Leo Messi s'est retiré au dernier moment du All-Star Game mercredi et risque une sanction, selon les statuts de la MLS. Même si la ligue reste prudente sur la marche à suivre envers la superstar.
Messi et son coéquipier de l'Inter Miami Jordi Alba devaient être titulaires à Austin pour ce match de gala avec une sélection de joueurs de la MLS, qui a finalement battu la formation de la ligue mexicaine (3-1).
Mais mercredi matin, Miami a informé la ligue que ni Messi ni Alba ne participeraient à la rencontre, sans fournir de raison claire.
Selon le règlement de la MLS, les joueurs convoqués au All-Star Game doivent y participer, sauf en cas de blessure ou de motif valable. A défaut, ils s'exposent à une suspension d'un match en championnat. Messi pourrait ainsi manquer la rencontre contre le FC Cincinnati ce week-end.
Interrogé sur la situation, le commissaire de la MLS Don Garber est resté évasif: "Tout ce qui concerne le week-end prochain, nous n'en parlerons pas aujourd'hui (mercredi). Le match n'a lieu que ce week-end, et nous n'avons pas besoin de répondre à ça. Nous sommes en train de gérer ce processus au moment même où je vous parle."
Bien que Messi, 38 ans, ait semblé en pleine forme le week-end dernier, marquant un doublé contre les New York Red Bulls, Garber a rappelé que l'Argentin et l'Inter Miami avaient eu récemment un calendrier très intense, entre MLS et Coupe du monde des clubs.
"En même temps, nous avons un règlement, a-t-il dit. Et nous devons aussi le respecter. On aurait adoré avoir Leo ici, ainsi que tous les joueurs sélectionnés. On aurait dû le savoir plus tôt."
L'incertitude sur la participation de Messi planait depuis le week-end précédent, lorsque l'entraîneur de l'Inter Miami, Javier Mascherano, avait déclaré qu'il préférerait qu'il se repose.
Venus Williams a reçu une invitation pour le WTA 1000 de Cincinnati (7-18 août). L'Américaine vient, à 45 ans, de remporter à Washington son premier match depuis près de deux ans.
"Une légende (...) en route vers Cincinnati", ont écrit les organisateurs du tournoi de Cincinnati sur le réseau social X, en commentaire d'une photo de l'aînée des soeurs Williams barrée de la mention "wild card".
Vingt-quatre heures plus tôt, Venus Williams était devenue la deuxième joueuse la plus âgée de l'histoire à remporter un match sur le circuit WTA, plus de vingt ans après une autre légende, Martina Navratilova, à 47 ans en 2004.
Avant son retour gagnant à Washington, l'athlétique quadragénaire n'avait plus joué de match en simple depuis seize mois (mars 2024 à Miami). Elle n'en avait plus gagné depuis quasi deux ans, à Cincinnati justement en août 2023. Et, il y a un an, elle a subi une opération chirurgicale pour lui retirer des fibromes utérins, des tumeurs bénignes mais qui la faisaient souffrir depuis des dizaines d'années, une pathologie qu'elle a récemment révélée.
Le tournoi de Cincinnati est le dernier grand-rendez vous avant l'US Open (24 août-7 septembre). Le Grand Chelem new-yorkais a annoncé en début de semaine la participation inattendue de la championne américaine au tournoi de double mixte, qui va étrenner une formule revisitée, au côté de son compatriote Reilly Opelka.
Stan Wawrinka n'est toujours pas parvenu à enchaîner deux victoires d'affilée sur le circuit principal en 2025.
Le Vaudois s'est incliné 6-4 7-5 face au Bosnien Damir Dzumhur en 8e de finale de l'ATP 250 d'Umag.
Sur une terre battue croate où il avait cueilli son premier titre ATP en 2006, Stan Wawrinka (ATP 156) a pourtant eu sa chance face à la tête de série numéro 4 et 61e mondial. Il a ainsi signé le premier break pour mener 3-1.
Mais le Vaudois de 40 ans fut bien trop vulnérable sur son propre service mercredi soir à Umag. Il a, ainsi, concédé pas moins de six breaks face à Damir Dzumhur, dont quatre dans la deuxième manche, dans une rencontre qui a duré 1h59'.
Les deux hommes ne s'étaient plus affrontés depuis l'Open d'Australie en 2020. Le triple vainqueur en Grand Chelem n'a plus dépassé le stade des 8es de finale sur le circuit principal depuis octobre 2024 à Stockholm, où il s'était hissé dans le dernier carré.
L'Espagne s'est qualifiée pour la finale de l'Euro dames 2025 dimanche à Bâle contre l'Angleterre. Elle a battu l'Allemagne 1-0 après prolongation à Zurich grâce à un but de Bonmati (113e).
