Marc Marquez (Ducati) a signé son 15e succès d'affilée en MotoGP. L'Espagnol, auteur du doublé sprint/course principale lors des sept précédents Grands Prix, a remporté le sprint du GP de Catalogne.
Cette fabuleuse série n'a toutefois tenu qu'à un fil samedi. Marc Marquez (32 ans) semblait en effet devoir se contenter d'une 2e place à quatre tours de la fin, alors qu'il accusait 1''5 de retard sur son frère cadet Alex Marquez. Mais ce dernier est parti tout seul à la faute, alors que la victoire lui tendait les bras.
Marc Marquez n'a en revanche pas laissé passer sa chance samedi à Montmelò. Le sextuple champion du monde de MotoGP s'est imposé avec 1''299 d'avance sur le Français Fabio Quartararo (2e) et 3''653 sur l'Italien Fabio Di Giannantonio (3e).
Grâce à ce succès, son 14e en 15 sprints disputés depuis le début de la saison, Marc Marquez porte son avance sur son dauphin au championnat, son frère Alex, à 187 points. S'il reprend 10 points au total à son cadet sur ce week-end catalan, il pourra s'assurer le titre mondial dès le week-end prochain à Misano.
L'équipe Israel-Premier Tech a décidé samedi de changer de maillot pour la Vuelta en retirant toute mention du pays.
Ses coureurs sont visés depuis plusieurs jours par des manifestations propalestiniennes d'une ampleur inédite sur le Tour d'Espagne.
"Dans le but de privilégier la sécurité de nos coureurs et de l'ensemble du peloton, compte tenu du caractère dangereux de certaines manifestations lors de la Vuelta, Israel - Premier Tech a fourni à ses coureurs des tenues portant le monogramme de l'équipe pour le reste de la course", a annoncé la formation avant le départ de la 14e étape.
"Le nom de l'équipe reste Israel - Premier Tech, mais le monogramme du kit est désormais conforme aux décisions prises précédemment en matière de stratégie de marque pour nos véhicules et nos vêtements décontractés", détaille-t-elle sur X.
Plusieurs membres de l'équipe créée par le milliardaire israélo-canadien Sylvan Adams s'étaient dits inquiets pour leur sécurité vendredi, après de nouvelles manifestations propalestiniennes au pied de l'ascension du redoutable Angliru.
En dépit de plusieurs appels à se retirer de la course, la formation Israel-PT, qui ne compte qu'un seul coureur de nationalité israélienne, a assuré qu'elle irait bien jusqu'à Madrid, terminus de cette 80e Vuelta, le dimanche 14 septembre.
La Bâloise Anna Weinbeer s'est parée d'argent dans le marathon de cross country des Mondiaux en Valais, sur le parcours du Grand Raid. Pas d'exploit suisse chez les messieurs en revanche.
Anna Weinbeer n'a rien pu faire face à Kate Courtney, qui s'est détachée à la mi-course entre Hérémence et Mandelon. Elle a concédé 3'44''8 à l'Américaine, victorieuse en 7h10'11''1, au terme des 125 km du tracé reliant Verbier à Grimentz. Double tenante du titre, l'Autrichienne Mona Mitterwallner s'est classée 3e.
Weinbeer permet ainsi à la Suisse de conquérir un deuxième podium consécutif dans un marathon mondial féminin, un an après que Sina Frei avait également décroché l'argent à Snowshoe aux Etats-Unis. Chez les messieurs, la dernière médaille mondiale pour un Suisse dans la discipline remonte à 2015 (Christop Sauser, en argent).
Meilleur Helvète dans l'épreuve masculine samedi, l'Obwaldien Martin Fanger (37 ans) a terminé 6e à 6'42''7 du champion du monde, l'Américain Keegan Swanson, vainqueur en 6h01'44''3. Il a échoué à trois minutes de la troisième marche du podium, occupée par le Colombien Hector Paez Leon.
Fanger et le Neuchâtelois Alexandre Balmer (25 ans) étaient encore dans le coup à Evolène, après quelque 90 km, puisqu'ils figuraient au sein du groupe de tête en compagnie de quatre autres coureurs. Mais la longue montée vers le Pas de Lona (2787 m d'altitude) leur a été fatale. Balmer a terminé 12e, à plus de 11' du vainqueur.
Pierre Gasly a prolongé son contrat chez Alpine jusqu'à la fin de la saison 2028, a annoncé samedi l'écurie franco-britannique de Formule 1. Le Français avait rejoint l'équipe en 2023.
