Stan Wawrinka (ATP 98) a entrevu un peu de lumière au coeur d’une saison bien sombre. Le Vaudois a aisément enlevé son duel de prestige face à Andy Murray (ATP 75) à Roland-Garros.
Il s’est imposé 6-4 6-4 6-2 devant l’Ecossais dans une rencontre entre deux triples vainqueurs en Grand Chelem, mais bien trop déséquilibrée pour marquer vraiment les esprits. Face à un adversaire émoussé comme il l’avait été six jours plus tôt au Geneva Open, Stan Wawrinka a pris d’entrée de jeu les commandes du match pour ne jamais les lâcher.
Il a, ainsi, réussi le break d’entrée. Au deuxième set, il a ravi à 1-1 l’engagement de l’Ecossais. Enfin, il devait gagner les quatre premiers jeux du troisième set pour enfoncer le clou. Et pour fermer définitivement la porte à un Andy Murray qui savait peut-être dans sa tête qu’il n’avait aucune chance de l’ouvrir.
Stan Wawrinka tentera mercredi de gagner pour la première fois en 2024 deux matches de suite. Le vainqueur 2015 de Roland-Garros affrontera le vainqueur de la rencontre entre le Britannique Cameron Norrie (no 32) et le Russe Pavel Kotov (ATP 56). Le Vaudois le sait parfaitement : sa tâche sera bien plus ardue que celle de cette night session de dimanche contre un Andy Murray à bout de souffle.
Toujours pas de titre mondial pour la Suisse! A Prague dimanche soir, les joueurs de Patrick Fischer se sont inclinés 2-0 en finale du Championnat du monde devant la Tchéquie.
On ne sait pas si l'équipe nationale est maudite, toujours est-il que ce n'est pas le 26 mai 2024 qu'elle a réussi à écrire l'histoire en réussissant le plus grand exploit du sport collectif suisse. Après Stockholm en 2013 et Copenhague en 2018, la sélection à croix blanche a une nouvelle fois craqué lors de l'ultime rencontre de la compétition.
La délivrance pour le peuple tchèque est venue de la canne de David Pastrnak. Muette jusqu'ici, la star des Boston Bruins (61 buts la saison passée en NHL) a ouvert le score à la 50e d'un tir absolument parfait. Dommage que l'engagement en zone de défense helvétique ait été la conséquence d'un mauvais dégagement de Christoph Bertschy, excellent durant tout le tournoi.
Menés, les Suisses ont pressé, ont poussé, ont tiré. Seulement Lukas Dostal s'est montré impeccable. Et à la 60e, dans la cage vide, c'est David Kampf qui a pu valider le succès des locaux. Cruel pour la sélection helvétique.
Les Tchèques remportent ainsi leur septième couronne mondiale, la première depuis 2010 en Allemagne, et la première à domicile depuis 1985 à l'époque où le Championnat du monde se jouait encore sous forme de matches de groupes et où le pays s'appelait encore la Tchécoslovaquie.
Les deux premières périodes furent assez fermées avec deux formations jaugeant l'adversaire. Leonardo Genoni eut tout de même quelques arrêts à effectuer, notamment à la 10e, mais la meilleure action fut un tir sur le poteau de Christoph Bertschy à la 17e.
Le tiers médian commença directement par la première pénalité suisse pour une obstruction de Bertschy. Le box-play, privé de l'un de ses éléments-clefs, a tenu le choc et les Suisses ont même pu passer plus d'une minute en avantage numérique pour une obstruction tchèque. Il y eut encore deux situations spéciales avec un jeu de puissance de chaque côté, mais gardiens et blocs défensifs se sont montrés à leur affaire. Et tout s'est joué au troisième tiers.
Cette nouvelle défaite au stade ultime de la compétition ne doit rien enlever au mérite de Patrick Fischer. Rassembleur, le Zougois a su convaincre depuis plusieurs années les joueurs de NHL de prolonger leur longue saison pour la terminer sous les drapeaux.
Roman Josi a clairement dit être venu pour jouer sous les ordres de Fischer. Tout juste papa et avec le soutien de son épouse, Kevin Fiala a rejoint l'équipe avec un plaisir et une envie de tous les instants.
