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Les Jets éliminés ++ Tyrese Maxey a sorti le grand jeu

Hellebuyck (37) et les Jets ont
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Les Jets éliminés ++ Tyrese Maxey a sorti le grand jeu

Elles sont là, elles sont fraîches! Les infos sportives à ne pas rater.
09.01.2024, 14:2801.05.2024, 08:45
team watson / ats
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Formule 1: Adrian Newey quittera Red Bull au début 2025

Adrian Newey: son avenir s'écrira loin de Red Bull
Adrian Newey: son avenir s'écrira loin de Red BullImage: KEYSTONE/EPA/ALI HAIDER

Le Britannique Adrian Newey (65 ans) quittera Red Bull début 2025. Il en est l'ingénieur depuis de nombreuses années, a annoncé l'équipe de formule 1 championne du monde en titre.

Considéré comme l'un des plus grands ingénieurs de la F1, "Adrian Newey partira de Red Bull en 2025 après 19 années", a écrit dans un communiqué l'écurie du triple champion du monde en titre, le Néerlandais Max Verstappen. La raison de son départ n'a pas été spécifiée.

L'écurie, qui écrase la concurrence depuis deux saisons, a encore précisé que l'ingénieur allait dès à présent s'éloigner de la F1 pour se consacrer à plein temps, et jusqu'à son départ, au projet de première voiture hypercar de Red Bull. "Mon rêve était d'être un ingénieur de formule 1, et j'ai eu la chance de faire ce rêve une réalité", explique l'ingénieur dans le communiqué de son écurie. Il ajoute que "le moment est opportun pour passer le relais à d'autres et chercher de nouveaux défis pour moi-même".

Vision et génie

Newey travaille pour Red Bull depuis 2006. Il a conçu les monoplaces qui ont apporté à l'écurie basée à Milton Keynes six titres de champion du monde des constructeurs entre 2010 et 2023 et sept titres chez les pilotes avec Sebastian Vettel (de 2010 à 2013) puis Max Verstappen (de 2021 à 2023). "Sa vision et son génie nous ont aidés à remporter 13 titres en 20 saisons", a salué le directeur de l'écurie Christian Horner.

La raison de son départ pourrait être liée à la polémique ayant touché Horner, visé par des accusations de "comportement inapproprié" à l'égard d'une employée plus tôt cette année, et les nombreux remous qu'elle a suscitée au sein de l'équipe, selon la BBC. Horner, qui a toujours nié les accusations, a été blanchi fin février à la suite d'une enquête interne.

Relations dégradées

Le site spécialisé Motorsport revient également sur l'hypothèse d'une dégradation des relations entre Newey et Horner, ce dernier ayant notamment affirmé l'an dernier que, si "Adrian joue un rôle important dans cette équipe et dans ce que nous avons accompli (...), son rôle a évolué au cours des dernières années". "L'équipe technique sous ses ordres, dirigée par Pierre Waché (le directeur technique français de Red Bull, ndlr), fait un travail formidable, de sorte qu'elle ne dépend pas d'Adrian", avait-il ajouté.

Cette agitation dans les rangs de la firme autrichienne n'a toutefois pas eu de répercussions sur les performances en course des Red Bull. Après cinq Grands Prix courus cette saison, l'écurie domine largement le championnat du monde des constructeurs avec 195 points contre 151 pour son dauphin, Ferrari. Au classement des pilotes, Verstappen, vainqueur à quatre reprises déjà cette saison, fait la course en tête avec 110 points, devant son coéquipier mexicain Sergio Perez (85).

Les Jets éliminés, mais pas les Predators

Hellebuyck (37) et les Jets ont
Hellebuyck (37) et les Jets ont Image: KEYSTONE/AP/FRED GREENSLADE

Nino Niederreiter et les Jets ont connu l'élimination au 1er tour des play-off de NHL mardi.

Les Predators de Roman Josi ont en revanche obtenu le droit de disputer un match no 6 face aux Canucks de Pius Suter, le Bernois inscrivant l'un des deux buts de son équipe.

Dos au mur à 1-3 dans la série, Winnipeg a pourtant ouvert la marque face à Colorado après seulement 75 secondes de jeu mardi devant son public, égalisant ensuite à 2-2 et à 3-3. Mais les Jets ont fini par céder, l'Avalanche forçant la décision sur un doublé de Mikko Rantanan (45e 4-3, 49e 5-3).

