Sport
Tennis

US Open: Vive altercation entre Townsend et Ostapenko

«Je ne suis pas raciste»: vive altercation à l'US Open

Un échange tendu a opposé Taylor Townsend à Jelena Ostapenko après leur match du deuxième tour, jeudi à l'US Open. La séquence a tellement fait réagir que la Lettonne a dû se défendre d'accusations de racisme.
29.08.2025, 09:2729.08.2025, 09:27

Taylor Townsend a exulté jeudi sur le court n°11 de l'US Open. Et pour cause: elle s’est imposée en deux sets (7-5, 6-1) face à la tête de série n°25, Jelena Ostapenko, se qualifiant pour le troisième tour d’un Grand Chelem pour la première fois depuis deux ans.

Cependant, sa joie décomplexée et ses cris de rage n’ont pas plu à son adversaire, qui ne s’est pas privée de le lui faire savoir au moment de la poignée de main. «Tu n’as aucune classe, aucune éducation», a ainsi lâché la Lettone. S’en est suivie une explication tendue entre les deux joueuses, Townsend reprochant à Ostapenko de mal gérer ses défaites. Cela, sous les huées du public, attisées par l’Américaine elle-même.

Ce qu'il s'est passé ⬇️

Vidéo: twitter

Plus tard, en conférence de presse, Taylor Townsend est revenue sur l’altercation et a révélé quelques détails à ce sujet. «Elle m’a dit que je n’étais pas instruite (...), que ça allait chauffer la prochaine fois que nous nous affronterons à l’extérieur des Etats-Unis. J’ai répondu: “J’ai hâte, viens me chercher”. Je n’ai jamais eu peur dans une situation comme celle-là», a-t-elle fait savoir.

Un journaliste lui a alors demandé si son adversaire avait tenu des propos à caractère raciste. Ce à quoi la tenniswoman, qui est Afro-Américaine, a répondu: «Ça n’a pas été le cas, mais vous savez, il y a ce stigmate associé à notre communauté qui ne serait “pas instruite” et tout ça, alors qu’il n’y a rien de plus faux. Donc, qu’il y ait eu des sous-entendus à connotation raciste ou pas, vous devrez lui poser la question».

Ni une ni deux, Ostapenko a reçu de nombreux messages sur les réseaux sociaux l’accusant de racisme, comme elle l’a elle-même indiqué dans une publication. «Je ne suis pas raciste, je respecte tous les peuples du monde. Pour moi, ça n’a aucune importance d’où vous venez», a-t-elle également écrit.

La joueuse en a profité pour expliquer sa réaction à l’issue de sa défaite contre Townsend. Selon elle, son adversaire a été «irrespectueuse» pendant le match, ne s’étant pas excusée après avoir marqué un point alors que la balle avait touché le filet. «Il y a des règles non écrites au tennis que la plupart des joueurs suivent, et c’était la première fois que ça m’arrivait sur le circuit.»

Un autre élément a aussi agacé Ostapenko: le déroulement de l’échauffement entre les deux joueuses. La Lettonne a regretté que l’Américaine ait commencé les échanges à la volée, comme elle le fait depuis longtemps en tant que spécialiste du double, au lieu de démarrer depuis la ligne de fond, conformément à la tradition. Une broutille.

Annoncée favorite du tournoi de double féminin avec sa partenaire Katerina Siniakova, Taylor Townsend poursuit donc son chemin en simple, et affrontera samedi la jeune prodige Mirra Andreeva au troisième tour de l’US Open.

(roc)

Les travaux à Lausanne
1 / 13
Les travaux à Lausanne

La gare de Lausanne

source: keystone
partager sur Facebookpartager sur X
Une bagarre éclate entre sénateurs au Mexique
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Avez-vous quelque chose à nous dire ?
Avez-vous une remarque ou avez-vous découvert une erreur ? Vous pouvez nous transmettre votre message via le formulaire.
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Le tournoi de Bâle dépérit et son boss refuse de voir la réalité
Les Swiss Indoors de Bâle luttent pour leur survie. Blessures, forfaits et pression concurrentielle mettent ce tournoi ATP à rude épreuve. Son président, Roger Brennwald, résiste avec obstination et humour noir.
Le tennis est impitoyable. A la fin d’une semaine, il n’y a qu’un seul vainqueur. Roger Brennwald, président des Swiss Indoors de Bâle, y voit «ce qu’il y a de beau dans ce sport», comme il l'a déclaré dimanche, jour de la finale qui a vu le jeune prodige brésilien Joao Fonseca (19 ans) battre l'Espagnol Alejandro Davidovich Fokina (6-3, 6-4). Ce que le boss bâlois ne dit pas: tous les autres en sortent perdants. Et parmi eux figure aussi son tournoi.
L’article