Critiqué après une saison de matches amicaux difficiles (11 défaites consécutives), Fischer - prolongé jusqu'au Mondial 2026 - a su mettre sur pied une formation de premier plan. Cette troupe soudée n'a raté que la dernière marche. Forcément frustrant, mais tout de même encourageant pour la suite.
Le Panathinaïkos a triomphé pour la septième fois en Euroleague dimanche, treize ans après son dernier sacre et sa dernière participation à la finale.
Le club athénien, renforcé à l'intersaison par un recrutement dispendieux, a dominé le Real Madrid, tenant du titre, 95-80 en finale dimanche à Berlin.
Le Real, qui visait un 12e sacre dans la plus prestigieuse compétition interclubs européenne, a pourtant pris un départ de rêve dans cette finale. Les Madrilènes comptaient ainsi 14 longueurs d'avance après 1'50'' de jeu dans le deuxième quart (41-27). Et ils menaient encore 54-49 à la mi-temps.
Mais le Panathinaïkos a fait déjouer le Real au retour des vestiaires, n'encaissant plus que 26 points dont seulement 7 au troisième quart. Et les artificiers grecs ont trouvé leur rythme en deuxième mi-temps: Kostas Sloukas a terminé cette partie avec 24 points (4/4 à 3 points), Kendrick Nunn ajoutant 21 points. Du côté madrilène, le meilleur marqueur fut Dzanan Musa, qui a marqué 13 de 15 points en première mi-temps.
Viktorija Golubic (WTA 76) a mis fin à une longue période de disette dimanche.
La Zurichoise a passé le 1er tour à Roland-Garros pour la première fois depuis 2016, année de sa première apparition dans le tableau final.
Sortie d'entrée dans ses cinq précédentes participations à la deuxième levée du Grand Chelem, Viktorija Golubic s'est même offert un succès de prestige Porte d'Auteuil. Elle a dominé la lauréate de l'édition 2021 Barbora Krejcikova (WTA 26) 7-6 (7/3) 6-4 sur le Court Suzanne-Lenglen.
La vice-championne olympique de double a pleinement profité des "cadeaux" de la Tchèque, qui a commis pas moins de 51 fautes directes dans cette partie. Barbora Krejcikova n'abordait il est vrai pas ce match dans les meilleures dispositions: touchée au dos en février, elle n'a joué que six matches en quatre mois.
Viktorija Golubic a pourtant joué à se faire peur, elle qui a mené 4-0 service à suivre dans la manche initiale avant d'être contrainte de disputer un tie-break. Elle a ensuite mené 4-2 au deuxième set avant de voir Barbora Krejcikova recoller à 4-4. Mais elle a pu signer un nouveau break cette fois-ci décisif à 4-4.
La Zurichoise réussit ainsi le même tour de force qu'à Melbourne, où elle avait passé pour la première fois le 1er tour avant de se hisser jusqu'en 16e de finale. Elle devra vaincre une Russe, Anastasia Potapova (WTA 41) ou Kamilla Rakhimova (WTA 105), pour atteindre également le 3e tour à Paris.
Tadej Pogacar a remporté le Tour d'Italie à sa première tentative dimanche. La 21e et dernière étape, courue à Rome sur 125 km, a été gagnée par le Belge Tim Merlier au sprint.
Leader de l'équipe UAE, Tadej Pogacar a survolé l'épreuve avec six victoires d'étape - soit autant qu'Eddy Merckx en 1973 - et un écart inédit depuis 59 ans sur le deuxième au classement général: le Slovène termine avec 9'56 d'avance sur son dauphin, le Colombien Daniel Felipe Martinez.
Pogacar peut désormais se consacrer au second volet de son grand défi: remporter la même année le Giro et le Tour de France, ce qui n'a plus été réalisé depuis Marco Pantani en 1998. Il a en revanche exclu de participer au Tour d'Espagne, préférant cibler les Championnats du monde à Zurich fin septembre, autre grand objectif.
Ce triomphe au Giro ajoute une nouvelle pièce à sa collection de trophées qui s'agrandit de jour en jour: à seulement 25 ans, "Pogi" compte déjà 77 succès dont deux Tours de France, six Monuments et un chapelet d'autres classiques et courses par étapes. Plus que jamais, il marche dans les pas de Merckx, le plus grand coureur de tous les temps avec qui il partage le même appétit glouton.