Nino Niederreiter, qui est resté "muet" dans ce match et doit se contenter de deux assists dans la série, est donc susceptible de rejoindre l'équipe de Suisse avant le début du Mondial. En revanche, Roman Josi a prolongé sa saison de NHL de trois jours au moins, Nashville étant allé s'imposer 2-1 à Vancouver mardi.

Le capitaine des Preds a permis à son équipe de revenir à 1-1 à la 48e minute, marquant ainsi son premier but dans ces play-off - et son troisième point dans la série - en supériorité numérique un peu plus de quatre minutes après que Vancouver avait pris l'avantage. C'est Alexandre Carrier qui a signé le but de la victoire, à la 53e.

Les Rangers face aux Hurricanes

Une première affiche du 2e tour est par ailleurs connue à l'Est. Carolina a gagné le droit d'affronter les New York Rangers en demi-finale de Conférence en battant les Islanders 6-3 dans l'acte V de la série. Les Hurricanes ont fait la différence en marquant deux fois en huit secondes à la 45e minute pour reprendre le large (5-3).

Exceptionnel, Maxey sauve Philadelphie

Tyrese Maxey a sorti le grand jeu mardi face aux Knicks
Tyrese Maxey a sorti le grand jeu mardi face aux KnicksImage: KEYSTONE/AP/Frank Franklin II

Tyrese Maxey a réussi un miracle pour sauver Philadelphie de l'élimination face aux New York Knicks mardi en NBA. Les Knicks menaient pourtant de 6 points à 29'' de la fin du temps réglementaire.

Dans un Madison Square Garden bouillant et hostile, le jeune Tyrese Maxey (23 ans) a réussi un match immense, son meilleur en play-off avec 46 points et 9 passes décisives. Il permet aux 76ers de n'être plus menés que 3-2 au 1er tour des play-off par les Knicks, grâce à un succès 112-106 après prolongation.

Nommé la semaine passée joueur à la plus grande progression de l'année, Maxey a surtout brillé lors d'une fin de match une nouvelle fois folle. Menés de 6 points à 29 secondes du terme, les Sixers ont arraché la prolongation grâce à deux tirs à longue distance de Maxey, le deuxième loin derrière l'arc.

De nouveau insulté par le public du Madison Square Garden, Joel Embiid s'est quant à lui signalé par un triple double (19 points, 16 rebonds, 10 passes) et un mauvais geste sur Jalen Brunson (40 points mardi) qui a failli coûter le match à sa formation en prolongation.

Les Bucks peuvent y croire

Pourtant privés de Giannis Antetokounmpo et de Damian Lillard, blessés, les Bucks ont également prolongé leur saison en revenant à 2-3 face aux Pacers. Milwaukee s'est imposé 115-92 sur son parquet mardi, grâce notamment aux 29 points, 12 rebonds et 5 assists de Khris Middleton. Enfin, Cleveland a repris l'avantage (3-2) face à Orlando grâce à un succès étriqué (104-103).

Nadal fait ses adieux à Madrid

Nadal a fait ses adieux au public madrilène
Nadal a fait ses adieux au public madrilèneImage: KEYSTONE/EPA/Chema Moya

"Gracias Rafa": Rafael Nadal, qui tente un dernier retour au premier plan à bientôt 38 ans malgré son corps cabossé, a fait ses adieux à Madrid mardi soir.

Il a connu l'élimination en 8es de finale du Masters 1000 organisé dans la capitale espagnole.

L'Espagnol aux 22 sacres en Grand Chelem, qui vit sa dernière saison sur le circuit ATP - sauf rebondissement -, s'est incliné face au jeune Tchèque Jiri Lehecha (ATP 31) 7-5 6-4 en un peu plus de deux heures. "C'était une blague, l'année prochaine je reviens !", a d'abord plaisanté "Rafa" au cours de l'hommage qui lui a été rendu dans la foulée de son match.

"C'était bien la dernière fois que je jouais" à Madrid, a-t-il ensuite confirmé. "Ca a été une semaine très particulière pour moi, très positive à plusieurs niveaux. Une semaine inoubliable."

Madrid a eu envie d'y croire jusqu'au bout mardi soir. Même quand son chouchou venait de concéder le brek au début du deuxième set, la "Caja magica" s'est époumonée: "Si se puede, si se puede", l'équivalent espagnol de "Yes, we can", a-t-elle scandé.