Ballon d'Or 2023 et 2024, Aitana Bonmati, en position pourtant très excentrée, a délivré la Roja en surprenant au premier poteau Ann-Kathrin Berger, qui avait anticipé un centre. L'Espagne a ainsi empoché la mise, mais elle a dû lutter tant et plus contre un adversaire qui a prouvé que sa place dans le dernier carré n'était pas usurpée.
Les Espagnoles ont en effet éprouvé bien de la peine face au mur défensif mis en place par les Allemandes. Très déterminées dans les duels, ces dernières n'ont rien lâché face aux championnes du monde. Elles ont pu en plus se fier à leur gardienne Berger, impeccable dans ses interventions, notamment devant Esther Gonzalez (21e) et Caldentey (45e).
Elle aurait pu empocher la timbale dans les arrêts de jeu sans une incroyable double parade de Coll sur des essais de Bühl puis Wamser (94e). La gardienne de la Roja a encore sauvé sur une frappe de Schüller (118e).
La finale au Parc Saint-Jacques sera ainsi un remake de celle de la dernière Coupe du monde, gagnée 1-0 par l'Espagne. Les Anglaises, tenantes du titre continental, voudront donc leur revanche.
Liverpool continue de renforcer son effectif. Les Reds ont engagé pour six ans l'attaquant français Hugo Ekitike (23 ans), qui évoluait à Eintracht Francfort.
Ekitike a inscrit 22 buts et donné 12 passes décisives la saison dernière avec le club allemand. Le montant de son transfert s'élève à 69 millions de livres (environ 74,3 mio de francs) plus 10 mio (10,7) de bonus.
Cette arrivée doit permettre à Liverpool de compenser la disparition du Portugais Diogo Jota, décédé récemment dans un accident de la route. Les champions d'Angleterre se sont lancés dans une vaste campagne de recrutement cet été avec les engagements déjà finalisés du meneur de jeu allemand Florian Wirtz et des défenseurs latéraux hongrois Milos Kerkez et néerlandais Jérémie Frimpong.
L'attaquant anglais Marcus Rashford (27 ans) a été prêté par Manchester United à Barcelone pour une saison. Le club catalan dispose d'une option d'achat.
"Barcelone et Manchester sont parvenus à un accord pour le prêt de Marcus Rashford jusqu'au 30 juin 2026", indique le club champion d'Espagne dans un communiqué. "L'accord prévoit également une option d'achat pour acquérir l'attaquant anglais".
Selon cet accord, Barcelone va payer environ 75% du salaire hebdomadaire de Rashford, qui s'élève actuellement à 325'000 livres (490'000 euros), pendant la durée de son séjour à Barcelone, Rashford renonçant au reste. Le joueur avait perdu les faveurs de l'entraîneur de Manchester United Ruben Amorim et avait terminé la saison 2024/25 de Premier League à Aston Villa.
Le maillot vert italien Jonathan Milan a fêté son deuxième succès sur le Tour de France. Sous la pluie, il a remporté au sprint la 17e étape entre Bollène et Valence (160 km).
A la veille de l'entrée dans les Alpes, le classement général n'a subi aucune modification. Le Slovène Tadej Pogacar, vainqueur sortant, reste porteur du maillot jaune avec une confortable avance de 4'15 sur le Danois Jonas Vingegaard.
Sur une chaussée détrempée, l'arrivée a été chaotique. Une chute impliquant plusieurs coureurs s'est produite à la flamme rouge. Des candidats à la victoire comme le Belge Tim Merlier ou l'Erythréen Biniam Girmay sont tombés. Le sprint final n'a réuni qu'une dizaine de coureurs. Milan (24 ans) s'est aisément imposé devant Jordi Meeus et Tobias Lund Andresen.
Jeudi, le peloton va prendre de la hauteur lors d'une étape entre Vif et le Col de la Loze (171 km). Outre la longue et difficile montée finale (26,4 km à 6,5%), il s'agira auparavant de franchir le Col du Glandon et celui de la Madeleine.
Le tirage au sort des Coupes d'Europe a souri mercredi à Elfic. conserve de bonnes chances de passer la phase de poules, tandis que Nyon devra lutter pour sortir de son groupe par la grande porte.
Les Fribourgeoises affronteront les Françaises de Villeneuve d'Ascq, finalistes de l'Euroligue en 2024, les Bulgares du Beroe Stara Zagora et les Polonaises du Sleza Wroclaw.