Cet accord "renforce la conviction d'Alpine selon laquelle Pierre est le pilote qui va mener l'écurie dans la nouvelle ère réglementaire en 2026 et au-delà", a écrit Alpine dans un communiqué publié en marge du Grand Prix d'Italie disputé à Monza.
Gasly, qui a débuté en F1 en 2017 au sein de l'écurie Toro Rosso (devenue AlphaTauri puis Racing Bulls), a disputé 168 Grands Prix au total. Il a remporté une victoire en 2020 à Monza, la première d'un pilote français en F1 depuis Olivier Panis en 1996 à Monaco.
Si la présence du Normand de 29 ans est assurée sur la grille l'an prochain, celle de son coéquipier Franco Colapinto n'est en revanche pas garantie, la faute à son manque de performance.
Ambri-Piotta annonce le retour d'Alex Formenton.
L'attaquant canadien de 25 ans s'est engagé dans un premier temps jusqu'en décembre avec les Léventins, mais le contrat comporte une option de prolongation jusqu'à la fin de la saison.
Formenton avait fait face à des accusations de viol et à une plainte à ce sujet dans son pays d'origine pour un incident survenu en 2018 dans le cadre des Mondiaux M20. En juillet de cette année, il a été acquitté par un tribunal canadien, tout comme ses quatre coaccusés.
Alex Formenton veut maintenant relancer sa carrière à Ambri-Piotta. Entre 2022 et 2024, il a marqué 29 points en 46 apparitions avec les Tessinois. Auparavant, il a notamment été engagé en NHL, où il a disputé 109 matches avec les Ottawa Senators.
L'attaquant de l'Inter Miami Luis Suarez a été suspendu six matches, a annoncé vendredi la commission de discipline de la Leagues Cup. Cette sanction ne devrait s'appliquer qu'à cette compétition.
L'Uruguayen est sanctionné pour avoir déclenché une bagarre et craché sur l'un des membres du staff de Seattle à l'issue de la finale de la Leagues Cup dimanche dernier.
La suspension de l'ex-star de Liverpool et de Barcelone, 38 ans, ne devrait s'appliquer que pour la prochaine édition de la Leagues Cup, tournoi réunissant des équipes du Mexique et de la MLS, selon la commission de discipline. Mais la MLS se "réserve le droit " de lui infliger une sanction supplémentaire, précise la commission.
A la fin de la rencontre où l'Inter Miami a sombré face aux Sounders de Seattle (3-0), l'Uruguayen, connu pour ses nombreux dérapages, a provoqué des scènes de chaos. Juste après le coup de sifflet final, il a traversé le terrain pour aller s'en prendre à l'un de ses adversaires, le milieu de Seattle Obed Vargas. Il s'est précipité vers lui, l'a attrapé par le cou, déclenchant une bagarre générale avec plusieurs joueurs et membres du staff des deux équipes.
Pendant l'échauffourée, Suarez a semblé cracher en direction de l'un des coaches-assistants de Seattle. Il s'est ensuite excusé sur les réseaux sociaux quelques jours plus tard, évoquant "un moment de grande tension et de frustration" et regrettant que "des choses qui n'auraient pas dû se produire se sont produites, mais cela ne justifie pas la réaction que j'ai eue", dans une story Instagram. "J'ai eu tort et je le regrette sincèrement", a-t-il ajouté.
Novak Djokovic "ne renonce pas" à sa quête d'un 25e titre majeur, a-t-il affirmé à New York. Il a subi face à Carlos Alcaraz sa quatrième défaite de suite en demi-finale de Grand Chelem.
"Ça sera très difficile de surmonter les obstacles" incarnés par les nos 1 et 2 mondiaux Jannik Sinner et Carlos Alcaraz. Mais "je ne renonce pas aux titres en Grand Chelem, je vais continuer à me battre", a affirmé l'actuel 7e mondial après sa défaite en trois sets contre Alcaraz (6-4 7-6 6-2).
"Je veux toujours jouer tous les tournois du Grand Chelem la saison prochaine. Ce sont des tournois différents des autres et les piliers de notre sport", a ajouté Novak Djokovic, dont le dernier titre dans un des quatre tournois majeurs remonte à l'US Open 2023.
