverneur de Pennsylvanie. Mais oui, je soutiens toujours Pete. Il y a quelques semaines, je lui ai écrit pour lui dire que je serais à nouveau dans son camp s’il décidait de se présenter. C’est un homme extrêmement intelligent, compétent, qui a fait un excellent travail en tant que secrétaire aux Transports sous Biden. Et je l’apprécie aussi en tant que personne.

«Mais ce pays est-il prêt à élire un président marié, homosexuel et père de deux enfants? Difficile à dire»

Mais je ne choisis pas en fonction de qui peut gagner, mais de qui serait le meilleur président. Et je pense que Pete a toutes ses chances.

Former U.S. Secretary of Transportation Pete Buttigieg speaks during a town hall hosted by VoteVets May 13, 2025 in Cedar Rapids, Iowa.
Si Pete Buttigieg se présente à l’élection présidentielle de 2028, Don Beyer le soutiendrait dans sa campagne.Image: X02835

Ils sont tous des démocrates modérés. Or une candidature centriste, comme celle de Kamala Harris ou Tim Walz, n’a pas vraiment porté ses fruits récemment.
Aussi modérée qu'elle soit, Kamala Harris n’a pas été perçue comme une candidate centriste. Ses adversaires ont diffusé dans les Etats clés comme l’Arizona et la Pennsylvanie des spots télévisés dévastateurs, d’une valeur de plusieurs millions de dollars, qui présentaient une image biaisée d’une ultra-gauchiste californienne.

Vous avez quitté votre poste d’ambassadeur à Berne en 2013. Quelle image la Suisse a-t-elle aux Etats-Unis aujourd'hui?
Très positive. Je mentionne la Suisse dans quasiment toutes mes discussions. Tout le monde souhaite visiter ce pays, qui est réputé pour sa beauté exceptionnelle.

La chute de Credit Suisse n’a-t-elle pas entaché cette image?
Je ne pense pas. Ce que j’apprécie surtout en Suisse, c’est sa structure étatique, sa gouvernance. La plupart des Américains ignorent à quel point la Suisse est fédéraliste. J’aime toujours expliquer ça, mais la majorité pense surtout au chocolat, aux montres, aux Alpes et à l’industrie pharmaceutique.

Une filiale du Credit Suisse à New York. Selon Don Beyer, sa disparition n'a pas nui à l'image de la Suisse aux Etats-Unis.
Une filiale du Credit Suisse à New York. Selon Don Beyer, sa disparition n'a pas nui à l'image de la Suisse aux Etats-Unis.Antongeisser / GEISSER-FOTOGRAFEN,SON

La Suisse a tout de même subi les droits de douane punitifs de Trump.
Les tarifs douaniers imposés à la Suisse étaient complètement démesurés! Le déficit commercial s’explique principalement par les importations pharmaceutiques, dont nous avons absolument besoin. De plus, la Suisse a toujours figuré parmi les sept plus grands investisseurs aux Etats-Unis ces dernières années.

Avez-vous des conseils à donner au gouvernement suisse pour gérer ses relations avec l’administration Trump?
Si je peux aider, je le fais volontiers. Mais jusqu’à récemment, la Suisse avait un excellent ambassadeur à Washington, Jacques Pitteloud. Il était l’un des représentants étrangers les plus présents, assistait à tous les événements et connaissait de nombreux membres du Congrès. Il est essentiel de préserver ces relations, même si c'est désormais Donald Trump qui se trouve à la Maison-Blanche.

A quelle fréquence voyagez-vous en Suisse?
Il y a deux ans, ma femme et moi sommes allés au Montreux Jazz Festival et avons rendu visite à des amis à Berne. Ce pays m’a profondément marqué. Les Etats-Unis oscillent brusquement à droite puis à gauche, tandis que la Suisse va de l'avant lentement. C’est aussi ma manière d’agir en tant qu’homme politique: je cherche toujours à rallier des républicains à mes initiatives. Elles ne sont peut-être pas toujours révolutionnaires, mais elles bénéficient d’un large soutien et apportent des améliorations concrètes.

Et combien de temps aimeriez-vous encore rester à Washington?
J’adore mon métier et je me représenterai en 2026. Certes, il y a des candidats plus jeunes, mais pour l’instant, j’ai l’expérience et le réseau nécessaires pour faire une différence. J’espère pouvoir continuer encore un peu.

(Traduit de l'allemand par Anne Castella)

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