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Avec ceux qui risquent leur vie pour déminer l'Ukraine

Déminer l'Ukraine, du râteau au drone: avec les habitants et démineurs à l'est.
Malgré les efforts de déminage déployés, les opérations restent longues, ce qui contraint de nombreux habitants et agriculteurs à nettoyer eux-mêmes les champs, en dépit des risques.Image: IVAN SAMOILOV / AFP, montage watson

«Avant, je coupais des cheveux, maintenant, je démine l'Ukraine»

Après plus de trois années de guerre, l'Ukraine pourrait bien être le territoire le plus pollué par les mines et les obus au monde. Mais qu'en est-il des habitants, des exploitants agricoles et des démineurs. Immersion à quelques kilomètres du front.
06.07.2025, 07:1309.07.2025, 16:57
Boris BACHORZ, Ukraine / AFP
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Combien sont-ils en Ukraine à risquer leur vie pour nettoyer leurs champs des tonnes d'obus et de mines qui y dorment depuis le début de l'invasion russe le 24 février 2022?

Larissa Syssenko, une exploitante agricole proche du front, l'énonce comme une évidence:

«Il y en avait beaucoup, des mines. Et on a vu que nos gars n'avaient pas le temps de s’en occuper. Alors, nous avons déminé avec des râteaux»

Un autre fermier, Igor Kniazev, rencontré près de l'exploitation de Larissa, dans l'est du pays, à une trentaine de kilomètres de la ligne de front, est lui aussi affirmatif:

«Dans le coin, tout le monde démine par soi-même, absolument tout le monde»
Igor Kniazev, 45 ans, agriculteur ukrainien, se tient devant son champ, divisé entre un champ encore contaminé par des mines terrestres et un champ décontaminé, dans le village de Dovhenke.
Igor Kniazev se tient devant sa terre agricole, divisée entre une zone encore contaminée par des mines terrestres, et un champ décontaminé, dans le village de Dovhenke.Image: IVAN SAMOILOV / AFP

L'Ukraine, les écoliers du monde entier l'ont appris, était un des greniers à céréales du monde, avec cette terre si fertile qu'on a envie de l'empoigner: le fameux «tchernoziom», d'un noir intense, bourré d'humus.

Le «grenier à céréales» du monde, infesté de mines

Ces sols sont aujourd'hui très vraisemblablement les plus contaminés du monde, après vingt-huit mois de conflit et un déluge d'artillerie sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, selon de nombreux experts.

Plus de 80 entités, gouvernementales ou non, parfois commerciales, sont à pied d'œuvre pour nettoyer la terre d'Ukraine. La communauté internationale y a mobilisé un milliard de dollars.

Mais la tâche est si vaste que, souvent, au mépris des consignes officielles, les agriculteurs prennent les devants. Comme Viktor et Larissa Syssenko, parmi les premiers à être revenus dans leur exploitation de Kamianka, occupée par l’armée russe de mars à septembre 2022.

En dépit des risques, les habitants déminent

Deux semaines après la contre-offensive ukrainienne, les Syssenko font une reconnaissance. Pas d'eau ni d'électricité, la maison est inhabitable. Le couple laisse passer l'hiver et revient en mars 2023. Ils nettoient leur maison, décrochent la sinistre potence installée par des soldats russes dans leur cour. Et ils déminent.

Larissa Syssenko, 54 ans, toute en rondeur et en jovialité, raconte:

«Tout doucement, pas à pas. J'arrachais les hautes herbes. Il y en avait plein. En un an sans présence humaine, la nature avait repris ses droits»
Larisa Sysenko et son mari Viktor Sysenko se tiennent dans la cour de leur maison endommagée dans le village de Kamyanka, dans la région de Kharkiv.
Larissa Syssenko et son mari Viktor Syssenko se tiennent dans la cour de leur maison endommagée, dans le village de Kamyanka, dans la région de Kharkiv.Image: IVAN SAMOILOV / AFP