Quatre matches en six jours

Un quatrième match en six jours, le deuxième en deux jours après un duel de plus de trois heures la veille, c'est trop. Trop, pour son deuxième tournoi depuis sa reprise (après Barcelone mi-avril), après pas loin de deux ans sans que son corps lui laisse du répit, après encore trois mois sur le flanc entre janvier et avril.

Sa semaine madrilène, avec trois matches gagnés de suite et quatre joués, dont un contre un joueur du top 20 (De Minaur), a néanmoins fait grimper considérablement son kilométrage: il n'avait plus connu une telle série de victoires depuis l'été 2022. Lui apportera-t-elle, au moins en partie, les garanties qu'il souhaite dans la perspective de Roland-Garros qui débute le 26 mai ?

Il faudra patienter pour le savoir. Nadal est désormais attendu à Rome (8-19 mai), pour le dernier Masters 1000 sur ocre avant le Grand Chelem parisien. Il ne se prononcera qu'après le tournoi italien sur sa venue à Roland-Garros, la terre chérie de ses 14 triomphes, a-t-il confirmé mardi soir.

Lui a les idées claires: il ne jouera à Paris que s'il se sent "suffisamment prêt", a-t-il répété tout au long du tournoi madrilène. "Sinon, ça n'a pas de sens", a-t-il tranché.

L'héritage toujours vivant d'Ayrton Senna, 30 ans après sa mort

Une légende intacte. Trente ans après sa mort, à 34 ans à Imola, le 1er mai 1994, le Brésilien Ayrton Senna est toujours adulé et son décès a contribué à renforcer la sécurité en Formule 1.

Si la sécurité avait déjà fait des progrès lors des vingt années précédentes à l'initiative de pilotes comme le triple champion du monde Jackie Stewart, la mort de Senna a provoqué un nouvel effort dont témoignent les structures déformables, l'équipement des pilotes et les zones de dégagement sur les circuits.

Les améliorations ainsi apportées font qu'un seul pilote a depuis trouvé la mort des suites d'un accident en F1, le Français Jules Bianchi, en 2014.

La veille du décès du Brésilien lors du Grand Prix, un autre pilote de F1, l'Autrichien Roland Ratzenberger, avait déjà été tué dans un accident lors des essais qualificatifs. Rubens Barichello, compatriote de Senna, avait lui aussi eu un accident ce même week-end, dont il était sorti miraculeusement indemne.

Il y a eu "trois gros crashes (...) et je pense que ça a choqué la F1", déclare à l'AFP Frédéric Vasseur, aujourd'hui patron de l'écurie Ferrari. "Je ne sais pas si ça a été un déclencheur, mais c'est vrai que c'est souvent quand il y a un accident qu'on change. Après Jules (Bianchi), on a fait le halo par exemple" ajoute-t-il, en allusion à l'arceau au-dessus de l'habitacle qui protège désormais la tête des pilotes.

Longue enquête

Dans le film "1, Life on the Limit", sorti en 2013 et consacré à la sécurité en F1, le journaliste spécialisé britannique Maurice Hamilton faisait observer que la mort d'Ayrton Senna avait "été retransmise dans les salons de millions de gens qui ne connaissaient pas grand-chose au sport automobile mais savaient qui il était et voulaient savoir qui était le coupable".

Une longue enquête a permis d'établir que l'accident a été provoqué par la rupture de la colonne de direction de sa Williams et qu'une roue est venue heurter son casque, alors qu'un bras de suspension a perforé l'habitacle lorsque la monoplace s'est fracassée contre un mur en béton, dans le virage de Tamburello, où un hommage lui sera rendu mercredi en présence du patron de la F1 Stefano Domenicali et des ministres italien et brésilien des Affaires étrangères.

Avec trois titres de champion du monde (1988, 1990 et 1991), 41 victoires et 65 pole positions en 161 Grands Prix, Ayrton Senna a bâti l'un des plus beaux palmarès de la F1, avec Lewis Hamilton, Juan-Manuel Fangio, Michael Schumacher, Max Verstappen, Sebastian Vettel et Alain Prost.

Prost reste indissociablement lié au destin de Senna. Non seulement, les deux hommes ont été coéquipiers mais leur rivalité reste la plus farouche ayant existé en F1. Le Français a mis fin à sa carrière à la fin de la saison 1993 sur un dernier titre de champion du monde, quelques mois avant la disparition de Senna. "Je ne garde aucun mauvais souvenir de lui", assurait-il en 2018 au site Motorsport.com.