"Je suis satisfait de mon niveau de jeu, mais c'est l'aspect physique" qui pèche, a développé une nouvelle fois l'ex-no 1 mondial. "Après les quarts de finale, j'ai dit que je ferais de mon mieux pour mettre mon corps en condition et supporter ce niveau et ce rythme pour autant d'heures que nécessaire, mais ça n'a pas suffi", a regretté le natif de Belgrade.
"Malheureusement, j'étais à court d'énergie après le deuxième set" contre Alcaraz. "C'est aussi ce genre de sentiment que j'ai éprouvé contre Jannik" Sinner, qui l'a battu au printemps en demi-finale à Roland-Garros puis à Wimbledon. "Le format en cinq sets me rend la tâche très, très difficile" contre Alcaraz et Sinner, "particulièrement dans les derniers tours d'un Grand Chelem", a reconnu Djokovic.
"J'apprécie toujours le frisson de la compétition. Aujourd'hui, j'ai reçu un soutien formidable du public (...) j'ai passé un bon moment sur le court. C'est une des principales raisons pour lesquelles je continue" à jouer. "L'amour que j'ai reçu aux quatre coins du monde a été formidable ces dernières années".
Interrogé sur son programme d'ici la fin de la saison, Djokovic a affirmé que le seul tournoi qu'il était certain de disputer était l'ATP 250 d'Athènes début novembre.
Jannik Sinner a rejoint son dauphin Carlos Alcaraz en finale de l'US Open, où ils livreront dimanche dès 20h (heure suisse) leur troisième duel consécutif en finale de Grand Chelem.
Le vainqueur de cette finale, qui s'annonce épique, occupera la 1re place du classement ATP lundi.
Sacré à Wimbledon contre son grand rival après avoir gaspillé trois balles de match en finale de Roland-Garros, Jannik Sinner a difficilement vaincu 6-1 3-6 6-3 6-4 le Canadien Felix Auger-Aliassime (no 25) pour rallier sa quatrième finale en autant d'épreuves majeures en 2025.
A 24 ans et 20 jours, l'Italien est le plus jeune joueur de l'ère professionnelle (inaugurée en 1968) à atteindre au cours de la même saison la finale des quatre tournois phares du tennis mondial. Seuls trois autres joueurs, l'Australien Rod Laver, le Bâlois Roger Federer et le Serbe Novak Djokovic, ont réussi ce tour de force.
Sinner et Alcaraz, qui se sont partagé les sept trophées majeurs mis en jeu depuis le début de la saison 2024, sont en outre les premiers joueurs depuis les Australiens Roy Emerson et Fred Stolle en 1964 à s'affronter trois fois en finale de Grand Chelem durant la même saison.
Vainqueur de ses 26 derniers matches joués sur dur en Grand Chelem - et des trois précédents Majeurs disputés sur dur, Jannik Sinner a décroché vendredi sa 300e victoire sur le circuit principal et sa 87e en Grand Chelem, plus qu'aucun autre Italien avant lui. Il dépasse le double vainqueur de Roland-Garros Nicola Pietrangeli.
Mais le Canadien - qui grimpera à la 13e place mondiale lundi - a tout de même dû s'avouer vaincu après 3h21 de lutte. Il n'est pas parvenu à s'emparer du service tant dans la troisième que dans la quatrième manche, au cours de laquelle Jannik Sinner a effacé les cinq balles de break auxquelles il a fait face.
Qui pour battre Marc Marquez (Ducati) sur ses terres ? L'Espagnol, qui reste sur 14 victoires consécutives en MotoGP, a la possibilité lors du GP de Catalogne de se rapprocher un peu plus du titre.
Le Catalan de 32 ans caracole en tête du championnat avec 175 longueurs d'avance sur Alex Marquez (Ducati-Gresini) et pourra s'offrir une première "balle de titre" le week-end prochain à Misano s'il parvient à reprendre dix points à son frère cadet à Montmelo.
Cette tâche s'annonce parfaitement réalisable tant le sextuple champion du monde de MotoGP est intouchable depuis trois mois. D'autant que son principal adversaire est en plein doute depuis plusieurs courses et n'arrive plus à suivre son rythme infernal comme c'était le cas en début de saison.
Marc Marquez vient en effet d'enchaîner sept doublés de suite sprint-Grand Prix. Personne ne semble en mesure de l'empêcher de décrocher une septième couronne planétaire dans la catégorie reine qui lui permettrait d'égaler son grand rival italien Valentino Rossi.
