Que peuvent bien avoir en commun la princesse Charlotte, Blue Ivy, la fille de Beyoncé, ou North West, celle de Kim Kardashian? Outre une bouille d'amour et un dressing bien rempli, ces «nepo babies» en puissance figurent toutes au top 10 des enfants les plus fortunés sur Terre. Un palmarès établi en février dernier par Electric Ride On Cars, une marque de jouets britannique.
Alors certes, les données du fabricant de minis voitures électriques sont sans doute relativement approximatives, mais ces évaluations méritent qu'on s'y intéresse deux minutes.
Selon toute logique, on pourrait s'attendre à ce que George, qui se retrouvera un jour à la tête du royaume après son père William, soit également projeté à celle du classement des gosses les plus riches de la planète.
Eh bien, pas du tout! C'est sa soeur, Charlotte, qui écrase toute concurrence. Selon l'étude, la valeur nette de la princesse de 8 ans est estimée à quelque 4,4 milliards de dollars. Loin, très loin devant son aîné – qui peut quand même se consoler avec une médaille d'argent, un trône et une fortune de trois milliards de dollars. Chacun ses soucis.
Une différence de plus d'un milliard de dollars étonnante, quand on sait que le jeune prince de Cambridge héritera un jour du fameux «Crown Estate». Une véritable mine d'or qui comprend pêle-mêle terrains, cottages, châteaux, oeuvres d'art, cygnes, dauphins, revenus immobiliers ou encore rues commerçantes parmi les plus prisées de Londres. De quoi générer des centaines de millions de livres annuels et assurer au futur souverain son royal train de vie.
Alors que la pauvre Charlotte, elle, devra se contenter du rôle de «suppléante» qui a fait si mal à son tonton Harry.
Pourtant, ce petit milliard de dollars d'écart s'explique. Et c'est à sa maman, Kate, que Charlotte le doit. Son nom? «L'effet Charlotte». Un héritage de «l'effet Kate Middleton», qui veut que chaque pièce, vêtement ou accessoire arboré par la princesse de Galles s'arrache aussitôt sur les sites de vente. Un énorme coup de pub et une aubaine marketing qui a profité à de nombreuses marques, de Zara à Alexander McQueen.
Depuis sa naissance en 2015, la princesse Charlotte suscite le même engouement commercial avec ses robes à fleurs, ses rubans et ses souliers vernis. Des looks so preppy et impeccables qu'elle doit justement à nulle autre que... Kate.
S'il est fort peu probable que la quatrième dans l'ordre de succession monte un jour sur le trône, Charlotte pourra toujours se targuer d'avoir détenu momentanément le titre d'«enfant le plus riche du monde». Peut-être de quoi éviter à la famille royale de nouvelles mémoires scandaleuses, la trentaine venue.