De leur côté, les joueuses de Nyon seront opposées à l'équipe finaliste de l'Euroleague en 2021 Perfumerias Avenida, les championnes de Grèce 2023/24 du Panathinaikos d'Athènes et les Bulgares du Neptunas Amberton.
Troistorrents sera aligné en barrage face aux Tchèques d'Ostrava les 18 et 25 septembre prochain. Si les Chablaisiennes parviennent à gagner cette double confrontation, elles seront alors directement intégrées à la phase de poules.
Martin Filander reste l'entraîneur de Bienne. Le Suédois prolonge prématurément son contrat d'une année, fort d'un nouvel accord valable jusqu'à la fin de la saison 2026/27.
Filander, qui aura 44 ans en août, avait rejoint le club seelandais la saison dernière. Bienne s'était classé à la 11e place de National League au terme du tour de qualification et avait vu sa saison se terminer sans play-off ni play-in.
Un juge canadien rendra son verdict jeudi dans le procès pour agressions sexuelles de cinq joueurs de hockey. Cette procédure judiciaire a abordé la notion du consentement et de la culture toxique.
Les anciens joueurs de NHL Carter Hart, Dillon Dube, Michael McLeod, Cal Foote et l'ex-joueur d'Ambri Alex Formenton, avaient été inculpés en janvier 2024 suite aux accusations d'une femme pour des faits remontant à 2018, dans l'une des affaires les plus suivies de l'histoire récente du Canada.
Ils ont plaidé non coupable à l'ouverture du procès à London, dans la province de l'Ontario.
La plaignante, dont l'identité est protégée, âgée de 20 ans à l'époque, a expliqué avoir rencontré les joueurs dans un bar et s'être rendue avec l'un d'entre eux dans sa chambre d'hôtel, où ils ont eu des relations sexuelles consenties.
Mais, à son insu, le joueur a ensuite envoyé un message dans un groupe de discussion, demandant à ses coéquipiers si quelqu'un était intéressé par un "plan à trois".
Les joueurs ont confirmé avoir participé à divers actes sexuels avec la plaignante, mais l'affaire avait été classée après une première enquête en 2019.
Elle a été rouverte après la publication par la presse en 2022 d'informations qui ont provoqué une onde de choc dans tout le pays, révélant que la fédération Hockey Canada avait passé discrètement un accord avec la victime, lui versant plusieurs millions de dollars.
La fédération avait été accusé d'avoir tenté d'étouffer l'affaire, et son président a dû démissionner. Le chef de la police de London s'est excusé publiquement auprès de l'accusatrice.
Elle ajoute que la conception actuelle du consentement, qui est à l'origine du procès, n'avait pas été prise en compte. Cette notion définit qu' "on ne peut pas donner son consentement à l'avance et on ne peut pas le donner rétroactivement", souligne-t-elle, estimant qu'il s'agissait là d'un "changement important dans le droit canadien".
Au coeur du procès, se trouvent notamment des vidéos filmées par des joueurs, où la plaignante affirme être d'accord avec ce qui s'est passé. Mais les procureurs estiment qu'elles démontrent au contraire que les rapports sexuels n'étaient pas consentis.
De telles vidéos sont une pratique courante chez les athlètes professionnels, a témoigné un joueur.
Mais l'idée de filmer quelqu'un après coup est "complètement discordante avec la façon dont le consentement est défini (dans la loi canadienne)", insiste Melanie Randall.
Selon les spécialistes, elle consistait à soumettre les victimes à des contre-interrogatoires intenses pour les décrédibiliser sur la base de stéréotypes dépassés.
Depuis cette date, il est interdit d'évoquer le passé sexuel des victimes, leur comportement de promiscuité supposé ou de leur demander pourquoi elles n'ont pas résisté.
Pour Melanie Randall, les avocats de la défense dans l'affaire des joueurs de hockey ont utilisé cette stratégie de façon "flagrante et évidente", citant "neuf jours de contre-interrogatoire brutal".
Mais "il serait problématique de dire que ces cinq hommes sont des brebis galeuses et qu'il n'y a rien de systémique ici", estime Simon Darnell, professeur à l'université de Toronto.
"Les jeunes hockeyeurs d'élite grandissent dans un environnement où on leur dit implicitement et explicitement qu'ils sont très importants", explique-t-il.
Ils peuvent avoir "l'impression que la conquête sexuelle est une chose qui leur est due en tant que joueur de hockey", ajoute-t-il, appelant à davantage d'efforts pour favoriser une culture sportive qui mette l'accent sur "une forme positive de masculinité".
Du haut de ses 45 ans, Venus Williams, icône du tennis, a remporté mardi son premier match en presque deux ans. Elle a écarté avec autorité Peyton Stearns (WTA 35) 6-3 6-4 au tournoi de Washington.