Toutefois, l'Espagnol n'a jamais été très en réussite sur le circuit de Barcelona-Catalunya, niché dans les collines de Montmelo, à environ 30 kilomètres de Barcelone. Avec seulement deux victoires en dix Grands Prix de MotoGP disputés, c'est l'un des tracés où le Catalan a le moins performé et il se méfie à l'aube de cette course devant ses dizaines de milliers de supporters.
Amanda Anisimova (no 8) fera figure d'outsider face à Aryna Sabalenka (no 1) samedi en finale de l'US Open (dès 22h heure suisse). Mais l'Américaine a les moyens de déjouer les pronostics.
Tenante du titre à Flushing Meadows et double lauréate à Melbourne (2023, 2024), Aryna Sabalenka part en quête d'un quatrième trophée en Grand Chelem. Elle dispute sa troisième finale consécutive à l'US Open, et la troisième aussi cette année dans un Majeur.
Battue au stade ultime à Melbourne - par Madison Keys - et à Roland-Garros - par Coco Gauff - en 2025, la Bélarusse tentera samedi de sauver sa saison de Grand Chelem et de faire honneur à son statut de no 1 mondial. Mais sa tâche s'annonce délicate face à une Amanda Anisimova en pleine confiance.
Humiliée 6-0 6-0 par Iga Swiatek deux mois plus tôt en finale de Wimbledon, Amanda Anisimova a démontré toute sa force de caractère en écartant la Polonaise en quart de finale à New York. Et elle a su renverser une situation compromise jeudi en demi-finale face à l'ex-no 1 mondial Naomi Osaka, qui a mené 7-6 6-5.
L'Américaine de 24 ans peut croire en son étoile. Elle mène ainsi 6-3 dans son face-à-face avec Aryna Sabalenka. Leur dernier duel s'est d'ailleurs également joué dans le cadre d'un tournoi majeur, en demi-finale du récent Wimbledon, où Amanda Anisimova s'était imposée 6-4 4-6 6-4.
Murat Yakin s'est logiquement montré satisfait du succès souverain de la Suisse, victorieuse du Kosovo vendredi à Bâle (4-0). Le sélectionneur a salué la prestation d'ensemble de ses joueurs.
"C'était une belle performance d'équipe. Nous avons su imprimer notre rythme dès l'entame et continuer de mettre la pression tout au long de la première mi-temps", a relevé Yakin en conférence de presse d'après-match.
La semaine de préparation légèrement tronquée, la faute à certains transferts tardifs en toute fin de mercato, n'a finalement eu aucune incidence. "Nous avons eu suffisamment de temps pour nous préparer. L'équipe se connaît bien et je ne voulais pas changer grand-chose afin de conserver l'harmonie des derniers matches", a ajouté le Bâlois.
"Muri" a également souligné le bon travail défensif de ses joueurs, qui "ont bien empêché le Kosovo de jouer", même si Nico Elvedi, qu'il avait décidé d'aligner à côté de Manuel Akanji en défense centrale, a parfois manqué d'assurance dans ses duels avec les attaquants kosovars.
Trois des quatre buts marqués par la Suisse ont par ailleurs été inscrits sur des attaques rapides. "Notre jeu vertical a été mis en valeur, nous avons su trouver les bonnes ouvertures pour nous créer des occasions", a relevé Yakin.
Seul petit bémol, la Suisse aurait peut-être pu aggraver encore le score lors d'une deuxième période qu'elle s'est contentée de contrôler, afin d'améliorer une différence de buts qui pourrait faire la différence au moment de faire les comptes. Il faudra également surveiller l'état de santé de Ricardo Rodriguez, sorti par précaution à la pause après qu'il a ressenti une légère douleur musculaire, selon Yakin.
Il n’y a pas eu de miracle pour Novak Djokovic à New York. L’homme aux 24 titres du Grand Chelem ne jouera pas dimanche la finale de l’US Open.
Il s’est incliné 6-4 7-6 (7/4) 6-2 devant Carlos Alcaraz dans une demi-finale presque à sens unique même s’il a fait un moment la course en tête dans la deuxième manche. Comme à Paris et à Wimbledon où il s’était incliné devant Jannik Sinner au même stade de la compétition, Novak Djokovic a pu mesurer le fossé qui le sépare désormais des deux meilleurs joueurs du monde. Carlos Alcaraz, contre lequel il restait sur deux victoires, et Jannik Sinner évoluent à un niveau devenu inaccessible pour le Serbe.
