Certaines familles se prennent le chou sur le repas du lundi soir ou la personne chargée de conduire le petit Barnabé à son entraînement de foot. D'autres préfèrent se chamailler sur l'utilisation répétée de l'hélicoptère, pour accéder plus vite à la maison de campagne. C'est le cas du roi Charles et de William, en désaccord flagrant sur les moyens de locomotion à privilégier chez les Windsor.
Il s'agit d'une des nombreuses anecdotes à dévorer dès ce 1er août dans Catherine, Princesse de Galles. La dernière biographie de l'expert Robert Jobson, chef bien informé du service royauté de l'Evening Standard. Un livre qui s'annonce bourré de petites révélations et autres secrets croustillants d'initiés.
A commencer par les bisbilles entre le prince de Galles et son paternel sur la manière appropriée de «protéger» la ligne de succession. Selon l'auteur Robert Jobson, depuis son diagnostic de cancer en février, Charles III aurait été percuté par la «prise de conscience de sa mortalité». C'est donc tout naturellement qu'il s'est agacé de voir son fils prendre fréquemment les manettes de son hélicoptère, pour avaler les 185 kilomètres qui séparent le palais de Kensington, où réside sa famille, de la maison de campagne d'Anmer Hall, dans le Norfolk.
Une crainte qui fait écho à celle de la regrettée reine Elizabeth. Hantée par l'accident qui avait tué son capitaine en 1967, feu Sa Majesté ne s'est «pas retenue» de prier son petit-fils de laisser son engin au garage et de privilégier d'autres transports. Une demande que le prince de Galles avait alors sciemment ignorée, à la fureur de sa royale grand-maman.
Quoi qu'il en soit, le différend entre Charles et William aurait récemment pris de telles proportions que le roi a insisté pour que son fiston signe «un document officiel, reconnaissant les risques encourus et assumant l'entière responsabilité de ses actes». Sans doute un super moment de rapprochement père-fils. Mais surtout, comme l'écrit Robert Jobson: «Une maigre consolation pour une tragédie indescriptible. Sans parler de la perspective du roi Harry et de la reine Meghan...» Et bim.
C'est là que la seule et unique Kate Middleton entre en scène. La belle-fille adorée du roi, «la fille qu'il n'a jamais eue», aurait joué un rôle de «pacificatrice instinctive» et d'«influence stabilisatrice» entre le père et son fils. D'autant que les relations n'ont pas été au beau fixe ces dernières années.
Kate aurait aidé son mari à adopter le point de vue de son père et à faire preuve de compassion. «C'est quelqu'un qui essaie toujours de voir les deux côtés de tout conflit», confie une source proche du couple. «Elle a ouvert la voie à William et à son père pour qu’ils aient une meilleure relation que par le passé».
Robert Jobson en profite également pour revenir en détails sur les débuts tumultueux de l'idylle entre le prince et de la princesse de Galles, après avoir obtenu leur diplôme de l'université de Saint Andrews, en 2005.
En 2007, après presque deux ans de romance et alors que le pays tout entier s'attend à des fiançailles, William annule abruptement leurs projets pour le Nouvel An. Kate sent bien que «quelque chose ne va pas». Peu de temps après, son petit ami lui passe un coup de fil. Ils ont tous deux besoin d'«un peu d'espace» pour «trouver leur propre voie», avance-t-il. Le couperet tombe. Il n'est pas en mesure de lui promettre une demande en mariage et préfère tout arrêter là.
«Ce fut un coup dur pour Catherine, qui s'est sentie doublement déçue d'avoir été larguée au téléphone», conclut le biographe. Oui, ça se conçoit.
Il en faudra plus pour abattre la trépidante Kate, qui profite de cette pause médiatique pour un voyage à Dublin avec sa mère, Carol Middleton, avant des vacances à Ibiza avec une amie. A son retour à Londres, Kate et sa sœur Pippa font les belles nuits des boîtes de la capitale. Les photographies des soeurs les plus en vue du moment font le tour de la presse et ne manquent pas de tomber dans l'oeil du prince.
Le couple se retrouvera finalement quelques mois plus tard, lors d'une fête costumée. «Elle était arrivée habillée en infirmière et William s'est précipité vers elle», note Robert Jobson. «Ils ont ensuite passé la première partie de la soirée à discuter avant de se rendre sur la piste de danse, où ils ont fini par s'embrasser.» Une fin joyeuse et sirupeuse digne d'un conte de fées.
La suite? On la connait. L'histoire d'amour de Kate et William a repris de plus belle pour ne plus se terminer. Après leur mise en ménage, leurs fiançailles ont eu lieu en 2010, suivi du mariage l'année suivante. Et pour de plus amples détails croustillants... il faudra attendre jeudi et la publication de cette biographie très attendue.