L'ancienne numéro 1 mondiale a fait ce qu'elle a toujours su faire: servir fort, retourner fort, frapper fort.
Et ça a marché. Après une entame complètement loupée, l'aînée des soeurs Williams a pris les commandes du match, se déplaçant avec agilité et claquant des frappes d'une lourdeur impressionnante pour celle qui n'avait plus disputé de simple depuis plus d'un an. La pression l'a rattrapée au moment de finir, alors qu'elle menait 5-3 au deuxième set, avec quatre balles de match sur le service de son adversaire, sans les convertir.
Mais elle n'a pas laissé filer sa mise en jeu et a conclu sous l'ovation d'un public euphorique, avec comme une impression de faire un saut dans le temps de plus de 25 ans.
Son sourire traduit tout le travail effectué pour en arriver là, alors qu'elle se faisait opérer il y a un an de fibromes utérins, des tumeurs bénignes aux douleurs parfois intenses.
"C'était extrêmement difficile de jouer un match après une pause si longue. Chaque semaine pendant ma préparation je me demandais "Est-ce que je suis vraiment prête?"", a lancé, visiblement émue, la joueuse américaine en conférence de presse d'après-match.
Elle devient avec ce succès la deuxième joueuse la plus âgée de l'histoire à remporter un simple sur le circuit professionnel après Martina Navratilova en 2004, à l'âge de 47 ans.
"C'était une grande victoire", estime la championne, qui retrouvera au deuxième tour du tournoi WTA 500 de Washington la Polonaise Magdalena Frech.
Le dernier tournoi qu'elle avait disputé était celui de Miami, en mars 2024. Son nom ne figure même plus dans le classement professionnel féminin.
Jusqu'où pense-t-elle aller à Washington? "J'ai pas encore demandé à la WTA, mais je vais gagner autant de fois qu'il le faut pour que je réintègre le classement", a conclu Venus Williams, taquine.
L'équipe féminine espagnole veut sa première finale dans un Euro. Pour cela, les championnes du monde doivent vaincre des Allemandes euphoriques ces derniers temps.
Jusqu'à présent, l'Allemagne était un adversaire insurmontable pour les Espagnoles. Les deux équipes se sont affrontées huit fois, la sélection allemande a remporté cinq victoires pour trois nuls. La dernière rencontre a eu lieu il y a un an dans le cadre des JO de Paris. Les Allemandes s'étaient imposées 1-0 dans le match pour le bronze.
Les Espagnoles ne se sont pas trop attardées sur les statistiques avant la demi-finale de mercredi soir à Zurich. Elles ont plutôt affiché leur confiance en leur capacité à créer. "Il y a toujours une première fois. Notre objectif est d'atteindre la finale", a déclaré la capitaine espagnole Alexia Putellas, double Ballon d'Or comme sa coéquipière Aitana Bonmati.
Interrogée sur les moyens que les Espagnoles comptent mettre en œuvre pour assumer leur rôle de favorites, Alexia Putellas n'a pas hésité: "Nous visons la victoire avec les mêmes qualités que celles dont nous avons fait preuve jusqu'à présent." Lors de leurs quatre premiers matchs, les Ibères ont convaincu, notamment en attaque. Après trois victoires nettes en phase de groupe contre le Portugal (5-0), la Belgique (6-2) et l'Italie (3-1), elles ont mis fin au "conte de fées estival" des Suissesses en quarts de finale avec une victoire 2-0.
L'équipe du sélectionneur Christian Wück veut défier la malchance qui l'a accompagnée tout au long de cet Euro en se qualifiant à nouveau pour la finale. La capitaine Giulia Gwinn est absente depuis le match d'ouverture contre la Pologne en raison d'une blessure au genou gauche, tandis que Sarai Linder a dû déclarer forfait en raison de problèmes à la cheville gauche. A cela s'ajoutent les absences de Kathrin Hendrich, suspendue, tout comme Giulia Gwinn et Sarai Linder, défenseuses, et Sjoeke Nüsken, meneuse de jeu.
Christian Wück fait preuve pourtant preuve d'optimisme. "Je promets que nous allons également donner du fil à retordre aux Espagnoles", conclut-il.
L'Angleterre jouera dimanche à Bâle sa deuxième finale d'affilée dans un Euro dames.
Les "Lionesses", tenantes du titre, ont renversé l'Italie (2-1 après prolongation) mardi soir au Stade de Genève devant 26'539 spectateurs dans la première demi-finale.
