Alors que la date fatidique du 6 mai approche à la vitesse grand V, Charles III aurait été pressé par les hautes instances royales de procéder à une cure «d'amaigrissement». Ce n'est pas tant sa silhouette qui cause aux cercles royaux de nouvelles nuits blanches. Au cœur de leurs préoccupations: les «doigts saucisse» du futur souverain.
Mais oui, souvenez-vous. Quelques heures à peine après la mort de sa mère, la reine Elizabeth, et son accession au trône d'Angleterre, les doigts de Charles provoquaient déjà une agitation aussi enflée que ses quenottes.
Selon une source royale au Daily Mail, les doigts du roi peuvent en effet «gonfler considérablement, surtout s'il voyage ou s'il fait trop d'activités». Un désagrément dont il souffre depuis des années et qui lui a même valu en 2012 le qualificatif de «doigts en saucisse» - ce n'est pas faute d'être capables de véritables prouesses lorsqu'elles empoignent un sécateur et des rosiers.
De fait, selon cette source, les officiels craignent qu'au moment de glisser le mythique «anneau du couronnement» au quatrième doigt de la main droite de Charles, l'archevêque de Canterbury ne soit mis face à une difficulté de taille.
Imaginez le malaise si le célèbre «Wedding Ring of England», véritable symbole de la «dignité royale» et partie intégrante de la cérémonie du couronnement depuis 1831, refusait de glisser correctement sur le doigt du monarque, sous les yeux de millions de spectateurs.
Le dernier anneau à avoir passé l'épreuve du doigt de l'annulaire royal n'est autre que l'alliance de Charles, il y a dix-huit ans, lors de son mariage avec Camilla.
C'est sans oublier un autre bijou dont le monarque britannique se sépare rarement: une chevalière en or au petit doigt de la main gauche, qu'il porte depuis le milieu des années 1970.
Souvent appelée «bague de gentleman», celle-ci serait fabriquée avec de l'or gallois. Selon Hello Magazine, cet anneau vaut environ 4000 livres sterling (environ 4500 francs) et serait âgé d'au moins 175 ans. La bague, très chère au cœur du roi, est gravée du symbole du prince de Galles, titre qu'il a détenu pendant 64 ans avant d'être détenu par son fils, le prince William.
Quant au nouvel accessoire que le roi devrait recevoir lors de son sacre en l'abbaye de Westminster, le 6 mai prochain, il est composé d'un gros saphir, de rubis, ainsi que 14 diamants.
Au cas où ce nouveau bijou d'une valeur estimée à quelque 350 000 livres sterling (presque 400 000 francs) ne sied pas à l'annulaire du souverain, l'archevêque Welby pourrait envisager une solution drastique: avoir du beurre en réserve. «Juste au cas où».