Mardi, City a assuré sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions dès le match aller en étrillant le Sporting Lisbonne 0-5. Ironie du sort, ce succès éclatant porte la marque d'un joueur lisboète: Bernardo Mota Veiga de Carvalho e Silva, dit Bernardo Silva, ou simplement Bernardo.
Auteur de deux buts et impliqué sur quatre des cinq réussites de son équipe, le joueur de 27 ans a livré un récital, dont ce petit bijou pour le 0-2.
🚨 Le train continue avec #BernardoSilva 🤷♂️🔵 pic.twitter.com/wicszRqKCU
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Sur ses terres natales, le joueur de Manchester City n'a pas dissimulé sa joie. Normal, le Lisboète est un enfant du Benfica, l'autre grand club de la capitale portugaise, où il a fait toutes ses classes juniors.
Bernardo n'a toutefois jamais vraiment eu l'occasion de s'illustrer avec son club formateur. Il n'a disputé qu'un seul match de championnat avec la première équipe du Benfica avant d'être transféré à Monaco. C'est dans la principauté qu'il se révèle pleinement.
Le Portugais attire l'attention de Pep Guardiola lorsque Monaco élimine Manchester City en huitième de finale de la CL en 2017. Il signe dans la foulée avec le club mancunien, où il devient rapidement l'un des chouchous du public de l'Etihad... et de Guardiola.
Le tacticien espagnol ne cesse d'affirmer qu'il est le meilleur joueur de Premier League depuis plusieurs années. Après sa démonstration face au Sporting Lisbonne, Guardiola a une nouvelle fois tressé les louanges de son joyau portugais, affirmant qu'il est «le joueur parfait».
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🎙 Guardiola satisfait du résultat et de Bernardo Silva, pas de la performance globale pic.twitter.com/RxlqeLvrL4
Si son talent éclate ponctuellement sur la scène européenne, il ne surprendra pas les suiveurs de la Premier League. Bernardo a atteint une régularité exceptionnelle dans son niveau de performance en championnat.
Il faut bien reconnaître que l'international portugais est le joueur que tout entraîneur rêve d'avoir dans son équipe. Gros travailleur à la récupération, polyvalent, créateur de jeu et d'espaces, il est à la fois le poumon et le cerveau de l'équipe, celui qui fait jouer mieux ses coéquipiers.
Doté d'une technique hors norme, on l'appelle souvent «Bubble Gum», un surnom donné par son coéquipier à Monaco Benjamin Mendy parce que le ballon lui colle toujours au pied. Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de le voir jouer, regardez la petite compilation ci-dessous. Vous comprendrez rapidement que son surnom colle assez bien avec le joueur.
Mais si Bernardo est si parfait, pourquoi est-il si peu populaire aujourd'hui? Il faut tout d'abord admettre que son allure tranche avec les codes du football-paillettes actuel. Physiquement, il pourrait être un coéquipier lambda dans notre équipe de quatrième ligue.
Son gabarit plutôt frêle (1,73m/64 kg), sa peau pâle, ses bras de mante religieuse et ses cheveux décoiffés ne collent pas à l'image qu'on peut se faire d'une star de football. Sous ses sourcils touffus, ses gros yeux ronds lui donnent des airs de rongeur effrayé.
Hors des terrains, le numéro 20 de City ne fait pas de vagues. A l'heure où ses coéquipiers Grealish, Foden ou Walker font régulièrement la une des tabloïds anglais pour leurs sorties nocturnes, Bernardo préfère mettre le feu aux défenses adverses qu'aux dancefloors des Docks de Manchester.
Le bling-bling et les paillettes, ce n'est pas pour lui. A Monaco, il vivait dans un petit appartement d'étudiant, sans machine à laver. Lors du stage de préparation pour le Mondial 2018, il avait fait le buzz en débarquant au volant d'une Smart.
Le stage de la @selecaoportugal avant le Mondial 2018 démarre aujourd’hui. Les joueurs sont arrivés à la Cidade do Futebol sur leur monture. Quaresma et sa Merco, Manuel Fernandes et sa Ferrari, @BernardoCSilva et... sa Smart ! ;) pic.twitter.com/PclGEwGFuX
— 𝗡𝗶𝗰𝗼𝗹𝗮𝘀 𝗩𝗶𝗹𝗮𝘀 𝘉𝘰𝘢𝘴 (@nicolas_vilas) May 22, 2018
Le salaire qu'il touche à City (près de dix millions de francs suisses par an) a certainement fait évoluer son mode de vie, mais Bernardo est resté simple et modeste. L'unique tatouage qu'il porte se résume à trois mots en latin sur son bras signifiant «un parmi d'autres». Cette humilité se retrouve jusque sur le terrain où son altruisme fait briller ses coéquipiers.
Alors forcément, ses qualités sont moins médiatisées que les exploits individuels de Neymar, Mbappé ou Salah. Forcément, les récompenses individuelles continueront de lui filer sous le nez - il ne figurait même pas parmi les 30 prétendants au Ballon d'Or 2021. Forcément, son manque de charisme le fait dévier du processus standard de starification.
Mais son approche du football, simple et esthétique à la fois, est rafraichissante. S'il se rapproche de ce qu'on pourrait considérer comme le joueur parfait, il représente surtout le modèle parfait de l'anti-star du football moderne. Lui s'en fiche certainement. Et nous on s'en réjouit.
La planification à court et moyen terme est un facteur de succès important sur Fantasy Premier League. Cependant, il arrive souvent qu'une simple blessure fasse dérailler tout ce plan. La blessure de Jota est un bon exemple qui concerne certainement la majorité d'entre vous.
Même si la durée de son indisponibilité n'est pas encore connue au moment où j'écris ces lignes (on parle de deux semaines), il semble probable que son temps de jeu soit passablement réduit, voire nul, sur sa double journée 26. Cette incertitude, combinée à son blank en GW27, m'a poussé à bouleverser mes plans.
J'ai décidé de miser sur Arsenal qui a une double journée alléchante en GW26 et une probable autre double journée en GW28 ou 29. J'ai donc transféré trois joueurs d'Arsenal et l'incontournable Salah pour un -8 au total.
Comme j'arrivais à un solde nul, j'ai été contraint de faire mes transferts plus tôt que d'habitude pour ne pas être overpriced. Je crois les doigts pour ne pas avoir de mauvaises surprises d'ici à la deadline de demain.
Voici donc comment se présente mon équipe à l'abord de cette double Gameweek 26:
Ce changement de stratégie m'obligera certainement à jouer mon premier Free Hit en GW27 pour pouvoir conserver mes joueurs d'Arsenal et de Liverpool.
En tête de la ligue, RedDevilsUnited* (Steven Champion) a pris une dizaine de points d'avance sur son premier poursuivant, TrigoAce_Vully (Mikael Trigo). Nouso FC (Pascal Fuhrer) fait sa première apparition dans le top 10.
La meilleure journée a été l'œuvre de Combuissan 48 (Patrick Clivaz). Avec Raheem Sterling, le manager valaisan a fait le pari d'un capitaine différentiel. Un risque payant, puisque l'ailier de City lui a rapporté 36 points et a ainsi largement contribué à son score de 89 points.
La double journée 26 donnera l'occasion de créer une nouvelle fois des grosses différences, selon les différentes stratégies employées.
Cheers mates !