Des caisses de munitions de calibres 152mm s'entassent devant leur maison, laissées par l'armée russe. Viktor Syssenko, 56 ans, un sourire malicieux et un peu vantard sous la moustache, explique:

«Il y en avait des stocks tout autour de la maison. J'ai servi dans l'artillerie à l'époque soviétique, alors je m'y connais un peu»

A l'été 2023 arrive une équipe de la Fondation suisse de déminage (FSD). Elle met au jour 54 mines PFM-1, vraisemblablement posées pour protéger le canon automoteur 2S3 Akatsia installé par l'armée russe dans le champ des Syssenko.

Des armes inhumaines, utilisées avec «cynisme»

Ce modèle de mine antipersonnel explose sous une pression de cinq kilos ou plus. Redoutable pour les enfants. Elle est interdite par la Convention internationale d'Ottawa de 1997 interdisant ce type d'arme.

La Russie n'a jamais ratifié cette convention. L'Ukraine oui, mais elle vient de revenir sur cet engagement, invoquant l'usage «cynique» des mines antipersonnel par son ennemi.

Serhiy Slavinsky, inspecteur du service des explosifs de la police nationale, montre un dispositif utilisé pour faire exploser des mines terrestres dans un champ de mines près du village de Korobochki ...
Serhiy Slavinsky, inspecteur du service des explosifs de la police nationale, montre un dispositif utilisé pour faire exploser des mines terrestres dans un champ de mines près du village de Korobochkino, dans la région de Kharkiv.Image: IVAN SAMOILOV / AFP

La mine PFM-1, 14 centimètres de long et cinq de large, se fond terriblement bien dans les champs et les forêts, avec son habillage kaki et sa forme sournoise de pétale (d'où son surnom, «lepestok», en russe, papillon en français). Viktor Syssenko se rappelle de l'intervention de déminage:

«Quand l'équipe travaillait, on a dû évacuer la maison, parce que, selon leurs règles, on ne pouvait pas rester là. Bon, on a obéi. La machine à déminer, celle qui fait beaucoup de bruit, faisait des allers-retours, et il y a eu un paquet d'explosions.»
Un engin de déminage télécommandé GCS-200 est à l'œuvre dans un champ de mines dans un village situé dans la région de Kharkiv.
Un engin de déminage télécommandé GCS-200 est à l'œuvre dans un champ de mines dans un village situé dans la région de Kharkiv.Image: IVAN SAMOILOV / AFP

La vie reprend, timidement

Printemps 2025: Kamianka garde des allures de village fantôme avec ses maisons éventrées. Une quarantaine de personnes ont rejoint les Syssenko, contre 1200 d'avant la guerre. Beaucoup craignent les mines, plusieurs ont sauté dessus. «Dans 99% des cas sur des mines PFM-1» assure Viktor Syssenko.

Mais le travail a repris dans les champs, comme l'explique Viktor Syssenko:

«Si vous regardez à Stoudenok ou Iaremivka, des fermiers ont fait eux-mêmes des tracteurs spéciaux pour déminer leurs terres. Déjà aujourd'hui, ils plantent du blé et du tournesol.»

Comme Mykola Pereverzev, 49 ans, rencontré dans un champ de Korobtchyné, près de Kharkiv, où il dirige son tracteur à distance, pour des raisons de sécurité:

«Il a sauté trois fois. Nous avons dû en prendre un nouveau, le premier était devenu irréparable. Mais nous avons fini par nettoyer 200 hectares de champs minés en deux mois»

Pereverzev a pu ce printemps épandre un traitement anti-ravageur, en prévision des semis de tournesols. Il est vital pour les fermiers d'entretenir leurs champs, sous peine de perdre leur principale source de revenus.