Les larmes de Schumacher

"Je garde les six derniers mois de sa vie à l'esprit, c'est à ce moment que j'ai appris à le connaitre beaucoup mieux. Il était quelqu'un de complètement différent. J'ai compris qui il était vraiment et pourquoi il faisait parfois l'acteur".

L'aura de Senna est restée immense. Michael Schumacher, encore jeune pilote, suivait au moment de l'accident le pilote brésilien de quelques mètres. En 2000, interrogé sur ses sentiments alors qu'il venait d'égaler ce qui était alors le record de 41 victoires en Grand Prix établi par Senna, l'Allemand s'écroula en larmes devant les caméras, malgré sa réputation de froideur.

Lewis Hamilton garde aussi un souvenir ému du jour fatidique. "J'avais neuf ans et mon père m'a dit qu'Ayrton Senna était mort dans un accident. En tant qu'enfant, c'est difficile de comprendre ce que cela signifie vraiment mais je suis allé derrière la voiture et j'ai pleuré", se souvient celui qui allait devenir septuple champion du monde, toujours dans le film "1, Life on the Limit".

Il voulait aider

Si Senna a laissé un souvenir impérissable en tant que pilote, il se préoccupait également de la pauvreté dans son pays. Aujourd'hui, la fondation "Instituto Ayrton Senna", dirigée par sa soeur Viviane et sa nièce Bianca, s'occupe des enfants démunis, qu'Ayrton Senna, qui ne s'est lui-même jamais marié et n'a pas eu d'enfants, voulait aider.

Senna "était bien plus qu'un idole de F1. C'était un modèle d'excellence, de persévérance et d'intégrité", a récemment résumé l'ambassadeur du Brésil en Italie Renato Mosca, en présentant l'exposition intitulée "Ayrton Senna forever" (Ayrton Senna pour toujours) au Musée de l'automobile de Turin.

Pour le PSG, la route de Wembley passe par le "Mur Jaune"

Le PSG est aux portes de la finale de la Ligue de champions.

Mais avant de poursuivre son rêve d'un sacre inédit en C1, il doit d'abord passer l'obstacle du Borussia Dortmund de Gregor Kobel et résister au fameux "Mur Jaune" lors d'une demi-finale aller qu'il aborde en position de favori, mercredi.

L'histoire est facétieuse: c'est en effet la saison où la direction du club, l'entraîneur Luis Enrique et les joueurs rejetaient officiellement "l'obsession" Ligue des champions que l'équipe se retrouve peut-être le plus près d'un couronnement sur la scène européenne.

Au gré d'un exercice au cours duquel ils auront élevé leur niveau mois après mois, à la faveur aussi d'un tableau ouvert à partir des 8es de finale et après une phase de groupe compliquée, les Parisiens auront réussi à rallier les demi-finales. Atteindre ce stade était peu envisageable en août dernier, au tout début de l'ère Luis Enrique, juste après les départs de Lionel Messi et Neymar et à l'approche des adieux de Kylian Mbappé cet été.

Paris favori logique

Désormais, le PSG et sa superstar peuvent légitimement être "obsédés" par la victoire finale, dont seuls les séparent trois matches, dont les deux contre le Borussia Dortmund. Un adversaire abordable pour le PSG, malgré les déclarations de principe du jeune attaquant Bradley Barcola à l'UEFA: "On les a déjà joués deux fois cette saison, on sait que c'est une très bonne équipe".

Car en l'occurrence, ces deux matches de poule restent de bons souvenirs pour le club français - victoire 2-0 au Parc des Princes, qualification pour les 8e de finale acquise au bout du match nul (1-1) au Signal Iduna Park. Si l'on ajoute la qualification en 2020 au bout des deux manches du 8e de finale (1-2; 2-0), sur le papier et pour les bookmakers, Paris part favori.

Sérénité

L'équipe est prête à faire parler son statut, assure Luis Enrique: "On l'a démontré, on est une équipe très difficile à battre, techniquement, tactiquement, mentalement. Les statistiques sont là. C'est maintenant qu'on va jouer pour la compétition que toutes les équipes désirent. Je suis convaincu qu'on va vraiment lutter et qu'on ira en finale, c'est mon objectif".