Les joueuses de Sarina Wiegman, qui se frotteront à l'Espagne ou à l'Allemagne dimanche dès 18h au stade ultime, sont une nouvelle fois revenues de très loin. Et ce fut même encore plus chaotique qu'en quart de finale face à la Suède, qui menait encore 2-0 à la 78e avant de s'incliner aux tirs au but.
Menée au score depuis la 33e après un but inscrit en contre par Barbara Bonansea, l'Angleterre a ainsi égalisé à la... 96e sur un missile de sa "joker" Michelle Agyemang. Neuf minutes plus tôt, l'Italie avait manqué le but du k.o, Emma Severini manquant alors l'immanquable à moins de cinq mètres du but anglais.
Les Italiennes n'ont rien lâché. Mais elles n'ont quasiment rien montré en prolongation. Et, deux minutes après qu'Agyemang avait trouvé la transversale sur un lob, un penalty transformé en deux temps par Chloe Kelly à la 119e minute a permis aux vice-championnes du monde 2023 de s'éviter une nouvelle séance de tirs au but.
Mais ce sont bien les introductions successives de Chloe Kelly (77e), buteuse décisive lors de la finale de l'édition 2022 face à l'Allemagne, et d'Agyemang (85e) qui ont permis d'enfin dynamiter la défense italienne. La profondeur du banc anglais aura donc fait la différence mardi soir.
Servette a arraché la victoire (1-0) sur la pelouse du Viktoria Plzen lors du match aller du deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions.
Dans ce match, les Genevois ont donc rapidement ouvert la marque grâce à une frappe en pleine lucarne de la nouvelle recrue en attaque Samuel Mraz. L'international slovène a signé son premier but en match officiel en grenat en profitant d'un assist d'un autre nouveau venu, Giotto Morandi, à la 13e minute.
Le Servette FC a ensuite subi les incursions répétées des Tchèques dans la surface genevoise, sans que ces derniers ne trouvent la faille. En seconde période, les Genevois ont même bétonné pour maintenir un score qui leur permettra d'aborder le match retour en position de force.
Mais il aura fallu un grand Joël Mall, auteur de plusieurs parades décisives, pour garder la cage genevoise inviolée au cours de ce match. Ainsi qu'un miracle à la 87e minute de Thimothe Cogna, qui a sauvé un ballon sur la ligne de but !
Le Servette FC de Thomas Häberli retourne en Suisse avec plus de sérénité que lorsqu'il est arrivé en terre tchèque. Le club genevois en aura besoin dès samedi pour son premier match de Super League face à Young Boys au Wankdorf, avant d'affronter Plzen au Stade de Genève le 30 juillet.
Le Français Valentin Paret-Peintre s'est imposé au Mont Ventoux lors de la 16e étape du Tour de France.
Malgré un duel à couteaux tirés, le maillot jaune Tadej Pogacar et son dauphin Jonas Vingegaard ne sont pas parvenus à se distancer au sommet du Géant de Provence. Vingegaard a montré un visage combatif dans les 10 derniers kilomètres, en tentant à plusieurs reprises de lâcher Pogacar. Mais celui-ci a répliqué dans les derniers mètres pour reprendre deux secondes à son seul rival. Au général, la marge du Slovène sur le Danois est désormais de 4'15.
Sous le soleil de Provence, les 165 coureurs encore en lice se sont élancés de Montpellier sans le Néerlandais Mathieu Van der Poel, atteint d'une pneumonie. L'étape, longue de 171,5 km, promettait de se décanter bien avant que le Mont Ventoux ne se dresse dans les quinze derniers kilomètres. Le Suisse Marc Hirschi a d'ailleurs fait partie des trois coureurs qui ont lancé les premières banderilles en partant après 10 kilomètres.
Cependant, la bonne échappée s'est formée avec un groupe de contre composé de 30 coureurs, dont quatre membres de l'équipe suisse Tudor. Quatre rescapés se sont présentés en tête au pied du Mont Ventoux, avec près de 7 minutes d'avance sur le peloton, et 90 secondes sur un groupe où se trouvaient Ben Healy et Valentin Paret-Peintre.
Enric Mas a pu croire à la victoire en abandonnant ses compagnons d'échappée à 14 kilomètres du sommet. Mais le Majorquin s'est fait dépasser à 3,5 kilomètres du sommet par Healy et Paret-Peintre. Ces derniers se sont joué la victoire d'étape au sprint, et le Français a pris le meilleur sur l'Irlandais pour signer la première victoire tricolore sur ce Tour de France 2025.
Mercredi, la 17e étape reliera Bollène à Valence pour une étape de plaine qui devrait permettre aux sprinters de sortir du bois. Le Tour mettra ensuite le cap sur les Alpes, où Vingegaard tentera de faire douter Pogacar.