Dimanche, tout de rose vêtu, Pogacar a fêté sa victoire pendant une étape-parade à la manière de celle des Champs Elysées sur le Tour de France, où on débouche le prosecco et on fait des photos, avant que les sprinters ne s'expliquent dans les rues de la ville éternelle.
Loin de ces considérations festives, Tim Merlier a remporté sa troisième victoire d'étape dans ce Giro, autant que l'Italien Jonathan Milan. Ce dernier s'est classé deuxième dimanche à Rome, malgré une crevaison et un long dépannage à neuf kilomètres de l'arrivée.
Grasshopper a arraché le match nul 1-1 face à Thoune lors du barrage aller de promotion/relégation. Alors que les Bernois tenaient leur victoire, Morandi a réussi un penalty dans les arrêts de jeu.
Les hommes de Mauro Lustrinelli ont longtemps pensé que l'ouverture du score de Marc Gutbub leur suffirait pour repartir du Letzigrund avec un avantage certain en vue de la promotion en Super League. A la 52e minute, l'attaquant thounois a repris victorieusement un centre de Dominik Franke, auteur d'un beau débordement sur la gauche.
Mais alors qu'ils semblaient incapables de tromper le portier bernois Mateo Matic, ne profitant pas de leurs 19 (!) corners (aucun pour Thoune), les Zurichois ont finalement égalisé au bout du suspense. A la cinquième minute du temps additionnel, une main de Marco Bürki a été sanctionnée par la VAR, et Giotto Morandi s'est chargé de transformer le penalty. Tout se décidera lors du match retour vendredi à Thoune.
Carlos Alcaraz, candidat au trophée mais dont l'avant-bras droit a perturbé sa saison sur terre battue, a vécu un premier tour tranquille à Roland-Garros. Il s'est imposé 6-1 6-2 6-1 face à JJ Wolf.
Bras droit enserré dans un manchon protecteur, Alcaraz n'a pas semblé gêné, mais il n'a pas non plus été poussé dans ses retranchements par le lucky-loser américain (ATP 107), renvoyé aux vestiaires en moins de deux heures. "Je suis vraiment content d'être de retour à Paris, ça a été un mois vraiment difficile pour moi. Je suis content de montrer de nouveau du bon tennis", a commenté le no 3 mondial espagnol.
Absent à Monte-Carlo et Barcelone, puis à Rome après une élimination en quart de finale à Madrid, Alcaraz est arrivé à Paris avec seulement trois victoires obtenues au fil de la tournée européenne sur ocre. Il affrontera soit le Britannique Jack Draper (39e), soit le qualifié néerlandais Jesper de Jong (176e) au deuxième tour.
Devant son public, Charles Leclerc (Ferrari) s'est imposé dimanche lors du Grand Prix de Monaco. Il a battu Oscar Piastri et son coéquipier Carlos Sainz pour s'offrir son 6e succès en Formule 1.
Le Néerlandais Max Verstappen, triple champion du monde en titre, a terminé 6e, mais conserve la tête du championnat devant Leclerc, deuxième du classement général. Le Monégasque n'avait plus gagné de Grand Prix depuis celui d'Autriche en 2022.
Le départ de la course a été donné deux fois en raison d'un accident peu après départ initial ayant détruit la monoplace de Sergio Pérez (Red Bull), qui s'en est toutefois sorti indemne. Les deux pilotes de l'écurie Haas, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg, ont aussi été éliminés lors de ce carambolage.
Le Servette FC Chênois a remporté dimanche le deuxième titre de champion de Suisse de son histoire. A Thoune, les Genevoises ont pris leur revanche sur Zurich (3-1), remportant la finale des play-off.
Battues dans ce match pour le titre lors des deux dernières saisons par ce même FCZ, les Servettiennes n'ont pas laissé passer leur chance une troisième fois. Elles signent même le doublé, quelques semaines après leur triomphe en Coupe de Suisse.
Parfaitement lancées par l'ouverture du score de Sandrine Mauron, bien servie par Joana Marchao sur coup-franc (22e), les joueuses de José Barcala auraient pu tout perdre lorsque Chiara Bücher a égalisé juste avant la mi-temps. Mais elles ont su relever la tête, reprenant les devants au retour des vestiaires grâce son duo de Suédoises, Therese Simonsson (passeuse) et Cassandra Korhonen (buteuse).