Titré à New York en 2022, Carlos Alcaraz atteint la finale sans avoir égaré le moindre set en six rencontres. Dimanche, il sera opposé au vainqueur de la rencontre entre Jannik Sinner et l’étonnant Felix Auger-Aliassime avec un double enjeu : une sixième couronne du Grand Chelem et la place de no 1 mondial.
Le Maroc s'est qualifié pour le Mondial-2026 après sa large victoire 5-0 contre le Niger vendredi à Rabat. Il est devenu ainsi la première sélection africaine à valider son billet pour la compétition.
Le demi du PSV Eindhoven Ismael Saibari, auteur d'un doublé (29e et 38e), l'attaquant Ayoub El Kaabi (Olympiakos, 50e), l'avant-centre Hamza Igamane (Lille, 68e) et le milieu Azzedine Ounahi (Gérone, 84e) ont offert aux Lions de l'Atlas, en tête du groupe E, la qualification pour leur troisième Coupe du monde consécutive.
La rencontre s'est jouée dans une ambiance de fête, marquée par l'inauguration officielle du Complexe Moulay Abdellah de Rabat, entièrement rénové et désormais doté d'une capacité totale de 68'700 places.
La France n’a pas failli. A Wroclaw, les vice-champions du monde ont battu l’Ukraine 2-0 pour prendre déjà une option décisive sur la qualification directe pour le Mondial 2026.
Michael Olise a ouvert le score à la 10e minute sur un service de Bradley Barcola. Les Français ont toutefois dû attendre la 82e minute pour assurer leur victoire grâce au 51e but en sélection de leur capitaine Kylian Mbappé.
La seule fausse note de la soirée est venue de la blessure d’Ousmane Dembélé. Introduit juste après la pause pour Désiré Doué, le candidat no 1 au Ballon d’Or a dû sortir à la 80e, touché à la cuisse.
A Bergame, Gennaro Gattuso a signé des débuts victorieux à la tête de l’Italie. La Squadra Azzurra a battu 5-0 l’Estonie après avoir pourtant été tenue en échec à la pause.
Moise Kean a libéré son équipe à la 58e en reprenant de la tête une déviation acrobatique du talon de Mateo Retegui. L'ancien buteur de l'Atalanta, parti cet été en Arabie saoudite, a inscrit un doublé (69e, 90e), les deux autres buts ont été marqués par Giacomo Raspadori (71e) et Alessandro Bastoni (92e).
Malgré ce large succès, l’Italie demeure dans une position inconfortable dans ce groupe dominé par la Norvège. La défaite 3-0 concédée en juin dernier à Oslo va peser très lourd à l’heure du bilan pour la Squadra.
La Suisse a parfaitement entamé sa campagne de qualification pour le Mondial 2026. Il n'a fallu qu'une mi-temps aux joueurs de Murat Yakin pour aisément dominer le Kosovo vendredi à Bâle (4-0).
Vingt-trois minutes, c'est visiblement tout ce dont l'équipe de Suisse a besoin pour marquer quatre buts et plier un match. Elle avait déjà réussi pareil exploit en juin à Nashville, pour écraser les Etats-Unis (4-0). Elle a réédité la performance trois mois plus tard au Parc Saint-Jacques, cette fois lors d'un match capital, la première des six rencontres qualificatives pour la prochaine Coupe du monde.
Dans le Tennessee, les hommes de Murat Yakin avaient inscrit leurs quatre réussites entre la 13e et la 36e minute (Ndoye, Aebischer, Embolo et Manzambi). Sur les bords du Rhin, ils ont dû attendre un peu plus longtemps, la 22e minute exactement, pour faire sauter le verrou kosovar.
Quelques instants plus tard, Breel Embolo, bien servi par Dan Ndoye au deuxième poteau, doublait la mise après un bel enchaînement (25e). Embolo et Akanji, deux joueurs qui n'avaient pas encore foulé une pelouse cette saison et dû attendre les dernières heures du mercato lundi pour trouver un nouveau club, ont ainsi mis sur orbite une sélection helvétique tout à fait concernée par l'enjeu.
Et donc, vingt-trois minutes après l'ouverture du score, Embolo a clos le festival suisse en transformant une deuxième offrande de Ndoye (45e). Devant son public, le Bâlois, qui a marqué cinq fois lors des quatre derniers matches de l'équipe de Suisse, a plus que jamais affirmé son statut d'avant-centre numéro 1 du pays.