Novak Djokovic l'a répété mercredi après sa victoire contre Yannick Hanfmann en 8e de finale: «Genève est le plus beau club de tennis du monde où j'ai joué». Comme il l'a expliqué, ce coup de cœur doit beaucoup à la nature qui entoure les courts, ceux-ci étant situés au beau milieu du Parc des Eaux-Vives.
Un lieu qui rappelle les jardins botaniques de Melbourne, proches du site de l'Open d'Australie, où le numéro 1 mondial a une habitude singulière. En janvier, pendant le tournoi, il avait expliqué son lien étroit avec un arbre, qu'il aime enlacer et grâce auquel il s'ancre: «Il y a un arbre en particulier avec lequel j'entretiens une relation privilégiée, pour ainsi dire, depuis quinze ans. J'ai une connexion avec ce vieil ami.»
La pratique est connue sous le nom de sylvothérapie et permet notamment à ses adeptes de méditer en pleine conscience, tout en se relaxant. Certains d'entre eux affirment même puiser l'énergie du végétal.
Alors Djokovic, qui dispute pour la première fois le Geneva Open, a-t-il trouvé un «nouvel ami» dans le Parc des Eaux-Vives? «Non, je n'ai pas trouvé un arbre en particulier, mais ils sont tous magnifiques ici», sourit le Serbe. Même s'il n'a pas encore flashé sur un sapin, pin ou séquoia, le tennisman-star a déjà profité du grand espace vert genevois où il a notamment fait son stretching mardi et son échauffement mercredi. Ce second moment l'a d'ailleurs marqué:
Le recordman de titres en Grand Chelem (24) a, lui, bel et bien dû enfiler ses chaussures pour fouler la terre battue du Geneva Open. Mais la sérénité de la nature bordant le tournoi, aussi majestueuse que rare sur le circuit, a assurément de quoi inspirer Novak Djokovic (et les autres tennismen).