La jeune Lituanienne Rimante Jonusaite (20 ans), fraîchement entrée en jeu, est venue sceller avec lucidité le sacre des Genevoises à la fin du match (83e). Après 2021, le Servette FC Chênois est à nouveau sur le toit de la Suisse.
Francesco Bagnaia (Ducati) a remporté dimanche le GP de Catalogne, sixième des 21 manches de la saison de MotoGP.
L'Italien s'est imposé avec 1''740 d'avance sur le leader du championnat du monde, l'Espagnol Jorge Martin (Ducati).
Tombé samedi dans le dernier tour de la course sprint alors qu'il était en tête, le double champion du monde en titre a pris sa revanche en devançant le leader du championnat 2024. Troisième à plus de 10'', l'Espagnol Marc Marquez (Ducati) a encore effectué une jolie remontée après s'être élancé en 14e position.
Cette victoire, sa troisième de la saison et la 31e au total, permet à "Pecco" Bagnaia de grimper de la 4e à la 2e place du championnat du monde. Il a dépassé Marc Marquez, désormais 3e, ainsi qu'Enea Bastianini pour revenir à 39 points de Jorge Martin au classement général. Marquez pointe lui à 41 points du leader.
Seul pilote suisse engagé dans le championnat du monde de vitesse, Noah Dettwiler (KTM) a terminé au 21e rang en Moto3 sur le circuit de Barcelona-Catalunya à Montmelo. Le Bâlois a concédé quelque 40 secondes au vainqueur, le Colombien David Alonso, lequel a repris la tête du général en s'imposant pour la quatrième fois de la saison.
Tanja Hüberli/Nina Brunner sont en finale du tournoi Elite16 d'Espinho. La Schwytzoise et la Zougoise ont dominé la paire Daniela Alvarez Mendoza/Tania Moreno dimanche matin en demi-finale.
Doubles championnes d'Europe (2021 et 2023), Hüberli/Brunner se sont imposées 21-12 21-19 face aux Espagnoles. Si elles ont toujours fait la course en tête dans le premier set, elles ont dû batailler dans la deuxième manche. Menées 16-17, elles ont forcé la décision en s'adjugeant trois points d'affilée.
Victorieuses à Tepic au Mexique il y a un mois, Tanja Hüberli et Nina Brunner visent donc un deuxième titre dans la catégorie Elite16 cette année. En finale à 16h, elles affronteront soit les Américaines Kristen Nuss/Taryn Kloth, tombeuses en 8es de finale d'Anouk Vergé-Dépré/Joana Mäder, soit les Néerlandaises Katja Stam/Raisa Schoon
Xherdan Shaqiri sera présent dès le début du camp d'entraînement de l'équipe de Suisse lundi à St-Gall.
Le Bâlois a été libéré plus tôt que prévu par Chicago, son club de MLS, a-t-on appris auprès des médias américains.
Shaqiri (32 ans) n'a pas effectué le déplacement de Washington avec ses coéquipiers, qui ont mis fin à une série de quatre défaites en obtenant un point samedi sur la pelouse de D.C. United (1-1). La décision a été prise vendredi, après que des discussions ont été menées entre les dirigeants du Fire, l'ASF et le joueur.
Capitaine de Chicago, Xherdan Shaqiri n'a pas inscrit le moindre but sur une action de jeu en MLS depuis le début de la saison, sa troisième - et sans doute dernière - en MLS. Il reste indispensable en équipe de Suisse, comme en témoigne son superbe but inscrit en Irlande où la troupe de Murat Yakin s'est imposée 1-0 en mars.
Shaqiri devait initialement rejoindre le camp de l'équipe de Suisse une semaine plus tard, soit juste avant le premier des deux matches amicaux prévus avant l'Euro (4 juin face à l'Estonie). Il est finalement l'un des 22 joueurs - sur les 38 pré-sélectionnés - disponibles dès ce lundi.
Battu à domicile dans l'acte II, Dallas a égalisé à 1-1 face à Edmonton en finale de la Conférence Ouest de NHL. Les Stars se sont imposés 3-1 samedi au Texas.
Dallas a forcé la décision dans le troisième tiers-temps, entamé sur un score de 1-1 qui était acquis depuis la 5e minute de jeu. Mason Marchment a inscrit le 2-1 à la 34e en déviant un tir de Ryan Suter, Esa Lindell scellant le score dans une cage vide à 2'03'' de la sirène finale.
