Manuel Akanji est arrivé un peu après ses coéquipiers au rassemblement de l'équipe de Suisse. Mais le défenseur avait une bonne excuse: il participait samedi à la finale de la Ligue des champions, remportée par son club de Manchester City face à l'Inter Milan (1-0).
Il a retrouvé l'équipe nationale mercredi au Tessin, où il a été reçu avec les honneurs: tous les joueurs ont applaudi le vainqueur du triplé Championnat-Coupe-Ligue des Champions avant que Pierluigi Tami, le directeur des équipes nationales, ne lui remette un maillot honorifique.
Vidéo: watson
Sur celui-ci, on pouvait apercevoir la date 2023 et les trois trophées conquis par Akanji lors de cette saison historique pour lui et pour son club.
Deuxième Suisse de l'histoire à avoir gagné une finale de la Ligue des Champions 26 ans après Stéphane Chapuisat, le Zurichois est ensuite revenu sur ce sacre auprès des médias. Il a aussi évoqué sa saison magnifique avec Manchester City, qui a très certainement changé sa vie.
Les derniers jours
«Nous avons vécu une extraordinaire communion avec nos fans. La parade dans la ville fut vraiment impressionnante. Ce sont des images que nous n'oublierons jamais. Nous étions les favoris en finale. La pression sur nos épaules était immense. Avant le match, je me suis imaginé tous les scénarios possibles dans ma tête. Mais une fois au stade, j'étais vraiment heureux de pouvoir disputer ce match. Nous n'avons sans doute pas livré notre meilleure performance de la saison. Mais seule la victoire comptait samedi...»
«J'ai eu pour la première fois de ma carrière des crampes. Elles ont surgi après un duel aérien avec Lautaro Martinez. J'ai eu mal aux deux mollets. Pendant un moment, je ne pouvais pratiquement plus bouger. Le physio est arrivé et il est parvenu à les faire disparaître. L'entraîneur l'a compris et il a annulé le changement qu'il avait programmé pour me laisser continuer.»
Son rôle en défense
«Je m'efforce de soigner la relance, de remporter les duels et de gagner en assurance. J'ai eu besoin, c'est vrai, de temps pour prendre mes marques lorsque j'ai dû jouer sur le flanc gauche. Mais c'est bien à nous les joueurs de nous adapter au rôle que nous confie l'entraîneur.»
Pep Guardiola
«C'est le meilleur entraîneur que j'ai côtoyé. C'est un perfectionniste qui nous challenge chaque jour et qui trouve toujours une piste pour progresser. Je suis impressionné de voir comment il n'est jamais vraiment satisfait, comment il peut être inventif sur le plan tactique et comment il nous pousse à être meilleur. Grâce à lui, ma lecture du jeu est devenue plus complète. Je sais mieux désormais quand je dois prendre des risques, comment je dois aller au duel et comment je peux servir dans les meilleures conditions un partenaire.»
Image: AP
Son retour en équipe de Suisse
«Il n'est pas simple de retrouver la sélection après toutes ces semaines intensives avec Manchester City. Nous avons deux matches importants qui nous attendent, vendredi en Andorre et lundi à Lucerne contre la Roumanie. Mais il est sûr que ces deux rencontres n'ont pas le sel des deux dernières avec City, c'est-à-dire la finale de la Cup contre Manchester United et celle de la Ligue des Champions contre l'Inter...»
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Un nouveau coup d'éclat de Shaqiri offre (quasiment) le titre au FC Bâle
Plus rien ne peut empêcher le sacre des Bâlois, victorieux 5-2 samedi à Lugano. Leur capitaine a une nouvelle fois brillé.
On peut l'assurer sans trop de risque: le FC Bâle va fêter son 21e titre de champion de Suisse. Grâce à leur victoire à Lugano samedi soir (5-2), la septième d'affilée en Super League, les Rhénans comptent désormais 12 points d'avance sur leur dauphin, le Servette FC, avec un match en plus que les Genevois. Tout ça alors qu'il ne reste que trois rencontres à disputer pour le FCB et quatre pour les Servettiens.