La F1 a annoncé ce mardi matin les grandes lignes de la saison 2026 et il y a plusieurs nouveautés. S'il y aura toujours 24 courses au calendrier (du 8 mars à Melbourne au 6 décembre à Abu Dhabi), dont trois aux Etats-Unis (Miami, Austin et Las Vegas), le GP du Canada est déplacé de la mi-juin à la fin mai. Mais c'est un autre changement qui fait la une de l'actualité: le nouveau circuit de Madrid remplacera celui d'Imola.
Le tracé espagnol doit toutefois être homologué par la FIA (des critères de sécurité et d’infrastructure doivent être respectés) mais on se dirige donc vers deux courses en Espagne (Catalogne et Madrid) contre une seule en Italie (Monza).
Le président de la F1, l'Italien Stefano Domenicali (justement né à Imola), se réjouit déjà de l'année prochaine.
Mais sur les rives du fleuve Santerno, où le tracé d'Imola est situé, la déception est perceptible. Même si le maire Marco Panieri et le président de la région Emilie-Romagne, Michele De Pascale, s'attendaient à ce que leur course soit rayée du calendrier, ils soulignent dans un communiqué conjoint que cette décision «suscite des interrogations, de la déception et un sentiment d’amertume».
Ils rappellent toutefois que «cette annonce ne signifie en aucun cas la fin de l’histoire» et ils ont raison: La Gazzetta dello Sport précise qu'Imola pourrait en effet réintégrer le calendrier dans le futur, «si les circonstances sont favorables et les investissements appropriés».
C'est ce qu'espèrent de nombreux fans, fâchés de la décision prise par la F1. «Après Sepang, Magny-Cours, Hockenheim, Nürburgring, c'est Imola, un nouveau circuit mythique de ma jeunesse qui disparait pour un circuit urbain insipide», grince un internaute sur le site de L'Equipe. «Ce sport ne respecte plus son histoire», regrette un autre, alors qu'un troisième exprime simplement sa «tristesse».