Auteur d'un but et d'un assist samedi, Jamie Benn avait ouvert la marque après 3'39''. Connor Brown avait toutefois pu égaliser 44 secondes plus tard pour les Oilers de Connor McDavid, qui auront l'avantage de la glace dans les matches 3 et 4 de cette série.
Après deux 200 m moyens en avril, la reine du 100 m Sha'Carri Richardson a brillé pour sa première ligne droite de la saison samedi à Eugene en Ligue de diamant. Elle s'est imposée en 10''83.
La championne du monde en titre a surmonté un départ perfectible pour se détacher largement d'une opposition relevée et couper la ligne dans un chrono probant, avec un vent favorable d'1,5 m/s mais face aux températures fraîches de l'Oregon (environ 14 degrés),
Cheveux noirs sobrement attachés en queue de cheval, la fantasque sprinteuse a gonflé le buste de fierté après l'arrivée, toisant la tribune pour signifier son retour aux affaires. Elle devra répéter pareille performance dans ce même stade du Hayward Field le mois prochain pour les Trials (21-30 juin), avant d'espérer briller aux Jeux olympiques de Paris dans deux mois.
L'Américaine, qui avait été privée des JO à Tokyo en 2021 à cause d'un contrôle positif au cannabis lors des sélections, a répondu aux interviews des diffuseurs TV avant de choisir ses interlocuteurs en zone mixte. Elle y a passé à peine plus de temps que sur la piste, suites d'une relation conflictuelle avec la presse.
"Bien sûr j'étais stressée pour ma rentrée (sur 100 m), mais comme mon coach me le demande j'ai utilisé ce stress comme motivation", a-t-elle expliqué, avant de résumer ses prochaines semaines avant les Trials: "m'affûter, me concentrer, progresser pour être prête".
"Je crois que ma performance reflète mon entraînement, mon état d'esprit et ma foi, je continue de comprendre qui je suis et de me développer en tant que personne, en tant qu'athlète et en tant que femme", a conclu Richardson, qui a devancé la championne du monde du 60 m en salle sainte-lucienne Julien Alfred (2e en 10''93) et la Britannique Dina Asher-Smith (3e en 10''98).
Sans blessure apparente, la championne olympique jamaïcaine Elaine Thompson-Herah a pris la dernière place en 11''30. Cette performance est inquiétante à un mois des relevées sélections olympiques (27-30 juin).
La compétition s'était ouverte par le record du monde de la Kényane Beatrice Chebet sur 10'000 m (28'54''14). Les meilleures performances mondiales de la saison se sont ensuite multipliées avec notamment les Américains Grant Holloway sur 110 m haies (13''03) et Joe Kovacs au poids (23m13) ou la Britannique Keely Hodgkinson sur 800 m (1'55''78). Christian Coleman a, lui, dominé le 100 m en 9''95.
Les Celtics sont à un succès d'une deuxième finale NBA en trois ans, Boston a renversé les Indiana Pacers sur leur parquet 114-111 samedi pour mener 3-0 en finale de la Conférence Est.
Bien que mené de 18 points au milieu du troisième quart-temps (84-66), Boston, meilleure équipe de la saison régulière, a réussi à refaire son retard progressivement avant de finir le travail dans les derniers instants du match.
Un lay-up suivi d'un lancer-franc de Jrue Holiday a permis aux "C's" de passer devant à 38'' du terme, Holiday réussissant une interception décisive à 3''1 du buzzer face à Andrew Nembhard. Nembhard (32 points) a pourtant remplacé avantageusement le meneur All Star Tyrese Haliburton, forfait car touché à la cuisse gauche.
Boston a pu compter sur 36 points de Jayson Tatum (également auteur de 10 rebonds et 8 assists) et 24 points de Jaylen Brown pour s'envoler dans la série. Al Horford a signé un probant 7/12 à 3 points, Holiday cumulant quant à lui 14 points, 9 rebonds et 3 interceptions.
La mission s'annonce désormais presque impossible pour les Pacers, qui accueillent le match no 4 lundi soir à Indianapolis: aucune équipe n'a jamais remporté une série de play-off en NBA après avoir été menée 3-0.