Mykola Pereverzev, 49 ans, explique comment il procède avec son opération de déminage.
Mykola Pereverzev, 49 ans, explique comment il procède avec son opération de déminage.Image: IVAN SAMOILOV / AFP

Des retombées économiques très lourdes

Le ministre de la Politique agraire d'Ukraine, Vitalii Koval, indique une chute d'un tiers de la production du pays, ce qui a entraîné une flambée des cours des céréales dans le monde.

«La production céréalière est tombée de 84 millions de tonnes en 2021 à 56 millions en 2024»
«Il y a en Ukraine 42 millions d'hectares de terres agricoles. Sur le papier, nous pouvons en cultiver 32 millions. Mais des terres disponibles, non contaminées, non occupées? Le chiffre tombe à 24 millions.»

Un cinquième des terres, soit 123 000 km2, étaient fin juin 2025 «potentiellement contaminées», selon le ministère de la politique agraire. Il s'agit d'une superficie équivalente à celle de la Grèce tout entière.

La terre la plus contaminée au monde

L'Ukraine serait-il le pays le plus pollué au monde par la guerre? C'est ce que Paul Heslop, responsable de la lutte antimines en Ukraine pour l'ONU, semble penser:

«En termes de quantité de bombes et d'obus non explosés, et de quantité de mines dans le sol, c'est probablement le cas»

Comme tous les experts, il souligne l'impossibilité d'un chiffrage précis dans un pays en guerre où les 1000 km de front et les territoires sous contrôle russe demeurent inaccessibles.

Mais, ajoute-t-il:

«Si vous estimez que vous avez peut-être 4 à 5 millions d'obus ou de munitions non explosés et 3 à 5 millions de mines, vous avez potentiellement 10 millions de pièces explosives dans le sol de l’Ukraine.»

Dont des obus obsolètes, tirés des stocks soviétiques ou fournis par la Corée du Nord. Jusqu'à un tiers d'entre eux n'exploseraient pas en impactant le sol.

Des restes d'armes russes tirées sur la région de Kharkiv reposent sur un terrain utilisé pour le stockage des matériaux récupérés dans le cadre des opérations de déminage.
Des restes d'armes russes tirées sur la région de Kharkiv reposent sur un terrain utilisé pour le stockage des matériaux récupérés dans le cadre des opérations de déminage.Image: IVAN SAMOILOV / AFP

Côté ukrainien, les mines antichars ont été souvent posées dans la plus grande précipitation quand les premiers tanks russes ont franchi la frontière en 2022. Beaucoup de plans de pose ont ainsi été perdus.

Des organisations de déminage surmenées

A 59 ans, Pete Smith est passé par l'Afghanistan et l'Irak. Il dirige les 1500 personnes employées en Ukraine par HALO Trust et il pense également qu'aucune terre au monde n'est aussi malade de la guerre que ce pays. Comme il le confirme: «Oui, je dirais cela, et de surcroît avec un degré élevé de confiance.»

Pete Smith, responsable national de HALO Trust Ukraine.
Pete Smith, responsable national de HALO Trust Ukraine.Image: IVAN SAMOILOV / AFP

Pour mesurer à quel point les opérations de déminage sont coûteuses, longues et frustrantes, il suffit de se déplacer de quelques centaines de mètres au-delà de l'exploitation des Syssenko: après deux ans de recherche sur une parcelle de 2,6 hectares (environ trois terrains de football), les démineurs de la FSD n'ont trouvé au total que trois restes d'explosifs.

Tin, le chef du chantier, l'explique bien:

«La contamination en métal était si intense que nos détecteurs en devenaient inutilisables, parce qu'ils sonnaient en permanence»

Mais, après de fastidieuses vérifications, ces milliers de fragments de métal s'avèrent n’avoir rien d'explosif. Voilà bien ce qui exaspère Igor Kniazev, qui gère la ferme de ses parents à Dovguenké.