La dynamique de l'équipe est bonne avec le titre en Ligue 1 décroché dès le weekend dernier - après avoir éteint la concurrence dans les confrontations directes -, et une qualification pour la finale de la Coupe de France contre Lyon le 25 mai.

Tourné vers l'objectif d'un triplé historique, le PSG dégage une impression de confiance et de sérénité depuis plusieurs semaines, notamment à Barcelone en quarts de finale (qualification grâce à la victoire 4-1 au match retour après la défaite 3-2 au Parc des Princes).

Mais sérénité et PSG ne riment jamais très longtemps et une demi-finale de Ligue des champions avec le statut de favori n'aura rien d'évident lorsqu'il faudra affronter le Mur jaune du Signal Iduna Park mercredi soir. Quand bien même la plus grande tribune debout d'Europe sera en configuration UEFA (16'000 places contre les 24'500 habituelles, pour installer des sièges).

"Contrôler les émotions"

Luis Enrique, qui a remporté la C1 à la tête du FC Barcelone en 2015, sait que l'essentiel, "quand les matches importants arrivent, est de contrôler les émotions".

Orphelin de sa star Jude Bellingham partie au Real Madrid, le Borussia Dortmund a de surcroît prouvé qu'il avait du caractère au cours de sa saison chaotique. Larguée en Bundesliga (5e), régulièrement étrillée comme samedi par Leipzig (4-1), l'équipe a néanmoins terminé première du groupe de Ligue des champions où figurait le PSG, l'AC Milan et Newcastle.

Après avoir assuré contre le PSV Eindhoven en 8e de finale (1-1; 2-0), elle a renversé un quart de finale très mal embarqué après sa défaite à l'aller contre l'Atlético Madrid (1-2; 4-2). Et "on est une équipe encore plus stable et meilleure qu'en septembre ou en novembre", assure le coach Edin Terzic.

John Fust: "Zurich a mérité son titre, mais on a tout donné"

Jason Fuchs et le reste des Lausannois espèrent bien gagner le titre prochainement
Jason Fuchs et le reste des Lausannois espèrent bien gagner le titre prochainementImage: KEYSTONE/URS FLUEELER

Lausanne n'a pas démérité lors du septième match de la finale des play-off de National League. Mais Zurich était plus fort, comme l'a reconnu le directeur sportif vaudois John Fust.

"Tout d'abord, félicitations à Zurich. C'était mérité. On a tout donné sur ce dernier match. On ne l'avait pas dans les jambes, on l'a vu. On a joué jusqu'à la fin." Forcément déçu, le directeur sportif a tenu à exprimer sa fierté envers son équipe: "Je suis fier de l'équipe, fier du staff. Je ne crois pas qu'une autre équipe aurait pu pousser Zurich comme ça au septième match. On les a fait souffrir."

Au regard de la partie pourtant, Lausanne n'a pas vraiment poussé Zurich dans ses derniers retranchements. "Bien sûr que ça aurait été bien de jouer de manière plus offensive, mais ils sont venus avec beaucoup de pression, reconnaît John Fust. Au premier tiers, on a vu l'écart des tirs. On a dû défendre et ça nous a coûté de l'énergie, mais on fera l'analyse de ce match une autre fois. Là je suis fier de Lausanne, fier des fans, de la ville, tout le monde s'est uni. Tout un canton était derrière nous."

Respect de la Suisse

Concernant le bilan de la saison et des séries, le Canado-Suisse est logiquement positif: "On voulait passer les quarts, on l'a fait. On voulait passer les demies, on l'a fait. Et là, septième match et il manque si peu. Mais ça sera notre motivation pour la saison prochaine. On a beaucoup appris sur nous. Je crois qu'on a gagné le respect de la Suisse entière et on sait maintenant quel pas il nous reste à faire."

Au micro de Léman bleu, Jason Fuchs a lui aussi été lucide: "S’il n’y a pas la victoire au bout, c’est qu’il nous manquait un petit quelque chose. On a eu quelques bonnes occasions. Le 1-0, juste avant la fin d’un tiers, nous a fait mal. On n’a pas trouvé la solution offensivement ce soir. Ça fait chier d’avoir été si proches, à un match et à une victoire du titre, ça fait mal. Dans les prochains jours, on se rendra compte de ce qu’on a accompli avec ce groupe incroyable, de tout notre parcours. Je vous le dis, on sera là dans les prochaines années, et on va le gagner ce titre."

