Il y a beaucoup de choses que Donald Trump n'aime pas. Les machines à voter. Le FBI. Les légumes. La vérité. Manger les croûtes de ses pizzas. La chaîne Fox News. Payer l'addition. Ron DeSantis. Mais s'il y a bien une chose sur Terre que l'ancien président américain exècre par-dessus tout, c'est certainement Meghan Markle. (Ça relève de la spéculation, mais il existe probablement une cible à l'effigie de la duchesse de Sussex quelque part dans le manoir Mar-a-Lago, sur laquelle Donald Trump jette fléchettes et frustration.)
Voilà des années que le duo infernal s'envoie pique sur pique par médias interposés. Plus exactement, depuis que Meghan a affirmé, en 2016, qu'elle quitterait les Etats-Unis pour le Canada si cette «source de division misogyne» venait à remporter l'élection contre Hillary Clinton. Manque de bol, ça n'a pas manqué. Et Meghan est partie s'établir à Toronto.
C'est bien connu, Donald Trump a la rancune tenace. Invité ce mercredi sur l'émission The Recount, le candidat républicain a confirmé qu'il était prêt à en découdre. Pour de bon. Lors d'un vrai débat. Il a donc exhorté son hôte, l'animateur radio Hugh Hewitt, à «organiser le tout».
Pourquoi tant de haine?
D'abord, il semblerait que Donald Trump n'apprécie guère «l'idée que Harry et Meghan bénéficient de la sécurité américaine lorsqu'ils sont venus ici». Et puis, Meghan ne l'aime pas: «Je pense que la situation n'est pas bonne entre eux deux, mais je ne savais pas qu'ils ne m'aimaient pas. Quelqu'un a dit que c'était possible. Ils ne seraient pas les seuls.» Bon point pour lui.
Enfin, encore et toujours, Trump ne peut s'empêcher de rabâcher le «manque de respect» insupportable, dont l'ex-princesse britannique aurait eu à l'égard d'Elizabeth II.
Il est vrai que, contrairement à l'abominable Meghan, Trump n'a jamais caché la passion infinie que lui inspirait Queenie. Quelques heures après son décès, le 8 septembre 2022, le milliardaire de 77 ans allait jusqu'à signer un éditorial éploré dans le Daily Mail, saluant une «monarque éclairée» et une «leader sans précédent». «Passer du temps avec Sa Majesté a été l'un des honneurs les plus extraordinaires de ma vie», s'émouvait encore l'ex-président.
Cette royale interview était trop belle pour résister à la tentation d'une petite pensée à l'égard de son adversaire démocrate, l'actuel président Joe Biden. Après avoir chanté pour la millième fois les louanges de feu Sa Majesté, Trump en a profité pour comparer ses capacités cognitives avec celle de son successeur de 81 ans.
Si les débats entre Joe Biden et Donald Trump n'ont pas marqué l'histoire politique par leur intelligence, on trépigne à l'idée que Meghan Markle réponde à son invitation. Après tout, n'a-t-on pas prêté à la duchesse des ambitions présidentielles?