Des employés de HALO Trust travaillent sur un champ de mines près du village de Bezymenne, dans la région de Mykolaiv. Les recherches sont éreintantes, longues et dangereuses.
Des employés de HALO Trust travaillent sur un champ de mines près du village de Bezymenne, dans la région de Mykolaiv. Les recherches sont éreintantes, longues et dangereuses.Image: IVAN SAMOILOV / AFP

Des habitants qui ne peuvent plus attendre

Yeux bleu acier et cheveu court, Igor Kniazev a le débit de parole d'une mitrailleuse. Ne lui parlez pas des ONG, vous ne l'arrêterez plus. A la mention de leurs promesses, il peste et préfère se débrouiller seul:

«Chaque année, ils promettent: "demain, nous ferons tous les champs". J’ai pris un détecteur de métal et j'ai déminé moi-même. Il n'y a rien d'autre à expliquer»
Igor Kniazev, assis dans la cuisine de sa maison construite à partir de caissons militaires russes dans le village de Dovhenke.
Igor Kniazev, assis dans la cuisine de sa maison construite à partir de caissons militaires russes dans le village de Dovhenke.Image: IVAN SAMOILOV / AFP

Kniazev a retrouvé son exploitation après la retraite russe en septembre 2022. Il a déminé seul 10 hectares, il lui en reste 40 à faire, qu’il espère terminer en un an.

Kniazev a tout de même sauté une fois sur une mine antichar, qui a endommagé son matériel. Il a ensuite réparé son tracteur, sauf la herse hors d'usage, et il a repris sa tâche:

«Je conduisais mon tracteur, et ma herse a heurté une mine, ça a explosé»

Même pas blessé. «J'ai eu de la chance», avoue-t-il. D'autres, non, comme il l'évoque:

«Le déminage prendra beaucoup de temps. Parce que les gens se font sauter régulièrement»
«Ici, des dizaines de personnes ont déjà sauté sur des mines antichars. Beaucoup des nôtres ont aussi sauté sur des mines OZM.»

Pas question de baisser les bras

Cette mine antipersonnel de l'époque soviétique est particulièrement redoutable. Dite «sauteuse», elle est propulsée à un mètre de haut, d’où elle projette ses 2400 fragments de métal dans un rayon pouvant s'étendre jusqu'à 40 mètres.

Igor nous reçoit dans son garage, où il recycle en canalisations des restes d'obus russes. Au sol, une carcasse vide de bombe à sous-munitions: «J'en ferai une lampe», dit-il.

Fermier prospère avant-guerre, Igor remonte lentement la pente, malgré la perte d'une large partie de son matériel agricole. Il vient de planter du blé, encore en herbe à la couleur vert tendre, après des pommes de terre l’an dernier. Il projette de se diversifier dans les champignons, très rentables.

Poursuivre la tâche, malgré une jambe arrachée

Andrii Ilkiv est responsable d’une unité de démineurs du ministère de l'Intérieur, dans la région de Kharkiv. C'est le 13 septembre 2022 que la mine antipersonnel sur laquelle il a marché a explosé sous son pied. «Je suis revenu au travail environ quatre mois plus tard», muni d'une prothèse à partir du genou de la jambe gauche.

Le solide barbu était éligible à un travail de bureau à double titre: son invalidité et ses cinq enfants. Mais il a décliné l'offre:

«Je suis habitué à ce travail, je l'aime bien. Et rester dans un bureau, très peu pour moi»
Andriy Ilkiv, chef du département de neutralisation des explosifs et munitions de la police nationale de a région de Lviv, montre sa prothèse de jambe, avec en fond un engin de déminage GCS-200.
Andriy Ilkiv, chef du département de neutralisation des explosifs et munitions de la police nationale de a région de Lviv, montre sa prothèse de jambe, avec en fond un engin de déminage GCS-200.Image: IVAN SAMOILOV / AFP

Les membres de l'unité de déminage se donnent une accolade chaleureuse au petit matin. Déjà vrombit le moteur de l'excavateur, énorme scarabée de 12,5 tonnes de fabrication allemande, et une nouvelle journée de travail commence.

