Voici qui sera Miss France 2026 (selon l'IA)
Qui va remporter la prestigieuse écharpe de Miss France 2026? Alors que Miss Martinique Angélique Angarni-Filopon devra déposer sa couronne sur une nouvelle tête ce vendredi 6 décembre, lors d'une soirée d'élection qui aura lieu au Zénith d’Amiens, l'intelligence artificielle semble s'être déjà décidée.
En effet, un modèle IA imaginé par le cabinet de conseil Avisia s’est attelé à projeter le podium du concours de beauté, et pour lui, un trio de tête se démarque déjà parmi les 30 candidates. Le voici:
- 3e position: Miss Tahiti, Hinaupoko Devèze
- 2e position: Miss Guadeloupe, Naomi Torrent. Celle-ci est la «doyenne» de cette édition, puisqu'elle est âgée de 30 ans
- Miss France serait donc: Miss Nord-Pas-de-Calais, Lola Lacheré
Le modèle s'est également prononcé sur les places suivantes. Déborah Adelin-Chabal (Roussillon) remporterait la 4e position, Mareva Michel, Miss Île-de-France serait 5e.
Un modèle loin d'être infaillible
Pour tous ceux qui se réjouissent de ce podium, tempérez votre joie. La fiabilité d'une telle prédiction n'est jamais absolue. Pour commencer, c'est au terme d'une soirée diffusée en live que la gagnante sera déclarée, et de nombreux facteurs liés à la cérémonie peuvent influer sur le résultat.
Ensuite, le modèle d'IA suit une méthodologie prenant en compte un nombre déterminé de critères. Comme le relate Le Parisien, il a d'abord fallu raffiner des données brutes issues de diverses sources. Les sources en question et la façon de présenter les données peuvent déjà biaiser le résultat. Ensuite, ce fut au tour de l'analyse des commentaires. Le modèle d'IA générative Gemini 2.5 s’est chargé de passer au crible quelque 65 000 commentaires publiés sur les réseaux sociaux comme X, Instagram ou encore TikTok.
Ces données ont ensuite été pondérées par divers facteurs, notamment le nombre d’abonnés des prétendantes, leurs interactions avec leur communauté, mais également la composition des votants dans les différentes régions (âge, taille de la population, catégorie socioprofessionnelle, etc.) Enfin, la trajectoire des différentes régions à travers l'historique de l'élection a été passée au peigne fin. C'est donc à travers des «variables de popularité» que le classement probabiliste a été généré. Rien, donc, qui ne soit gravé dans le marbre.
Cela dit, le modèle IA ne s'était pas complètement planté l'année dernière. «La puissance algorithmique avait placé la gagnante en seconde position, mais avait vu juste sur les quatre premières à l’exception notable de Miss Corse venue s’intercaler comme 2e dauphine», écrit encore Le Parisien.
Sans compter que cette année, un nouveau facteur a été ajouté, comme le précise Avisia:
Des calculs seront effectués en permanence par l'IA, jusqu’au samedi 6 décembre A vos paris!
(jod)