Ligue des champions: 2-2 entre le Bayern et le Real

Kane transforme un penalty
Kane transforme un penaltyImage: KEYSTONE/AP/Matthias Schrader

Rien n'est fait dans la première demi-finale de la Ligue des champions. Le Bayern Munich et le Real Madrid ont fait 2-2, un score qui laisse toutes les options ouvertes avant le retour le 8 mai.

Ce sont les hommes de Carlo Ancelotti qui ont frappé les premiers à l'Allianz Arena, Vinicius profitant d'une ouverture lumineuse de Kroos (24e). Cette réussite tombait alors que les Allemands avaient dominé, surtout lors des dix minutes initiales, mais sans parvenir à concrétiser.

Choqué, le Bayern a eu besoin des paroles sans doute fortes de Thomas Tuchel durant la pause. Car au retour des vestiaires, les joueurs bavarois ont retrouvé des couleurs, de l'énergie et des idées.

Situation retournée en quelques minutes

Cela leur a permis de retourner la situation en quelques minutes, d'abord sur une belle action individuelle de Sané (53e), puis sur un penalty obtenu par Musiala et transformé par Kane (57e). L'attaquant anglais a ainsi signé son 43e but de la saison, toutes compétitions confondues, en 43 matches!

Les Madrilènes, qui semblaient jouer sur du velours après l'ouverture du score, ne s'attendaient sans doute pas à une telle seconde période de leurs adversaires. Ces derniers ont d'ailleurs frôlé plusieurs fois près un troisième but qui aurait mis les visiteurs dans une situation difficile. Mais comme souvent, le Real a fini par s'en sortir. Kim a commis l'irréparable sur Rodrygo et Vinicius a égalisé sur penalty (83e).

Le Bayern aura donc besoin d'un exploit au retour s'il entend toujours caresser l'espoir de finir la saison en remportant un trophée majeur, lui dont le dernier exercice blanc date de 2012. Pour sa part, le Real a quand même légèrement les faveurs du pronostic pour atteindre une 18e finale dans sa compétition européenne favorite.

Finale des play-off: pas de miracle pour le LHC

Les Zurichois célèbrent leur titre
Les Zurichois célèbrent leur titreImage: KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER

Lausanne n'a pas pu fêter le premier titre de son histoire. Les Vaudois se sont inclinés 2-0 mardi soir à Zurich lors du 7e match de la finale des play-off de National League.

Une rencontre à sens unique et un dixième titre pour les Zurichois. Malgré toute la meilleure volonté du monde, un LHC inoffensif est tombé sur plus fort que lui. Dès la 2e minute et un lancer d'Andrighetto, les Zurichois ont donné le ton et continué sur le rythme du dernier tiers de samedi à Malley.

Les Lions alémaniques ont tourné dans la zone de défense du LHC en tentant d'inquiéter Connor Hughes dans presque toutes les positions. Les Lausannois n'ont mis le nez à la fenêtre qu'à partir de la 16e. Et la fin de la période fut plus équilibrée, surtout que le top scorer zurichois Denis Malgin a dû rejoindre le vestiaire trois minutes avant la fin pour une blessure au bas du corps (genou?). Déjà privé de Yannick Weber, Rudolfs Balcers et Yannick Zehnder, Marc Crawford a donc dû composer sans son joueur vedette.

Fröden ouvre la marque

Même sans leur magicien aux racines russes, les Zurichois n'ont pas relâché leur pression et on a souvent vu les locaux sortir des bandes avec le puck. Puis le tiers médian est arrivé. Ce deuxième vingt où les Zurichois ont à chaque fois fait la différence à domicile. Les trois premiers affrontements en terre alémanique avaient vu les Lions de Crawford mordre à chaque fois et prendre un avantage décisif. Il en est allé de même lors de cette finalissima.

Cette fois, les Zurichois ont ouvert le score à 44 secondes de la deuxième pause. Juho Lammikko a trouvé un Jesper Fröden plus rapide que Lukas Frick pour battre Hughes et faire chavirer de bonheur la patinoire. Les Vaudois ont ensuite connu une fin de tiers extrêmement difficile avec un but annulé à moins de trois secondes du terme de la période pour une obstruction sur Hughes.