Quittons maintenant la région de Kharkiv pour celle, également parmi les plus minées du pays, de Mykolaïv, plus au sud et au bord de la mer Noire.

Hier coiffeuse, aujourd'hui démineuse

Dans un champ du village de Tamaryné, Viktoria Chynkar coupe une nouvelle bande d'herbe d’environ deux mètres de large, s'enfonçant un peu plus dans son «couloir». Huit heures par jour, au sécateur et au détecteur, elle démine, et s'accordant 10 minutes de pause chaque heure pour ne pas perdre en concentration.

Cela fait un an qu’elle travaille pour HALO Trust. L'argent, elle ne le cache pas, fait partie de ses motivations: l'équivalent de 935 francs par mois après une formation de 21 jours, soit autant qu'un médecin en début de carrière.

Viktoria Shynkar, 36 ans, démineuse pour HALO Trust, travaille sur un champ de mines.
Viktoria Shynkar, 36 ans, démineuse pour HALO Trust, travaille sur un champ de mines.Image: IVAN SAMOILOV / AFP

Malgré le poids du gilet pare-balles et l'encombrant casque à visière, la jeune femme de 36 ans termine ses journées beaucoup moins fatiguée que dans son précédent travail, coiffeuse. Elle détestait rester debout et faire la conversation aux clientes.

«Avant je coupais des cheveux, maintenant je démine»

Le gouvernement veut nettoyer 80% du territoire d'ici 2033, en dépit des soucis de coordination, de financement et sans doute aussi de corruption. A ce sujet, un expert étranger, sous couvert d'anonymat, livre son impression:

«J’ai vu des contrats portant sur plusieurs millions et n’ayant aucun sens. Donc il y a clairement des dessous de table.»

Les drones et l'IA au service du nettoyage

Mais l’Ukraine est aussi le théâtre «des plus importantes innovations en matière de déminage depuis vingt à trente ans», selon Pete Smith. Comme sur le front, les drones révolutionnent le déminage. Sam Rowlands, également de HALO Trust, ne cache pas son enthousiasme:

«Ils sont incroyablement utiles. Nous pouvons inspecter des zones inaccessibles à cause des mines et confier ensuite les images à nos analystes»

L'ONG utilise 80 drones en Ukraine pour localiser les mines et guider les excavateurs en direct. Les images envoyées au QG permettent de cartographier leur positionnement et d'entraîner l'IA à identifier les différents types de mines.

Un employé de HALO Trust lance un drone pour repérer les engins explosifs et transmettre les données aux équipes au sol.
Un employé de HALO Trust lance un drone pour repérer les engins explosifs et transmettre les données aux équipes au sol.Image: IVAN SAMOILOV / AFP

Près de Kiev, le jeune analyste de données Volodymr Sydorouk partage son savoir avec l'algorithme de la société partenaire Amazon Web Services. Il entre des lignes de code multicolores pour chaque type de mine apparaissant en vignette sur l'écran de l'ordinateur.

Ce «machine learning» est encore en cours, mais «le taux d’exactitude est déjà d'environ 70%, ce qui n'est pas mal du tout», se félicite Sydorouk. Une fois rodée, l'IA accroîtra l'efficacité des drones. L'expert de l'ONU Paul Heslop livre son pronostic sur ces avancées technologiques:

«Un jour nous verrons des robots démineurs qui travailleront 23 heures par jour, sans risque pour la vie humaine»
«Dans cinq ou dix ans, tout sera beaucoup plus automatisé, grâce à ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine.»

Ce sera toujours plus sûr que les râteaux.

(ysc/bb/dp/roc)

La Fondation suisse de déminage (FSD) est active en Ukraine pour lutter contre les mines.
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La Fondation suisse de déminage (FSD) est active en Ukraine pour lutter contre les mines.
La formation de démineurs locaux est au centre de l'action de la FSD en Ukraine.
source: fsd
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Video: watson
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