Cette deuxième réussite est finalement tombée à la 47e grâce à Juho Lammikko. Le centre finlandais a trompé Hughes et quasiment validé le 10e titre zurichois. Le LHC a vaguement tenté de riposter, mais c'était comme si les Vaudois n'avaient plus de forces. Sur cette dernière partie, c'est comme si Lausanne avait réalisé l'écart qui restait à combler pour faire tomber une équipe comme Zurich.

Olympic mène 2-0 face à Massagno

Auteur de 20 points, Eric Nottage (au centre) fut le grand artisan du succès fribourgeois mardi
Auteur de 20 points, Eric Nottage (au centre) fut le grand artisan du succès fribourgeois mardiImage: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Fribourg Olympic a imposé une deuxième fois sa loi à domicile à Massagno en finale des play-off de SBL.

Les hommes de Thibaut Petit ont battu les Tessinois 65-62 mardi pour mener 2-0 dans la série et se retrouver déjà à un succès d'un sixième titre national consécutif.

Les Fribourgeois avaient arraché la victoire 73-72 samedi à St-Léonard lors de l'acte I. Trois jours plus tard, Eric Nottage (20 points, 6 assists mardi) et ses équipiers ont à nouveau souffert jusqu'au bout face à une équipe de Massagno toujours privée de Marko Mladjan (suspendu).

Olympic menait pourtant 62-50 à 6'30 de la fin du match, après avoir signé un partiel de 9-1 qui semblait décisif. Mais Massagno, qui avait accusé jusqu'à 14 longueurs de retard au troisième quart (46-32 à la 25e), n'a rien lâché malgré la soirée difficile vécue par son "sniper" Dusan Mladjan (0 point, à 0/7 au tir).

Les joueurs du coach Robbi Gubitosa ont recollé à 62-60 à 41''2 de la fin, après un panier primé d'Isaiah Williams. Ce dernier a même eu l'occasion d'envoyer les deux équipes en prolongation, mais l'arrière américain a manqué la cible à 3 points au buzzer, pour le plus grand bonheur des quelque 2000 supporters fribourgeois.

Olympic bénéficiera donc d'une première occasion de plier l'affaire et de décrocher son 22e titre de champion de Suisse samedi à Massagno (17h30). Le match no 4 est également programmé au Tessin, trois jours plus tard.

Challenger d'Aix-en-Provence: Wawrinka sorti d'entrée

Nouvelle défaite pour Wawrinka
Nouvelle défaite pour WawrinkaImage: KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER

Stan Wawrinka (ATP 87) a subi sa 8e défaite de l'année en 10 matches disputés. Le Vaudois a été battu 6-3 6-7 (3/7) 6-4 par Albert Ramos-Viñolas (ATP 105) au 1er tour du Challenger d'Aix-en-Provence.

Redescendu d'un cran après avoir chuté d'entrée dans le Masters 1000 de Monte-Carlo puis à l'ATP 250 de Bucarest, Stan Wawrinka (39 ans) espérait reprendre confiance sur le front des Challengers. Sa défaite de mardi n'en sera que plus difficile à encaisser: il avait battu le gaucher espagnol à neuf reprises en neuf confrontations.

Le triple vainqueur de Grand Chelem a d'ailleurs obtenu face à Albert Ramos-Viñolas l'un de ses deux seuls succès de l'année, le dernier en date, le 2 avril à Marrakech. Mais mardi, il n'a pas réussi la passe de dix, même après avoir sauvé quatre balles de match au 2e set.

Violences des fans de Servette: les autorités réagissent

Le comportement des fans du Servette ne reste pas sans réponse
Le comportement des fans du Servette ne reste pas sans réponseImage: KEYSTONE

Le secteur des supporters du Servette restera fermé samedi 4 mai en Super League pour la venue de Winterthour. Les autorités ont pris cette mesure en réponse aux incidents de dimanche en Coupe.

Le "comportement inacceptable" des supporters du Servette a donc des conséquences. A Winterthour, il y a eu des jets d'engins pyrotechniques contre des tiers, des affrontements avec la police et d'importants dégâts matériels. La gare de Winterthour a dû rester fermée durant une longue période, ce qui a fortement perturbé le trafic.

Le groupe de travail "Autorités chargées de délivrer les autorisations" a donc pris la décision de fermer la tribune nord pour le prochain match des Grenat au Stade de Genève, pour des raisons de sécurité. Cette rencontre aura de plus une valeur probatoire. En cas de nouveaux débordements, de nouvelles mesures seront prises, ont indiqué les autorités dans un communiqué.

Le groupe de travail attend maintenant de l'Association suisse de football (ASF) et de la Swiss Football League (SFL) des mesures fortes afin d'endiguer les violences qui entourent les matches. Pour la prochaine saison, les autorités mettront en place le modèle en cascade. D'ici là, elles vont se concerter en fonction de la situation et chercher des solutions appropriées.

HC Bienne: Martin Filander nommé entraîneur

Les Biennois vont avoir un nouvel entraîneur
Les Biennois vont avoir un nouvel entraîneurImage: KEYSTONE/ENNIO LEANZA

Le Suédois Martin Filander (42 ans) a été nommé entraîneur du HC Bienne. Son contrat court jusqu'à fin avril 2026. Il dirigeait depuis quatre ans le club d'IK Oskarshamn, en Suède.

Ancien joueur, Filander vivra sa première expérience loin de son pays. Il remplacera sur le banc seelandais le directeur sportif Martin Steinegger, qui assurait l'intérim avec le Suédois Anders Olsson depuis le 25 février. Le duo avait réussi in extremis à mener le club en play-off, via les play-in. Mais Bienne a été sèchement battu 4-0 par les Zurich Lions en quart de finale.

Le Finlandais Petri Matikainen avait débuté la saison sur le banc, mais avait ensuite été remercié en raison des résultats décevants du finaliste de la saison 2022/23.

La Suisse accueillera la Serbie en barrage en novembre

Heinz Günthardt et son équipe affronteront la Serbie en barrage en novembre
Heinz Günthardt et son équipe affronteront la Serbie en barrage en novembreImage: KEYSTONE/PETER SCHNEIDER

L'équipe de Suisse affrontera la Serbie en barrage de la Billie Jean King Cup. Cette rencontre se déroulera les 15/16 ou 16/17 novembre en Suisse, selon le tirage au sort effectué mardi.

La sélection du capitaine Heinz Günthardt devra s'imposer pour retrouver les qualifications, stade de la compétition auquel les Suissesses ont été battues par la Pologne en avril à Bienne. La Serbie avait pour sa part remporté le groupe C de la zone Europe/Afrique en avril pour atteindre ces barrages.

Il s'agira du premier duel entre les deux nations, et c'est d'ailleurs un deuxième tirage au sort qui a désigné la Suisse comme pays-hôte. La formation helvétique partira avec les faveurs du pronostic face à une équipe qui ne compte qu'une joueuse - Olga Danilovic (WTA 122) - parmi les 180 meilleures du monde.

Eliminé, LeBron James reste flou sur son avenir à 39 ans

LeBron James est resté flou concernant son avenir en NBA
LeBron James est resté flou concernant son avenir en NBAImage: KEYSTONE/AP/David Zalubowski

LeBron James (39 ans), éliminé lundi des play-off au 1er tour avec les Los Angeles Lakers, est resté évasif quant à son avenir en NBA. "Je veux juste penser à ma famille" pour le moment, a-t-il lâché.

"Tout d'abord, chapeau au champion en titre, une super équipe, bien coachée, ils ont fait les actions qu'il fallait pour gagner cette série, il faut leur rendre hommage", a-t-il déclaré en conférence de presse, en référence aux Denver Nuggets, vainqueurs 4-1 de la série.

A l'issue de sa 21e saison NBA, LeBron James peut encore activer d'ici la fin juin une année de contrat supplémentaire avec les Los Angeles Lakers, ou à l'inverse se retrouver "agent libre".

Interrogé sur ses premières pensées pour la saison prochaine, il a botté en touche: "Je veux juste penser à ma famille. Je vais me consacrer à eux puis dans quelques mois partir en camp d'entraînement à Las Vegas", début juillet, avec l'équipe olympique américaine, en vue des Jeux de Paris (26 juillet-11 août).

Alors qu'il avait expliqué dans le passé son envie de jouer en NBA avec son fils Bronny James Jr., inscrit à la draft du mois de juin, LeBron James a assuré "n'y avoir pas trop pensé ces temps ci".

"Au final le gamin fera ce qu'il veut - je dis gamin mais c'est un jeune homme désormais -, il décidera du chemin à donner à sa carrière", a-t-il souligné. "Je préfère ne pas répondre", a-t-il conclu, relancé sur la possibilité qu'il ait joué son dernier match avec les Los Angeles Lakers.

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